13 octobre 2024
SNA Tourville essais à la mer Cherbourg sous-marin nucléaire d'attaque
12 octobre 2024
L'ASTROLABE Juan de Nova Iles Eparses TAAF ravitaillement canal Mozambique RPIMa Hélilagon
L'ASTROLABE Juan de Nova Iles Eparses TAAF
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TàD Juan de Nova 1-8-2024 Iles Eparses T.A.A.F. on peut supposer que le commandant est un spécialiste de la chasse aux mines |
Cette navigation dans le sud de l’océan Indien permet, au-delà des 40 tonnes de fret livrées et des 6 tonnes de déchets récupérées, d’assurer une présence française dans ses eaux riches et convoitées.
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TàD Juan de Nova 1-8-2024 Iles Eparses T.A.A.F. |
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TàD Juan de Nova 1-8-2024 Iles Eparses T.A.A.F. |
Les phases de transit ont également été valorisées par l’entraînement de l’équipage, mais aussi en patrouillant dans une zone stratégique, contribuant à l’approfondissement de la connaissance de la zone.
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TàD Juan de Nova 1-8-2024 Iles Eparses T.A.A.F. |
Les Forces armées dans la zone sud de l'océan Indien (FAZSOI) remplissent un large panel de missions dans une zone de responsabilité permanente aux élongations importantes. Depuis Mayotte et La Réunion, plus de 1 700 militaires garantissent la protection de la population, protègent les zones économiques exclusives, luttent contre la piraterie ainsi que les trafics illicites. Les FAZSOI appuient fréquemment les missions de l'action de l'État en mer et mettent en œuvre les partenariats militaires de la France avec des pays d'Afrique australe et du sud de l'océan Indien.
11 octobre 2024
FDA Chevalier Paul EUNAVFOR mission ASPIDES Houthis Yémen sécurité Maritime
FDA Chevalier Paul EUNAVFOR mission ASPIDES Mer rouge
La force navale européenne EUNAVFOR Aspides a envoyé une frégatede défense aérienne [FDA] française – sans doute le Chevalier Paul, qui a traversé le canal de Suez le 16 août – porter assistance au pétrolier grec.
Seulement, ce 22 août, arrivant à la hauteur du M/V Sounion, la frégate française a dû neutraliser un drone de surface qui, a priori, se dirigeait vers le pétrolier immobile.
Depuis la mi-novembre, des rebelles yéménites, les Houthis, attaquent des navires en mer Rouge. Ce lundi 19 février, le Conseil de l’Union européenne a décidé d’une opération de sécurité maritime. Celle-ci vise à protéger un transport maritime essentiel à l’économie européenne.
“Face à ces attaques, les Etats-Unis ont mis en place en décembre une force multinationale de protection maritime en mer Rouge, baptisée ‘Prosperity Guardian’ “. Et, “depuis janvier, les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont mené des frappes répétées sur des cibles houthies au Yémen sans parvenir à mettre fin à leurs attaques”.
Cette opération a conduit à une escalade des tensions : à la suite des frappes aériennes, le groupe Houthi a déclaré “qu’il élargissait ses cibles pour inclure les navires liés aux États-Unis et au Royaume-Uni”, écrit le média qatari Al Jazeera.
La mission européenne se veut différente : elle “ne prévoit pas d’attaques contre les positions des Houthis au Yémen mais plutôt des opérations purement défensives”, souligne The Guardian. “Elle pourra faire feu pour défendre les navires marchands ou se défendre elle-même, mais ne pourra pas viser des objectifs à terre contre des positions des rebelles houthis au Yémen”.
Il est “important de ne pas contribuer à l’escalade dans la région”, prévient un diplomate européen [Ouest-France]. La mission européenne est par ailleurs “conforme au droit international” et à “la résolution 2272 du Conseil de sécurité des Nations unies […] qui prévoit le droit de défendre les navires contre de telles attaques” [Euractiv]. Son mandat “fixe des limites strictes à l’utilisation des armes”, souligne Die Zeit. Les mesures de protection doivent être appliquées “dans le plein respect du droit international, y compris les principes de nécessité et de proportionnalité”, rapporte l’hebdomadaire allemand.
10 octobre 2024
FDI Amiral Ronac'h essai en mer Lorient
FDI Amiral Ronac'h essai en mer Lorient
Construite dans les chantiers navals de Lorient par Naval Group, cette frégate de premier rang est l’aboutissement de plusieurs années de travail intense de la part des ingénieurs, des ouvriers et des équipes étatiques et industrielles. Avec ses 4 500 tonnes de déplacement et ses 122 mètres de long, la FDI est une frégate innovante et évolutive qui incarne l’avenir des opérations navales françaises.
Frégate Amiral Ronac'h © Patrick Le Pestipon |
Merci à Pierre Le Galle et Patrick Le Pestipon
09 octobre 2024
Premier maître L'Her dernière cérémonie des couleurs 4 octobre 2024 aviso PHM
Premier maître L'Her dernière cérémonie des couleurs 4 octobre 2024 aviso PHM
Le 24 juin 2024, le premier maître L’Her a pris la mer une dernière fois avant son retrait du service actif.
Il a connu de nombreux succès opérationnels, notamment dans l’opération Olifant au large de Beyrouth en 1982, durant la guerre en Yougoslavie et la guerre du Golfe en 1991 ou encore en mer Rouge dans l’opération Condor au cours de la crise entre l’Erythrée et le Yémen en 1996. Depuis le début des années 2000, le PM L’Her a participé à plusieurs reprises aux opérations Enduring Freedom, Atalanta et Heracles dans le golfe Persique et en océan Indien, ainsi qu’à l’opération Corymbe dans le golfe de Guinée. Affecté au port de Brest en 2000, il a également mené de nombreuses missions en Atlantique.
Au travers des décennies, ses équipages successifs ont fait vivre l’état d’esprit « aviso », marin et guerrier, si caractéristique de ce type d’unité. Dix anciens commandants en ont témoigné lors de la dernière sortie à la mer. Le nom du PM L’Her est relevé par le centre de transmission (CTM) Kerlouan – PM Jean-François L’Her, en hommage au marin affecté à la base d’aéronautique navale de Berck en 1940, mort au combat durant la Seconde Guerre mondiale.
08 octobre 2024
07 octobre 2024
le détroit des Dardanelles convention des détroits Turquie Bosphore
le détroit des Dardanelles
La Convention des Détroits est négociée au cours de la conférence de Lausanne en 1923, entre les Puissances alliées et la Turquie, après l'échec du traité de paix de Sèvres (1920) dont la Grande Assemblée nationale de Turquie avait refusé la ratification. Elle est signée à Lausanne, le 24 juillet 1923, en même temps que le nouveau traité de paix et d'autres conventions. Elle entre en vigueur le 30 août 1924. Le principe de la liberté de navigation et de passage dans les Détroits — Dardanelles, mer de Marmara et Bosphore — est affirmé, la zone est démilitarisée, mais replacée sous la souveraineté de la Turquie.
Bâtiments de guerre, y compris les navires auxiliaires, les transports de troupes, les bâtiments porte-avions, et aéronefs militaires.
a) En temps de paix :
Complète liberté de passage, de jour et de nuit, quel que soit le pavillon, sans aucune formalité, taxe ou charge quelconque, mais sous les réserves ci-après concernant le total des forces.
La force maxima qu'une Puissance pourra faire passer par les Détroits à destination de la Mer Noire ne dépassera pas celle de la flotte la plus forte appartenant aux Puissances riveraines de la Mer Noire et existant dans cette mer au moment du passage ; toutefois, les Puissances se réservent le droit d'envoyer en Mer Noire, en tout temps et en toute circonstance, une force n'excédant pas trois bâtiments dont aucun ne dépassera 10.000 tonnes.
Aucune responsabilité n'incombera à la Turquie en ce qui concerne le nombre des bâtiments qui traversent les Détroits.
Pour permettre l'observation de la présente règle, la Commission des Détroits prévue à l'Article 10 demandera à chaque Puissance riveraine de la Mer Noire, le 1er janvier et le 1er juillet de chaque année, le nombre de cuirassés, de croiseurs de bataille, de bâtiments porte-avions, de croiseurs, de destroyers, de sous-marins ou de tous autres types de bâtiments ainsi que d'aéronefs navals qu'elle possède en Mer Noire, en distinguant les bâtiments armés des bâtiments à effectifs réduits, en réserve, en réparation ou modification.La Commission des Détroits informera alors les Puissances intéressées du nombre de cuirassés, croiseurs de bataille, bâtiments porte-avions, croiseurs, destroyers, sous-marins, aéronefs et éventuellement d'unités d'autres types, que comprend la force navale la plus forte dans la Mer Noire ; en outre, tout changement résultant soit de l'entrée en Mer Noire soit de la sortie de la Mer Noire, d'un bâtiment appartenant à ladite force sera immédiatement porté à la connaissance des Puissances intéressées.
Le nombre et le type des bâtiments armés seront seuls pris en considération pour le calcul d'une force navale à faire passer par les Détroits à destination de la Mer Noire.
b) En temps de guerre, la Turquie étant neutre :
Complète liberté de passage, de jour et de nuit, quel que soit le pavillon, sans aucune formalité, taxe ou charge quelconques, sous les mêmes limitations que celles prévues au paragraphe 2a).
Toutefois, ces limitations ne sont pas applicables aux Puissances belligérantes au préjudice de leurs droits de belligérants en Mer Noire.
Les droits et devoirs de la Turquie comme Puissance neutre ne sauraient l'autoriser à prendre aucune mesure susceptible d'entraver la navigation dans les Détroits, dont les eaux et l'atmosphère doivent rester entièrement libres, en temps de guerre, la Turquie étant neutre, aussi bien qu'en temps de paix. Il sera interdit aux bâtiments de guerre et aéronefs militaires des belligérants de procéder à aucune capture, d'exercer le droit de visite et de se livrer à aucun autre acte d'hostilité dans les Détroits.
En ce qui concerne le ravitaillement et les réparations, les bâtiments de guerre seront régis par les dispositions de la Convention XIII de la Haye 1907, concernant la neutralité maritime.
En attendant la conclusion d'une Convention internationale établissant les règles de neutralité pour les aéronefs, les aéronefs militaires jouiront dans les Détroits d'un traitement analogue à celui accordé aux bâtiments de guerre par la Convention XIII de la Haye 1907.
c) En temps de guerre, la Turquie étant belligérante :
Complète liberté de passage pour les bâtiments de guerre neutres sans aucune formalité, taxe ou charge quelconques, mais sous les mêmes limitations que celles prévues au paragraphe 2 a).
Les mesures à prendre par la Turquie pour empêcher les bâtiments et aéronefs ennemis d'utiliser les Détroits ne seront pas de nature à interdire le libre passage des bâtiments et aéronefs neutres et, à cet effet, la Turquie s'engage à fournir auxdits bâtiments et aéronefs les instrutions ou pilotes nécessaires.
Les aéronefs militaires neutres effectueront le passage des Détroits à leurs risques et périls et seront soumis au droit d'enquête quant à leur caractère. A cette fin, les aéronefs devront atterrir ou amerrir dans telles zones qui seront fixées et aménagées à cet effet par la Turquie...
Les sous-marins des Puissances en état de paix avec la Turquie ne devront traverser les Détroits qu'en surface.
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