25 mai 2009

Le Marion Dufresne vers les îles Eparses

Voyages aux îles Eparses


Marion Dufresne


M. Rollon Mouchel-Blaisot, préfet, administrateur des Terres australes et antarctiques françaises (Taaf), a convié la presse aujourd'hui pour une présentation de la rotation exceptionnelle du Marion Dufresne dans les îles Éparses.


En effet, les Taaf organisent pour la première fois une expédition complète dans les îles Éparses (Europa, Bassas da India, Juan de Nova, Glorieuses et Tromelin) à bord du navire logistique et océanographique le Marion Dufresne. Le départ de l'île de la Réunion est prévu samedi 18 avril 2009. Les escales à Europa, Juan de Nova et Glorieuses dureront en moyenne quatre jours, celle à Tromelin un jour avec une escale à Mayotte, en milieu de rotation, de deux jours. Le retour à la Réunion est prévu le 14 mai 2009.






Trois objectifs pour cette mission exceptionnelle :

 L'enlèvement des déchets lourds accumulés pendant cinquante ans sur les îles Éparses. En effet, les îles éparses sont des lieux particulièrement isolés, nécessitant la mise en œuvre d'une chaine logistique d'approvisionnement très complexe. Comme dans toutes les îles difficiles d'accès, la gestion des déchets représente une réelle difficulté. L'enfouissement sur place n'est pas envisageable (haut lieu de la biodiversité mondiale), et il n'existe aucune possibilité de traitement in situ. La rotation va donc permettre de rapatrier vers la Réunion ces déchets découpés, triés, pesés et conditionnés par des équipes des TAAF depuis juin 2008.


La mise en place d'une plateforme scientifique flottante. Les Taaf ont souhaité donner un coup d'accélérateur à différentes études en profitant d'une rotation du Marion Dufresne dans les îles Eparses. Ainsi suite à un appel à projet, de nombreux partenaires (Université de la Réunion – laboratoire d'Écologie Marine (Ecomar), Muséum national d'histoire naturelle, Kélonia, Ifremer, IRD…) bénéficient de l'aide des TAAF et peuvent mener à bien leurs expériences sur les îles Eparses. Au final, 16 programmes scientifiques ont été retenus.


La découverte de ces îles et de leur biodiversité par de petits groupes de touristes. Les Taaf désirent faire partager l'expérience de cette rotation exceptionnelle à un nombre limité de touristes. Compte tenu des différentes opérations logistiques et scientifiques, seulement une trentaine de places sont disponibles. Ces éco-touristes vont participer aux différentes activités organisées par les 4 guides naturalistes à bord du bateau : conférences, projection de films, rencontres avec les scientifiques… 







Ce sont également ces guides qui proposeront aux touristes une découverte des îles et de leurs richesses. Les îles Eparses offrent en effet, outre la beauté de leurs plages de sables blancs, un programme éco-touristique riche et varié : découverte des restes d'habitations chargées d'histoire comme l'ancienne usine de guano à Juan de Nova, ballades ornithologiques pour contempler les fous à pieds rouges, les fous masqués, les sternes , les frégates… 








Les guides apporteront leurs connaissances afin de permettre aux visiteurs d'évaluer et apprécier la biodiversité de ces îles mais ils seront également là pour faire respecter les distances d'approche et les précautions de sécurité. Chaque île, Europa, Juan de Nova, Glorieuses et Tromelin, a ses caractéristiques propres, son histoire, ses paysages et sa faune. Chaque escale sera donc une découverte nouvelle. Le dénominateur commun pourtant à ces îles : la tortue marine qui vient pondre sur les plages.




C'est la première fois (et peut être la seule fois) qu'un tel voyage aura lieu dans ces îles françaises situées dans l'océan Indien, qui constituent des sanctuaires de la biodiversité pour la planète.


Les PAP des iles Eparses TAAF prêt à poster Europa Juan de Nova Glorieuses Tromelin

voyage exceptionnel aux îles Éparses
à bord du Marion Dufresne

Une trentaine de plis des Terres Australes et Antarctiques Françaises "mission Iles Eparses" dont 4 PAP provenant de Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Tromelin


Tromelin, les esclaves oubliés de l’île de sable

Tromelin (15°53’ sud et 54°31’ est) est très isolée géographiquement
des autres îles Éparses. C’est la seule à ne pas être située dans le
canal du Mozambique. Cet îlot corallien plat, dont la forme rappelle
une amande, est situé à 470 kilomètres à l’est du cap Masaola (Madagascar)
et à 560 kilomètres au nord-ouest de la Réunion et de l’île
Maurice.
C’est une île très plate, le point culminant est de 6 mètres.





Europa, le paradis des oiseaux

Europa (22°21’ sud et 40°21’ est), la plus méridionale des îles Éparses,
est située à 600 kilomètres au sud de Juan de Nova, 300 kilomètres au
sud-ouest du cap Saint-Vincent (Madagascar) et 550 kilomètres des
côtes du Mozambique.
Basse et sablonneuse elle est de forme circulaire, large de 6 km dans
le sens nord-sud et de 7 km dans le sens ouest est. Au nord-est, un
lagon intérieur, peu profond recouvre 1/5 de l’île. C’est la plus grande
des îles Éparses.


Juan de Nova, l’île de corail

Cette île en forme de croissant (17°03’ sud et 42°43’est), est située
dans la partie étranglée du canal du Mozambique, à 600 kilomètres au
sud de Mayotte, 280 kilomètres des côtes de l’Afrique orientale et 175
kilomètres de Maintirano (Madagascar).
Juan de Nova est une île tropicale plate de 4,4 km². Elle tient son nom
de João da Nova, le navigateur portugais qui la découvrit.
Le guano y a été exploité dès le début du 20ème siècle jusqu’en 1968.
Les vestiges de cette activité subsistent encore sur l’île dont une
petite voie ferrée construite pour transporter le guano.
L’île, connue depuis très longtemps par les navigateurs, est protégée par un vaste lagon et une barrière corallienne. Elle est composée
de beach-rock et de dunes de sable pouvant atteindre 12 m de hauteur.


Les Glorieuses sont distantes de 253 kilomètres du nord-ouest de
Dzaoudzi (Mayotte), 222 kilomètres de Nosy-Bé (Madagascar) et 220
kilomètres du cap d’Ambre. L’archipel se compose de la Grande Glorieuse
(3 km dans son plus grand diamètre), de l’île du Lys (circulaire
de 600 mètres de diamètre). Celles-ci sont entourées de quelques
îlots rocheux, parmi lesquels Roches Vertes et l’île aux Crabes et d’un
banc sableux entre les deux îles et émergeant à marée basse.
Le climat y est tropical et le terrain plat et peu élevé, des dunes de
sables s’élèvent à l’est et au nord-est de Grande Glorieuse sur une
hauteur d’une douzaine de mètres, hauteur maximale de l’île. Le tout
est entouré d’un lagon s’asséchant aux basses marées.











Merci à Marc Boukebza philatélie des TAAF pour  ses envois

Aux Marins Plougonvelin



Au courrier aujourd'hui
des images des cérémonies à Plougonvelin



présence de l'Antarés


Sous un soleil radieux, la cérémonie annuelle du Souvenir des marins morts pour la France a eu lieu hier, sous la présidence du vice-amiral Anne-François de Saint-Salvy, d'Israël Bacor, maire de Plougonvelin, de Pierre Léaustic, président de l'association «Aux marins» qui a organisé cette cérémonie, sans compter les nombreux élus régionaux et d'Iroise et aussi les autorités militaires. Un bon millier de personnes a participé à cet hommage. Dès 15h15, ils ont pu entendre l'aubade aux sonneurs du Bagad de Lann Bihoué; 15h45, mini-défilé aérien: 16h, cérémonie avec allocution du maire de Plougonvelin, du président de «Aux marins» et du vice-amiral d'Escadre. Les trois allocutions, en dehors des remerciements d'usage, mettaient l'accent sur la communauté des gens de la mer que l'on n'oubliera jamais. Une mer qui séduit mais qui est parfois impitoyable.

Un site «vivant»

Le vice-amiral Anne-François de Saint-Salvy qualifiait ce mémorial aux marins morts pour la France de site «vivant» vu les centaines de milliers de visiteurs annuels qui s'y recueillent, ce qui prouve que les marins morts pour la France ne tombent pas dans l'oubli en laissant de leur vie pour que leurs enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants vivent dans la paix».




photos Claude Bélec
texte Le Télégramme (de Brest et des environs)

Mis sur cale en 1992 au chantier SOCARENAM de Boulogne-sur-Mer, le BRS Antares est mis à flot en août 1993 et admis au service actif le 15 décembre 1993. C'est le premier bâtiment de ce type. Il est basé à Brest et intégré à la Force d'action Navale. Ses missions principales sont la surveillance des fonds sous-marins jusqu'à 80 mètres (principalement du goulet de Brest au profit des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins), l'instruction au profit des écoles et des missions de service public (hydrographie, surveillance de la zone économique exclusive). Antares (signifiant "ennemi d'Arès" ou "comparable à Mars") est aussi le nom d'une étoile, entourée d'une nébuleuse rougeâtre, dans la constellation du Scorpion. D'un diamètre plus de 600 fois celui de notre soleil, elle est la 15e étoile la plus brillante du ciel. Le 7 décembre 2005, un marché de modernisation du système de lutte contre les mines dans le goulet de Brest a été remporté par Thales. Face au drone SeaKeeper de DCN qui avait pourtant montré de grandes qualités, Thales a proposé une solution plus classique et moins coûteuse de modernisation des BRS Antarès, Altaïr et Aldébaran (sonar DUBM-44, en remplacement du DUBM-41).


23 mai 2009

Phares d'Ille et Vilaine


Au courrier aujourd'hui

Les Phares de l'Ille et Vilaine sur des PAP

Les abords de Saint-Malo sont parsemés de rochers ou de plateaux rocheux, qui, associés à un grand marnage rendent l'approche dangereuse. 
L'entrée vers le port de Saint-Malo ou la Rance se fait par des chenaux balisés ou matérialisés par des alignements. Le phare du Grand Jardin fait partie de ce balisage. Avec le phare de Rochebonne, il constitue l'alignement du chenal de la Grande Porte (89°1) pour les navires venant de l'ouest. Pour les bateaux venant du Nord Ouest, il constitue avec le phare de la Balue l'alignement du chenal de la Petite Porte (129°7). De nuit, il montre un feu à 2 éclats rouges toutes les dix secondes.








le phare de La Balue à Saint-Malo

En 1868, le phare est allumé sur une tour carrée de pierre de taille encastrée dans un corps de logis contenant les magasins et la chambre du gardien. La construction fut approuvée dès 1866 et réalisée en même temps que le phare des Bas-Sablons. En 1896, il est peint en noir sur la partie supérieure. En 1926, il est électrifié. En août 1944, il est détruit par l'armée allemande.





Le Herpin à Cancale


Le phare de la Pierre-de-Herpin indique l'entrée de la baie du Mont-Saint-Michel. Situé au large de la Pointe du Grouin, sur la roche de la Pierre-de-Herpin, ce phare en mer de cinq étages est mis en service en 1882. Une corne de brume a été installée en 1909. Rénov

ée en 1932 et supprimée en 1954, elle a été remise en service en 1964. Il est électrifié en 1970.


le phare du Grand Jardin à Saint-Malo

Sur la Pierre du jardin près de l'île de Cézembre, la construction du phare du Grand Jardin a débuté en 1865. Sa forme, directement inspirée du 3e phare d'Eddystone, est constituée d'une base évasée à profil concave. A cette époque, cinq autres phares presque identiques ont été construits : les Baleineaux (1854), Les Barges (1861), La Banche (1864), la Pierre de Herpin (1882) et le Grand-Charpentier (1887).

Le premier allumage du phare eut lieu le 15 avril 1868 avec un feu à huile varié par des éclats rouges et verts toutes les 20 secondes.

A l'été 1944, le phare du Grand Jardin fut partiellement détruit par les troupes allemandes comme la plupart des phares de la région. A la libération, on songea à le remplacer par un grand phare d'atterrissage situé sur l'ile de Cézembre, mais le projet fut abandonné. Il fut donc reconstruit sur les plans du cabinet d'architectes malouins Henri Auffret et J. Hardion, auxquels on doit aussi la reconstruction des phares du Rosédo, des Roches-Douvres et de Rochebonne. Il est rallumé en 1950. Son électrification débute en 1979 par l'adjonction d'un aérogénérateur. A partir de 1982, il est automatisé et devient non-gardienné.

Avec tampon du Pluvier lors de son escale à Saint-Malo pour le week-ende de l'ascension

PSP PLUVIER à Saint-Malo


Au courrier aujourd'hui
le PSP Pluvier est en escale à Saint-Malo 




un coucou au Maître Leguil  en souvenir du Lycée français de Cotonou


Météo diverse et variée à l'occasion de ce long week-end de l'ascension. 
Les Parisiens sont descendus nombreux et il est difficile de trouver une place de stationnement sur les quais. Mahé de la Bourdonnais surveille le trafic.




factionnaire par beau temps à la coupée (photo promise photo due)
Joli point de vue sur Intra-muros.  Avec le soleil il faut avoir l'oeil...



Les plis réalisés à bord sont postés à Saint-Malo Principal. 
Difficile de lire le TAD et le nomde la ville mais pas de double oblitération. 
C'est déjà ça. 

BEM Dupuy de Lome Marine nationale

BEM Dupuy de Lome
mission 01 2009
Les « grandes oreilles » de la Marine nationale 



Conçu par Thales et construit par les chantiers néerlandais Niestern Sander, le Dupuy de Lôme remplace le Bougainville dans ses missions de collecteur de renseignements. Doté à cet effet d'intercepteurs de transmissions et du système MINREM (Moyen Interarmées Navalisé de recherches ElectroMagnétiques ), cette unité peut mener des opérations d'écoute et de goniométrie. Basé à Brest, il sera amené à réaliser des campagnes outremer et sera conduit par un équipage très réduit (30 hommes), auxquels il faut ajouter 80 spécialistes du renseignement.



Bateau hautement militaire, le Dupuy de Lôme a été construit suivant les standards marine marchande. « Il répond aux normes SOLAS, avec certificat de navire à passagers. La conduite est des plus simples avec une passerelle intégrée, ce qui permet de limiter l'équipage à 30 personnes », explique le capitaine de frégate Jean-Michel Martinet, commandant du navire. L'utilisation des spécificités civiles permet d'obtenir un navire à la conception architecturale simple, mais robuste et surtout très économique. Outre des coûts réduits en personnel, les opérations de maintenance sont simplifiées et le contrat signé par le ministère de la défense stipule que la disponibilité de cette unité doit atteindre 350 jours par an. A l'instar des BPC, l'agencement intérieur du bâtiment ne donne vraiment pas l'impression d'être en terrain militaire. Larges coursives, cloisonnement espacé, cabines doubles et un certain confort marquent l'ambiance du Dupuy de Lôme. 

Propulsé par deux diesels alternateurs Caterpillar 3512 B, il est doté d'ailerons stabilisateurs et peut filer 16 noeuds. « L'autonomie peut atteindre 70 jours mais généralement, les missions ne dépassent pas les 40 jours », souligne son nouveau pacha. La réalisation du navire a été confiée à Thales et à la Compagnie Maritime Nantaise (CMN), ce qui explique que le bateau soit immatriculé à Nantes. Maîtres d'?uvre du programme, les deux entreprises ont également décroché en juin dernier un contrat de maintien en condition opérationnelle (MCO) pour les 5 prochaines années. Le montant global du projet est de 140 millions d'euros, dont 20 millions pour la tranche MCO. 




Corymbe 97 FLF GUEPRATTE

FLF GUEPRATTE Corymbe 97 Passage de la Ligne
Partie de Toulon le 13 avril, la frégate légère furtive Guépratte va être remplacée par le bâtiment de projection et de commandement Mistral dans le cadre de Corymbe, mission de présence permanente de la marine en Afrique de l'Ouest. 

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...