Affichage des articles dont le libellé est Fort de France. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Fort de France. Afficher tous les articles

14 avril 2024

FLF Guépratte Fort de France 29 mars 2024 Mission Jeanne d'Arc Haïti évacuation

FLF Guépratte Fort de France 29 mars 2024 Mission Jeanne d'Arc 

Le porte-hélicoptère amphibie (PHA) « Tonnerre » et la frégate de type La Fayette « Guépratte » sont en escale technique à compter de ce mardi 12 mars à Fort-de-France.



En provenance du Cap-Vert, le groupe Jeanne d’arc a été orienté vers Fort-de-France après une traversée de l’Atlantique. Le porte-hélicoptère amphibie (PHA) « Tonnerre » et la frégate de type La Fayette « Guépratte » sont en escale technique pour une durée inconnue à ce stade.

Dans un communiqué, les Forces armées aux Antilles assurent « demeurer vigilantes quant à la dégradation du contexte sécuritaire à Haïti » et se disent « en mesure d’adapter leur dispositif en fonction d’évolutions potentielles de la situation ».

800 militaires

Des mouvements aériens logistiques pourront être sollicités.



Depuis le 19 février 2024 et son appareillage de Toulon, le PHA « Tonnerre », son groupement tactique embarqué (GTE) et la frégate de type La Fayette (FLF) « Guépratte »sont engagés dans le cadre de la mission Jeanne d’Arc, qui est un déploiement annuel opérationnel de longue durée intégrant la formation des officiers de marine et l’entraînement d’unités amphibies et aéroterrestres.

Le groupe Jeanne d’Arc représente plus de 800 militaires, dont environ 640 marins et 150 soldats.

https://rci.fm/deuxiles/node/4946184

Partie de Toulon le 19 février, la mission Jeanne d’Arc 2024 a interrompu sa navigation pour permettre de contribuer aux opérations d’évacuation de ressortissants (français en grande partie) d’Haïti, compliquées par la fermeture de l’aéroport. Mais le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre ne disposant que d’hélicoptères légers Gazelle pour sa mission, des Cougar des forces spéciales ont été spécialement transportés jusqu’aux Antilles, où ils ont embarqué à bord du navire.

Au total, ce sont près de 250 ressortissants français et d'autres pays qui ont été évacués de Port-au-Prince depuis ce dimanche 24 mars. L’opération a pris fin cette nuit avec plusieurs navires de la Marine.

https://lemarin.ouest-france.fr/defense/marine-nationale/le-porte-helicopteres-tonnerre-mobilise-a-haiti-pour-evacuer-des-ressortissants-7f6a3de6-eb52-11ee-a793-3d15ad53aa4e

Environ une vingtaine de rotatione entre Port-au-Prince et le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre pour près de 250 personnes évacuées – environ 170 Français et 70 ressortissants d'autres pays. Il s'agit, selon nos informations, du bilan de l’opération menée par les armées françaises, alors qu'Haïti est enlisé dans une très grave crise politique et sécuritaire.

À bord, sur l’ensemble des personnes évacuées, aucun blessé n'est à déplorer et il y a beaucoup de reconnaissance envers le personnel des armées : « ils attendaient ça depuis un moment » apprend le JDD.



https://www.francetvinfo.fr/monde/haiti-les-evacuations-continuent-la-violence-sur-place-ne-faiblit-pas_6457922.html

11 mars 2022

Martinique Fort de France Fort-Saint-Louis station navale France Libre amiral Robert

Martinique La Marine au Fort Saint-Louis

En 1640 la construction d'un fortin, au fond de la baie de Fort-de-France est décidée pour protéger le carénage des navires. Les travaux s'achèvent en 1672 sous l'impulsion du gouverneur de Baas. Un fossé isole le fort de la ville. En 1681 la vie s'organise autour de l'implantation martiale de Fort Royal. 

En 1762 il devient le Fort de la République pour prendre enfin le nom de Fort-Saint-Louis en 1802. 


En 1973 l’ouvrage est classé monument historique, première protection en Martinique. Le Fort Saint-Louis est un site chargé d’histoire et un lieu emblématique de la Martinique. 

Occupé par les forces armées aux Antilles dans les années 1950, il abrite depuis 1998 la base navale de Fort-de-France chargée de l’accueil et du soutien des bâtiments de la Marine nationale stationnés aux Antilles ou de passage dans le port (soutien portuaire, soutien logistique, soutien de l’homme). Sous l’autorité de l’amiral – commandant supérieur des forces armées aux Antilles, elle participe à son niveau, aux opérations militaires, opérations de secours d’urgence et missions permanentes de souveraineté conduites par l’ensemble des forces armées aux Antilles (protection des intérêts français, action de l’état en mer, lutte contre le narcotrafic…).



LES ANTILLES FRANÇAISES SERONT DEFENDUES
«LES ARMES A LA MAIN »

Vichy, 7 Janvier. L'amiral Robert, haut commissaire de France pour les Indes occidentales françaises, vient de publier une déclaration au sujet de la Martinique, déclaration dans laquelle il met en relief qu'il a été chargé par le gouvernement français de défendre les Indes occidentales françaises. les armes à la main s'il le fallait, contre toute puissance qui tenterait de pénétrer en territoire français.




De 1940 à 1943, «l’île aux fleurs» est administrée d’une main de fer par l’amiral Robert, soutenu – puis diabolisé – par le gouvernement américain. Ce pétainiste convaincu finira par être chassé du territoire par une population exsangue et affamée.


Ils chargent alors un officier de marine, l’amiral Georges Robert (1875-1965), de la transmettre sur-le-champ au président de la République Albert Lebrun (1871-1950), opposé à l’armistice, donc au maréchal Pétain. Quelques semaines plus tard, c’est le coup de théâtre. Robert, ce fonctionnaire de l’armée en poste depuis septembre 1939 en Martinique, finit par se rallier officiellement au régime de Vichy. Avec l’aval du gouvernement américain qui soutient alors Pétain, l’amiral de 64 ans, proche de l’Action française, mouvement nationaliste et royaliste d’extrême droite, met l’île au pas.


Pour les seuls mois de mars et avril 1941, la police décortique le contenu de 15 767 courriers personnels ! Au sein de la Sûreté, on utilise des méthodes brutales : des opposants sont pourchassés, voire torturés. En deux ans et demi, 83 condamnations à mort par contumace sont prononcées. Les récalcitrants sont internés au camp de Balata, à une dizaine de kilomètres de Fort-de-France où les sanctions pleuvent à tout-va.


La Guyane et la Guadeloupe ont basculé dans le camp gaulliste. En Martinique, la population a faim mais l’entourage militaire et politique de Robert réquisitionne une grande partie des vivres pour lui. La colère gronde. Le 24 juin, sous l’impulsion de Victor Sévère (1867-1957), ancien maire de Fort-de-France avant l’Occupation, et d’Emmanuel Rimbaud, un béké, une grande manifestation se tient à Fort-de-France, aux cris de «vive la France, vive de Gaulle !». 

L’amiral fait arrêter les meneurs le lendemain. La conséquence est immédiate. Le 29, à l’appel du Comité gaulliste, des dizaines de milliers de Martiniquais descendent dans la rue. Dans le camp de Balata, dirigé par le lieutenant Ranvoisé, le commandant Tourtet, à la tête de neuf compagnies, se mutine. 

Latécoère LV Paris et croiseur Emile Bertin
L’amiral Robert, qui menace de tirer sur les militaires, renonce. Protégé par ses marins, il se réfugie sur le croiseur Emile-Bertin et négocie avec les Américains ce qu’il appelle un «changement d’autorité». Le 14 juillet, après d’âpres négociations avec Washington, Henri Hoppenot (1891-1977), le délégué du Comité français de libération nationale peut enfin proclamer le ralliement de la Martinique à la France libre.

12 juin 2021

Frégate Germinal 2 juin 2021 Fort de France Martinique

 Frégate Germinal

Une annulation de timbres exemplaire 
demanderait une formation des postiers!


L’intervention du Germinal, conduite dans le respect du droit international, a permis de confirmer la présence de marchandises suspectes. 177 ballots se sont révélés positifs à la cocaïne.


Ils ont été saisis et détruits. Les huit membres d’équipage appréhendés ont été remis aux autorités administratives et judiciaires de leur pays. Cette opération d’envergure est le fruit d’une étroite coopération avec de nombreux pays étrangers et structures internationales.



Sous la coordination du Secrétariat général de la mer (au profit du Premier ministre responsable de l’Action de l’État en mer) et, localement, du préfet de la Martinique comme délégué du gouvernement dans ce domaine, cette opération réalisée par les FAA a également mobilisé l’office antistupéfiants (OFAST), la direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED), et les garde-côtes des douanes.

Sources : Marine nationale

Droits : Ministère des armées



Un timbre à date encrassé, un encrier de mauvaise qualité... Tout pour rendre la lecture du TàD impossible. La frégate étant basée aux Antilles on peut supposer que le code Roc est celui de Fort de France... mais rien n'est certain. 

LA POSTE 19460A Fort de France CTC Martinique

FREMM NORMANDIE mission NARVAL Février avril 2024 Southampton

FREMM NORMANDIE mission NARVAL Février avril 2024 Southampton Du 11 au 20 février, la Marine nationale a participé à la première phase de l’...