Toulon FREMM ALSACE 2 avril 2021
Elle a pointé son étrave effilée vers la grande passe peu après midi, ce vendredi, avant d’accoster au quai d’honneur au terme d’une longue manœuvre.
Depuis les bords de rade, les amateurs de lignes épurées et autres nuances de gris ont pu admirer la "bête", qui découvre son port-base toulonnais. Mais pour les spécialistes, qu’importe les apparences, son design furtif ou son drôle de radar tournant: la frégate multimissions (Fremm) Alsace, première du nom, est surtout une formidable machine de guerre de 142 m de long. Ce qui se fait de mieux, sur l’eau, en matière de lutte anti-aérienne.
photo Laurent Martinat |
Car contrairement aux autres Fremm déjà arrivées au pied du Faron (voir par ailleurs), développées spécifiquement pour la lutte anti-sous-marine, l’Alsace se veut aussi la spécialiste de la défense des airs. Cela se traduit notamment par un radar Herakles plus performant dans la surveillance du ciel et des moyens de communication renforcés.
Quant au système de gestion de combat Setis, il peut mettre en œuvre trente-deux missiles à lancement vertical Aster 15 et Aster 30, de plus longue portée.
PAS ENCORE PRÊTE POUR LE COMBAT
Pour le reste, l’Alsace bénéficie de tout l’arsenal de guerre. Elle est équipée de deux lanceurs pour missiles antinavire, une tourelle de 76 mm, deux canons télé-opérés de 20 mm et quatre tubes lance-torpilles. Capable d’embarquer un hélicoptère NH90 (Caïman Marine) mais aussi un drone aérien, le navire de premier rang possède également deux brouilleurs, deux lance-leurres antimissiles et deux lance-leurres anti-torpilles.
Mais ne comptez pas sur la Marine pour disserter plus avant sur son nouveau fleuron : l’Alsace n’est pas encore prête à s’aguerrir sur les théâtres d’opérations, où elle pourra être amenée à conduire des missions spéciales, à escorter un porte-hélicoptères ou le porte-avions Charles-de-Gaulle dans le cadre d’un groupe aéronaval.
Mis à l’eau en avril 2019 à Lorient, le navire doit encore conduire des essais en Méditerranée, sous l’égide de la Direction générale de l’armement et de l’industriel Naval Group. D’après le site spécialisé Meretmarine.com, il s’agirait de tester les aspects liés à la défense aérienne avec le concours d’aéronefs et du centre DGA de l’île du Levant. Sa livraison à la Marine nationale, qui y affectera 123 marins (plus 14 personnes pour le détachement hélicoptère), n’est pas prévue avant l’été.
Et ensuite ? Toulon accueillera un autre bâtiment high-tech. Il s’agira de la Lorraine, la sœur jumelle de l’Alsace, qui a été mise à l’eau en novembre dernier après trente mois de travail de l’industriel sur son chantier morbihannais, et qui doit intégrer la Force d’action navale l’an prochain. Ces deux frégates multi-missions à capacité de défense aérienne renforcées (dites « DA ») vont remplacer les Cassard (désarmée en 2019) et Jean-Bart (désarmement en cours).
D’après les spécialistes, les bénéfices en matière de lutte au-dessus de la surface, qui s’ajoutent à leurs excellentes capacités de lutte sous la mer, font de l’Alsace une référence mondiale en la matière.
Var-Matin
https://www.varmatin.com/vie-locale/quand-un-bateau-de-guerre-ultrapuissant-arrive-dans-la-rade-de-toulon-665022
https://www.varmatin.com/vie-locale/un-quai-et-un-batiment-inaugures-la-base-navale-de-toulon-poursuit-sa-transformation-634434
Quant au système de gestion de combat Setis, il peut mettre en œuvre trente-deux missiles à lancement vertical Aster 15 et Aster 30, de plus longue portée.
PAS ENCORE PRÊTE POUR LE COMBAT
Pour le reste, l’Alsace bénéficie de tout l’arsenal de guerre. Elle est équipée de deux lanceurs pour missiles antinavire, une tourelle de 76 mm, deux canons télé-opérés de 20 mm et quatre tubes lance-torpilles. Capable d’embarquer un hélicoptère NH90 (Caïman Marine) mais aussi un drone aérien, le navire de premier rang possède également deux brouilleurs, deux lance-leurres antimissiles et deux lance-leurres anti-torpilles.
Mais ne comptez pas sur la Marine pour disserter plus avant sur son nouveau fleuron : l’Alsace n’est pas encore prête à s’aguerrir sur les théâtres d’opérations, où elle pourra être amenée à conduire des missions spéciales, à escorter un porte-hélicoptères ou le porte-avions Charles-de-Gaulle dans le cadre d’un groupe aéronaval.
Mis à l’eau en avril 2019 à Lorient, le navire doit encore conduire des essais en Méditerranée, sous l’égide de la Direction générale de l’armement et de l’industriel Naval Group. D’après le site spécialisé Meretmarine.com, il s’agirait de tester les aspects liés à la défense aérienne avec le concours d’aéronefs et du centre DGA de l’île du Levant. Sa livraison à la Marine nationale, qui y affectera 123 marins (plus 14 personnes pour le détachement hélicoptère), n’est pas prévue avant l’été.
Et ensuite ? Toulon accueillera un autre bâtiment high-tech. Il s’agira de la Lorraine, la sœur jumelle de l’Alsace, qui a été mise à l’eau en novembre dernier après trente mois de travail de l’industriel sur son chantier morbihannais, et qui doit intégrer la Force d’action navale l’an prochain. Ces deux frégates multi-missions à capacité de défense aérienne renforcées (dites « DA ») vont remplacer les Cassard (désarmée en 2019) et Jean-Bart (désarmement en cours).
D’après les spécialistes, les bénéfices en matière de lutte au-dessus de la surface, qui s’ajoutent à leurs excellentes capacités de lutte sous la mer, font de l’Alsace une référence mondiale en la matière.
Var-Matin
https://www.varmatin.com/vie-locale/quand-un-bateau-de-guerre-ultrapuissant-arrive-dans-la-rade-de-toulon-665022
https://www.varmatin.com/vie-locale/un-quai-et-un-batiment-inaugures-la-base-navale-de-toulon-poursuit-sa-transformation-634434
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