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26 février 2023

Porte-hélicoptères Jeanne d'Arc Alger avril 1975 Président Giscard d'Estaing Algérie

Le PH Jeanne d'Arc à Alger
15 avril 1975




TELEX de la Jeanne"
LA voilà ! Les centaines d'Algérois, agglutinés sur les escaliers du port, voient peu à peu se préciser la silhouette de la « Jeanne d'Arc » qui entre dans la baie. La salve de salut et le coup de sifflet final balaient les dernières hésitations des dormeurs, et c'est une arrivée très remarquée que fait le porte-hélicoptères, en ce lundi 14 avril. 

La dernière escale à Alger était en 1967...
Hier aux Antilles, aujourd'hui en Algérie, la « Jeanne d'Arc » suit de près notre président et la ville va vivre à l'heure française quatre jours encore, sans que décline la qualité de l'accueil, touchant et spontané.

En cette première journée d'escale, la capitale cache ses charmes sous une brume grisâtre, mais le lendemain la caresse d'un chaud soleil sort la belle endormie de sa langueur, et chacun retrouve la ville telle qu'il n'a pu l'oublier, ou telle qu'il l'a toujours imaginée élégance du front de mer, avec ses escaliers, ses balustrades et ses maisons à arcades, dont la blancheur, délicatement soulignée de bleu tranche sur l'ombre des rues, et grouillement ocre des toits de la casbah, labyrinthe de ruelles pavées, de voûtes obscures et d'escaliers dérobés.


Les pompons rouges jalonnent le chemin vers les échoppes où le français est redevenu la langue commerciale, ce qui facilite bien les choses après les efforts et les atermoiements en anglais ou en espagnol, voire en portugais

Mais la visite ne serait pas complète si l'on oubliait le palais des princesses, joyau mauresque enchâssé dans la casbah, îlot de silence à peine troublé par le murmure de la fontaine qui éclabousse les dalles de marbre de la cour intérieure, où si l'on ne rangeait sagement ses chaussures d'uniforme au milieu des babouches, à l'entrée d'une mosquée. 

Sourire fugitif de la fatma derrière son voile, éclat de rire du gamin qui se dresse sur la pointe des pieds pour vous embrasser, ou bombe le torse devant la caméra avant de détaler, regard attentif des vieillards qui longtemps suivent des yeux les cols bleus.

Pendant deux jours, les visiteurs par milliers, prennent d'assaut les coupées, et les excursionnistes, de retour de la rude Kabylie, ou de Tipasa, la Romaine, ont bien du mal à se frayer un chemin pour regagner leur bord. Mais... Brest n'est plus qu'à 5 jours de mer tout cela sent l'arrivée les midships au coin d'une coursive, font connaissance avec leurs examinateurs qui viennent d'embarquer.
Et voilà chers lecteurs, la fin d'une belle campagne. Quand ces lignes paraîtront, nous serons de retour. Nous vous donnons rendez-vous... dans quelques mois pour d'autres aventures.

Au lendemain de la visite du Président Giscard d'Estaing en Algérie, la Jeanne quittant Santa Cruz de Tenerife arrive en escale à Alger du 14 au 18 avril 1975.
On peut supposer que le temps de la visite, elle a fait quelques ronds dans l'eau au large des côtes algériennes.


C'est à 11 h 30 le 10 avril 1975 que le président Valéry Giscard d'Estaing sera accueilli à l'aéroport de Dar El Beida par le chef de l'État algérien Houari Boumediène.

"Un programme chargé qui commence par un déjeuner privé au Palais du Peuple entre les deux présidents, suivi d'une visite à l'usine de Rouïba où sont fabriqués autobus et camions. 



Le 11 avril 1975, Giscard d'Estaing, accompagné de son hôte, doit se rendre à Constantine pour y visiter la jeune université, puis à Skida, un «terminal» qui, avec l'usine de liquéfaction de gaz, représente un élément majeur de l'Algérie indépendante." Le Figaro



« Le voyage du président Giscard d’Estaing en Algérie a une très forte résonance en France. Tous les journaux de Paris et de province, toutes les radios, les trois chaînes télévisées assurent une couverture très large de cet événement dont la portée politique et psychologique est grande. Certains parlent de retrouvailles et de réconciliation. Les autres soulignent qu’il s’agit de préparer l’avenir et de donner à la France une assise meilleure dans son ouverture en direction du tiers-monde.



Cependant, une partie de l’opinion française n’est pas satisfaite. A Montpellier […] mais également à Paris, quelques attentats ont eu lieu. Ils émanent d’organisations qui se réclament de Pieds-Noirs.

[…] Environ un million de personnes ont préféré rentrer en France après les accords d’Evian. Beaucoup ont eu le sentiment d’avoir été trompés par le général de Gaulle, qui avait déclaré à Alger: «Je vous ai compris.» Par surcroît, les indemnisations promises par l’Etat sont loin d’être accordées dans les délais et les montants qui avaient été espérés soit même promis.


Actuellement, le nombre de Français en Algérie n’est plus que de 65 000, dont 55 000 au titre de la coopération. Les Français nés en Algérie et restés sur place ne sont plus que 10 000.


Les autres vivent en diverses parties de la France, principalement le sud-ouest et le midi. Le secrétaire d’Etat aux travailleurs immigrés, M. [Paul] Dijoud, souligne que souvent ce sont des rapatriés qui tendent les premiers la main aux travailleurs algériens immigrés et que, grâce à eux, ces derniers se font une place dans la société française.

sources :

Cols Bleus   26/04/1975  N°1374)
Cols Bleus 03/05/1972    N°1375
Giscard d’Estaing en Algérie, voyage aux résonances multiples

Le Monde diplomatique

Les escales de la Mission 1974-1975
Départ de Brest le 21/10/1974

Dakar 28/10-01/11 (Sénégal)

Tobago 10/11 (Trinidad & Tobago)

Port of Spain 11-13/11 (Trinidad & Tobago)

Nouvelle-Orléans 20-26/11 (États-Unis)

Vera Cruz 29/11-06/12 (Mexique)

Balboa 11-15/12 (Panama)

San Francisco 26/12/1974-03/01/1975 (États-Unis)

Rodman 14-15/01 (Panama)

Carthagène 17-21/01 (Colombie)

Pointe à Pitre 27-31/01 (France)

Les Saintes 31/01-07/02 (France)

Fort de France 08-13/02 (France)

Sainte Lucie 13/02 (France)

Rio de Janeiro 24/02-02/03 (Brésil)

Buenos Aires 07-15/03 (Argentine) [Forbin à Montevideo (Uruguay)]

Salvador de Bahia 21-26/03 (Brésil)

Santa Cruz de Tenerife 05-09/04 (Espagne) [Après l’escale, retour direct de la conserve en France]

Alger 14-18/04 (Algérie)

Retour à Brest le 22/04/1975


02 juin 2022

La Jeanne d'Arc en IRAN Bandar Abbas février 1976

La Jeanne d'Arc en IRAN Bandar Abbas


 sommes en 1976, trois ans avant la chute du Shah Mohammad Reza Pahlavi

La Jeanne et le Forbin vont faire escale en Iran avec des visites de Persépolis, Chiraz ou Téhéran

Avez-vous des courriers, des lettres, des cartes postales aux dates de l'escale -18 au 22 février 1976? Si oui contactez-moi- Merci d'avance



L'aurore de Bandar Abbas






La Jeanne et le Forbin ont gagné les médailles d'or et d'argent du slalom de Neptune, à travers la cinquantaine de cargos en attente au mouillage de Bandar Abbas.

Après avoir salué la terre, nous avons embouqué le chenal, accompagnés par les marches d'une musique de la Marine iranienne. Pour la première fois depuis Brest, nous avons revêtu nos tenues de drap bleu car, ici, la température descend en dessous de quinze degrés pendant la nuit. C'est un bien doux climat en attendant les chaleurs de Djibouti.



Avant de descendre à terre, les bureaux de change nous fournissent en devises locales ; rials et tomans. L'alphabet iranien est proche de l'alphabet arabe mais il serait trop simple de juxtaposer lettres et chiffres arabes ; les Iraniens utilisent la numération indienne, ce qui n'a pas facilité nos achats dans les bazars de Bandar Abbas, de Chiraz ou de Téhéran.

Nous avons appris à ne pas confondre les Iraniens avec leurs voisins Arabes ; ils n'appartiennent pas aux mêmes races et n'ont pas du tout le même passé, la même histoire.

Les cars de la Marine iranienne nous ont déposés à Bandar Abbas « ville » après avoir trayersé le port, en pleine construction : entre les deux, la campagne n'est qu'un vaste chantier percé de larges routes. Parmi les voitures, nous avons trouvé, non sans étonnement, un grand nombre de Citroën « Dyane ». Ignorant les horaires de travail, nous sommes descendus dans une ville engourdie de sommeil, puis, vers quinze heures, les rues se sont animées et colorées ; les vêtements sont variés : si la coupe occidentale est la plus courante, beaucoup de femmes portent le voile noir traditionnel qui couvre les cheveux et descend jusqu'à terre d'autres, moins nombreuses, se masquent le visage pour se protéger des ardeurs du soleil ou, peut-être, d'autres ardeurs...

Très rapidement, nous nous sommes dirigés vers les bazars, riches en tapis; ils sont encore- plus beaux qu'on ne l'espérait, mais hélas le marchandage est difficile. Si les marins iraniens parlent facilement l'anglais ou le français, les marchands ne comprennent généralement que le langage des chiffres et encore, des chiffres indiens




L'armée iranienne a mis à notre disposition des avions qui ont emmené plus de 300 marins à Persépolis, Chiraz ou Téhéran.

A Bombay, les Parsis nous avaient un peu parlé de leur religion, celle de Zoroastre et de leur dieu, Ahura Mazda. Nous ne pouvions pas aller en Perse sans consacrer un pèlerinage au dieu du feu, à Persépolis.


Darius, Artaxerxès, Xerxès, devaient être guidés par une foi très forte pour réaliser de tels monuments. Rien n'est à l'échelle humaine les portes font cinq fois la hauteur d'un homme et abritent des statues toutes aussi grandes. Il a fallu les téléobjectifs de Singapour pour saisir les détails des visages de ces guerriers. En revanche, les degrés de l'escalier monumental ont une hauteur conçue pour recevoir le défilé des sept nains de Blanche Neige ; Darius, lui, devait gravir ces marches avec une majesté certaine.



Si l'ensemble des colonnades est moins bien conservé qu'à Athènes, les bas reliefs ont gardé toutes leurs finesses. Les personnages de profil qui représentent tous les pays d'Afrique, d'Asie, des Arabes, des Grecs, des Indiens avec des chameaux ou des dromadaires, des Scythes en cagoule pointue, des Assyriens en « culotte de golf » et bonnet phrygien, des moutons, des zèbres. Cette visite s'est déroulée sous une petite pluie de neige fondue qui rappelait quelque peu le crachin breton.

Les cars nous ont ramenés à Chiraz, le temps de déjeuner, goûtant les crêpes qui servent de pain aux Iraniens, et d'admirer les multiples coupoles de faïences de cette ville magnifique. Comme ce n'était pas le temps des roses ; nous avons calmé notre appétit de tapis et de pistaches en parcourant le bazar du Vakil, où les marchands se réchauffent auprès de petits réchauds à alcool.

Mais on ne peut prétendre avoir visité l'Iran sans être allé à Téhéran ; perchée à quelque 1033 mètres d'altitude, Téhéran est la capitale moderne d'un empire millénaire.
Les bazars sauvegardent toutefois son cachet oriental ; mais la porte de l'Iran est un monument superbe, dédié à l'Iran d'aujourd'hui et à son essor économique. Après avoir goûté à la cuisine Iranienne nous avons fait une brève incursion dans le royaume des mille et une nuits : en effet nous avons pu voir le trésor impérial : l'océan de lumières, le diamant rose de 135 carats, les couronnes royales, les épées, les couverts, les chandeliers en or ornés de pierre précieuses, le globe terrestre en or pesant 30 kg et portant 5300 pierres ; il y en avait tant et tant que nous restions ébahis devant ce spectacle inouï. Nous sommes arrivés, encore tout éblouis, au Palais de Gholestan aux murs et aux plafonds merveilleusement décorés de miroirs.


Ce fut ensuite le retour vers Bandar Abbas, quelques heures avant l'appareillage. Après trois coups de sifflet brefs la Jeanne d'Arc et le Forbin ont quitté ce port en pleine expansion pour retrouver, dans le sud, des zones plus chaudes.

Sources :

Sources Cols bleus 20 mars 1976 n° 1418

02 novembre 2020

jda Porte-hélicoptères Jeanne d'Arc 1986 - 1987 GEAOM

JDA Porte-hélicoptères Jeanne d'Arc 

1986 - 1987 GEAOM

Dans mon coqueron j'ai trouvé cet imprimé de 1986 (à l'époque le mot "flyer" était inconnu du grand public.

Ce prospectus présentait le GEAOM, la campagne d'application et la Jeanne 

Depuis sa création en 1830, l’École navale assure la formation initiale de tous les officiers de la Marine. Chaque année, et depuis près de 80 ans, elle délivre le diplôme d’ingénieur de l’École navale aux futurs officiers de Marine de carrière.

La formation dispensée aux élèves doit s’adapter en permanence pour répondre aux exigences du futur employeur, notamment en ce qui concerne le maintien du haut niveau de connaissances scientifiques. Cette exigence est reprise dans la politique RH 2025 du ministère de la Défense : « Confirmer la position des écoles militaires et plus particulièrement les grandes écoles militaires dans le référentiel des grandes écoles nationales. »


 La formation des chefs du quart répond avant tout aux besoins spécifiques liés à l’exercice du quart sur un bâtiment de combat. Cependant, dans une démarche positive, la Marine nationale a décidé de s’aligner, pour sa formation, sur la convention STCW (Standards of Training, Certification and Watchkeeping for Seafarers), même si cette norme ne s’applique pas explicitement aux marines militaires.

Cette convention, amendée dernièrement en 2010 (amendements de Manille) après une profonde refonte en 1995, vise à améliorer la sauvegarde de la vie en mer et la protection du milieu marin, en établissant des normes internationales de qualification des gens de mer.

La campagne 1986-1987

29 mai : Arrivée à Brest à l'issue de la 22ème campagne d'application.


21 juin : Le porte-hélicoptères repart avec 4
WG-13 Lynx et 2 Alouette III à bord et en compagnie de la frégate Tourville. Ils sont rejoints par la frégate Jean de Vienne en provenance de Toulon. Les trois bâtiments participent à la revue navale du 4 juillet pour célébrer le 210e anniversaire de la déclaration d'indépendance des États-Unis. Le porte-hélicoptères est de retour à Brest le 17 juillet.

Jour du départ de la campagne et visite du ministre de la défense


4 décembre : Appareillage de Brest pour la 23ème campagne d'application avec 2 WG-13 Lynx et 4 Alouette III de la flottille 35.F à bord et l'aviso escorteur Commandant Bourdais comme conserve.

Le ministre de la Défense assiste au départ de la Jeanne d'Arc


Jeudi 4 décembre, Monsieur André Giraud, ministre de la Défense, s'est rendu à Brest pour présider la cérémonie de départ de l'Ecole d'application des officiers de Marine.

A 14 h30, le porte-hélicoptères Jeanne d'Arc et sa conserve, l'aviso-escorteur Commandant Bourdais ont appareillé et mis le cap sur Dakar qu'ils toucheront le 12 décembre.

La campagne d'application se déroulera cette année entièrement en Atlantique. Parcourant 26 000 nautiques les midships passeront quatre-vingt dix-sept jours en mer. Au programme, soixante dix-sept jours d'escale en Afrique de l'ouest avec Dakar et Abidjan, un détour par Lomé et Cotonou pour le Commandant Bourdais.

Le groupe passera le Nouvel an à Sainte-Hélène avant de se rendre en Argentine, en Uruguay et au Brésil. Il visite traditionnellement les départements et territoires d'outre-mer au cours de sa campagne. Ainsi s'arrêtera-t-il cette année encore en Guyane où les officiers élèves pourront découvrir le site de lancement des fusées Ariane à Kourou, aux Antilles où ils feront de l'hydrographie ; à Saint-Pierre-et-Miquelon enfin, après des escales en Colombie, au Mexique, aux Etats-Unis et au Canada.

 

Le retour à Brest est prévu le 27 mai après une ultime escale à Lisbonne.

La campagne d'application des officiers de marine répond à trois objectifs :

  1. rassembler des officiers élèves provenant d'écoles différentes appelés à servir l'Etat en servant dans la Marine, pour leur permettre de se connaître et apprendre à travailler ensemble.
  2.  donner pour la première fois aux jeunes officiers l'occasion de naviguer longtemps, loin du port base et de leur famille, en mettant à profit la présence de deux bâtiments pour multiplier les exercices, 
  3. développer le sens de la manœuvre et approfondir les connaissances professionnelles.
  4. enfin, représenter la France à l'occasion des escales officielles. Mille marins à terre donneront de la France et de la Marine une image que nous souhaitons la plus vraie et la plus noble possible.

 

La Jeanne d'Arc et le Commandant Bourdais emmènent cette année 157 officiers élèves : 99 officiers de marine, 11 commissaires, 1 administrateur des Affaires maritimes, 5 ingénieurs de l'Armement, 25 médecins des armées et 15 stagiaires étrangers en provenance de 11 pays : Li-ban - Togo - Arabie Saoudite -Côte d'Ivoire - Algérie - Grèce -Egypte - Maroc - Mauritanie -Gabon et Madagascar.


Principales étapes : Brest, Dakar, Abidjan, Sainte Hélène, Rio de Janeiro, Buenos Aires, Montevideo, Salvador de Bahia, Kourou, Pointe-à-Pitre, Les Saintes, Carthagène, Vera Cruz, Nouvelle Orléans, Fort-de-France, New York, Québec, Saint Pierre et Miquelon, Lisbonne, Brest.
24 décembre : Un WG-13 Lynx récupère un blessé à bord du thonier Mervent.


Flamme utilisée lors de la 22e campagne 1985-1986



Patrick Augier, le dernier commandant de la Jeanne est issu de la promotion 1987 de l’Ecole navale.




Grande école militaire de la mer, l’École navale assure principalement la formation initiale de tous les officiers de la Marine nationale : les officiers de carrière, les officiers sous contrat, et les futurs officiers qui postulent en interne - 700 officiers y sont ainsi formés chaque année.
Pour assurer ces formations, l’École navale bénéficie d’atouts majeurs comme son institut de recherche l’IRENav, son pôle de formation au leadership opérationnel et son centre de formation maritime.
Le cursus d’ingénieur, formation phare de l’école, prépare les élèves aux emplois opérationnels au sein des unités de la Marine nationale.

Les élèves de l’Ecole navale mettent en pratique leurs connaissances et leur leadership lors d’une campagne d’application à la mer de 4 mois autour du monde à bord d’un bâtiment de projection et de commandement (mission Jeanne d’Arc).

La formation à l’Ecole navale délivre un diplôme d’ingénieur reconnu par la commission des titres d’ingénieur.




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