10 octobre 2025

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere 


La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sidi-Ferruch le 14 juin 1830 commandée par le général de Bourmont, et s'achève en partie lors de la reddition formelle de l'émir Abdelkader au duc d'Aumale, le 23 décembre 1847. 

Bulletin d'embarquement 24-8-1839 par le CERBERE
Dès la prise d’Alger en 1830, les Français font main basse sur les terres arables. Durant la 1e décennie de la présence française en Algérie, cette mainmise s’opère de manière anarchique et dans un cadre limité, celui du Sahel d’Alger et de la plaine de la Mitidja. Des hommes d’affaires métropolitains, des fonctionnaires et des officiers font un trafic de terres abandonnées par les Arabes au moment de la conquête ou confisquées par la France. Parallèlement, le général Clauzel, commandant les troupes françaises en Algérie de 1835 à 1837, encourage une émigration d’ouvriers, venus de Paris mais aussi d’Allemagne, d’Espagne et d’Italie.

Entre 1830 et 1833 aucun service régulier n'était assuré de Marseille vers l'Algérie, seuls quelques armateurs et négociants effectuaient des voyages avec leurs navires à voiles vers cette nouvelle colonie, et les passagers devaient négocier avec eux le prix de la traversée.

-----Le port de TOULON, par contre, connait beaucoup d'animation.


-Dès les premières années de la conquête de l'Algérie, les "avisos" de l'État (bateaux à voile, à vapeur et roues à aube) effectuèrent de nombreux allers-retours au départ de TOULON, afin de transporter les militaires et leurs chargements.


-En 1832, la chambre de commerce demande au gouvernement de confier ces transports à l'armement commercial par contrat, c'était la première idée des services maritimes postaux modernes.
Le 11.8.1832 on annonce la mise en adjudication des services de bateaux à vapeur entre MARSEILLE et ALGER, BÔNE et ORAN, services à effectuer pour le compte du ministère de la guerre.

L'adjudication doit avoir lieu le 15.9.1832 mais la publication du cahier des charges soulève de la part du commerce de véhémentes réclamations et l'adjudication est ajournée.



-----Le gouvernement veut également créer des services ayant un objet exclusivement militaire et postal, et effectués par des navires de l'Etat. Pour bien marquer cette volonté, la tête de la ligne doit être TOULON et non MARSEILLE, les paquebots de l'Etat ne doivent transporter aucune marchandise du commerce,
mais encore aucun passager civil voyageant pour des motifs d'intérêts privés ne pouvait être admis à bord.


-Ce service entre TOULON et ALGER commence en mai 1833.

Il est effectué par des avisos à roues et à vapeur tel que le Nageur, le Souffleur, le Pélican, le Castor, le Sphinx et par deux plus petits vapeurs - le Rapide et le Ville du Havre. 
La marine royale les utilisent hebdomadairement pour le transport des dépêches et des passagers de l'Etat. 


Le Nageur

Le Nageur est mis sur cale à l'ancien arsenal le 31 août 1826. Son lancement qui a lieu 11 septembre 1827 s'effectue en présence de la dauphine de France, la duchesse d'Angoulême, fille du roi Louis XVI, ce qui démontre l'importance que les autorités accordent alors à la fabrication de ce petit navire. En 1829, ce dernier appareille pour la Méditerranée, mais s'y rend à la voile, et non en utilisant son système de propulsion à vapeur et ses deux roues, car les marins ne connaissent pas encore assez ce nouveau mode de propulsion pour être en totale confiance durant le voyage. Le 13 juin 1830, le bateau se rend en Algérie sous le commandement de l'amiral Duperré. Il fait alors partie de la flotte qui défend la plage de Sidi Ferruch et permet le débarquement des troupes françaises. Il reste ensuite en Méditerranée où il sert de paquebot-poste et effectue les liaisons France-Algérie. Il est désarmé en 1835 et rayé en 1838.

Les départs ont lieu tous les 8 jours, la durée de la traversée varie de 60 à 72 heures, les passagers de l'Etat, mal installés à bord, n'ont pas plus à se louer de la nouvelle organisation que le commerce de MARSEILLE, dont les correspondances acheminées via TOULON par malle poste subissaient des retards considérables ; les plaintes étaient unanimes tant à MARSEILLE qu'à ALGER.



La corvette à roues le Sphinx fut le premier navire à vapeur de la Marine Royale dont les machines fonctionnèrent avec régularité. Construit à Rochefort, le Sphinx fut gréé en trois-mâts goélette et ses machines actionnaient deux roues à aubes.

Il rallia en juin 1830 l'escadre de Duperré devant Alger et assura la liaison à maintes reprises entre l'armée navale stationnée sur les côtes barbaresques et Toulon. En 1832, le Sphinx se rendit à Alexandrie pour remorquer le Luxor transportant l'obélisque destiné à la place de la Concorde à Paris.
Ce n'est qu'en avril 1833 que le convoi put se mettre en route et après une escale à Toulon, il arriva à Cherbourg et en baie de Seine au mois d'août.

A la fin de 1835, le Sphinx, basé à Toulon, fut affecté au service des transports entre la France et l'Algérie jusqu'en juillet 1845. Il se brisa alors par une brume épaisse sur les récifs du cap Matifou à l'est de la baie d'Alger, quinze ans après la prise d'Alger dont il avait porté l'annonce en France.




-----De 1835 à 1839, la Cie BAZIN, pionnière des armements marseillais à vapeur, organise quelques voyages sur l'Algérie très réussis avec leurs vapeurs, le Pharamond et le Sully, puis le Tage.

-----Le 23 janvier 1835, une première satisfaction fut cependant accordée au public : il fut décidé que les vapeurs de l'Etat pourraient recevoir jusqu'à 8 passagers civils en 2è classe et 10 en 3è classe. 

Ils n'étaient pas admis en 1è classe, celle-ci étant réservée aux officiers de l'armée et de la marine.

-----La 2è classe consistait en un dortoir où l'on payait 105 F pour le passage ; la 3ème classe, c'était le pont : elle coûtait 42 F et il enfut ainsi qu'en 1841

Sources 

Les transports maritimes à Alger, en Algérie
PREMIÈRES LIAISONS MARITIMES AVEC L'ALGÉRIE  - Roger Dormoy

06 octobre 2025

remorqueur Appliqué Dakar 1940

 remorqueur "Appliqué" Dakar 1940

L’Appliqué est commandé aux Forges et Chantiers de la Gironde (FCG) à Bordeaux mais comme le Champion il n’est mis en service qu’à la fin 1938 avec plus d’un an de retard. Un temps il devait être basé à Lorient, il est finalement basé à Brest puis à Dakar durant la guerre de Pologne avant de revenir à Brest au printemps 1940. Il est toujours en service en septembre 1948.




L'Appliqué remorqueur de 600 tonnes

Le 30 mai 1936, le remorqueur Appliqué est ordonné pour les besoins du port de Lorient. Ceux sont les Forges et Chantiers de la Gironde qui sont attributaires du marché le 18 octobre 1936. Le climat bordelais ne lui est pas plus favorable qu’au Champion car l’Appliqué n’est lancé que le 4 mars 1938 alors qu’il aurait dû être présenté en recette le 13 octobre 1937 ! 



Son affectation avait entre temps changé : il sera désormais basé à Brest. Le 2 février 1939, il assiste le contre-torpilleur Bison qui avait été coupé en deux par le croiseur Georges Leygues dans un exercice nocturne. 



A la veille de la déclaration de guerre, il est déployé à Oran mais son affectation algérienne est de courte durée puisqu’il appareille d’Oran pour Dakar le 8 décembre 1939. L’Appliqué passe toute la guerre en AOF. Le 1er janvier 1949, très usé par son séjour dans les aux équatoriales, il est placé en Disponibilité Armé puis en RS « A » le 1er janvier 1953 sans jamais avoir été réarmé. 

Désigné pour Lorient, il est remorqué dans ce port où il arrive le 29 avril. Mouvement inutile puisque la Rue Royale suspend sine die tous les travaux de remise en état le 4 juin. Il est placé en RS « B » en octobre 1957 puis radié des Listes le 18 janvier 1958 et la coque Q 129 est vendue pour la démolition le 10 avril suivant.

Désigne pour le Centre de Sauvetage de Dakar par la DM 911 EMG/4 du 09/11/1939,


https://www.netmarine.net/forum/viewtopic.php?t=1772

https://atf40.1fr1.net/t4211-les-remorqueurs-en-1939


03 octobre 2025

Patrouilleur L'Astrolabe13 Mai 2025 CROZET TAAF Alfred Faure Ramine peintre peinture

Patrouilleur L'Astrolabe    13 Mai 2025 CROZET TAAF Alfred Faure



Le 8 mai dernier, après une escale à Maputo au Mozambique, le patrouilleur polaire L’Astrolabe a entamé sa descente dans les mers du sud en direction des archipels Crozet et Kerguelen.








Ces îles au milieu de l’océan austral font partie des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF). Cette appellation regroupe aussi les îles Saint-Paul et Amsterdam, la terre Adélie en Antarctique et les îles Éparses du canal du Mozambique. Très importante d’un point de vue économique et écologique, la zone économique exclusive des TAAF représente 2,3 millions de km², soit plus de 20 % du territoire maritime français. 




Pour atteindre ces îles, L’Astrolabe doit franchir les 40èmes rugissants et s’approcher des 50èmes hurlants, des latitudes connues et redoutées des navigateurs pour la violence des conditions de mer. Le patrouilleur polaire réalise dans la zone sud de l’océan Indien des missions d’action de l’État en mer (AEM), où il contribue à la lutte contre la pêche illégale. 






Ramine était à bord
Butineur des mémoires portuaires et observateur des prouesses humaines, Ramine est un contemplateur des civilisations maritimes.
De ses lectures, rencontres et découvertes, l'artiste extrait la substance onirique nécessaire à sa création graphique.


Les supports de cartes marines, journaux et manuscrits anciens, et les matières brutes comme les bois d'épaves, montrent la piste de l'évasion vers des mondes imaginaires ou lointains.

Sous sa palette riche et mélodieuse, les phares, les bateaux et les marins prennent des formes dynamiques et improbables.
C'est l'illustration de la légende des mondes marins, chaque tableau peut être pris comme la case d'une bande-dessinée qui reste à écrire.

Malgré cette apparente fantaisie, l'univers de Ramine est en liaison directe avec la réalité et le quotidien des gens de mer. Ses collectages ethnographiques et historiques nourrissent sa peinture.

Marine nationale
TAAF







02 octobre 2025

Les Oubliés de Saint-Paul TAAF - une nouvelle carte postale pour les 10 ans Jean-Jacques Barzic

Les Oubliés de Saint-Paul TAAF - une nouvelle carte postale pour les 10 ans

C'est en 2013 que nait l'association "Faire vivre le souvenir des Oubliés de Saint-Paul".

Son but est de commémorer le souvenir des disparus par l'entretien des tombes, la création et la pose de plaques, de stèles ou monuments, par la demande de baptême de noms de rue dans les communes où résidaient les victimes de ces évènements ; rappeler le souvenir des ouvriers malgaches décédés suite à l'épidémie de béribéri ; éduquer, développer la connaissance des Terres Australes et particulièrement l'histoire des Îles Saint-Paul et Amsterdam, promouvoir et favoriser des activités culturelles.

L'Association des Oubliés de l'île Saint-Paul est à l'origine de la création du timbre qui mis en vente par les Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF) en septembre 2015. 

La première carte postale était l'oeuvre d'Emmanuel Lepage dessinateur de bande dessinée et aujourd'hui peintre de la marine. 

Depuis les peintres et photographes se sont relayés pour réaliser une carte qui se veut maintenir le souvenir de ces Oubliés. Bruno Marie, Bruno Blouch, Anh Gloux, Marie Détrée, Ramine 




La carte de 2025 est réalisée à partir d'une aquarelle réalisée par
Jean-Jacques Barzic membre de la famille de l'un des Oubliés.  Elle représente la Marion Dufresne devant l'Ile Saint-Paul.

Le dessin de l'île vue du ciel rappelle qu'elle est un volcan égueulé aux pentes abruptes, battues par les vents et la pluie. 

Terre inculte où le seul espoir des oubliés est la venue d'un bateau...


Découvrir le voyage d'un peintre de marines qui pendant plus de 40 ans a présenté sa Bretagne natale sur ses aquarelles au travers de ciels lumineux, gris ou orageux, de voiliers goélettes, cotres, 3 mats, navires divers et barques, ses mers calmes ou démontées, sa ville close puis ensuite avec l'acrylique la force et la variété des couleurs, et une attirance particulière pour les ambiances de l'archipel des Glénan les voiles multicolores et les lumières douces autour du fort Cigogne.


Dans l'article du journal Ouest-France, le rédacteur a mélangé les personnes en présence : Dominique est la présidente, Maryvonne la fille de Julien... et dans un autre article dans la légende d'une photo "on pêche des langoustines" ! 

L’artiste a offert le tableau original à l’association en le remettant aux mains de Dominique Virvoulet, fille de l’un des survivants et Maryvonne Tateossian, présidente de l’association.

L'Association sera présente à Livre & Mer à Concarneau les 8, 9 & 10 décembre 2025. La souscription à la carte postale sera de 5 €. 

Les plis seront postés à l'agence postale d'Amsterdam.

Si vous ne pouvez être présents au festival commandez la à



Association "Les Oubliés de Saint-Paul" 

9 avenue des dunes

Le Cabellou 29900 CONCARNEAU 

en joignant un chèque de 5 € par carte commandée.

Armez-vous de patience... St Paul Amsterdam c'est loin!


https://envelopmer.blogspot.com/2015/09/les-oublies-de-saint-paul-timbre-et.html

https://www.ouest-france.fr/bretagne/concarneau-29900/a-concarneau-la-carte-postale-des-oublies-de-saint-paul-est-devoilee-feaf473c-7d18-11f0-a01f-a0b34f4aa520

https://www.ouest-france.fr/culture/histoire/recit-le-drame-de-lile-de-saint-paul-ou-la-memoire-des-oublies-d5fa3416-8022-11f0-a070-ec6a7f83d549

Retour à AMSTERDAM TAAF 26-8-2025 Terres australes et antarctiques françaises

Retour à AMSTERDAM TAAF 26-8-2025

Le Marion Dufresne, passeur de vagues et d’histoire, est arrivé devant Martin-de-Viviès ce mardi 26 août. Tôt le matin, la mission 77 a débarqué sur l’île. Son défi est grand : poursuivre le travail de remise en état de la base afin d’accueillir au plus tôt les scientifiques dans de bonnes conditions. L’énergie des nouveaux hivernants est forte ; leurs sourires illuminent leur début de mission.



Une OP est toujours un moment particulier, porteur d’émotions avec des départs et des arrivées, moteur en énergie avec de nombreuses opérations (fret, manip alien, contrôle des relais VHF…), initiateur de nouvelles dynamiques sur le district. 



Cette OP2-2025 a été un succès grâce aux équipes du Marion Dufresne, des Terres australes et antarctiques françaises (le siège, Kerguelen, Crozet) et d’Amsterdam. Toutes les missions programmées ont pu être réalisées malgré une météo peu clémente les deux premiers jours grâce à une parfaite maîtrise de l’OPEA et des personnels des mission 76 et 77.




La mission 76 s’en est allée ce jour, vendredi 29 août, fière du travail accomplie, habitée par les  souvenirs de cette mission atypique, heureuse de s’inscrire dans l’histoire d’Amsterdam à l’instar des soixante-quinze premières missions.



01 octobre 2025

Frégate FLOREAL Ile d'Amsterdam TAAF Incendie Martin de Viviès 24 février 2025

Frégate FLOREAL  Ile d'Amsterdam TAAF Incendie Martin de Viviès 24 février 2025




Frégate Floréales devant Amsterdam © marine nationale 
En janvier dernier, le déclenchement d’un feu de végétation a contraint à l’évacuation des habitants de l’île, exclusivement des militaires et des scientifiques envoyés en mission pour l’année. Le feu s’était propagé massivement et a ravagé plus de la moitié de la superficie de l’île.



Vue de la base Martin de Viviès © TAAF - SDIS

Riche en biodiversité, l’île Amsterdam abrite des installations essentielles à l’étude du climat et aux prédictions météorologiques. Le retour sur la base revêt donc des enjeux climatiques et écologiques de première importance.



Une mission de reconnaissance composée d’un détachement de quatre sapeurs-pompiers du SDIS de La Réunion et de sept personnels des TAAF, dont la cheffe de district, un médecin et des techniciens, s’est rendue fin février sur l’île Amsterdam à bord du Floréal, frégate de surveillance de la Marine nationale.



La reconnaissance réalisée depuis la frégate a permis d’observer la persistance de plus d’une vingtaine de points chauds tout autour de l’île, à l’exception des falaises d’Entrecasteaux, site de nidification des albatros à bec jaune et des gorfous sauteurs, qui est à ce jour épargné.


Des marins de la FS Floréal ont été mobilisés à terre pour assister dans les travaux nécessaires à la sécurisation de la base et de ses installations. Un premier bilan des dégâts a été réalisé afin d’identifier les principaux travaux qui devront rapidement être mis en œuvre afin de rendre la base à nouveau pleinement opérationnelle.


30 septembre 2025

30 ans Marion Dufresne ravitailleur TAAF Terres Australes 2025

30 ans du Marion Dufresne

Le Marion Dufresne devant Port-aux-Français Kerguelen © JM Bergougniou
 
Le Marion Dufresne II, navire polyvalent, ravitailleur et océanographique, a été construit en 1995 dans les Ateliers et Chantiers du Havre (ACH). Il succède au Marion Dufresne I et tient son nom de l’explorateur Marc-Joseph Marion du Fresne, qui a découvert en 1772 les îles Crozet, Marion et Prince Edouard.

Le Marion Dufresne en mer © JM Bergougniou


À l’occasion de deux anniversaires marquants, les 70 ans des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) et les 30 ans du Marion Dufresne II, les TAAF ont le plaisir de dévoiler un nouveau timbre hors-programme. 

Le Marion Dufresne devant Amsterdam © JM Bergougniou


Ce nouveau timbre, conçu par l’artiste Captain Atlas, met en lumière les deux fonctions clés du Marion Dufresne II : sa mission logistique et ses activités océanographiques. Le 30 mars 2025, lors de la Journée Portes ouvertes du Marion Dufresne, ce timbre inédit sera mis en vente, symbolisant l’importance de ce navire pour la recherche scientifique et la logistique des TAAF.

Iles Eparses Tromelin 30-03-2025

CROZET 30-03-2025

120 mètres de long, une capacité d’emport de 4 600 mètres cube, jusqu’à 114 passagers, mais surtout 30 ans. À cette occasion, le Marion Dufresne II ouvre ses portes au public.



Le navire est le principal ravitailleur de terres australes et antarctiques françaises. À 9h, les visiteurs étaient au rendez-vous avec le souhait d’observer un navire hors du commun.


Le Marion Dufresne "ça va rouler" © JM Bergougniou

Tout en haut du navire, avec la meilleure vue sur la mer, c’est ici que l’on dirige le Marion Dufresne. "On a les commandes principalement, on a aussi les moteurs de barre avec la barre, et après tout ce qui est gestion de l’anti collision avec les radars,et les positionnements de cartes", explique Pierrick Jaouen, Lieutenant océano sur le Marion Dufresne II.

L'équipage au travail © JM Bergougniou

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...