Au courrier aujourd'hui
Les Phares de l'Ille et Vilaine sur des PAP
Les abords de Saint-Malo sont parsemés de rochers ou de plateaux rocheux, qui, associés à un grand marnage rendent l'approche dangereuse. L'entrée vers le port de Saint-Malo ou la Rance se fait par des chenaux balisés ou matérialisés par des alignements. Le phare du Grand Jardin fait partie de ce balisage. Avec le phare de Rochebonne, il constitue l'alignement du chenal de la Grande Porte (89°1) pour les navires venant de l'ouest. Pour les bateaux venant du Nord Ouest, il constitue avec le phare de la Balue l'alignement du chenal de la Petite Porte (129°7). De nuit, il montre un feu à 2 éclats rouges toutes les dix secondes.
le phare de La Balue à Saint-Malo
En 1868, le phare est allumé sur une tour carrée de pierre de taille encastrée dans un corps de logis contenant les magasins et la chambre du gardien. La construction fut approuvée dès 1866 et réalisée en même temps que le phare des Bas-Sablons. En 1896, il est peint en noir sur la partie supérieure. En 1926, il est électrifié. En août 1944, il est détruit par l'armée allemande.
Le phare de la Pierre-de-Herpin indique l'entrée de la baie du Mont-Saint-Michel. Situé au large de la Pointe du Grouin, sur la roche de la Pierre-de-Herpin, ce phare en mer de cinq étages est mis en service en 1882. Une corne de brume a été installée en 1909. Rénovée en 1932 et supprimée en 1954, elle a été remise en service en 1964. Il est électrifié en 1970.
le phare du Grand Jardin à Saint-Malo
Sur la Pierre du jardin près de l'île de Cézembre, la construction du phare du Grand Jardin a débuté en 1865. Sa forme, directement inspirée du 3e phare d'Eddystone, est constituée d'une base évasée à profil concave. A cette époque, cinq autres phares presque identiques ont été construits : les Baleineaux (1854), Les Barges (1861), La Banche (1864), la Pierre de Herpin (1882) et le Grand-Charpentier (1887).
Le premier allumage du phare eut lieu le 15 avril 1868 avec un feu à huile varié par des éclats rouges et verts toutes les 20 secondes.
A l'été 1944, le phare du Grand Jardin fut partiellement détruit par les troupes allemandes comme la plupart des phares de la région. A la libération, on songea à le remplacer par un grand phare d'atterrissage situé sur l'ile de Cézembre, mais le projet fut abandonné. Il fut donc reconstruit sur les plans du cabinet d'architectes malouins Henri Auffret et J. Hardion, auxquels on doit aussi la reconstruction des phares du Rosédo, des Roches-Douvres et de Rochebonne. Il est rallumé en 1950. Son électrification débute en 1979 par l'adjonction d'un aérogénérateur. A partir de 1982, il est automatisé et devient non-gardienné. Avec tampon du Pluvier lors de son escale à Saint-Malo pour le week-ende de l'ascension
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