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09 décembre 2014

A propos des demoiselles aux pompons rouges fusilier marin Dixmude Ronac'h Marine Nationale

Pierre Marie Quintric de Lesconil


Témoignage

Bonjour,
Mon grand-père maternel, Pierre-Marie Quintric, natif de Lesconil dans le pays bigouden était un marin appelé en 1913 (classe 13). Il rejoint le 2 ième dépôt de Brest pour effectuer son Service National. La guerre déclarée, il est mobilisé.












Du 2 août 1914 au 7 mars 1916, il est affecté à la Défense Fixe de Brest.
Du 2 avril 1917 au 7 mars 1917, il est affecté dans le bataillon des fusiliers marins de l’amiral Ronarc’h sous le commandement du capitaine de Frégate Martel. 








Le 14 septembre 1918, Il participe avec le bataillon des fusiliers marins à l’attaque du Moulin de Laffaux.
Il est blessé par balle au cours de l’attaque, mais il reprend le combat après s’être fait soigné. Il est cité à l’ordre du bataillon et décoré par le capitaine de frégate Martel.
Du 2 aout 1914 au 2 septembre 1919, il a passé 5 années et 1 mois sous les drapeaux.
Cinq années en campagne de Guerre, dont 25 mois dans les combats de la Somme, du chemin des Dames, de Laffaux, ce qui est absolument inimaginable et démentiel.



Il a eu beaucoup de chance de sortir vivant de cet enfer avec seulement quelques blessures.
Je raconte son histoire sur mon site:


http://lesconilquideau.wordpress.com/2012/06/14/les-demoiselles-aux-pompons-rouges/

Cordialement
Capitaine de Frégate
Jean Claude Quideau

13 septembre 2010

Bagad de Lann-Bihoué sur le PH Jeanne d'Arc biniou cornemuse bombarde Bretagne musique traditionnelle

Les Marins du ciel jouent aussi de la musique 2010

La bannière déployée du bagad photo (c) JM Bergougniou


Le Bagad de la marine nationale est né du hasard et non de la nécessité. Tout commence en 1952, fin Août, au poste des Maîtres de la BAN Lann-Bihoué, à l’heure de l’apéritif. Le maître principal Pierre Roumegou aperçoit, sortant de la poche d’un visiteur, une bombarde. Il n’en a pas joué depuis 1924 ! Il la porte à ses lèvres. La bombarde est neuve, réticente donc. Il faut la courtiser, l’apprivoiser.… En quelques minutes, Roumegou la séduit. la mélodie s’envole alors légère, aérienne malgré une certaine maladresse.




premier jour du timbre bagad à Lorient


Les officiers mariniers, qui ont pour la plupart commencé à dîner, quittent aussitôt leurs tables, se prennent par le petit doigt et dansent ! « Quelle rigolade, ce soir là », s’étonne le maître principal. Il ne sait pas encore qu’il vient de porter sur les fonds baptismaux le bagad de Lann-Bihoué. Car peu à peu, cornemuseux et talabarder entrent dans ce petit cercle de la famille celtique. En quelques jours ils se comptent quatorze.  Des amoureux de la musique bretonne. Des matelots qui, pour la plupart, jouent dans des formations civiles




Portrait de France le bagad de Lann-Bihoué



Quelle émotion quand le maître principal Delcuze envoie le fameux « War-raok kit »… En avant marche ! Ce jour-là, le Bagad de Lann-Bihoué ignore encore qu’il part à la conquête du monde.


Les Pompons rouges sont alors de toutes les fêtes. 

En 1957, le bagad embarque sur le porte-avions « Bois-Belleau » et direction New-York  après escale à Casablanca et à Fort-de-France. Pendant un mois, les marins bretons vont séduire les Américains et la forte colonie irlandaise. Deux ans plus tard, ils jouent à Orléans devant le général de Gaulle.


Brest quai Malbert à l'arrivée de la Jeanne photo (c) JM Bergougniou
Pierre Roumegou est un penn-bagad heureux. Son carnet de rendez-vous est plein chaque année. Peu à peu, toutefois, l’enthousiasme des pionniers retombe. Le recrutement des musiciens, qui ne se fait qu’à l’intérieur de la base aéronavale, est de plus en plus difficile à assurer. La Marine décide en 1962 d’élargir son recrutement aux appelés du contingent. 

Fine mouche,elle confie cette tache à son conseil Polig Montjarret président de BODADEG AR SONERION ( L’assemblée des Sonneurs de Bretagne ) à charge pour lui de proposer les meilleurs sonneurs bretons en âge d’accomplir leur service militaire. 


Échauffement avant le concert photo (c) JM Bergougniou
Depuis 2001 et la fin du service militaire, ce sont des musiciens professionnels qui, par contrat d’une année, renouvelable trois fois, représentent notre Marine Nationale. Ils sont une trentaine de pompons rouges et tricornes ! Les filles  n'ayant pas le droit au pompon rouge. Ils votent tous les ans pour désigner leur penn-sonner. 

Au bâtiment 23 appelé Kerbagad, dans une clairière magnifique, ils s’entraînent tous les jours dans la bonne humeur. Ils n’ont guère plus de vingt ans et se baignent dans la musique, dans toutes les musiques. 


sur le pont du PH Jeanne d'Arc photo (c) JM Bergougniou


le talabarder photo (c) JM Bergougniou
Les cornemuses photo (c) JM Bergougniou
ça va souffler! photo (c) JM Bergougniou


Percussions photo (c) JM Bergougniou
Bombardes photo (c) JM Bergougniou




Le bagad " 2010"

Cornemuses : Jérémy Le Garff (Penn),
  Tiffen Cadic, Ronan Lebret , Matthieu Le Faucheur, Baptiste Le Gall,
Thomas Quéré, Corentin Chotard, François Kervadec,
Fabrice Malarde.
Bombardes :
 Gwenaël Lamour (Penn),
Yoann Bouroullec, Youenn Cottenot, Ludovic, Foucher, Cédric Jeanmaire,
David Le Nay, Yves Nedellec, Julien Vaillant, Jean-Paul Constantin,
Camille Le Flohic, Cyril Le Gall.
Caisses claires :
Damien Cossec (Penn),
Julian Le Follic, Guillaume Le Cunff,  Anna Renault,
Gaël Tanguy, Riwan Le Roux.
Percussions :
Gwenaël Bellec, Kevin Ruelle, Maella Crèze. 
Penn sonneurs :
Christophe Le Govic.
Porte-Bannière :
Maëlik Attaf.
Adjudant :
Premier maître Guy Bouvet.
Penn Bagad :
Major Philippe Renard.  




photos (C) Jean-Michel Bergougniou

26 juillet 2010

Mayotte 14 juillet 2010 Défilé de l'élément de base navale



14 juillet 2010 Mamoudzou Mayotte 
Le défilé Militaire





L'élément de Base navale de Mayotte stationné sur petite Terre dans le haut de la photo a traversé vers Grande Terre avec le CTM




les troupes e préparent près du quai des barges.

les pompons rouges commencent à se faire rare... Ils n'étaient que trois...


la détachement représentant la Marine


sous la conduite de son chef l'EV2 Cyrille ...


Dans le fond la pointe Mahabou et son parc donnant sur le lagon


Les spectateurs et spectatrices sont venus nombreux, la fierté d'être français au bout du monde, le prestige de l'uniforme


Le talus sert de gradin


et les femmes avec leur masque en poudre de bois de santal saluent le photographe



équilibre et gymnastique


les balcons sont combles


Préfet, député, sénateur, commandant d'armes, conseillers généraux passent en revue les troupes et saluent les drapeaux


que de sourires


et que commencent le défilé...chauvin, je ne présenterai dans un premier temps que la Marine!

Le conseil général de Mayotte surplombe le défilé

Les marins ont du succès


sous l'oeil amusé de son commandant àla tribune d'honneur.

26 février 2023

Porte-hélicoptères Jeanne d'Arc Alger avril 1975 Président Giscard d'Estaing Algérie

Le PH Jeanne d'Arc à Alger
15 avril 1975




TELEX de la Jeanne"
LA voilà ! Les centaines d'Algérois, agglutinés sur les escaliers du port, voient peu à peu se préciser la silhouette de la « Jeanne d'Arc » qui entre dans la baie. La salve de salut et le coup de sifflet final balaient les dernières hésitations des dormeurs, et c'est une arrivée très remarquée que fait le porte-hélicoptères, en ce lundi 14 avril. 

La dernière escale à Alger était en 1967...
Hier aux Antilles, aujourd'hui en Algérie, la « Jeanne d'Arc » suit de près notre président et la ville va vivre à l'heure française quatre jours encore, sans que décline la qualité de l'accueil, touchant et spontané.

En cette première journée d'escale, la capitale cache ses charmes sous une brume grisâtre, mais le lendemain la caresse d'un chaud soleil sort la belle endormie de sa langueur, et chacun retrouve la ville telle qu'il n'a pu l'oublier, ou telle qu'il l'a toujours imaginée élégance du front de mer, avec ses escaliers, ses balustrades et ses maisons à arcades, dont la blancheur, délicatement soulignée de bleu tranche sur l'ombre des rues, et grouillement ocre des toits de la casbah, labyrinthe de ruelles pavées, de voûtes obscures et d'escaliers dérobés.


Les pompons rouges jalonnent le chemin vers les échoppes où le français est redevenu la langue commerciale, ce qui facilite bien les choses après les efforts et les atermoiements en anglais ou en espagnol, voire en portugais

Mais la visite ne serait pas complète si l'on oubliait le palais des princesses, joyau mauresque enchâssé dans la casbah, îlot de silence à peine troublé par le murmure de la fontaine qui éclabousse les dalles de marbre de la cour intérieure, où si l'on ne rangeait sagement ses chaussures d'uniforme au milieu des babouches, à l'entrée d'une mosquée. 

Sourire fugitif de la fatma derrière son voile, éclat de rire du gamin qui se dresse sur la pointe des pieds pour vous embrasser, ou bombe le torse devant la caméra avant de détaler, regard attentif des vieillards qui longtemps suivent des yeux les cols bleus.

Pendant deux jours, les visiteurs par milliers, prennent d'assaut les coupées, et les excursionnistes, de retour de la rude Kabylie, ou de Tipasa, la Romaine, ont bien du mal à se frayer un chemin pour regagner leur bord. Mais... Brest n'est plus qu'à 5 jours de mer tout cela sent l'arrivée les midships au coin d'une coursive, font connaissance avec leurs examinateurs qui viennent d'embarquer.
Et voilà chers lecteurs, la fin d'une belle campagne. Quand ces lignes paraîtront, nous serons de retour. Nous vous donnons rendez-vous... dans quelques mois pour d'autres aventures.

Au lendemain de la visite du Président Giscard d'Estaing en Algérie, la Jeanne quittant Santa Cruz de Tenerife arrive en escale à Alger du 14 au 18 avril 1975.
On peut supposer que le temps de la visite, elle a fait quelques ronds dans l'eau au large des côtes algériennes.


C'est à 11 h 30 le 10 avril 1975 que le président Valéry Giscard d'Estaing sera accueilli à l'aéroport de Dar El Beida par le chef de l'État algérien Houari Boumediène.

"Un programme chargé qui commence par un déjeuner privé au Palais du Peuple entre les deux présidents, suivi d'une visite à l'usine de Rouïba où sont fabriqués autobus et camions. 



Le 11 avril 1975, Giscard d'Estaing, accompagné de son hôte, doit se rendre à Constantine pour y visiter la jeune université, puis à Skida, un «terminal» qui, avec l'usine de liquéfaction de gaz, représente un élément majeur de l'Algérie indépendante." Le Figaro



« Le voyage du président Giscard d’Estaing en Algérie a une très forte résonance en France. Tous les journaux de Paris et de province, toutes les radios, les trois chaînes télévisées assurent une couverture très large de cet événement dont la portée politique et psychologique est grande. Certains parlent de retrouvailles et de réconciliation. Les autres soulignent qu’il s’agit de préparer l’avenir et de donner à la France une assise meilleure dans son ouverture en direction du tiers-monde.



Cependant, une partie de l’opinion française n’est pas satisfaite. A Montpellier […] mais également à Paris, quelques attentats ont eu lieu. Ils émanent d’organisations qui se réclament de Pieds-Noirs.

[…] Environ un million de personnes ont préféré rentrer en France après les accords d’Evian. Beaucoup ont eu le sentiment d’avoir été trompés par le général de Gaulle, qui avait déclaré à Alger: «Je vous ai compris.» Par surcroît, les indemnisations promises par l’Etat sont loin d’être accordées dans les délais et les montants qui avaient été espérés soit même promis.


Actuellement, le nombre de Français en Algérie n’est plus que de 65 000, dont 55 000 au titre de la coopération. Les Français nés en Algérie et restés sur place ne sont plus que 10 000.


Les autres vivent en diverses parties de la France, principalement le sud-ouest et le midi. Le secrétaire d’Etat aux travailleurs immigrés, M. [Paul] Dijoud, souligne que souvent ce sont des rapatriés qui tendent les premiers la main aux travailleurs algériens immigrés et que, grâce à eux, ces derniers se font une place dans la société française.

sources :

Cols Bleus   26/04/1975  N°1374)
Cols Bleus 03/05/1972    N°1375
Giscard d’Estaing en Algérie, voyage aux résonances multiples

Le Monde diplomatique

Les escales de la Mission 1974-1975
Départ de Brest le 21/10/1974

Dakar 28/10-01/11 (Sénégal)

Tobago 10/11 (Trinidad & Tobago)

Port of Spain 11-13/11 (Trinidad & Tobago)

Nouvelle-Orléans 20-26/11 (États-Unis)

Vera Cruz 29/11-06/12 (Mexique)

Balboa 11-15/12 (Panama)

San Francisco 26/12/1974-03/01/1975 (États-Unis)

Rodman 14-15/01 (Panama)

Carthagène 17-21/01 (Colombie)

Pointe à Pitre 27-31/01 (France)

Les Saintes 31/01-07/02 (France)

Fort de France 08-13/02 (France)

Sainte Lucie 13/02 (France)

Rio de Janeiro 24/02-02/03 (Brésil)

Buenos Aires 07-15/03 (Argentine) [Forbin à Montevideo (Uruguay)]

Salvador de Bahia 21-26/03 (Brésil)

Santa Cruz de Tenerife 05-09/04 (Espagne) [Après l’escale, retour direct de la conserve en France]

Alger 14-18/04 (Algérie)

Retour à Brest le 22/04/1975


FREMM AQUITAINE Grand Nord 24 Passage du cercle polaire août novembre 2024 OTAN Nothern Viking

FREMM AQUITAINE Grand Nord 24 Passage du cercle polaire Ayant encore à l’esprit aurores boréales et icebergs, les marins de la frégate multi...