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19 juin 2025

Mission Jeanne d'Arc 2025 New Orleans - New-York 2025 Dee Dee Bridgewater USA


Mission Jeanne d'Arc 2025 New Orleans - New-York


Du 21 au 26 avril 2025, le groupe Jeanne d’Arc a fait escale à la Nouvelle-Orléans, sur le Mississippi. Cette relâche opérationnelle a été l’occasion de conduire différentes activités de représentation et de préparer l’exercice bilatéral Chesapeake.

La Tribu des Houmas, partageant une histoire et un attachement forts avec la France, a également accueilli quelques membres du TG.


Escale à La Nouvelle-Orléans

Le 25 avril à bord du Mistral, le capitaine de vaisseau Vieux-Rochas, au nom du président de la République, a fait Mme Denise Bridgewater, officier de la Légion d’honneur et remis l’Ordre national du Mérite à sa fille, Mme China Moses, toutes deux chanteuses francophones et francophiles.


Dee Dee Bridgewater, née Denise Eileen Garrett le 27 mai 1950 à Memphis, débute dans l'orchestre de son père, le trompettiste Matthew Garrett, avec lequel elle part en tournée dans le Michigan en 1960. Durant sa scolarité, elle a l'occasion, très rare à l'époque, de partir en Union Soviétique avec l'orchestre de son université de l'Illinois en 1969. Elle y rencontre également Cecil Bridgewater, trompettiste d'Horace Silver, qu'elle épouse en 1970. 

https://www.youtube.com/watch?v=pMSOI8bSbxU

L'année suivante, installée à New York, elle est engagée dans le big band de Mel Lewis et Thad Jones, dont elle deviendra, jusqu'en 1974, l'une des solistes principales. C'est au sein de cette formation qu'elle se produit au festival de Châteauvallon en 1973, prestation qui la révèle au public français.

Durant cette période, Dee Dee Bridgewater chante avec de prestigieux musiciens : Max Roach avec Freedom Now Suite , Dizzy Gillespie, Dexter Gordon, Sonny Rollins ou Roland Kirk. Elle intègre ensuite les ensembles de Stanley Clarke et de Norman Connors. Parallèlement, elle enregistre son premier album, Afro Blue (1974). Elle joue dans la comédie musicale de Broadway The Wiz , et obtient un Tony Award pour son rôle en 1975. L'année suivante, elle travaille avec Sir Roland Hanna, puis part travailler en Californie comme chanteuse pop.


En 1984, sa participation à la revue Sophisticated Lady , tirée de l'oeuvre de Duke Ellington, lui permet de faire une tournée en Europe et un séjour à Paris. Elle revient deux années plus tard avec la pièce Lady Day , dans laquelle elle interprète le rôle de Billy Holiday. Elle fait la conquête de Paris, triomphe au théâtre de Boulogne-Billancourt en 1986, et sort un Live in Paris (1987).

https://www.youtube.com/watch?v=HTgMfU3f9yc

De retour aux Etats-Unis (1987), Dee Dee Bridgewater chante dans un All Stars dans lequel figurent Clark Terry, James Moody, Jimmy Mc Griff, formation qui tourne sur la côte Est du pays. Revenue à Paris en 1990, ville qu'elle aime, Dee Dee Bridgewater chante dans les clubs de la capitale, et notamment au New Morning avec son quartet composé du bassiste Tony Bonfils, du batteur André Ceccarelli et du pianiste Hervé Sellin, tout aussi aisément les standards de jazz, du gospel mais également « Les amants d'un jour » , qui firent la gloire d'Edith Piaf.

En 1989, son duo avec Ray Charles lui permet d'accéder au statut de star internationale, avant de chanter une version originale de l'opéra Carmen en 1993. Aujourd'hui à la tête d'une discographie impressionnante, la chanteuse américaine s'est spécialisée dans les hommages, de Horace Silver avec Love and Peace (1995) à Ella Fitzgerald avec Dear Ella (1997), avant un concert enregistré au Japon, Live at Yoshi's (2000), nommé comme meilleur album vocal lors des Grammy Awards de 2001. Avec J'ai deux amours (2005), c'est à la France qu'elle rend hommage tandis que l'album suivant, Red Earth (2007), enregistré à Bamako au Mali, fait se rejoindre jazz et musique africaine.

Chanteuse au swing puissant, Dee Dee Bridgewater dégage dans son expression vocale une tonicité et une énergie unique dans tous les registres musicaux, qui vont du blues à la chanson contemporaine. En 2010, Dee Dee Bridgewater rend hommage à sa grande inspiratrice Billie Holiday, à travers une sélection de douze classiques dans Eleanora Fagan (1917-1959): to Billie with Love from Dee Dee. Cinq ans plus tard, la grande dame du swing revient en compagnie du trompettiste Irvin Mayfield et de la quinzaine de musiciens du New Orleans Jazz Orchestra (NOJO) pour l'album de reprises et de compositions originales Dee Dee's Feathers. Deux ans après suit une ode à sa ville natale à travers les interprétations de l'album Memphis... Yes, I'm Ready (2017).


Du 7 au 12 mai 2025, le groupe amphibie Jeanne d’Arc a fait escale à New York. Cette relâche opérationnelle a été l’occasion de conduire différentes activités de représentation dans le cadre de la mission annuelle de formation des officiers-élèves. 

28 février 2025

Cartographie Hydrographie à revoir SHOM Tonald Drump Make Brittany Great Again golfe du Mexique Mont Saint-Michel

 La baie du Mont Saint-Michel ou Baie de Cancale


Bon je ne me lasse pas des élucubrations du PDG des Etats-Unis. Ne riez pas ou je vous mets les droits de douane à 25%.

En fait, heureusement qu'il n'y a pas de droits de douane sur la connerie car il aurait enrichi le Trésor public depuis longtemps. 


Avant qu'ils ne traversent l'océan dans leur embarcation, 

Je propose un slogan purement breton pur beurre salé

MAKE BRITTANY GREAT AGAIN!


Bon Joe Dassin a toujours dit que l'Amérique il voulait l'avoir! 

Eux ne nous aurons pas!

Car c'est Cartier, un Malouin, qui va découvrir ces Terres-Neuves.


Et c'est Cavelier de la Salle qui en 1682 donne à cette côte outre-Atlantique le nom de Louisiane. Vive le roi Louis!



Puis, pour mener la guerre d’indépendance américaine (1775-1783), la flotte française, la Royale, basée à Brest, embarque plus de 10000 Bretons, au côté de marins des ports méditerranéens.

Dans les années 1900, les Bretons sont de nouveaux en partance pour les Amériques. La ville de Gourin, par exemple, est bien connue pour sa forte émigration vers le Nouveau Monde où les premiers colons fonderont la ville de Gourin City au pied des Montagnes Rocheuses. 

Alors pourquoi ne pas nommer cet espace entre Cancale et le Texas : Baie du Mont Saint-Michel?

Merci à Jean-François P. pour sa carte 

21 septembre 2024

Fregate Guépratte mission Jeanne d'arc 2024 PHA Tonnerre FLF Guépratte Amérique du sud Pérou Colombie Chili USA Valparaiso Pompe france

Fregate Guepratte mission Jeanne d'arc 2024


Parti le 19 février 2024 pour cinq mois de déploiement autour des Amériques,
le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre et la frégate type La Fayette (FLF) Guépratte composant le groupe Jeanne d'Arc 24 sont rentrés à Toulon le 16 juillet.



La mission Jeanne d’Arc 2024 a été un succès dans ses trois volets. Elle a d’abord rempli ses objectifs de formation des 160 officiers-élèves embarqués au sein de l’Ecole d’application des officiers de Marine (EAOM). Ce déploiement opérationnel de longue durée en conditions réelles permet de les préparer à leur futur rôle d’officier de Marine.

Avec sept pays visités, elle a renforcé la coopération et l’interopérabilité de la Marine Nationale avec les marines partenaires de la région grâce à une série d’exercices conjoints. Trois exercices amphibies majeurs ont été conduits avec le Brésil, le Chili et les Etats-Unis, comportant tous, un volet naval, aéronaval et terrestre. 



Ces exercices ont sollicité les détachements extérieurs embarqués sur le PHA Tonnerre tels que le Groupement Tactique Embarqué (GTE) constitué de 150 soldats de l’armée de Terre et les différents hélicoptères présents à bord.

Cette mission a été l’occasion pour le groupe naval de mener des activités opérationnelles, allant de la lutte contre le narcotrafic au large de l’Afrique de l’Ouest à l’aide au départ et l’assistance à la population à Haïti. Plus largement, les bâtiments français ont conduit, tout au long de leur déploiement, des missions de surveillance maritime et de police des pêches dans les eaux territoriales françaises et internationales.


Après 148 jours de déploiement, les deux bâtiments sont de retour au port base. Les 650 marins du groupe Jeanne d’Arc ont parcouru près de 28 000 nautiques, ponctués de rencontres et d’interactions avec les marines brésilienne, argentine, chilienne, péruvienne, équatorienne, colombienne et américaine.  

La mission Jeanne d’Arc a fait escale le 13 mai au Molo de Abrigo de Valparaíso. Le porte-hélicoptères TONNERRE est arrivé avec un don d’uniformes de dernière génération du Bataillon de Marins-Pompiers de Marseille pour la cinquième compagnie de pompiers « Pompe France » de Valparaíso, qui a accueilli les deux navires avec les honneurs.

 

Juin 1856, la colonie française de Valparaiso, port au commerce florissant en ce milieu du XIXème siècle, décide pour se protéger des flammes de constituer une compagnie de pompiers. En quelques années, cette ville, escale incontournable sur la route maritime Atlantique-Pacifique voit naitre les « pompes coloniales » Allemandes, Anglaises, Françaises, Italiennes et Espagnoles.

167 ans plus tard, les sapeurs-pompiers, tous volontaires, de la « pompe France » de Valparaiso sont toujours là… Des liens précieux tissés avec le bataillon des Marins-pompiers de Marseille et quelques SDIS de France font qu’aujourd’hui « ils décalent » avec du matériel souvent français et des tenues similaires aux nôtres.

Les ordres se donnent en Français et sur les camions comme à la caserne flottent nos Couleurs, Bleue, Blanche et Rouge.

Pendant le 1er conflit mondial 16 pompiers Chiliens issus des « pompes France » de Santiago et Valparaiso, vinrent tomber au Champs d’Honneur.





29 mai 2022

New-York Statue Liberté Isère Flore 1886 Inauguration Transport Isère Croiseur Flore USA Etats Unis Bartholdi

 New-York Statue Liberté Isère Flore

 Pendant ce temps, le contre-amiral Lacombe, commandant de la Division navale de l'Atlantique Nord, qui a sa marque à bord du croiseur de 1er rang Flore, est en route pour New York venant de Fort-de-France de la Martinique, des Bermudes et de Newport (l'amiral ne dit pas quel Newport). Le 18 la Flore mouille à Gravesend auprès de l'Isère et de l'Omaha.

Croiseur Flore


Le lendemain, 19 juin, c'est le grand jour. Lespinasse de Saune se borne à écrire au Ministre : « Le vendredi 19 eut lieu cette grande manifestation au milieu d'un concours considérable et enthousiaste du peuple américain ». Dans son rapport, l'amiral Lacombe donne davantage de détails. Le 19, écrit-il, l'Isère, précédée par trois bâtiments de guerre américains dont un, le Despatch, arbore la marque du ministre de la Marine des Etats-Unis, arrivé la veille de Washington, et par la Flore, « et suivie d'une nombreuse flotte de bâtiments de toute espèce, chargés de passagers, est venue mouiller auprès de l'île de Bedloe sur laquelle doit être érigée la statue de la Liberté, pour y déposer son chargement. Pendant le trajet, les forts ont fait successivement des saluts de 21 coups de canon auxquels répondaient les bâtiments américains et qui ont été rendus par la Flore, qui a été mouillée (sic.) auprès de l'Isère ».


USS Despatch

Aussitôt après le mouillage, l'amiral se rend à bord du Despatch présenter ses devoirs au ministre de la Marine. Une brillante réception a lieu ensuite à l'hôtel de ville de New York. Le samedi 20 juin, la Flore quitte le « mouillage incommode » de Bedloe's Island pour celui de l'Hudson, parmi les bâtiments de la Marine des Etats-Unis. Le lundi 22, le déchargement de l'Isère commence. Il est mené à bien en trois jours après quoi l' Isère rejoint la Flore dans l'Hudson.

Pendant ce temps les fêtes continuent et, le 25, Lacombe adresse le télégramme suivant à son Ministre « Fêtes ont pris proportions non accoutumées et non attendues hier grand banquet Chambre de Commerce. Je dois remercier mardi autorités et comités. Voudrais recevoir avant dépêche ministre de la Marine ou ministre des Affaires étrangères envoi remerciements pour bon accueil ».

La réponse du ministre de la Marine arrive le 27 et Lacombe en donne connaissance au ministre de la Marine des Etats-Unis à Washington, au gouverneur de l'Etat de New York, au maire de la ville et au président de la Chambre de Commerce. « Demain, mardi, ajoute-t-il dans sa lettre du 29 juin, j'en donnerai en outre lecture pendant la réception qui aura lieu dans l'après-midi à bord de la Flore ».


Ce jour-là, en effet, Lacombe reçoit « les principales autorités municipales, les bureaux et officiers de la Chambre de Commerce, des comités de la Statue, des différents clubs, le commodore commandant l'arsenal et les états-majors des bâtiments de guerre américains, l'état-major général des troupes fédérales, des généraux et officiers de la milice (il s'agit certainement de la très orgueilleuse New York State National Guard dont la caserne se trouve toujours dans le quartier élégant des East Sixties) avec lesquels nous avons été en rapport, des notables de la ville, ainsi que de la colonie française. Le nombre des invités dépassait 300, il en est venu environ 180 qui ont pris place à un lunch assis préparé sur la dunette et sur le pont. La fête a été très réussie, très cordiale, grâce au concours de tout l'état-major de la Flore et l'Isère. Le maire s'était fait excuser au dernier moment ; il a été remplacé par le président du Conseil des Aldermen. M. le comte Sala, premier secrétaire de la légation de Washington, était venu pour représenter M. Roustan ».

USS Omaha

L'amiral, avec beaucoup de doigté, évite la répétition des nombreux discours déjà entendus les jours précédents en portant un seul toast aux deux présidents des Républiques française et américaine, toast salué par une salve de 21 coups de canon. « Cependant, écrit-il, avant le départ, le capitaine de vaisseau Selfridge de l' Omaha a porté en très bons termes un toast à la Marine française en rappelant aux Américains présents qu'elle avait plus fait pour leur indépendance en combattant les flottes anglaises sur toutes les mers que le petit noyau de troupes de terre qui était venu combattre sur leur territoire.

« Les invités se sont retirés à 6 heures du soir en témoignant vivement leur satisfaction ».

Lacombe rend hommage aux deux personnes qui l'ont le mieux aidé : M. Bruwaert, le consul de Chicago remplaçant le consul général de, New York en congé, et M. de Bébian, agent général de la Compagnie Transatlantique. C'est grâce à eux qu'il a pu organiser en peu de temps cette « fête sans précédent dans le pays ». La liste des invitations surtout, observe-t-il, « était pleine d'écueils ». M. de Bébian, depuis longtemps sur place, « a été l'âme du Comité qui a recueilli les souscriptions pour le piédestal de la Statue », et c'est lui également qui a inspiré la succession des fêtes. Il mérite bien la Légion d'honneur, ajoute l'amiral, qui donne encore un détail. Les dépenses de la réception sont très exactement de 7510 francs 97 centimes, mais si la somme est si modique, dit-il, c'est encore grâce à M. de Bébian et à ses employés.


Cependant, la vie reprend son cours normal. L'Isère termine son embarquement de charbon le 2 juillet et appareille le 3 à destination de Brest où elle arrive le 21 juillet, la traversée n'étant marquée que par des exercices et des observations nautiques.

La Flore reste à New York pour la fête nationale du 4 juillet, qui s'est passée fort tranquillement, selon le rapport de l'amiral. « La Flore a pavoisé au lever du soleil en même temps que le Minnesota et, à midi, après que la frégate américaine avait terminé son propre salut, elle a tiré le salut fédéral qui est de 38 coups de canon (un par Etat). Ce salut n'est fait que ce jour-là. Notre acte de courtoisie a été très apprécié et j'en ai reçu des remerciements ».

Le 6 juillet la Flore quitte New York à son tour, pour Sydney (Nouvelle-Ecosse), et la suite normale de son affectation en Atlantique Nord.


La Marine française pouvait à juste titre être fière du rôle des siens dans cette affaire mémorable. Les deux principaux officiers, le contre-amiral Lacombe et le lieutenant de vaisseau de Lespinasse de Saune, étaient tous deux des officiers d'élite ; leurs dossiers personnels sont éloquents à cet égard. Mais il n'y a pas de lettre de félicitations ni d'autres marques
d'appréciation particulière pour leur mission « Statue de la Liberté ». Sans doute pour la Marine ils avaient tout simplement fait leur devoir, mais aujourd'hui, un siècle plus tard, le désir est grand de leur adresser le compliment suprême de l'U.S. Navy : « Well done ».


En conclusion, deux remarques s'imposent à propos de la Statue. Premièrement, la construction du piedestal prend du retard et « Miss Liberty » ne sera « inaugurée » (selon l'expression américaine) que le 28 octobre 1886, par le président des Etats-Unis Grover Cleveland. Deuxièmement, le poème d'Emma Lazarus, « Le nouveau colosse », qui cristallisera la symbolique de l'immigration et en réalisera la symbiose avec l'idéal de la liberté éclairant le monde, ne sera gravé sur le socle qu'en 1903. Quelques lignes de ce poème font partie de la mémoire collective des Américains :

« Keep, ancient lands, your storied pomp"...

Give me your tired, your poor...

Your huddled masses Yearning to breathe free... »

« Gardez, terres antiques, votre faste légendaire

Donnez-moi votre fatigue, votre pauvreté,

Vos masses entassées aspirent à respirer librement"


Et voilà le symbole de l'alliance franco-américaine, d'un siècle d'indépendance républicaine, et de la liberté éclairant le monde comme un phare devenu curieusement le symbole d'accueil de ceux venus en Amérique chercher une nouvelle chance dans la vie. En un mot, « Miss Liberty » symbolise l'espoir. Désormais la somme d'espérances humaines qu'elle représente prend le pas sur son côté intellectuel ou idéologique, et c'est ainsi que de franco-américaine la Grande Dame est devenue universelle.

Dessins André Hambourg

U.B.

Sources 

Cols bleus 11 Janvier 1986 n°1879

Public Library Buttolph Collection


Mission Jeanne d'Arc 2025 New Orleans - New-York 2025 Dee Dee Bridgewater USA

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