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29 octobre 2023

Commandant Mouchotte P.A Cousin Elsa Catelin RAF France libre aviation Spitfire n° 615 Squadron Spitfire

Commandant Mouchotte gravure Elsa Catelin


René Mouchotte est né le 21 août 1914 à Saint-Mandé (94). Son père exerce la profession de distillateur









Il apprend à piloter à l'âge de 18 ans et fait son service militaire dans l'Armée de l'Air, à la base aérienne d'Istres où il gagne ses galons de sergent et obtient son brevet de pilote.


Pilote de tourisme et sergent de réserve, il est mobilisé en 1939 et affecté contre son gré à l'Ecole de formation des instructeurs de Salon-de-Provence puis à l'Ecole de formation des sous-officiers du personnel naviguant à Avord.


Image réalisé par P-A Cousin et gravure du timbre par Elsa Catelin






René Mouchotte est né le 21 août 1914 à Saint-Mandé, dans le Val-de-Marne. Dès l’âge de 18 ans, il apprend à piloter et fait son service militaire dans l’armée de l’Air, obtient le grade de sergent et son brevet de pilote. En 1939, il est mobilisé, affecté aux écoles de formation, et ce malgré ses demandes pour rejoindre une escadrille de chasse. En mai 1940, stationné à Oran, en Algérie, et révolté par la demande d’armistice, il décide de rejoindre l’Angleterre. Le 29 juin, il rallie Gibraltar à bord d’un bimoteur Caudron C.440 Goéland, puis l’Angleterre par bateau.

Le 13 juillet 1940, René Mouchotte signe son engagement dans la Royal Air Force. Le personnage s’impose rapidement. Son entraînement achevé, il participe tout d’abord à des opérations de surveillance en mer d’Irlande. En octobre 1940, il est affecté au Squadron 615, le « Churchill Squadron », avec le grade d’adjudant et participe à la bataille d’Angleterre. En mars 1941, il est sous-lieutenant et prend le commandement d’une section de six appareils. Après une première citation en juillet, il est nommé lieutenant et flight commander, premier Français à commander un squadron britannique. Il obtient sa première victoire aérienne le 26 août.

À la fin de l’année 1941, René Mouchotte est affecté au groupe de chasse « Ile-de-France » et reçoit le commandement de l’escadrille « Paris » en février 1942. Il est alors capitaine. Le 14 juillet, la croix de guerre lui est solennellement remise par le général de Gaulle. Le 9 janvier 1943, récemment promu commandant, il reçoit le commandement du groupe de chasse « Alsace », remportant deux victoires aériennes les 15 et 17 mai. Mais, épuisé par les missions, René Mouchotte est abattu le 27 août au-dessus de la Manche. Son corps ne sera retrouvé qu’en septembre sur une plage belge.

Chevalier de la Légion d’honneur, compagnon de la Libération, croix de guerre avec six citations, Distinguished Flying Cross britannique, René Mouchotte comptait 408 missions de guerre, 1 743 heures de vol et trois victoires aériennes. Il avait 29 ans. En 1949, les éditions Flammarion publieront ses carnets de vol.

 © La Poste - Laurent Albaret, historien, secrétaire général de l’Aéro-Club de France - Tous droits réservés


En souvenir du lien indéfectible entre aviateurs et marins français qui ont combattu lors de la Seconde Guerre mondiale au sein de la Royal Air Force (RAF), une réception a été organisée au Royal Air Force Club. Et c’est sous la présidence de l’Air Chief Marshal SirRichard Knighton KCB, ADC, FREng, chef d’état-major de la Royal Air Force, et du général d’armée aérienne Stéphane Mille, chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace, que cette dernière a eu lieu.

Véritable héros de la Seconde Guerre mondiale, un hommage tout particulier a été rendu au pilote français René Mouchotte. Le général Stéphane Mille a remis à l’Air Chief Marshal Sir Richard Knighton une toile peinte à la mémoire du pilote décédé au combat le 27 août 1943.

René Mouchotte fait aujourd’hui partie du Panthéon des pilotes de chasse de l’armée de l’Air française morts au combat. Aviateur hors pair, il rejoindra la RAF le 14 juillet 1940 lors de la bataille d’Angleterre. C’est après 250 missions, 408 heures de vol de guerre, 4 victoires de guerres homologuées et 3 probables, et 10 navires détruits ou endommagés, qu’il tombera au combat. Titulaire de la croix de Guerre avec palme et de la Distinguished Flying Cross, il a été promu Compagnon de la Libération par le général de Gaulle le 8 mai 1943.

La réception au Royal Air Force Club a aussi été l’occasion de présenter officiellement les insignes des unités ayant été intégrées dans l’ordre de bataille de la Royal Air Force pendant la Seconde Guerre mondiale. L’occasion aussi de remettre le fanion de la BR 129 au représentant de l’escadron ERVTS1 01.031 « Bretagne » (dépositaire actuel des traditions de la BR 129).

https://www.ordredelaliberation.fr/fr/compagnons/rene-mouchotte




Born into a wealthy family on 21 August 1914 in Paris, Mouchotte began his military service in October 1935 with the French Air Force at Istres, where he was promoted to corporal (April 1936), master corporal (March 1937), and sergeant (April 1937); he qualified as a pilot in February 1937. In January 1939, he transferred to the reserve and resumed civilian life. Recalled in September 1939, he was posted to training establishments at Salon-de-Provence and Avord as a flying instructor. 


Despite several requests to join a fighter squadron, he was transferred to Oran in May 1940 for a conversion course to twin-engined aircraft. After the Armistice, the pilots on the base were ordered not to escape to join the Free French and the aircraft were placed under armed guard. Despite this, Mouchotte and five comrades (including Henry Lafont) escaped in a twin-engined Caudron Goéland aircraft, only to find that the controls for the variable-pitch propellers had been disabled, making the take-off hazardous. However they did manage to land in Gibraltar and later transferred to the Free French armed trawler, Président Houduce and sailed to England.

In Britain

 Hurricanes of 615 Squadron land at RAF Northolt in November 1940

After arriving in Britain Mouchotte trained at RAF Old Sarum and RAF Sutton Bridge on Hawker Hurricanes, before being posted to No. 615 Squadron RAF at RAF Northolt in northwest London. He carried out his first operational sortie on 11 October 1940. The squadron moved to RAF Kenley in December 1940 and in August 1941 Mouchotte participated in the shooting-down of a Junkers 88. In November 1941 he transferred to RAF Turnhouse, where the Free French No. 340 Squadron RAF was training on Spitfires; he became a flight commander in February 1942. On 31 August, he was appointed squadron leader of No. 65 Squadron RAF, the first RAF squadron to be commanded by a non-Commonwealth officer. He was awarded the Distinguished Flying Cross on 1 September 1942.



Mouchotte's tomb at Père Lachaise Cemetery in Paris

Finally, he took command of No. 341 Squadron RAF (Groupe de Chasse n° 3/2 "Alsace") with the Biggin Hill Wing. On 15 May 1943, S/L 'Jack' Charles (611 squadron) and Mouchotte both destroyed an Fw 190 of I./JG 2, as the Biggin Hill Wing's 999th and 1,000th kill claim.

He was shot down and killed in combat with Fw 190s of JG 26 during Ramrod S.8, escorting Flying Fortresses on the first daylight raid to Blockhaus d'Éperlecques in the Pas de Calais on 27 August 1943. After take off at 18.02 hours No. 341 squadron flew with bombers to a point 5 miles N.W. of Saint-Pol-sur-Mer where the whole formation turned to port on a direct course for the target. Halfway between Saint-Pol and Saint-Omer the Fortresses were attacked by several formations of Fw 190s diving out of the sun. 


Breaking to meet these attacks which were coming mostly from behind, the squadron became split up and a general melee followed which lasted for about 15–17 minutes. Cmdt. Mouchotte (Red 1) became separated from the squadron and las last heard to say on the R/T:"I am alone with the bombers". Nothing more was seen or heard after. His body was later washed ashore on 3 September and was buried in Middelkerke, Belgium. After the War in 1949, his body was exhumed, repatriated and buried in the family tomb at Père Lachaise Cemetery in Paris on 3 November after a memorial service with full military honours conducted at Les Invalides in Paris. In the same combat, 341 Squadron lost also Blue 4 F/Sgt Pierre Magrot who was last seen going down with Fw 190 on his tail. Both were killed by Uffz. Schöhl of 8./JG 26, Spitfire 5 km. N.W. Dunkirk at 6.000-6.500 m. 19.50 (Film C. 2031/II Anerk: Nr.12) and Hptm. Kurt Ebersberger of 4./JG 26, Spitfire St. Pol at 2.000-50 m. 19.50 (Film C. 2031/II Anerk: Nr.130).

He had accumulated some 1,748 flying hours, including 408 operational hours flying 382 war sorties. He had claimed two aircraft destroyed (with a further one "shared"), one "probable" and one damaged.

La Poste Carré d'Encre

https://en.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Mouchotte


https://www.bbm.org.uk/airmen/Mouchotte.htm

11 mars 2022

Martinique Fort de France Fort-Saint-Louis station navale France Libre amiral Robert

Martinique La Marine au Fort Saint-Louis

En 1640 la construction d'un fortin, au fond de la baie de Fort-de-France est décidée pour protéger le carénage des navires. Les travaux s'achèvent en 1672 sous l'impulsion du gouverneur de Baas. Un fossé isole le fort de la ville. En 1681 la vie s'organise autour de l'implantation martiale de Fort Royal. 

En 1762 il devient le Fort de la République pour prendre enfin le nom de Fort-Saint-Louis en 1802. 


En 1973 l’ouvrage est classé monument historique, première protection en Martinique. Le Fort Saint-Louis est un site chargé d’histoire et un lieu emblématique de la Martinique. 

Occupé par les forces armées aux Antilles dans les années 1950, il abrite depuis 1998 la base navale de Fort-de-France chargée de l’accueil et du soutien des bâtiments de la Marine nationale stationnés aux Antilles ou de passage dans le port (soutien portuaire, soutien logistique, soutien de l’homme). Sous l’autorité de l’amiral – commandant supérieur des forces armées aux Antilles, elle participe à son niveau, aux opérations militaires, opérations de secours d’urgence et missions permanentes de souveraineté conduites par l’ensemble des forces armées aux Antilles (protection des intérêts français, action de l’état en mer, lutte contre le narcotrafic…).



LES ANTILLES FRANÇAISES SERONT DEFENDUES
«LES ARMES A LA MAIN »

Vichy, 7 Janvier. L'amiral Robert, haut commissaire de France pour les Indes occidentales françaises, vient de publier une déclaration au sujet de la Martinique, déclaration dans laquelle il met en relief qu'il a été chargé par le gouvernement français de défendre les Indes occidentales françaises. les armes à la main s'il le fallait, contre toute puissance qui tenterait de pénétrer en territoire français.




De 1940 à 1943, «l’île aux fleurs» est administrée d’une main de fer par l’amiral Robert, soutenu – puis diabolisé – par le gouvernement américain. Ce pétainiste convaincu finira par être chassé du territoire par une population exsangue et affamée.


Ils chargent alors un officier de marine, l’amiral Georges Robert (1875-1965), de la transmettre sur-le-champ au président de la République Albert Lebrun (1871-1950), opposé à l’armistice, donc au maréchal Pétain. Quelques semaines plus tard, c’est le coup de théâtre. Robert, ce fonctionnaire de l’armée en poste depuis septembre 1939 en Martinique, finit par se rallier officiellement au régime de Vichy. Avec l’aval du gouvernement américain qui soutient alors Pétain, l’amiral de 64 ans, proche de l’Action française, mouvement nationaliste et royaliste d’extrême droite, met l’île au pas.


Pour les seuls mois de mars et avril 1941, la police décortique le contenu de 15 767 courriers personnels ! Au sein de la Sûreté, on utilise des méthodes brutales : des opposants sont pourchassés, voire torturés. En deux ans et demi, 83 condamnations à mort par contumace sont prononcées. Les récalcitrants sont internés au camp de Balata, à une dizaine de kilomètres de Fort-de-France où les sanctions pleuvent à tout-va.


La Guyane et la Guadeloupe ont basculé dans le camp gaulliste. En Martinique, la population a faim mais l’entourage militaire et politique de Robert réquisitionne une grande partie des vivres pour lui. La colère gronde. Le 24 juin, sous l’impulsion de Victor Sévère (1867-1957), ancien maire de Fort-de-France avant l’Occupation, et d’Emmanuel Rimbaud, un béké, une grande manifestation se tient à Fort-de-France, aux cris de «vive la France, vive de Gaulle !». 

L’amiral fait arrêter les meneurs le lendemain. La conséquence est immédiate. Le 29, à l’appel du Comité gaulliste, des dizaines de milliers de Martiniquais descendent dans la rue. Dans le camp de Balata, dirigé par le lieutenant Ranvoisé, le commandant Tourtet, à la tête de neuf compagnies, se mutine. 

Latécoère LV Paris et croiseur Emile Bertin
L’amiral Robert, qui menace de tirer sur les militaires, renonce. Protégé par ses marins, il se réfugie sur le croiseur Emile-Bertin et négocie avec les Américains ce qu’il appelle un «changement d’autorité». Le 14 juillet, après d’âpres négociations avec Washington, Henri Hoppenot (1891-1977), le délégué du Comité français de libération nationale peut enfin proclamer le ralliement de la Martinique à la France libre.

28 février 2021

Commandant Dominé aviso France Libre chantier Dubigeon Nantes Tuyên Quang

Commandant Dominé


Au lendemain de la demande d’armistice, la situation de la Marine française est tout à fait particulière: les théâtres d’opérations ont permis à la flotte française de sortir pratiquement indemne des combats de 1940 auxquels elle a activement participé, notamment lors de la campagne de Norvège et de l’évacuation de Dunkerque. Bien que le gouvernement ne songe pas à livrer la flotte, une partie de celle-ci se met néanmoins à l’abri en Angleterre et Afrique du Nord.

BREST, 17 août (de notre Rédaction). Un matelot réserviste embarqué sur un navire de guerre qui se trouve actuellement dans un port anglais vient d'être rapatrié et de rejoindre son domicile, près de Brest, où sa femme attendait vainement des nouvelles de lui depuis deux mois.


Nous avons pu parler longuement avec lui et ses déclarations nous ont été confirmées par un autre marin qui, lui aussi, vient de rentrer chez lui.

Son bâtiment se trouvait depuis le 21 juin à Plymouth où 47 autres bâtiments de guerre et navires auxiliaires français étalent également mouillés ou à quai dans le port.


Parmi ceux-ci, nous pouvons citer notamment le cuirassé Paris; les torpilleurs Mistral et Ouragan; le contre torpilleur Le Triomphant, 
 l'aviso Commandant-Dominé; le baliseur Georges- de Joly; les remorqueurs Mastodonte et Mammouth: l'aviso colonial Savorgnan-de-Brazza, le sous-marin Surcouf, le torpilleur Bouclier; la citerne Ruisseau; l'aviso La Moqueuse, et de nombreux patrouilleurs, remorqueurs et chalutiers armés provenant des ports de Lorient, Brest, Cherbourg, Boulogne et Le Havre.

Beaucoup d'autres bâtiments français se trouvaient dans d'autres ports anglais.



La capture des navires français en Angleterre

Le 3 Juillet, c'est-à-dire le Jour de l'attaque de Mers-el-Kébir, vers 4 heures du matin, poursuivit notre Interlocuteur, l'équipage de mon bâtiment dormait à poings fermés, lorsqu'une vedette s'approcha et un officier anglais déclara au second-maitre de service sur la plage arrière qu'il avait un pli à remettre au commandant. L'officier marinier lui dit alors de monter à bord. Mais à peine l'officier anglais avait-il mis le pied sur le pont qu'il braqua un revolver sur le second-maitre et l'homme de garde, leur ordonnant de ne pas dire un mot.


De nombreuses embarcations accostèrent alors le navire français et de nombreux matelots anglais, baïonnette au canon, conduits par des officiers et sous-officiers armés de revolvers, envahirent le bord et enfermèrent les membres de l'équipage dans chacun des postes en fermant tous les panneaux. Ainsi réduits à l'impuissance, l'état-major et l'équipage, surpris en plein sommeil, durent se rendre.



Sans avoir eu le temps d'emporter leurs effets militaires et leurs affaires personnelles. tous furent débarqués et conduits dans un camp. à proximité de Plymouth où ils demeurèrent 24 heures. Là, des marins anglais leur remirent des tracts les invitant à continuer à combattre avec la marine britannique. Ces tracts comportaient également un questionnaire auquel chaque marin devait répondre. Tous les officiers, officiers-mariniers et marins de ce bâtiment, soit environ 200 hommes, refusèrent l'offre qui leur avait été ainsi faite et répondirent "non ". Un matelot maitre d'hôtel devait seulement, par la suite, accepter de se ranger sous les ordres du vice-amiral Muselier.

Propagande de Vichy 


La prise de tous les bâtiments se trouvant à Plymouth et dans les autres ports anglais s'était effectuée de la même façon et à la même heure. L'effet produit fut le même et, à une très grosse majorité, les équipages refusèrent l'offre britannique.

En mai 1943, Jean des Moutis prend le commandement de l'aviso Commandant Dominé qui effectue de nombreuses escortes de convois dans l'Océan Indien, en Mer Rouge et en Méditerranée, notamment lors des opérations du Dodécanèse Italien en novembre 1943. 

Jean des Moutis quitte le Commandant Dominé en juillet 1944 pour servir à Madagascar jusqu'en octobre 1945.

L'aviso Commandant Dominé est lancé le 2 mai 1939 et entre en service en avril 1940. Il est capturé par les Britanniques le 3 juillet 1940 et transféré aux Forces navales françaises libres. Réarmé en 1946 avec un canon de 105/45 SK C/32, un canon de 40/60 Bofors Mk 3, quatre canon de 20/70 Oerlikon Mk 4, deux lanceurs de grenade anti-sous-marine DPT (Depth charge thrower) et un DCR (40), il est retiré du service le 18 août 1960.



Saint-cyrien (1868). - Capitaine (1874). - Lieutenant-colonel (1888). -
 
Il est connu par sa résistance lors du siège de Tuyên Quang, au Tonkin en 1885. Alors chef de bataillon, il est à la tête d'une garnison de 600 légionnaires qui l'emportent face à des milliers de Pavillons noirs venus les assiéger.

En 1939 la Société des anciens chantiers Dubigeon de Nantes procède au lancement de l'aviso le "Commandant-Dominé"

sources

Musée de l’Ordre de la Libération

BnF Gallica

L'Ouest-Eclair

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