Le train de la Côte bleue
pour les amateurs de trains, gares et de vapeur
Il est parfois des évènements qui ne font pas les unes de l'actualité. J'en citerai deux qui furent évincés par les déclarations de guerres de 1914 : l'ouverture du canal de Panama et la mise en service la ligne de chemin de fer de la Côte bleue.
Deux de nos fidèles lecteurs du Rôve, délaissant cueillette des olives, chèvres et brousses du Rôve, nous rappellent le souvenir de ce TER centenaire.
un Montimbramoi est édité pour l'occasion mais je n'ai aucune indication sur le club réalisateur du bloc.
La Côte Bleue est une partie du littoral méditerranéen qui s’étend à l’ouest de Marseille, de l'Estaque jusqu'à l'embouchure de l'étang de Berre.
30 ans après l'inauguration, le 14 janvier 1848, de la ligne "royale" Marseille-Avignon et le tunnel de la Nerthe, la compagnie ferroviaire PLM lance le projet de la ligne Martigues l'Estaque. Le tronçon Miramas Port-de-Bouc était déjà en exploitation essentiellement pour l'activité industrielle.
Après une dizaine d'année de travaux, la ligne est opérationnelle le 15 octobre 1915.
En juin 1904, le bulletin de loi N°1598 déclare l'établissement d'une ligne de chemin de fer de Miramas à l'Estaque d'utilité publique. C'est entre 1907 et 1915 que les plus gros travaux sont réalisés.
Depuis l'Estaque, tunnel, viaduc, s'imposent alors dans le paysage jusqu'au viaduc de Caronte enjambant le chenal du même nom. Le tronçon Port de Bouc existant déjà en exploitation industrielle.
Les couleurs sont magnifiques, profondes, les reflets magiques, les scintillements de la mer, autant de sourires. Que l'homme ait pu construire de ses mains, à l'époque, cette oeuvre majestueuse inspire le respect et l'émerveillement.
• Sausset-les-Pins et Carry-le-Rouet, les "perles de la Côte Bleue" ;
• Martigues, surnommée la "Venise Provençale" pour ses canaux qui ont inspiré de nombreux peintres (Delacroix, Corot, Loubon,...)
• le petit port de Niolon niché au milieu des calanques ; il propose tout l’été des excursions en plongée à la rencontre de la faune et de la flore aquatique locale.
• Le Rove où l’on fabrique la brousse de chèvre du Rove
• le petit port de pêche de Carro où l'on peut voir les chalutiers déverser le poisson frais. sources :
Après une dizaine d'année de travaux, la ligne est opérationnelle le 15 octobre 1915.
De la sortie de Marseille jusqu'à Carry-le-Rouet, aucune route ne suit la côte, mais une voie ferrée y a été creusée dans le rocher au début du XXe siècle. Les trains qui y circulent surplombent la mer et offrent aux voyageurs une vue exceptionnelle sur la rade de Marseille.
La ligne ferroviaire de la Côte bleue a nécessité la construction de 18 viaducs, 2 ponts et 23 tunnels? Aujourd'hui sont classés à l'inventaire du patrimoine du XXe siècle ou inscrits au titre des monuments historiques.
En juin 1904, le bulletin de loi N°1598 déclare l'établissement d'une ligne de chemin de fer de Miramas à l'Estaque d'utilité publique. C'est entre 1907 et 1915 que les plus gros travaux sont réalisés.
Depuis l'Estaque, tunnel, viaduc, s'imposent alors dans le paysage jusqu'au viaduc de Caronte enjambant le chenal du même nom. Le tronçon Port de Bouc existant déjà en exploitation industrielle.
Mais ce ne fut pas une mince affaire pour les ouvriers de toute origine (alpins, italiens, espagnols et portugais). Des années de souffrance, de sueurs et parfois de deuils, sont relatés dans les différents écrits. A ce titre, je citerai le magnifique ouvrage de Louis ROUBAUD « Le chemin de fer de la Côte Bleue vers les plaines de la Crau ».
Les couleurs sont magnifiques, profondes, les reflets magiques, les scintillements de la mer, autant de sourires. Que l'homme ait pu construire de ses mains, à l'époque, cette oeuvre majestueuse inspire le respect et l'émerveillement.
Paul Séjourné, ingénieur en chef au service de construction de la P.L.M, a été le principal chef d'orchestre de ce travail. Longue de 59,7 Km, il n'y a que 3,26 M de dénivelé entre ses extrémités. Il y a 18 viaducs dont 4 repris au répertoire du patrimoine du XX ème siècle et 23 tunnels.
Ce projet a été fortement appuyé par la chambre de commerce de Marseille voyant là une sécurité en doublement de la voie royale (avec sa particularité du tunnel de la Nerthe jugé comme un ouvrage vulnérable à l'époque) et une expansion possible sur le bassin de l'étang de Berre.
Il faudra néanmoins attendre 1903 pour que les expropriations se terminent et l'avancement des différents projets permettent d'envisager le commencement des travaux.
Ce fût à l'époque plus qu'une grande aventure, un véritable défi. On distingue trois types d'ouvrages, les viaducs et les tunnels ou « souterrains » dans les documents historiques et techniques et les bâtiments de gare ou stations construit sur la base PLM mais agrémentés spécialement pour cette ligne de décor en faïence et marquises.
Ce projet a été fortement appuyé par la chambre de commerce de Marseille voyant là une sécurité en doublement de la voie royale (avec sa particularité du tunnel de la Nerthe jugé comme un ouvrage vulnérable à l'époque) et une expansion possible sur le bassin de l'étang de Berre.
Il faudra néanmoins attendre 1903 pour que les expropriations se terminent et l'avancement des différents projets permettent d'envisager le commencement des travaux.
Ce fût à l'époque plus qu'une grande aventure, un véritable défi. On distingue trois types d'ouvrages, les viaducs et les tunnels ou « souterrains » dans les documents historiques et techniques et les bâtiments de gare ou stations construit sur la base PLM mais agrémentés spécialement pour cette ligne de décor en faïence et marquises.
Voici quelques haltes incontournables de la Côte bleue :
• Sausset-les-Pins et Carry-le-Rouet, les "perles de la Côte Bleue" ;
• Martigues, surnommée la "Venise Provençale" pour ses canaux qui ont inspiré de nombreux peintres (Delacroix, Corot, Loubon,...)
• le petit port de Niolon niché au milieu des calanques ; il propose tout l’été des excursions en plongée à la rencontre de la faune et de la flore aquatique locale.
• Le Rove où l’on fabrique la brousse de chèvre du Rove
• le petit port de pêche de Carro où l'on peut voir les chalutiers déverser le poisson frais. sources :
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