24 octobre 2015

Brest Désarmement de l'Albatros 20 octobre 2015

Brest Désarmement du Patrouilleur Albatros


Les pérégrinations et mésaventures du Clemenceau conduisent notre pays à engager une réflexion générale sur la situation des navires en fin de vie. La commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale a souhaité s’intéresser à cette problématique pour les navires militaires et a créé, le 1er mars 2006, une mission d’information sur ce sujet. 

"Dès le début de ses travaux, le rapporteur a constaté que le terme « démantèlement » avait pour la marine un sens bien particulier. Il désigne en effet le retrait de la tranche réacteur d’un sous-marin à propulsion nucléaire. Pour les navires de commerce ou de pêche, l’appellation la plus souvent utilisée pour la démolition de ces bateaux est celle de « déchirage ». Compte tenu de ces éléments et de l’utilisation, largement répandue dans les médias du terme de démantèlement pour désigner la déconstruction des navires, le rapporteur utilisera indifféremment les termes de démantèlement, déconstruction, démolition ou déchirage pour désigner la même opération."
PA Albatros la passerelle
"Prétendre dresser une liste limitative et définitive de l’ensemble des produits dangereux pour la santé ou pour l’environnement susceptibles d’être présents à bord des bateaux à déconstruire relève de l’utopie. En effet, la dangerosité de certains produits est aujourd’hui clairement définie mais il ne peut être exclu que les progrès scientifiques et l’expérience ne mettent pas en évidence le caractère plus ou moins nocif de substances aujourd’hui considérées comme neutres. Par ailleurs, s’agissant de navires âgés, la succession des interventions suite à des avaries ou dans le cadre d’opérations d’entretien planifiées sans qu’une contrainte de traçabilité impose un suivi précis des produits utilisés à bord ne permet pas de garantir la localisation géographique des produits potentiellement dangereux. "

"De fait, il n’existe pas de liste unique de produits et substances dangereuses pouvant être présents dans les navires militaires. Deux listes génériques sont aujourd’hui retenues : celle de l’Organisation maritime internationale (OMI), qui a pour cible principale les navires marchands et celle de la Délégation générale pour l’armement (DGA), qui couvre l’ensemble des matériels d’armement et concerne donc non seulement les navires militaires mais aussi les aéronefs de l’armée et les chars."

PA Albatros la Machine
"Parmi les substances dangereuses, figure l’amiante dont il convient de préciser que l’usage est totalement interdit en France depuis 1997. Dans les navires, elle est le plus souvent utilisée sous sa forme libre, dite aussi friable, pour des calorifugeages ; cet usage, qui représente un niveau de risque beaucoup plus élevé d’émission de fibres, a été interdit à la fin des années 1970, mais cette problématique reste d’actualité pour les navires anciens comme l’ex-Clemenceau ou la Jeanne d’Arc. Elle se présente également sous forme liée, c’est à dire mêlée à d’autres matériaux, son usage le plus courant étant dans des dalles en vinylamiante, notamment dans les navires, ou dans l’amiante ciment."

PA Albatros la Machine
"Selon les informations recueillies par le rapporteur, il existe deux types de déconstruction des navires : les déconstructions verticales, qui sont réalisées par tranches à partir d’une extrémité du navire, et les déconstructions horizontales, auxquelles il est procédé pont par pont."


"Le choix de la déconstruction obéit à une logique de marché. D’une part, certains états, dont le développement repose sur leur capacité à se procurer des matières premières dont ils sont naturellement dépourvus, développent des industries de récupération et démolition pour recycler les matières issues de cette déconstruction. D’autre part, la décision de vendre un navire à une entreprise en vue de sa déconstruction dépend des taux de fret du moment et du cours des matériaux, en particulier l’acier, donc de la rentabilité de l’opération."

PA Albatros à Kerguelen PAF
"Les navires militaires relèvent, quant à eux, d’une compétence étatique. Les États disposant d’une marine militaire significative et régulièrement renouvelée sont confrontés aux mêmes interrogations que la France. Le marché de l’occasion des bâtiments de guerre connaît une offre abondante depuis de nombreuses années. Plusieurs grandes marines s’efforcent de réduire l’âge moyen de leurs flottes par des cessions de navires de 15 à 20 ans d’âge à des prix avantageux au profit de celles en développement. Ainsi, la marine américaine a vendu, depuis 1996, 17 bâtiments de premier rang. Le Royaume-Uni dispose d’un organisme étatique (Disposal Sales Agency/DSA), doté du statut d’agence depuis 1994, très actif pour la vente des navires d’occasion : 87 bâtiments et 202 bâtiments auxiliaires1 ont ainsi été cédés à des pays amis depuis 1990 ; 12 navires sont en attente de cession depuis 2003 soit pour poursuivre leur navigation soit pour démantèlement. Les ventes de navires militaires néerlandais sont effectuées à 15 ou 20 ans d’âge à des marines amies : grecque, chilienne, belge et lettone ; depuis 1992, la marine néerlandaise a ainsi vendu 11 frégates. La marine espagnole démilitarise ses navires et les met en vente aux enchères sans nécessairement les dépolluer. Les bâtiments militaires norvégiens sont vendus à des prix symboliques ou donnés à d’autres pays. En Russie, 90 % des bâtiments militaires sont déconstruits dans le pays. Quant à la Roumanie, ses navires sont déconstruits en Turquie et en Inde."

CP d'après aquarelle M Patrice Simon 
"S’agissant de la marine française, les grandes orientations 2006 initialement annoncées de destination des bâtiments de surface progressivement retirés du service actif jusqu’en 2017 faisaient état de 3 bâtiments destinés à la démolition, à savoir l’ex-Clemenceau (24 000 tonnes), le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc (10 500 tonnes) et l’ex-Colbert (8 500 tonnes), soit un tonnage global de 43 000 tonnes. Parallèlement, 38 bâtiments étaient signalés comme ayant vocation à être utilisés pour les tirs d’entraînement des équipages et les mises au point des systèmes d’armes : 3 frégates F67 (4 700 tonnes) , 2 frégates anti-aériennes (4 000 tonnes), 4 frégates F70 (3 600 tonnes), 2 frégates type Suffren (5 300 tonnes), le navire atelier Jules Verne (7 800 tonnes), 10 patrouilleurs de type P400 (370 tonnes), le bâtiment de soutien mobile — Loire (2 050 tonnes), 4 bâtiments bases de plongeurs démineurs (400 tonnes), 2 patrouilleurs rapides (120 tonnes), le bâtiment de surveillance Sterne (250 tonnes), 3 bâtiments hydrographiques (850 tonnes), le bâtiment d’expérimentation Thétis (900 tonnes), 3 bâtiments de soutien de région (400 tonnes) et le bâtiment de soutien plongée Isard (400 tonnes) ; le tonnage global de ces bâtiments qui devront subir des préparations préalables, voire être déconstruits après usage, est de 67 790 tonnes."
PA Albatros carré commandant 
"A la fin de l’année 2006, la marine a réactualisé ses perspectives de démantèlement et fourni une nouvelle estimation portant à 18 le nombre de navires voués à la démolition pour les huit prochaines années. Enfin, 4 sous-marins nucléaires du type Le Redoutable1 seront progressivement démantelés, au sens initial de ce terme pour la marine2 , à partir de 2008, Le Redoutable l’étant déjà ; les 5 bâtiments ont ensuite vocation à être déconstruits sauf à être exploités comme musée. À partir de 2016, débutera le retrait du service actif des 6 sous-marins nucléaires d’attaque du type Rubis sera terminé en 2025/2026."
sources :


23 octobre 2015

Humour dans le carré par Donec

Donec : Les sorcières de la nuit

Bonjour à tous,
J’ai autour de moi une escouade de vieux grognons qui ne manque jamais de pester contre la féminisation des armées en général et de la Marine en particulier, au motif que la femme toute d’érotisme et de douceur ne saurait accomplir des actions de guerre.
Au risque de  les décevoir il n’en est rien. Au temps de la « grande guerre patriotique » menée par le satrape moscovite dans les années 1940, fut crée à l’instigation de la camarade Marina Raskova trois régiments d’aviations exclusivement féminins. Cette jeune femme particulièrement attachante et lumineuse va jouer de son influence auprès de Staline pour mener à terme son entreprise (un régiment de chasse, un de bombardiers en piqué et un de bombardiers de nuit).



Il est bien entendu qu’elles eurent à combattre sur deux fronts : les pilotes Allemands et les préjugés de leur camarades masculins (déjà les grognons).
Elle durent leur surnom de « sorcières de la nuit » à l’habitude qu’elles avaient au  bombardement de nuit, de couper leur moteur pour s’approcher de leur cible sans coup férir. C’était au demeurant très dangereux.


Nos héros de Normandie Niémen ne manquèrent pas de saluer le courage de ces femmes d’exception.
Non mais !
A la semaine prochaine
Donec
PS : il y a juste 70 ans les femmes faisaient leur entrée à l’assemblée nationale en dépit des vieux grognons

22 octobre 2015

Le BEM MONGE à Saint-Pierre et Miquelon

Le BEM MONGE à Saint-Pierre et Miquelon

Du 11 au 13 octobre, le « Monge » a fait escale au mouillage devant St Pierre (St Pierre-et-Miquelon).



Cette escale a notamment permis au commandant de recevoir les officiels et élus locaux de l’île le 12 octobre, lors d’un déjeuner. En retour le conseil territorial a accueilli une délégation du « Monge » pour une remise de médailles de la collectivité et le préfet, M. Jean-Christophe Bouvier, a reçu une délégation du « Monge » à déjeuner le 13 octobre.
Le « Monge », dont c’était la troisième escale à St Pierre en 24 ans (1991 – 2007 – 2015), a même été la vedette du journal de 20h de St Pierre-et-Miquelon 1ère. Un reportage et l’interview du commandant étaient à l’honneur.





Du fret a été débarqué par hélicoptère (Alouette III) et par embarcation à destination du FULMAR et des gendarmes de Saint-Pierre-et-Miquelon. Ce matériel avait été embarqué à Brest juste avant le départ en mission.



Enfin, même si l’escale était courte, les marins du « Monge » ont pu descendre sur l’île et profiter de l’environnement local. Le temps radieux a permis à de nombreux marins de faire des excursions.
Le Monge a donc quitté nos eaux ce mardi en fin d'après-midi.

Le train de la Côte bleue

Le train de la Côte bleue

pour les amateurs de trains, gares et de vapeur

Il est parfois des évènements qui ne font pas les unes de l'actualité. J'en citerai deux qui furent évincés par les déclarations de guerres de 1914 : l'ouverture du canal de Panama et la mise en service la ligne de chemin de fer de la Côte bleue.



Deux de nos fidèles lecteurs du Rôve, délaissant cueillette des olives, chèvres et brousses du Rôve, nous rappellent le souvenir de ce TER centenaire.



un Montimbramoi est édité pour l'occasion mais je n'ai aucune indication sur le club réalisateur du bloc.






La Côte Bleue est une partie du littoral méditerranéen qui s’étend à l’ouest de Marseille, de l'Estaque jusqu'à l'embouchure de l'étang de Berre.



voici les 4 timbres émis à l'occasion du centenaire par l'association La Voix de la côte bleue


30 ans après l'inauguration, le 14 janvier 1848, de la ligne "royale" Marseille-Avignon et le tunnel de la Nerthe, la compagnie ferroviaire PLM lance le projet de la ligne Martigues l'Estaque. Le tronçon Miramas Port-de-Bouc était déjà en exploitation essentiellement pour l'activité industrielle.
Après une dizaine d'année de travaux, la ligne est opérationnelle le 15 octobre 1915.




 De la sortie de Marseille jusqu'à Carry-le-Rouet, aucune route ne suit la côte, mais une voie ferrée y a été creusée dans le rocher au début du XXe siècle. Les trains qui y circulent surplombent la mer et offrent aux voyageurs une vue exceptionnelle sur la rade de Marseille.

La ligne ferroviaire de la Côte bleue a nécessité la construction de 18 viaducs, 2 ponts et 23 tunnels? Aujourd'hui sont classés à l'inventaire du patrimoine du XXe siècle ou inscrits au titre des monuments historiques.







En juin 1904, le bulletin de loi N°1598 déclare l'établissement d'une ligne de chemin de fer de Miramas à l'Estaque d'utilité publique. C'est entre 1907 et 1915 que les plus gros travaux sont réalisés.
Depuis l'Estaque, tunnel, viaduc, s'imposent alors dans le paysage jusqu'au viaduc de Caronte enjambant le chenal du même nom. Le tronçon Port de Bouc existant déjà en exploitation industrielle.



Mais ce ne fut pas une mince affaire pour les ouvriers de toute origine (alpins, italiens, espagnols et portugais). Des années de souffrance, de sueurs et parfois de deuils, sont relatés dans les différents écrits. A ce titre, je citerai le magnifique ouvrage de Louis ROUBAUD « Le chemin de fer de la Côte Bleue vers les plaines de la Crau ».



Les couleurs sont magnifiques, profondes, les reflets magiques, les scintillements de la mer, autant de sourires. Que l'homme ait pu construire de ses mains, à l'époque, cette oeuvre majestueuse inspire le respect et l'émerveillement.



Paul Séjourné, ingénieur en chef au service de construction de la P.L.M, a été le principal chef d'orchestre de ce travail. Longue de 59,7 Km, il n'y a que 3,26 M de dénivelé entre ses extrémités. Il y a 18 viaducs dont 4 repris au répertoire du patrimoine du XX ème siècle et 23 tunnels.
Ce projet a été fortement appuyé par la chambre de commerce de Marseille voyant là une sécurité en doublement de la voie royale (avec sa particularité du tunnel de la Nerthe jugé comme un ouvrage vulnérable à l'époque) et une expansion possible sur le bassin de l'étang de Berre.
Il faudra néanmoins attendre 1903 pour que les expropriations se terminent et l'avancement des différents projets permettent d'envisager le commencement des travaux.
Ce fût à l'époque plus qu'une grande aventure, un véritable défi. On distingue trois types d'ouvrages, les viaducs et les tunnels ou « souterrains » dans les documents historiques et techniques et les bâtiments de gare ou stations construit sur la base PLM mais agrémentés spécialement pour cette ligne de décor en faïence et marquises.

Voici quelques haltes incontournables de la Côte bleue : 

• Sausset-les-Pins et Carry-le-Rouet, les "perles de la Côte Bleue" ;

• Martigues, surnommée la "Venise Provençale" pour ses canaux qui ont inspiré de nombreux peintres (Delacroix, Corot, Loubon,...) 

• le petit port de Niolon niché au milieu des calanques ; il propose tout l’été des excursions en plongée à la rencontre de la faune et de la flore aquatique locale. 

• Le Rove où l’on fabrique la brousse de chèvre du Rove 


• le petit port de pêche de Carro où l'on peut voir les chalutiers déverser le poisson frais.
sources :




21 octobre 2015

Qoi ki yora demain?

Qoi ki yora demain?

Tinténiac les vestiges de la vieille église


si le temps est beau et si le scanner du premier étage fonctionne, si les douleurs ne sont pas trop grandes, si j'ai le temps entre kiné et infirmières
on pourra avoir :

  • un article sur le chemin de fer de la Côte bleue entre L'Estaque et Miramas avec Montimbramoi
  • un article sur le Monge à Saint-Pierre et Miquelon
  • et puis le désarmement de l'Albatros à Brest même
musée de l'outil Tinténiac

musée de l'outil Tinténiac



20 octobre 2015

Le Malabar à Saint-Pierre et Miquelon

Le Malabar à Saint-Pierre et Miquelon


Le 11 mai 2015, le remorqueur de haute mer Malabar a rejoint le quai d’armement pour y poursuivre son arrêt technique de cinq semaines.

Réalisés dans le cadre d’un arrêt technique intermédiaire, les travaux au bassin conduits par l’entreprise « CNN MCO » ont consisté notamment à renforcer une zone fragilisée de la coque et à contrôler l’intégrité de la structure. Cette entreprise chargée de l’entretien des RHM a conduit également d’autres travaux tels que la peinture de coque. Le service logistique de la Marine (SLM) a conduit des travaux de remise en état de plusieurs collecteurs ainsi qu’une génératrice attelée en complément de visites techniques.








La prochaine mission hauturière de longue durée du Malabar s’effectuera en Atlantique de mi-aout à mi-octobre, avec une escale à St Pierre et Miquelon, sa ville marraine depuis 1982. Par la suite, il continuera ses missions de sauvegarde maritime et de police des pêches le long du littoral atlantique.





Le remorqueur de haute mer de la Marine Nationale revient dans nos eaux après plusieurs années d'absence. Il est, en ce moment, en mission dans le grand nord.


Le Monge au Canada

Le MONGE au CANADA HALIFAX



LE MONGE EN NOUVELLE – ECOSSE
De BEM Monge | 16 octobre 2015 |


BEM MONGE ROUEN 2013 (c) JM Bergougniou

Après avoir participé au tir de missile balistique du 30 septembre dernier, le « Monge » a fait relâche dans le port militaire d’Halifax du 5 au 10 octobre 2015.

C’est sous les meilleurs auspices que le « Monge » a accosté à Halifax : mer belle, temps dégagé, une météo inhabituelle pour la saison dans cette province du Canada




Outre les corvées de rigueur lors d’une arrivée en escale, cette relâche a été l’occasion de recevoir les officiels locaux (consul général de France, commandant canadien des forces interarmées de l’Atlantique, consul des Etats-Unis…), en présence du CV Balducchi, attaché de défense à Ottawa.


Lors de cette escale, le HMCS « Charlottetown », frégate de type Halifax, était le bâtiment hôte du « Monge ». Au programme : visites croisées et rencontres sportives.



BEM BEM MONGE Rouen 2013 (c) JM Bergougniou

Comme c’était la première escale du « Monge » à Halifax, ses missions et ses équipements ont été présentés à une délégation d’officiers ingénieurs de la Royal Canadian Navy et d’ingénieurs de Defence Research and Development Canada (ingénieurs civils et militaires).




Cette escale de cinq jours aura également permis à l’équipage de découvrir la province de Nouvelle-Ecosse : Halifax (sa citadelle, son ferry), le reste de la province du cap Breton à l’Acadie en passant par Peggy’s Cove le phare le plus photographié du Canada.

BEM MONGE ROUEN 2013 (c) JM Bergougniou

BEM MONGE ROUEN 2013 (c) JM Bergougniou

BEM MONGE ROUEN 2013 (c) JM Bergougniou

Le Monge fera escale à Saint-Pierre

PHA Mistral à New-York du 7 au 12 mai 2025

PHA Mistral à New-York 07 mai 2O25 Le 7 mai, une réception s’est tenue à bord du porte-hélicoptère amphibie de la Marine nationale, le « Mis...