08 mars 2019

Mission Jeanne d'Arc PHA TONNERRE FLF Lafayette 2019

Mission Jeanne d'Arc  2019 PHA TONNERRE FLF Lafayette 

Un déploiement opérationnel interarmées et interalliés axé sur la formation des jeunes officiers et la coopération internationale

Enveloppe avec TàD V SPID V 10486 FLF LAFAYETTE au départ de Toulon
25 FEV. 2019
La mission « Jeanne d’Arc » est un déploiement opérationnel de longue durée (5 mois) d’un groupeamphibie permettant aux officiers élèves de la Marine nationale d’apprendre leur métier à la mer, appréhendant ainsi au mieux la complexité des missions et des théâtres d’opérations. Cette année, ce groupe est articulé autour du porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre et de la frégate de type La Fayette (FLF) La Fayette.




La mission « Jeanne d’Arc » illustre la polyvalence, l’endurance et l’expertise nécessaires aux marins de la Marine nationale pour remplir leurs missions dans un cadre interarmées et interalliés, sur toutes les mers du globe. Ce sont 130 jeunes officiers de marine français et étrangers qui embarqueront pour une formation pratique au sein d’un déploiement opérationnel de cinq mois. Il s’agit d’officiers issus de l’École navale (de carrière ou sous contrat), de l’École du Commissariat des armées ou encored’officiers stagiaires de marines partenaires présents seulement pour la mission.

Départ de la mission « Jeanne d’Arc » 2019 : le 25 février, de Toulon.






1 mission, 4 objectifs






 Formation à la mer des officiers élèves
Ce déploiement en équipage pour une durée de cinq mois constitue une première mise en situation opérationnelle, au terme d’un cycle d’études académiques. La participation des officiers en formation au déploiement du groupe amphibie est l’occasion d’acquérir la connaissance des systèmes navals modernes par la pratique du métier. Ils seront ainsi prêts à l’exercice de leurs fonctions à l’issue de la mission « Jeanne d’Arc » qui constitue l’aboutissement de leur formation de marin.




 Un déploiement opérationnel dans des zones d’intérêt stratégique
La France est la seule nation européenne présente en permanence sur les océans Indien, Atlantique etPacifique. La Marine nationale déploie régulièrement ses unités dans des zones d’intérêt stratégique,conformément à la revue stratégique de défense et de sécurité nationale. Le pré-positionnement dugroupe « Jeanne d’Arc » permet de maintenir une connaissance approfondie de ces zones, d’en étudierles évolutions, mais aussi d’anticiper l’apparition des crises en conservant une capacité autonomed’appréciation de la situation.



Comme tous les équipages de bâtiments de combat en mer, les marins déployés en mission « Jeanne d’Arc » peuvent être engagés dans une opération sur ordre du chef d’état-major des armées.

La mission Jeanne d’Arc est un déploiement opérationnel illustrant le large spectre de missions assurées par la Marine nationale, en interarmées :

- Participation en soutien à des opérations internationales :Le groupe passera plusieurs semaines à la mer dans les zones d’opérations et sera capable d’apporterune capacité opérationnelle de circonstance, en fournissant sa contribution (notamment amphibie avecson groupe tactique embarqué jusqu’à Djibouti), sous faible préavis, à une opération militaire. Il prendra part, en soutien associé, à :
- l’opération Sea Guardian (opération de sûreté maritime de l’OTAN en Méditerranée, lancée en juillet 2016),
- l’opération Enduring Freedom (opération de lutte contre le terrorisme et les trafics illicites en océanIndien et en mer d’Arabie),Le groupe participera en outre à l’opération ATALANTE, opération européenne de lutte contre la piraterie en océan Indien au moment où la France met en place à Brest une structure de partage de l’information maritime (Maritime Shipping Center Horn of Africa – MSC-HOA) dans le cadre du transfert à Rota (Espagne) de l’Operational Head Quarter ATALANTE.
- Missions de souverainetéLe groupe Jeanne d’Arc conduira des missions de souveraineté pendant lesquelles il contribuera par sa présence à la protection de nos espaces maritimes. Ces missions seront menées en particulier lors :
 de la patrouille dans le canal du Mozambique qui permettra une présence renforcée autour de Mayotte et qui pourra donner lieu à des opérations d’opportunité contre la pêche illégale, De manière générale, sa présence permettra d’assurer des missions de souveraineté maritime en intégrant d’autres moyens navals (des FAZSOI) et de l’aéronautique navale (F50 Marine).



 du passage au large de la Guyane,

 du passage dans la zone Antilles (Martinique, Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy)où le groupe s’associera aux opérations menées par les Forces armées aux Antilles (FAA),dans le domaine de l’action de l’Etat en mer et de la lutte contre le narcotrafic en mer.




- Missions d’assistance humanitaire (secours aux populations sinistrées en cas de crise)
Outre la capacité permanente de contribution, sous faible préavis, à une opération militaire inopinée, le groupe sera capable, à tout moment, de répondre à une demande d’assistance humanitaire en cas de catastrophe naturelle.
Le groupe se préparera à cette éventualité par :
- un exercice d’assistance aux populations en cas de catastrophe naturelle1 à Mayotte en avril,
- un exercice bilatéral du même type, avec les forces armées néerlandaises, en Martinique en mai, afind’entretenir le savoir-faire et de prendre en compte le retour d’expérience lié aux actions réalisées conjointement après l’ouragan Irma.

Pour mémoire, en septembre 2017, les armées néerlandaises et françaises, à bord, entre autres, du PHA Tonnerre, avaient porté secours aux sinistrés de St Martin et St Barthélémy, suite au passage des ouragans Irma et José.

 L’interopérabilité et la coopération régionale, socle de nombreuses opérations

Lors du déploiement du groupe « Jeanne d’Arc », de nombreuses actions de coopération sont programmées entre la Marine nationale et les marines des grands partenaires de la France (Égypte, Brésil, États-Unis). Elles témoignent de la volonté de maintenir un très haut niveau d’interopérabilité avec nos alliés, nécessaire à la conduite d’opérations dans une coalition internationale. En effet,nombreux sont les engagements dans lesquels nous n’agissons pas seuls mais dans le cadre d’unecoalition : contre Daech, contre la piraterie maritime ou les trafics en océan Indien, aux Antilles ou en Méditerranée, dans la sécurisation des voies maritimes et la contribution au respect du droit maritime.



La France contribue à la stabilité de ces régions aux côtés de ses grands partenaires. Grâce à ses forces de souveraineté pré-positionnées, ses implantations militaires permanentes en océan Atlantique et Indien, et grâce aux déploiements réguliers de ses bâtiments sur toutes les mers du globe, la France assure une présence unique parmi les pays européens.

Au-delà de la coopération internationale, le déploiement du groupe « Jeanne d’Arc » dans les zones des territoires ultra-marins de la France contribue à l’exercice de notre souveraineté nationale, en plus des Forces armées aux Antilles (FAA) et Forces armées en Guyane (FAG). Principal point d’appui du théâtre « Caraïbes », ces forces sont engagées dans la lutte contre la pêche illicite et le narcotrafic en mer, et sont pré-positionnées pour venir en aide aux populations en cas de catastrophe naturelle ou pour agir dans le cadre de coopérations internationales.

 Soutien naval à la diplomatie
Le déploiement du groupe « Jeanne d’Arc » contribue à renforcer le rayonnement de la France àl’étranger. Sa seule présence est un signal fort de notre pays et un appui incontestable à notre diplomatie. Comme pour tous les bâtiments de la Marine nationale à l’étranger, les escales permettentd’entretenir et consolider les relations que la France entretient avec le pays d’accueil. Elles sont une opportunité pour des actions à forte valeur ajoutée, en soutien de l’influence française.


Carte du déploiement de la mission « Jeanne d’Arc » 2019

Au départ de Toulon le 25 février, le groupe « Jeanne d’Arc » 2019 effectuera un déploiement de 5 mois qui le verra transiter par les mers, pays et régions suivants :





- la mer Méditerranée et le canal de Suez (Egypte),

- la mer Rouge (Djibouti), l’océan Indien via le détroit de Bab-el-Mandeb et le canal du Mozambique

(Mayotte, Madagascar),

- le cap de Bonne-Espérance (Afrique du Sud), puis l’océan Atlantique (Brésil),

- les approches de la Guyane, la mer des Antilles (Martinique, Colombie), le golfe du Mexique

(Mexique),

- la mer des Sargasses et l’océan Atlantique (Etats-Unis, Açores),

- enfin, le détroit de Gibraltar et la Méditerranée, pour un retour à Toulon en juillet.



COMPOSITION DU GROUPE « JEANNE D’ARC » 2019

Le groupe « Jeanne d’Arc » 2019 est articulé autour du porte-hélicoptères amphibie Tonnerre et de la frégate de type La Fayette La Fayette. Les officiers en formation embarqués sont pleinement intégrés aux équipages de ces deux bâtiments.
Le groupe sera ponctuellement renforcé par un état-major embarqué et un groupe tactique embarquéde l’armée de Terre, ainsi que de détachements hélicoptères de l’Aviation légère de l’Armée de Terre(ALAT).

Merci à 

Claude Arata pour VAR MATIN
Joël Moreau pour le pli

sources 

Dossier de presse "Mission Jeanne d'Arc" 2019
Photos : Marine nationale 

Médiathèque Marine nationale

https://cols-bleus-fr.s3.amazonaws.com/exemplaires/pdf/DP_Mission%20JDA_2019_FR.pdf

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