POM Jean TRANAPE patrouilleur Outre-Mer JOYEUX NOÊL
Sous les palmiers, Noël a le goût du soleil et de la vanille.
En Nouvelle-Calédonie, on célèbre les fêtes sur le sable chaud, entre baignades et repas conviviaux.
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Sous les palmiers, Noël a le goût du soleil et de la vanille.
En Nouvelle-Calédonie, on célèbre les fêtes sur le sable chaud, entre baignades et repas conviviaux.
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La NAÏADE dans la mythologie grecque et romaine
Les Naïades étaient des divinités féminines filles de Jupiter. Elles présidaient aux destinées des fontaines et des rivières et l'on pouvait parfois les apercevoir se prélassant au soleil près de leur cours d'eau favori.
La dixième Naïade (1902/04-1913) était, avec le numéro Q 15, le premier d'une série de vingt sous-marins à coque unique et faible flottabilité construits sur plans Romazzoti inscrits au programme 1900 et ordonnés le 3 avril 1901. Cette série, avait reçu le sobriquet de “ série des fritures ” parce que plus des deux tiers des bâtiments du type portaient des noms de poissons.

Un jeu de mot cruel les avait aussi fait surnommer les “ noyades ”. Mise sur cale à Cherbourg en 1902, lancée le 20 février 1904, entrée en service en 1906, la Naïade présentait les caractéristiques principales suivantes : Déplacement : 70,5 t (surf.) / 73,6 (plongée) ; Dimensions : 23,75 x 2,26 x 2,2 mètres ; Propulsion : dite “ électrique ” : 1 hélice à pas variable commandée en plongée par un moteur électrique alimenté par une batterie de 99 éléments d'accumulateurs (57 ch) et en surface par deux groupes électrogènes entraînés par un moteur à explosion Krebs de 80 ch à 4 cylindres/4 temps fonctionnant au benzol ; Vitesse : 7,2 nd (surf.) / 5,98 (plongée) ; Distance franchissable : • surface : 200 N à 5,5 nd ;
• plongé : 30 N à 4,10 nd ; Armement : 2 carcasses lance- torpilles de 450 extérieures, une de part et d'autre du kiosque lançant l'une vers l’AV, l'autre vers l'AR ;
Effectif : 12. La Naïade servit principalement en Manche et on la vit à diverses reprises à Dunkerque. Mais ce sous-marin avait beaucoup de défauts. Dès 1907, son commandant écrivait : “ pour les torpilles, les appareils étant à pointage fixe, on ne peut envisager d'engager des bâtiments venant de front en haute mer ”.

En 1909, son successeur estimait que “ la garde d'un chenal comme celui qui conduit à Dunkerque est bien le type de mission que l'on peut demander à ce bâtiment ”. Dans le devis de campagne établi au 1 er octobre 1910, on lit : “ son faible rayon d'action et son habitabilité nulle restreignent son rôle à bien peu de choses...
Son seul rôle possible en temps de paix est l'initiation à la navigation sous-marine ” ?
Ces opinions sont confirmées en 1912. Ainsi, il n'est pas surprenant que la Naïade ait été dès lors rapidement désarmée. Ce sera fait en 1913. Retirée du service en 1914, elle sera vendue à la démolition le 17 mars 1921 à M. Burnouff à Cherbourg.
Nota : le benzol provient de la distillation de la houille. On le trouve aussi en résidu de distillation de la fabrication du coke.

La Méduse est un sous-marin Français du debut du XXème siècle. Ce bâtiment fait partie de la classe Naïade. Les sous-marins de cette classe, affectueusement appelés Les Fritures, on été en service entre 1904 et 1914.
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| Emile Bertin |
Un autre surnom, celui de "Les noyades" fut donné par Emile Bertin (1840-1924) ingénieur du Génie Maritime qui modernisa la Flotte Française.
Caractéristiques :
Classe : Naïade.
Immatriculation coque : Q29
Construction : 1901 à Rochefort-sur_Mer.
Lanement : Juin 1904.
Armement : Octobre 1905.
Désarmé : Mai 1914.
Déplacement : 70 tonnes.
Longueur : 24 mètres.
Vitesse : 7,2 noeuds en surface ; 6 noeuds en plongée.
ARmement : 2 tubes lances torpilles (450mm)
Equipage : 14
Les sous-marins de la classe Naïade :
Alose (Q 33) (1904 - 1914)
Anguille (Q 32) (1904 - 1914)
Bonite (Q 19) (1904 - 1914)
Castor (Q 26) (1903 - 1914)
Dorade (Q 22) (1903 - 1914)
Esturgeon (Q 18) (1904 - 1914)
Grondin (Q 31) (1904 - 1914)
Loutre (Q 25) (1903 - 1914)
Ludion (Q 24) (1904 - 1914)
Lynx (Q 23) (1903 - 1914)
Meduse (Q 29) (1904 -1914)
Naïade (Q 15) (1904 - 1914)
Otarie (Q 28) (1904 - 1914)
Oursin (Q 30) (1904 - 1914)
Perle (Q 17) (1903 - 1914)
Phoque (Q 27) (1904 - 1914)
Protée (Q 16) (1903 - 1914)
Souffleur (Q 21) (1903 - 1914)
Thon (Q 20) (1904 - 1914)
Truite (Q 34) (1905 - 1914)
Sources
Francis Stéphan (Phénast)
La VOIX des SIRÈNES
Préface de M. le Vice-Amiral Guépratte
Après avoir quitté Crozet le 7 novembre, le Marion Dufresne a atteint les îles Kerguelen le 9 novembre pour la suite de l’OP3.
Pendant plusieurs jours, les équipes ont mené de nombreuses opérations logistiques et scientifiques.
L’ensemble des opérations a pu être mené à bien.
Point de départ et de retour des escadres méditerranéennes.
Plateforme logistique pour les campagnes en :
- Algérie (à partir de 1830),
- Crimée (1854–1856),
- Levant et Orient,
- Italie (campagnes de 1859).
Passage de la marine à voile à la marine à vapeur,
Développement des cuirassés,
Accroissement du trafic militaire et postal.
Cette activité intense explique la richesse et la variété des marques postales maritimes liées à Toulon.
Le premier janvier 1862 le PC 2620 est remplacé par le losange grands chiffres 3076
Après le départ
On ne connaît pas la date exacte de l'introduction du cachet "Après le Départ" dans l'inventaire du matériel des bureaux de poste départementaux. Il est simplement établi qu'il est apparu au début de 1850 pour les bureaux parisiens et au début de 1854 pour les principaux bureaux de province.
Sa fonction est d'indiquer qu'une lettre a été déposée au bureau de poste après la dernière levée des boîtes ou après le départ du courrier. En conséquence, cette lettre ne pouvait pas être expédiée le jour de son dépôt et subissait un léger retard d'expédition.
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| lettre de Toulon pour Toulon TàD TOULON-S-MER 24 JUIL. 63 (78) Le destinataire est un aspirant à bord du Rhin en rade de Toulon collection JMB |
Cette indication était importante, car à cette époque, les destinataires de lettres circulant à l'intérieur de la France métropolitaine pouvaient s'attendre à les recevoir le lendemain de leur entrée dans le service postal ou le jour même au sein de la commune du bureau de poste. Des délais supérieurs à J+1 pouvaient entraîner des réclamations de la part des usagers.
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| Deux timbres à date Toulon-s-Mer 25 juil. 63 (78) Rade-de-Toulon 25-juil-63 (78) |
À cette époque, les boîtes aux lettres des bureaux étaient levées plusieurs fois par jour et, dans la plupart des communes dotées d'un bureau de poste, le courrier était également distribué à plusieurs reprises dans la journée.
L'Instruction générale de 1856 fournit les directives concernant les lettres postées après les dernières levées.
Le timbre à date au type 22 a été utilisé à partir de 1853, dans les bureaux de distribution.
Il se caractérise par la présence d'un cercle extérieur pointillé et par l'absence du numéro de levée. Ce qui lui a valu l'appellation de "cachet perlé". Le chiffre dans le bas de l'oblitération (78 dans notre exemple) représente le numéro du département.
Sources
Collection historique de la Marcophilie navale
https://www.bernard-guinard.com/arcticles%20divers/Convois%20de%20deportes/Rhin/le_Rhin.html

Le CICR déploie d'énormes efforts pour réconforter, moralement et matériellement, les victimes de la Seconde Guerre mondiale.
On estime à 36 millions le nombre de colis Croix-Rouge distribués, 120 millions celui de lettres échangées entre les prisonniers de guerre et leur famille.
En France, jusqu’en novembre 1942, les restrictions contraignent à faire appel à la Croix-Rouge pour remplir les colis en partance de la zone occupée. Enfin, à partir de juin 1944, son importance redouble : l’Allemagne soumise à la progression des armées alliées n’assure plus le service postal. Le courrier en provenance des camps sera acheminé par la Croix-Rouge internationale via la Grande-Bretagne.
Les camps portaient le numéro correspondant à celui de la circonscription militaire à laquelle ils appartenaient ; l’administration allemande ajoutait une lettre en commençant par le début de l’alphabet. Pour certains un chiffre pouvait le désigner. Ainsi à Markt Pongau, le Stalag XVIII C porta aussi, à partir d’octobre 1941, le nom de Stalag 317.
Les camps se trouvaient sous la responsabilité de la Werhmacht, notamment du haut commandement (OKW : Oberkommando der Wehrmacht) et de son administration générale (AWA : Allgemeinen Wehrmachtsamt). Il fallait traiter de nombreuses questions en vue du bon fonctionnement du système : statistiques et fichiers ; installation et organisation des camps ; déploiement des forces de garde ; traitement des prisonniers ; organisation de la main-d’œuvre ; affaires postales et transports ; relations avec la Croix-Rouge ; mises en congés, renvois ou échanges de prisonniers ; évasions.
Au cours de la guerre, les services se renforcèrent par la création de nouveaux « bureaux » et postes. En juillet 1943, la charge d’Inspecteur général pour les services des PG de la Wehrmacht fut créée. Il fallait contrôler et surveiller l’efficacité de l’organisation afin que la main-d’œuvre captive participe au mieux à l’effort de guerre, d’autant que les bombardements intensifs sur l’Allemagne pesaient de plus en plus fortement sur l’appareil productif du Reich.
Le camp que le prisonnier découvre à son arrivée est un alignement de baraquements en bois ou en briques, clôturé par des barbelés et surmonté de miradors. Il peut être aussi un bâtiment reconverti pour la cause, ancienne caserne ou forteresse, par exemple. Le Stalag type se compose de deux entités : le « Vorlager » ou avant-camp, dont les bâtiments principaux sont constitués par le bloc administratif et l’infirmerie, infranchissable sans un laissez-passer, et le « Hauptlager », camp principal où s’organise la vie des prisonniers, autour des logements, de la cantine et de la cuisine.
L’inconfort et l’insalubrité des conditions d’hébergement sont la règle, à des degrés divers selon l’affectation, s’aggravant dans tous les cas avec le temps. Les prisonniers de guerre, que la propagande nazie se plaît à dénommer des « Stücks » (morceaux), sont soudés par un ressenti commun, où se conjuguent, outre les brimades, la privation de liberté, les affres de la faim, la séparation cruelle du foyer, l’interminable effilochement du temps qui passe.
Sources
CHRD Lyon
Un nouveau chef de district à Crozet
Comme chaque année l'Association des Oubliés de Saint-Paul a édité une carte postale qui a été réalisée cette année par Jean-Jacques Barzic peintre concarnois.
Au verso le cachet de la mission novembre 2025 CROZET KERGUELEN AMSTERDAM - le cachet du commandant Plouzot, de l'officier des opérations portuaires (OPEA), de l'Institut Polaire français Paul-Emile Victor, du Marion Dufresne LD Austral Sea, la position géographique de l'île d'Amsterdam, le cachet courrier posté à bord Posted at sea.
À l’occasion de deux À l’occasion de deux anniversaires marquants, les 70 ans des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) et les 30 ans du Marion Dufresne II, les TAAF ont le plaisir de dévoiler un nouveau timbre hors-programme. Ce nouveau timbre, conçu par l’artiste Captain Atlas, met en lumière les deux fonctions clés du Marion Dufresne II : sa mission logistique et ses activités océanographiques. marquants, les 70 ans des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) et les 30 ans du Marion Dufresne II, les TAAF ont le plaisir de dévoiler un nouveau timbre hors-programme. Ce nouveau timbre, conçu par l’artiste Captain Atlas, met en lumière les deux fonctions clés du Marion Dufresne II : sa mission logistique et ses activités océanographiques.
Merci à Maryvonne
Démarrage de la chaufferie nucléaire du sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) de Grasse Le programme Barracuda, piloté par la Direction génér...