FDA Chevalier Paul EUNAVFOR mission ASPIDES Mer rouge
La force navale européenne EUNAVFOR Aspides a envoyé une frégatede défense aérienne [FDA] française – sans doute le Chevalier Paul, qui a traversé le canal de Suez le 16 août – porter assistance au pétrolier grec.
Seulement, ce 22 août, arrivant à la hauteur du M/V Sounion, la frégate française a dû neutraliser un drone de surface qui, a priori, se dirigeait vers le pétrolier immobile.
Depuis la mi-novembre, des rebelles yéménites, les Houthis, attaquent des navires en mer Rouge. Ce lundi 19 février, le Conseil de l’Union européenne a décidé d’une opération de sécurité maritime. Celle-ci vise à protéger un transport maritime essentiel à l’économie européenne.
“Face à ces attaques, les Etats-Unis ont mis en place en décembre une force multinationale de protection maritime en mer Rouge, baptisée ‘Prosperity Guardian’ “. Et, “depuis janvier, les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont mené des frappes répétées sur des cibles houthies au Yémen sans parvenir à mettre fin à leurs attaques”.
Cette opération a conduit à une escalade des tensions : à la suite des frappes aériennes, le groupe Houthi a déclaré “qu’il élargissait ses cibles pour inclure les navires liés aux États-Unis et au Royaume-Uni”, écrit le média qatari Al Jazeera.
La mission européenne se veut différente : elle “ne prévoit pas d’attaques contre les positions des Houthis au Yémen mais plutôt des opérations purement défensives”, souligne The Guardian. “Elle pourra faire feu pour défendre les navires marchands ou se défendre elle-même, mais ne pourra pas viser des objectifs à terre contre des positions des rebelles houthis au Yémen”.
Il est “important de ne pas contribuer à l’escalade dans la région”, prévient un diplomate européen [Ouest-France]. La mission européenne est par ailleurs “conforme au droit international” et à “la résolution 2272 du Conseil de sécurité des Nations unies […] qui prévoit le droit de défendre les navires contre de telles attaques” [Euractiv]. Son mandat “fixe des limites strictes à l’utilisation des armes”, souligne Die Zeit. Les mesures de protection doivent être appliquées “dans le plein respect du droit international, y compris les principes de nécessité et de proportionnalité”, rapporte l’hebdomadaire allemand.
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