Ramine à Amsterdam TAAF Patrouilleur L'Astrolabe 24 juin 2024
Cachets du bord et cachet de Ramine |
Par Ramine de Brest
Ce matin vers le 5h heure locale j'étais à la passerelle de l'Astrolabe pour voir notre arrivée sur l'île d'Amsterdam. L'île se voyait en contre jour d'une lune presque pleine et en dehors d'une lumière blanche distinctive du camp Martin-de-Viviès, deux feux rouges et deux feux verts clignotaient dans la pénombre pour indiquer les deux alignements de mouillage qui en général servent au navire ravitailleur des TAAF le Marion-Dufresne.
Dès le débriefing et les rituels de biosécurités nous étions 11 à nous être préparés à embraquer dans les multiples norias effectuées par l’hélicoptère actuellement présent sur cette base. Nous avons donc débarqué en un clin d’œil sur l'île ou nous avons été chaleureusement accueilli par les personnels des TAAF. En échange autant d'hivernants des TAAF sont allés passer la journée à bord de l'Astrolabe.
Après les mots de bienvenus et le café du matin nos guides nous ont accompagner à travers les sentiers escarpés de cet ancien volcan endormi, pour nous montrer la diversité de leurs activités et les enjeux de la présence humaine sur cette île éloignée de tout.
Je suis heureux d'avoir eu ce privilège et je remercie les TAAF et la Marine nationale.
Comme pour mes autres missions je vais tacher de produire des peintures, textes et photographies expliquant toute la mission et les actions de collaborations entre les TAAF, l'IPEV et la Marine nationale
Ce projet de livres/expos est prévu pour fin 2025 et toutes les bonnes volontés seront les bienvenues.
Au programme, un livre de voyage, un livre pour enfant, et un récit historique illustré sur "Les oubliés de Saint-Paul". Comme pour mes autres expositions celle-ci sera itinérante pour parler de la France des mers Australes.
28 juin 2024
Sur la route entre l'île d'Amsterdam et l'île de Kerguelen il y a l'île Saint-Paul où les célèbres oubliés concarnois ont fait couler beaucoup d'encre dans les chroniques historiques. Il est strictement interdit de poser pied à terre car l'île est un sanctuaire protégé. A mon retour je devrais travailler sur un projet de livre illustré résumant toute cette histoire. La forme de l'île montre un cône volcanique effondré sur un côté offrant la caldeira aux Otaries à fourrure subaustrales un abri pour leurs colonies. Vous pouvez suivre la page de l'association En mémoire des Oubliés de l'île Saint-Paul ici-bas.
Sources :
Ramine de Brest
https://www.ramine.com/.../livre/phares-et-feux-de-bretagne/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire