Patrouilleur outre-mer Jean Tranape essais à la mer Nouvelle-Calédonie ordre de la Libération Calais SOCARENAM

Patrouilleur Jean Tranape essais à la mer

Encore une double oblitération. Merci La Poste!

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Code ROC 46451A-03 Ille et Vilaine NOYAL RENNES ARMORIQUE PIC 

Long de 80 mètres et large de 12 mètres, le bâtiment est destiné aux missions de surveillance au large de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie. L’équipage disposera d’un canon, d’un zodiac et d’un drone. Le Jean Tranape est le quatrième des six navires commandés. Yvon Tranape, son fils, et Lucas, son arrière-petit-fils engagé dans l’armée de Terre, étaient présents.

Le bâtiment a été entièrement construit dans les chantiers navals de la Socarenam. 

Une cérémonie officielle a été organisée par la Marine nationale. Le parrain du patrouilleur, Yvon Tranape, est le fils de Jean Tranape, compagnon de la Libération en 1944.

Lucas Tranape est l’arrière-petit-fils de Jean Tranape. À 19 ans, il s’est engagé dans l’armée de Terre. En habit de cérémonie, le première classe a représenté le 1er régiment de Spahis, près de Valence :

Le Jean Tranape passera par Brest avant de rallier Nouméa, son port-base, courant 2026.

La Socarenam va débuter un nouveau programme de construction de sept navires plus grands, 90 mètres, pour la Marine nationale.

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POM Jean TRANAPE Patrrouilleur Outre-mer Compagnon Libération Nouvelle Calédonie

POM JEAN TRANAPE Patrouilleur Outre-mer  Nouvelle-Calédonie 

Le mardi 04 novembre 2025, le patrouilleur outre-mer Jean Tranape a appareillé de Boulogne-Sur-Mer pour effectuer sa première sortie à la mer. Jusqu'à la fin de la semaine, il effectuera une série d'essais en mer. À l'issue de cette phase, le navire sera mis en cale sèche à Calais pour finaliser les travaux nécessaires.

Le 5 mars 2025 à Boulogne-sur-Mer, le vice-amiral d’escadre Christophe Cluzel (ALFAN), a présidé la cérémonie de prise d’armement pour essais (PAE) du patrouilleur outre-mer (POM) Jean Tranape.

double oblitération Cachet LA POSTE 14-11-25
Flamme 46451A 14-11-25 centre de Rennes NOYAL RENNES ARMORIQUE PIC

Cette cérémonie a débuté par la première levée des couleurs, signe visible de son passage sous statut de bâtiment de combat. ALFAN a ensuite fait reconnaître le capitaine de corvette Romain Montevil comme premier commandant du Jean Tranape et lui a confié le fanion de l’unité. C’est l’acte de naissance de l’équipage d’armement, désormais officiellement reconnu comme le premier équipage du Jean Tranape.

Jusqu’à l’automne 2025, le bâtiment restera à Boulogne-sur-Mer, dans les chantiers de Socarenam. Il ira ensuite à Brest pour réaliser des essais à la mer. Son arrivée à Nouméa est prévu au premier semestre 2026. Pleinement intégré au contrôle étatique et aux essais, l’équipage d’armement progresse ainsi dans la connaissance du bâtiment et se prépare à sa prise en charge.

Remplaçant les patrouilleurs de type 400 tonnes (P400), les patrouilleurs outre-mer sont à destination de la Nouvelle-Calédonie, de la Polynésie française et de La Réunion. Ces nouveaux patrouilleurs disposent d’une autonomie et d’une élongation accrues afin de couvrir les vastes ZEE de nos territoires d’outre-mer. À terme, six patrouilleurs outre-mer viendront renforcer les moyens maritimes en océans Indien et Pacifique pour assurer des missions de souveraineté : surveillance des abords maritimes, police des pêches, lutte contre le narcotrafic, missions de sauvetage… Le Jean Tranape, quatrième de série, sera basé en Nouvelle-Calédonie, sa devise est « J'ai la baraka, il m'arrivera rien ». 

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Jean Tranape 

est né le 3 décembre 1918 à Nouméa en Nouvelle-Calédonie. Son père était commerçant.

Dessinateur aux Travaux Publics de Nouméa, il effectue son service militaire au Bataillon Mixte d'Infanterie Coloniale où il est incorporé en janvier 1940. 

Volontaire, il est incorporé, après le ralliement de la Nouvelle-Calédonie à la France Libre, fin septembre 1940, au Bataillon du Pacifique rassemblé à l'initiative du commandant Broche, commandant les troupes de Tahiti.

Jean Tranape arrive au Moyen-Orient en juillet 1941 avec son unité et participe à toutes les actions de son Bataillon. 

En juin 1942, après Bir-Hakeim où il est cité à l'ordre de l'Armée, il est intégré au Bataillon d'Infanterie de Marine et du Pacifique nouvellement créé par la fusion des effectifs, décimés à Bir-Hakeim, du Bataillon du Pacifique et du 1er Bataillon d'Infanterie de Marine. 

Il prend part ensuite avec sa nouvelle unité aux campagnes de Libye, de Tripolitaine et de Tunisie.

En avril 1944, il part pour la campagne d'Italie où il est blessé par éclats de grenade le 12 mai dans la région de Girofano.

Fin juin 1944, il est décoré par le général de Gaulle de la Croix de la Libération au cours d'une prise d'armes. 

Il débarque en Provence en août, prend part à la libération de Toulon au cours de laquelle il est de nouveau blessé par balle, le 21 août 1944. Il est évacué sur l'Afrique du Nord. Il ne rejoindra que le 26 décembre 1944 les rescapés de son bataillon qui a été relevé du front et mis au repos, en réserve, à la caserne Latour-Maubourg à Paris. 

Il termine la guerre avec le grade de sergent-chef et, démobilisé en juillet 1946, reprend son métier de dessinateur industriel.

Jean Tranape est nommé membre du Conseil de l'Ordre de la Libération par décret du 19 août 1958. 

Jean Tranape est décédé le 21 août 2012 à Rueil-Malmaison (92) où il a été inhumé.

• Commandeur de la Légion d'Honneur
• Compagnon de la Libération - décret du 20 novembre 1944
• Médaille Militaire
• Croix de Guerre 39/45 (2 palmes)
• Médaille Coloniale avec agrafes "Libye", "Bir-Hakeim 42", "Tripolitaine", "Tunisie"
• Médaille des Services Volontaires dans la France Libre
• Médaille des Blessés
• Médaille Commémorative Française

Sources 

https://www.ordredelaliberation.fr/fr/compagnons/jean-tranape

https://www.defense.gouv.fr/marine/actualites/premier-tours-dhelices-jean-tranape

Marine nationale 

Mission Jeanne d'Arc Nouvelle-Calédonie Nouméa Frégate La Fayette 20 avril 2023 V SPID 10477

Mission Jeanne d'Arc Nouvelle-Calédonie Nouméa Frégate La Fayette 20 avril 2023

Un vent de Bretagne souffle sur le Pacifique !

Les 31 marins du Bagad de Lann-Bihoué ont rejoint la mission Jeanne d’Arc 2023 sur le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude à Nouméa.

Ils rythment depuis toutes les manœuvres d’appareillage et d’accostage ainsi que les rencontres officielles dans les pays où le PHA fait étape. La ville de Suva au Fidji a ainsi résonné de manière inédite au son des cornemuses et du biniou lors de la dernière relâche opérationnelle.

©Mélanie Denniel/Marine Nationale/Défense

Croix-du-Sud est un exercice interarmées et multinational dédié à l’interopérabilité des forces militaires dans le cadre d’une gestion de crise post-catastrophe naturelle dans le Pacifique Sud. Organisé par les Forces armées en Nouvelle-Calédonie depuis 2002, il est reconnu comme l’exercice régional de gestion de crise (HADR) de référence, et labellisé comme tel par la réunion des ministres de la défense du Pacifique Sud (South Pacific Defence Ministers’ Meeting, SPDMM).

Gagnant en importance chaque année, l’édition 2023 a rassemblé plus de 3000 participants, 10 bâtiments et 15 aéronefs, provenant de 19 pays.

Construit autour d’un scénario d’assistance d’urgence après une catastrophe naturelle (Humanitarian Assistance and Disaster Relief - HADR), Croix-du-Sud 2023 a permis de renforcer l’interopérabilité opérationnelle avec les partenaires militaires de la région (Australie, Nouvelle-Zélande, États insulaires du Pacifique) ou plus lointains (États-Unis, Japon, États européens), d’éprouver les structures de commandement interarmées et interalliés (opératives et tactiques), et de renforcer le lien avec les acteurs régionaux de la gestion de crise. Il a également illustré la capacité des armées françaises à accueillir et commander un volume significatif de détachements étrangers.

Une participation jamais atteinte jusqu’ici

La participation à Croix-du-Sud 2023 est inédite, tant en nombre d’États contributeurs, 19 dont la France, qu’en volume de capacités et de participants, 3000 militaires et civils dont 800 étrangers, et ce malgré les défections de dernière minute justifiées par la situation internationale ou la disponibilité des partenaires.

L’Australie a été le premier pays contributeur étranger avec 250 participants, dont une compagnie d’infanterie, un avion C27J et le bâtiment d’assistance ADV Reliant.

Les États-Unis ont été le deuxième contributeur, juste derrière l’Australie, avec 240 participants environ, dont une compagnie d’infanterie, un avion C130 et la frégate USS Oakland.
Les autres fournisseurs de troupes ont été le Royaume-Uni (une section d’infanterie et le patrouilleur HMS Spey), les Fidji (une section et le patrouilleur RFNS Savenaca), la Nouvelle-Zélande (une section), les Tonga (une section), qui ont aussi envoyé des officiers d’état-major.
Huit autres pays ont participé avec des officiers d’état-major : Allemagne, Canada, Indonésie, Pays-Bas, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Pérou, Philippines, Singapour.
Quatre pays ont participé avec des observateurs : Brunei, Indonésie, Japon, Malaisie.
Le Vanuatu a décliné sa participation au dernier moment en raison de l’état d’urgence déclaré après les cyclones Judy et Kevin de mars 2023.