09 mars 2019

Fête du timbre 2019 Saint-Grégoire Ille et Vilaine Bretagne

Fête du timbre 2019 Saint-Grégoire Ille et Vilaine Bretagne 

Depuis 2018 la Fête du Timbre a pour thème «L'Automobile»
Après la compétition avec Renault en 2018, le sujet retenu pour 2019 est «Citroën et l’élégance
»




photo JM Bergougniou
La torpédo 10 HP Citroën type A est le premier modèle automobile conçu par André Citroën.Première voiture européenne produite en grande série à la chaîne, elle est commercialisée par Citroën entre juin 1919 et juillet 1921.




La Citroën Traction Avant est une automobile produite par le constructeur français Citroën de 1934 à 1957. Son histoire est liée dans la mémoire collective à l'Occupation, tour à tour voiture de la Gestapo et icône de la Résistance. Elle fut également le véhicule préféré des gangsters en raison de qualités routières exceptionnelles pour son époque.


photo JM Bergougniou



photo JM Bergougniou


photo JM Bergougniou
En 1913, alors âgé de 35 ans, André Citroën fonde la « Société des engrenages Citroën » pour exploiter un brevet de production d'engrenages à « doubles chevrons » à moindre coût qu'il a découvert et acheté lors d'un voyage en Pologne.




photo JM Bergougniou
photo JM Bergougniou
Après avoir exploité son brevet et fabriqué des munitions pendant la Première Guerre mondiale, il conçoit et commercialise en 1919 le premier modèle d'automobile de la marque : la 10 HP type A sort de l'usine du quai de Javel à Paris et est présentée le 4 juin 1919 lors d'une conférence de presse sur les Champs-Élysées.

Elle est dotée d'un moteur de 4 cylindres de 1 327 cm3 (soit 1,3 litre), 18 ch pour 65 km/h et d'une boîte 3 vitesses non synchronisées.

C'est également une des premières voitures à être équipée du volant de direction à gauche.



photo JM Bergougniou
Le type A est fabriqué dans l'usine historique Citroën du quai de Javel dans le 15e arrondissement de Paris renommé depuis Quai André-Citroën à raison de 100 exemplaires par jour. Citroën met en œuvre le mode de fabrication à la chaîne des Ford T qu'il a étudié (taylorisme) dans les publications de l'époque. Citroën ne fera le voyage à Détroit aux États-Unis chez Ford qu'en 1923 et en 1931


photo JM Bergougniou



Exposition philatélique départementale avec des présentation sur les explorations polaires soviétiques, les courriers anciens de Saint-Malo, la Flore de Mayotte, le foot-ball...


photo JM Bergougniou


photo JM Bergougniou
photo JM Bergougniou
photo JM Bergougniou
photo JM Bergougniou
photo JM Bergougniou

08 mars 2019

Amers et Azimut Où sont nos navires ? 8 mars 2019

Amers et azimut

Situation des principaux bâtiments déployés au 5 mars 2019
52 bâtiments   33 aéronefs    6432 marins
Mission Clemenceau
PA Charles de Gaulle (mer Méditerranée) + 19 RFM + 2 E2C
BCR Marne (mer Méditerranée)

Opération Chammal
FREMM Languedoc (mer Méditerranée) + Caiman Marine
Atlantique 2

Barkhane
Atlantique 2

Opération Corymbe
PHA Mistral (océan Atlantique) + Alouette III
PHM CDT Birot (océan Atlantique)

CTF 150
FAA Cassard (océan Indien) + Panther
FASM Latouche-Tréville (mer Méditerranée) + 2 Lynx

Mission Jeanne d'Arc
PHA Tonnerre (mer Rouge) + Alouette III
FLF La Fayette (mer Rouge)

Préparation opérationnelle
FREMM Auvergne (mer Méditerranée) + Caiman Marine
BCR Var (mer Méditerranée)
BRS Antarès (mer du Nord)

Surveillance maritime
FASM Primauguet (océan Atlantique)
FS Prairial (océan Pacifique) + Alouette III
BSAOM D'Entrecasteaux (océan Pacifique)
BEGM Thétis (mer Méditerranée)
CMT Capricorne (mer Méditerranée)
BHO Beautemps-Beaupré (océan Indien)
Patrouilleur Le Malin (océan Indien)
Patrouilleur La Moqueuse (océan Indien)
Falcon 50 (Dakar)

Défense maritime du territoire
PSP Flamant (océan Atlantique)
PSP Cormoran (océan Atlantique)

Mission de soutien à la logistique Antarctique
Patrouilleur polaire L'Astrolabe (océan Indien)
FS Nivôse (océan Indien) + Panther

Mission hydrographique
BH Laplace océan Atlantique)

Opérations de guerre des mines 
CMT Cassiopée (océan Atlantique)
CMT Sagittaire (océan Indien)
CMT L'Aigle (océan Indien)

Opérations de police des pêches
BSAM Rhône (océan Atlantique)
365 jours par an, 24h sur 24, sur tous les océans et mers du globe, ce sont en moyenne 35 navires à la mer, 5 aéronefs en vol, 1 sous-marin nucléaire lanceur d'engins en patrouille, des fusiliers marins et commandos déployés, soit près de 5 000 marins sur, sous et au-dessus de la mer pour préserver les intérêts de la France et garantir la sécurité des Français. 

FAA CASSARD ZMOI Ultime Mission Octobre mars 2019

FAA CASSARD ZMOI Ultime Mission Octobre mars 2019


Enveloppe du FAA Cassard TàD Trodat V SPID 10126











Trois semaines après une saisie record d’héroïne en mer d’Arabie et à peine plus de 24 heures après avoir appareillé d’Abu Dhabi, la frégate anti-aérienne Cassard a intercepté un nouveau boutre transportant 2031 kg de cannabis au large des côtes omanaises.

cols bleus Publié le 26 Février 2019 à 13:56



Le 22 février 2019, vers 16h00, le chef de quart du Cassard repère un boutre au comportement suspect n’émettant pas d’AIS (Automatic identification system). Suite à une première prise de contact radio restant sans réponse, le Cassard qui se trouve être en soutien direct de la Combined Task Force 150 (CTF 150) décide de procéder à une enquête de pavillon.



Quarante minutes plus tard, l’équipe de visite est à bord et procède à la sécurisation du boutre pendant que le commissaire interroge le capitaine de l’embarcation. L’enquête de pavillon ne permet pas d’établir la nationalité du navire et rapidement le capitaine admet qu'il transporte de la drogue. Une centaine de sacs d'une vingtaine de kilos chacun sont découverts. Des prélèvements d’échantillonnage permettent d’établir qu’il s’agit de cannabis.



En tant que commandant de la zone maritime océan Indien, ALINDIEN est le contrôleur opérationnel des forces déployées dans la zone qui contribuent à la stabilisation et au maintien de la paix et participent à la protection des ressortissants français dans les pays de sa zone. La zone de responsabilité permanente s’étend de la Jordanie au Bangladesh et la zone maritime s’étend du Sud du canal de Suez, à l’Ouest jusqu’aux limites occidentales des eaux du Myanmar, de l’Indonésie et de l’Australie, à l’Est et du cap de Bonne-Espérance au Sud. ALINDIEN promeut la politique de défense de la France et anime les relations militaires bilatérales

Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense

Départ en mission pour la Méditerranée orientale de la frégate anti aérienne (FAA) Cassard (D614).
Médiathèque de la Marine

Publié le 5 Mars 2019 à 16:22

Après une escale à Mascate, l’équipage de la frégate anti-aérienne (FAA) Cassard a repris la mer pour participer, du 10 au 14 février, à la 24e édition de l’exercice annuel Khundjar-Hadd organisé par la Royal Navy of Oman.


Près d’une quinzaine d’unités navales omanaises, françaises, américaines et britanniques, appuyées de plusieurs aéronefs de la Marine et de l’Armée de l’air, étaient réunies pour prendre part à cet exercice multilatéral. Elles ont conduit des entraînements de défense anti-aérienne au travers notamment d’ADEX (Air Defence Exercise) impliquant deux Rafale de la BA 104 mais également d’entraînements de lutte antisurface, de guerre des mines, de police en mer ou encore des exercices de tir (Gunex).

Source:
Cols bleus

Mission Jeanne d'Arc PHA TONNERRE FLF Lafayette 2019

Mission Jeanne d'Arc  2019 PHA TONNERRE FLF Lafayette 

Un déploiement opérationnel interarmées et interalliés axé sur la formation des jeunes officiers et la coopération internationale

Enveloppe avec TàD V SPID V 10486 FLF LAFAYETTE au départ de Toulon
25 FEV. 2019
La mission « Jeanne d’Arc » est un déploiement opérationnel de longue durée (5 mois) d’un groupeamphibie permettant aux officiers élèves de la Marine nationale d’apprendre leur métier à la mer, appréhendant ainsi au mieux la complexité des missions et des théâtres d’opérations. Cette année, ce groupe est articulé autour du porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre et de la frégate de type La Fayette (FLF) La Fayette.




La mission « Jeanne d’Arc » illustre la polyvalence, l’endurance et l’expertise nécessaires aux marins de la Marine nationale pour remplir leurs missions dans un cadre interarmées et interalliés, sur toutes les mers du globe. Ce sont 130 jeunes officiers de marine français et étrangers qui embarqueront pour une formation pratique au sein d’un déploiement opérationnel de cinq mois. Il s’agit d’officiers issus de l’École navale (de carrière ou sous contrat), de l’École du Commissariat des armées ou encored’officiers stagiaires de marines partenaires présents seulement pour la mission.

Départ de la mission « Jeanne d’Arc » 2019 : le 25 février, de Toulon.






1 mission, 4 objectifs






 Formation à la mer des officiers élèves
Ce déploiement en équipage pour une durée de cinq mois constitue une première mise en situation opérationnelle, au terme d’un cycle d’études académiques. La participation des officiers en formation au déploiement du groupe amphibie est l’occasion d’acquérir la connaissance des systèmes navals modernes par la pratique du métier. Ils seront ainsi prêts à l’exercice de leurs fonctions à l’issue de la mission « Jeanne d’Arc » qui constitue l’aboutissement de leur formation de marin.




 Un déploiement opérationnel dans des zones d’intérêt stratégique
La France est la seule nation européenne présente en permanence sur les océans Indien, Atlantique etPacifique. La Marine nationale déploie régulièrement ses unités dans des zones d’intérêt stratégique,conformément à la revue stratégique de défense et de sécurité nationale. Le pré-positionnement dugroupe « Jeanne d’Arc » permet de maintenir une connaissance approfondie de ces zones, d’en étudierles évolutions, mais aussi d’anticiper l’apparition des crises en conservant une capacité autonomed’appréciation de la situation.



Comme tous les équipages de bâtiments de combat en mer, les marins déployés en mission « Jeanne d’Arc » peuvent être engagés dans une opération sur ordre du chef d’état-major des armées.

La mission Jeanne d’Arc est un déploiement opérationnel illustrant le large spectre de missions assurées par la Marine nationale, en interarmées :

- Participation en soutien à des opérations internationales :Le groupe passera plusieurs semaines à la mer dans les zones d’opérations et sera capable d’apporterune capacité opérationnelle de circonstance, en fournissant sa contribution (notamment amphibie avecson groupe tactique embarqué jusqu’à Djibouti), sous faible préavis, à une opération militaire. Il prendra part, en soutien associé, à :
- l’opération Sea Guardian (opération de sûreté maritime de l’OTAN en Méditerranée, lancée en juillet 2016),
- l’opération Enduring Freedom (opération de lutte contre le terrorisme et les trafics illicites en océanIndien et en mer d’Arabie),Le groupe participera en outre à l’opération ATALANTE, opération européenne de lutte contre la piraterie en océan Indien au moment où la France met en place à Brest une structure de partage de l’information maritime (Maritime Shipping Center Horn of Africa – MSC-HOA) dans le cadre du transfert à Rota (Espagne) de l’Operational Head Quarter ATALANTE.
- Missions de souverainetéLe groupe Jeanne d’Arc conduira des missions de souveraineté pendant lesquelles il contribuera par sa présence à la protection de nos espaces maritimes. Ces missions seront menées en particulier lors :
 de la patrouille dans le canal du Mozambique qui permettra une présence renforcée autour de Mayotte et qui pourra donner lieu à des opérations d’opportunité contre la pêche illégale, De manière générale, sa présence permettra d’assurer des missions de souveraineté maritime en intégrant d’autres moyens navals (des FAZSOI) et de l’aéronautique navale (F50 Marine).



 du passage au large de la Guyane,

 du passage dans la zone Antilles (Martinique, Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy)où le groupe s’associera aux opérations menées par les Forces armées aux Antilles (FAA),dans le domaine de l’action de l’Etat en mer et de la lutte contre le narcotrafic en mer.




- Missions d’assistance humanitaire (secours aux populations sinistrées en cas de crise)
Outre la capacité permanente de contribution, sous faible préavis, à une opération militaire inopinée, le groupe sera capable, à tout moment, de répondre à une demande d’assistance humanitaire en cas de catastrophe naturelle.
Le groupe se préparera à cette éventualité par :
- un exercice d’assistance aux populations en cas de catastrophe naturelle1 à Mayotte en avril,
- un exercice bilatéral du même type, avec les forces armées néerlandaises, en Martinique en mai, afind’entretenir le savoir-faire et de prendre en compte le retour d’expérience lié aux actions réalisées conjointement après l’ouragan Irma.

Pour mémoire, en septembre 2017, les armées néerlandaises et françaises, à bord, entre autres, du PHA Tonnerre, avaient porté secours aux sinistrés de St Martin et St Barthélémy, suite au passage des ouragans Irma et José.

 L’interopérabilité et la coopération régionale, socle de nombreuses opérations

Lors du déploiement du groupe « Jeanne d’Arc », de nombreuses actions de coopération sont programmées entre la Marine nationale et les marines des grands partenaires de la France (Égypte, Brésil, États-Unis). Elles témoignent de la volonté de maintenir un très haut niveau d’interopérabilité avec nos alliés, nécessaire à la conduite d’opérations dans une coalition internationale. En effet,nombreux sont les engagements dans lesquels nous n’agissons pas seuls mais dans le cadre d’unecoalition : contre Daech, contre la piraterie maritime ou les trafics en océan Indien, aux Antilles ou en Méditerranée, dans la sécurisation des voies maritimes et la contribution au respect du droit maritime.



La France contribue à la stabilité de ces régions aux côtés de ses grands partenaires. Grâce à ses forces de souveraineté pré-positionnées, ses implantations militaires permanentes en océan Atlantique et Indien, et grâce aux déploiements réguliers de ses bâtiments sur toutes les mers du globe, la France assure une présence unique parmi les pays européens.

Au-delà de la coopération internationale, le déploiement du groupe « Jeanne d’Arc » dans les zones des territoires ultra-marins de la France contribue à l’exercice de notre souveraineté nationale, en plus des Forces armées aux Antilles (FAA) et Forces armées en Guyane (FAG). Principal point d’appui du théâtre « Caraïbes », ces forces sont engagées dans la lutte contre la pêche illicite et le narcotrafic en mer, et sont pré-positionnées pour venir en aide aux populations en cas de catastrophe naturelle ou pour agir dans le cadre de coopérations internationales.

 Soutien naval à la diplomatie
Le déploiement du groupe « Jeanne d’Arc » contribue à renforcer le rayonnement de la France àl’étranger. Sa seule présence est un signal fort de notre pays et un appui incontestable à notre diplomatie. Comme pour tous les bâtiments de la Marine nationale à l’étranger, les escales permettentd’entretenir et consolider les relations que la France entretient avec le pays d’accueil. Elles sont une opportunité pour des actions à forte valeur ajoutée, en soutien de l’influence française.


Carte du déploiement de la mission « Jeanne d’Arc » 2019

Au départ de Toulon le 25 février, le groupe « Jeanne d’Arc » 2019 effectuera un déploiement de 5 mois qui le verra transiter par les mers, pays et régions suivants :





- la mer Méditerranée et le canal de Suez (Egypte),

- la mer Rouge (Djibouti), l’océan Indien via le détroit de Bab-el-Mandeb et le canal du Mozambique

(Mayotte, Madagascar),

- le cap de Bonne-Espérance (Afrique du Sud), puis l’océan Atlantique (Brésil),

- les approches de la Guyane, la mer des Antilles (Martinique, Colombie), le golfe du Mexique

(Mexique),

- la mer des Sargasses et l’océan Atlantique (Etats-Unis, Açores),

- enfin, le détroit de Gibraltar et la Méditerranée, pour un retour à Toulon en juillet.



COMPOSITION DU GROUPE « JEANNE D’ARC » 2019

Le groupe « Jeanne d’Arc » 2019 est articulé autour du porte-hélicoptères amphibie Tonnerre et de la frégate de type La Fayette La Fayette. Les officiers en formation embarqués sont pleinement intégrés aux équipages de ces deux bâtiments.
Le groupe sera ponctuellement renforcé par un état-major embarqué et un groupe tactique embarquéde l’armée de Terre, ainsi que de détachements hélicoptères de l’Aviation légère de l’Armée de Terre(ALAT).

Merci à 

Claude Arata pour VAR MATIN
Joël Moreau pour le pli

sources 

Dossier de presse "Mission Jeanne d'Arc" 2019
Photos : Marine nationale 

Médiathèque Marine nationale

https://cols-bleus-fr.s3.amazonaws.com/exemplaires/pdf/DP_Mission%20JDA_2019_FR.pdf

07 mars 2019

Humour dans le carré par Donec : les Français sont un peu couillons

 les Français sont un peu couillons

Bonjour la compagnie,

Je lis un ouvrage magnifique qui s’intitule « Marine de guerre », daté de 1908. Le rédacteur de la préface, l’amiral Fournier, évoque la possibilité d’une conflagration générale entre les alliés* et une alliance pangermanisme / panislamisme. Il évoque l’intérêt qu’auraient les Anglais à se doter d’une armée leur permettant d’intervenir en tout point du globe. Ils assureraient ainsi leur domination sur le monde. Six ans plus tard la grande guerre éclatait.


Depuis le cours moyen j’ai été bercé dans l’illusion de l’Alsace-Lorraine à recouvrer et dans les conséquences de l’assassinat de Sarajevo. Comment une poignée de nationalistes irascibles et tonitruants peut-elle déclencher ce terrible massacre ? Comment l’assassinat d’un archiduc par un illuminé serbe peut-il déboucher sur l’anéantissement de plusieurs millions d’hommes ?

Il existe une autre explication, développée par l’historien Graham Allison dans son ouvrage « le piège de Thucydide ». Il s’appuie sur l’exemple du conflit qui opposa cinq siècles avant notre ère Sparte et Athènes.



Selon l’auteur un conflit éclate quand une puissance dominante est concurrencée par un nouvel acteur émergeant. Ainsi en 1914 l’Angleterre voyait d’un très mauvais œil l’Allemagne lui tailler des croupières. Le conflit était inévitable. La France, bonne pomme, offrit aimablement le champ de bataille aux belligérants et des régions entières furent dévastées. Etions-nous vraiment concernés par cette guerre des egos ? Comme pour la Grèce du cinquième siècle une chose fut vraiment acquise, la ruine des belligérants.

Naturellement Graham Allison applique le piège de Thucydide à la montée en puissance de la Chine face à la puissance encore sans partage des Etats-Unis et craint que tout cela ne se termine en pugilat comme en Grèce au Vème siècle.

Enfin si le conflit devait éclater, espérons qu’ils iront s’étriper ailleurs que dans le massif vosgien ou dans la plaine des Flandres.

A la semaine prochaine

Donec

*Nous venons de conclure « l’Entente Cordiale » avec les Anglais en 1904 et nous vivons une « lune de miel » avec eux
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Vers la Guerre – la Chine et l’Amérique dans le piège de Thucydide de Graham Allison
Edition Odile Jacob 29.90 €

Assistance aux pêches Saint-Pierre et Miquelon Morue Jean-Paul Lecouvey Cols bleus Commandant Bourdais Malabar

Assistance aux pêches Saint-Pierre et Miquelon Morue Commandant Bourdais RHM Malabar 


Trouvés dans un lot acheté au marché de Saint-Servan, un certain nombre d'enveloppes évoquant la Grande Pêche à Saint-Pierre et Miquelon, terres si chères à Joël Semaine et à ses doris. Une enveloppe du 17 avril 1984 pour célébrer le centenaire du premier timbre-poste de l'archipel





deux timbres illustrent l'enveloppe , le 2c gris olive représentant un pêcheur (1909) et Notre Dame des Marins 20c (1974)

Le pli porte le cachet de l'Aviso escorteur Commandant Bourdais...

L'aviso escorteur escorte la Jeanne d'Arc et fait escale Saint-Pierre et Miquelon les 16 et 17 avril 1984. Saint-Pierre qu'il retrouve après avoir quitté l'assistance aux pêches.


Et un article de Jean-Paul Lecouvey dans Cols Bleus


L'assistance à la pêche hauturière est crée officiellement, avant la seconde guerre mondiale, pour assister le flottille de pêche française déployée du Canada au Spitzberg ; les autorités délègueront régulièrement un bâtiment de la Marine nationale. Aucun de ces navires ne sera construit spécifiquement pour cette tâche mais ils subiront néanmoins quelques aménagements à cet effet.
L'aviso Ville d'Ys sera suivi en octobre 1946 par la corvette Lobelia qui fera une apparition sur les bancs de Terre-Neuve. 

La frégate L'Aventure assurera cette mission de 1947 à 1961. Jusqu'en 1957 et moins connus, deux avisos portant le même nom Ailette se succèderont en mer de Barentz, îles de l'Ours et de Spitzberg. L'aviso-escorteur Commandant Bourdais prendra le relais en 1963.
Au delà de cette présence fondamentale, plus pragmatique seront les tâches rencontrés au contact des terres- neuvas. D'abord une assistance médicale de la plus grande utilité : les marins pêcheurs, et plus particulièrement les hommes de pont, pratiquent un métier extrêmement rude, travaillent dans un froid intense, sur des mers en perpétuel mouvement ; le danger est grand, les maladies et les blessures fréquentes. 





Le navire étant en pêche 24 heures sur 24, les hommes se couchent souvent harassés pour de brefs repos. Les visites du médecin militaire, secondé par son infirmier, à bord des chalutiers sont donc régulières. Les hommes les plus sérieusement malades ou blessés sont accueillis à bord du bâtiment de soutien. Ils y séjournent durant une période plus ou moins longue avant de rejoindre leur bâtiment. L'assistance est également technique, principalement au niveau "énergie-propulsion", par l'envoi de personnel qualifiés, de pièces détachées, etc... L'assistance, c'est aussi le courrier, ô combien important pour ces hommes coupés du monde extérieur.



Le BSL Loire prendra la relève du Commandant Bourdais à partir de 1972. D'autre suivront pour de nombreuses rotations : le BSL Rhône, les RHM (remorqueurs de haute mer) MalabarTenace et Centaure, ainsi que l'aviso Detroyat.



Vers la fin des années 1980, la pêche trop intensive, la concurence étrangère à bas prix, la réduction des quotas et l'interdiction de pêcher en de nombreux endroits précipitent la fin d'un grand et noble métier. La flottille, de Saint Malo à Dunkerque, en passant par Fécamp, est décimée, réduite à sa plus simple expression, et l'assistance militaire s'arrête d'elle-même. La morue, longtemps "plat du pauvre", est maintenant devenue un poisson dispendieux.





(Source : Cols Bleus n°2386 du 1er mars 1997 - article de Jean Paul Lecouvey)

06 mars 2019

Mission CLEMENCEAU PA Charlesd e Gaulle - FDA Forbin - BCR Marne - FREMM Provence - SNA 2019

Mission CLEMENCEAU PA Charles de Gaulle - FDA Forbin - BCR Marne - FREMM Provence - SNA 2019



De mars à juillet 2019, la France engage son groupe aéronaval (GAN) constitué en Task Force 473, autour du porte-avions Charles de Gaulle et de son groupe aérien embarqué. Cette force navale sera déployée en Méditerranée et en océan Indien.



Ce déploiement de longue durée s’appuie sur les capacités uniques offertes par le porte-avions pour approfondir la connaissance des zones traversées et y tisser des liens de coopération avec les partenaires locaux (fonction stratégique « connaissance / anticipation »). Le groupe aéronaval y assurera une présence opérationnelle, réactive et adaptable, en mesure d’intervenir face aux enjeux de sécurité régionaux.





L’intégration de moyens alliés dans ce dispositif permettra d’en optimiser les capacités dans le cadre d’un engagement conjoint, tout en renforçant leur interopérabilité. Capacité de prévention et d’intervention robuste, le groupe aéronaval contribuera également à faire vivre la coopération bilatérale avec la plupart des pays partenaires riverains de son parcours


frégate danoise NIELS JUEL Médiathèque de la Marine ©Aurélie Pugnet/Marine Nationale/Défense
frégate portugaise Corte Real Médiathèque de la Marine ©Aurélie Pugnet/Marine Nationale/Défense
La Méditerranée occupe un emplacement stratégique : 25% des flux maritimes mondiaux y circulent. C’est également le lieu de nombreuses crises, en Syrie et en Libye notamment. Projeter le GAN dans cette zone, c’est y positionner une capacité aéronavale de surveillance, d’appréciation autonome de situation et d’intervention, prête à agir en fonction des besoins opérationnels et selon les directives du pouvoir politique. Depuis 2011, la Marine nationale assure une présence navale française permanente en Méditerranée orientale et participe ainsi au suivi de la situation au Levant.

PA Charles de Gaulle Médiathèque de la Marine ©Jonathan Rappin/Marine Nationale/Défense
L’océan Indien est le lieu de passage de 25 % du trafic mondial et 75 % des exportations de l’UE. La France est le seul pays européen à disposer d’une présence militaire permanente dans l’océan Indien. Les bâtiments de la Marine nationale contribuent à la stabilisation et à la protection de nos intérêts nationaux dans cette zone.
FDA Forbin Médiathèque de la Marine ©Aurélie Pugnet/Marine Nationale/Défense

Sources :

Marine nationale

©Jonathan Rappin/Marine Nationale/Défense

Médiathèque de la Marine 

PHA Mistral à New-York du 7 au 12 mai 2025

PHA Mistral à New-York 07 mai 2O25 Le 7 mai, une réception s’est tenue à bord du porte-hélicoptère amphibie de la Marine nationale, le « Mis...