FASM Georges Leygues Dernière sortie des Commandants
Les 133 élèves-officiers de la Marine nationale ont terminé, hier, leur formation de cinq mois au contact du terrain. Leurs familles et amis les attendaient sur le quai d’honneur de l’arsenal
C’est avec le sentiment du « devoir accompli » que les élèves officiers de la Marine nationale ont regagné hier la terre ferme, à bord du BPC Tonnerre. Escortée, elle-même, par la frégate Georges Leygues. Ainsi s’achève la mission Jeanne d’Arc. Déployés, durant cinq mois, dans le cadre de leur stage d’application à la mer, les futurs officiers, médecins et ingénieurs de marine ont côtoyé, de (très) près, les groupements tactiques de l’armée, et ses forces amphibies. « Cette mission emblématique a été découpée en trois phases, avec une cohérence liée aux différents moyens qui étaient à bord », retrace Jean-François Querat, commandant du BPC Tonnerre. « Le déploiement s’est opéré entre la Manche, l’Atlantique, la Méditerranée, la Mer rouge, l’Océan indien, golfe arabo-persique et l’Asie du Sud-est avec la mer de Chine, avant de rentrer sur Toulon », détaille-t-il.
Ce long déploiement au cœur des zones d’intérêt stratégique aura permis aux futurs officiers de tâter, après deux ans d’école, la réalité du terrain. « Après l’Angleterre, nous avons rallié le Liban, pour un exercice avec les forces armées, sur la plage de Jounieh ». Puis, le Canal de Suez, des camps d’entraînement en Jordanie, et l’Afrique de l’Est.
Lutte contre la piraterie
« À Djibouti, les élèves ont été intégrés dans une manœuvre inter-armées avec les légionnaires ». Avec l’appui du Puma et d’hélicoptères légers, les 650 militaires ont ensuite participé à l’opération « Atalante », de lutte contre la piraterie. « Au cours de notre mandat, nous avons fait des visites de boutres et discuté avec des pêcheurs, afin de savoir s’ils étaient en sécurité ». Les deux bâtiments ont assuré, pour finir, plusieurs opérations de surveillance et effectué des exercices aux Seychelles, en Malaisie, au Vietnam. « Nous étions là pour faire de la diplomatie navale, tout en assurant un soutien à nos industriels, dans des zones éloignées », résume le commandant Querat. Et maintenant, place à la permission. Et un repos, « bien mérité ».
Sources :
netmarine FASM Georges Leygues
Var Matin
La mission "Jeanne d’Arc" achève son tour des océans à Toulon
Les 133 élèves-officiers de la Marine nationale ont terminé, hier, leur formation de cinq mois au contact du terrain. Leurs familles et amis les attendaient sur le quai d’honneur de l’arsenal
C’est avec le sentiment du « devoir accompli » que les élèves officiers de la Marine nationale ont regagné hier la terre ferme, à bord du BPC Tonnerre. Escortée, elle-même, par la frégate Georges Leygues. Ainsi s’achève la mission Jeanne d’Arc. Déployés, durant cinq mois, dans le cadre de leur stage d’application à la mer, les futurs officiers, médecins et ingénieurs de marine ont côtoyé, de (très) près, les groupements tactiques de l’armée, et ses forces amphibies. « Cette mission emblématique a été découpée en trois phases, avec une cohérence liée aux différents moyens qui étaient à bord », retrace Jean-François Querat, commandant du BPC Tonnerre. « Le déploiement s’est opéré entre la Manche, l’Atlantique, la Méditerranée, la Mer rouge, l’Océan indien, golfe arabo-persique et l’Asie du Sud-est avec la mer de Chine, avant de rentrer sur Toulon », détaille-t-il.
Ce long déploiement au cœur des zones d’intérêt stratégique aura permis aux futurs officiers de tâter, après deux ans d’école, la réalité du terrain. « Après l’Angleterre, nous avons rallié le Liban, pour un exercice avec les forces armées, sur la plage de Jounieh ». Puis, le Canal de Suez, des camps d’entraînement en Jordanie, et l’Afrique de l’Est.
Lutte contre la piraterie
« À Djibouti, les élèves ont été intégrés dans une manœuvre inter-armées avec les légionnaires ». Avec l’appui du Puma et d’hélicoptères légers, les 650 militaires ont ensuite participé à l’opération « Atalante », de lutte contre la piraterie. « Au cours de notre mandat, nous avons fait des visites de boutres et discuté avec des pêcheurs, afin de savoir s’ils étaient en sécurité ». Les deux bâtiments ont assuré, pour finir, plusieurs opérations de surveillance et effectué des exercices aux Seychelles, en Malaisie, au Vietnam. « Nous étions là pour faire de la diplomatie navale, tout en assurant un soutien à nos industriels, dans des zones éloignées », résume le commandant Querat. Et maintenant, place à la permission. Et un repos, « bien mérité ».
Les commandants de la frégate Georges Leygues
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Sources :
netmarine FASM Georges Leygues
Var Matin
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