27 juillet 2010

Mayotte Légion Étrangère 14 juillet DLEM

Défilé du 14 juillet à Mamoudzou
DLEM Mayotte


Le Détachement de Légion étrangère de Mayotte (DLEM) est la plus petite des unités de la Légion.
En 1956, des éléments provenant du BLEM (Bataillon de Légion étrangère de Madagascar) s'installent sur les Comores, notamment à Mayotte.
 Le 3e REI arrive à Madagascar en 1962, venant d'Algérie. Lors du départ du 3e REI de Diégo-Suarez (Madagascar) le 2 août 1973, la 2e compagnie devient DLEC (Détachement de la Légion étrangère des Comores).
En 1975, lorsque trois îles des Comores accèdent à l'indépendance, le DLEC retire sa section de Grande Comore et devient DLEM (Détachement de Légion étrangère de Mayotte) stationné à Dzaoudzi, sur l'île de Mayotte, restée française.
Le DLEM est dépositaire de l'étendard du 2e régiment étranger de cavalerie depuis 1984.

Le DLEM, force de souveraineté dans l'océan Indien
Composé à présent de 250 hommes, dont 160 environ sont des personnels en mission courte durée, le DLEM a été sa manière un précurseur du système désormais adopté par l’armée de Terre pour bon nombre des formations stationnées outre mer et à l’étranger ; il accueille en effet en son sein des unités en mission courte durée depuis le début des années soixante dix, d’abord avec des unités issues des rangs de la Légion étrangère (2ième REI et 1er REC) puis, à partir de 1983, avec des unités du régime général. Ce sont trois unités des troupes aéroportées qui seront les premières unités de la « régulière » à être intégrées au DLEM (3ième compagnie du 9ième RCP en mars 1983, 4ième compagnie du 1er RCP en août 1983 et 3ième compagnie du 6ième RPIMa en décembre 1983).
Groupement de la Légion Étrangère à Mayotte GLEM

photo JM Bergougniou
préparatifs au défilé


Par manque de place sur le « rocher » de Dzaoudzi – car les infrastructures de l’actuel quartier Cabaribère sortiront de terre petit à petit - les premières unités tournantes s’installent initialement sur ce qui est aujourd’hui devenu le camp de brousse de Kwalé, sur Grande Terre.


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les pionniers

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concentration


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présence des anciens légionnaires résidant à Mayotte


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photo JM Bergougniou la technique


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le colonel commandant le détachement


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porte drapeau des anciens combattants


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Héritier du Régiment Dauphin étranger cavalerie, dont il porte la devise (« Pericula Ludus » - « Au danger mon plaisir »), le 2ième Régiment étranger de cavalerie (2ième REC) a été créé en juillet 1939 sur la substance du Groupement d’escadrons du Maroc issu du 1er REC.
Au début de la seconde Guerre Mondiale, le 2ième REC est stationné au Maroc mais une partie de ses éléments sont très vite rattachés au Groupement de reconnaissance divisionnaire 97 (GRD97) qui combattra sur le sol métropolitain pendant l’offensive allemande du printemps 1940, et dont le chef, le lieutenant colonel Boyer de Latour tombera au combat au bois de Noroy le 9 juillet de la même année. Après l’armistice, la dissolution du 2ième REC est prononcée le 15 novembre 1940 et son étendard est confié à la garde du 1er REC.


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Le 2ième REC est officiellement reformé le 1er juin 1946 à Sidi Bel Abbès mais ses unités ne sont véritablement recréés qu’en novembre de la même année. Implanté à Oujda, où il demeurera jusqu’en 1956, il a pour mission d’instruire et d’encadrer les renforts destinés au 1er REC en partance pour l’Extrême Orient.
Après les accords de Paris en 1954 et le départ de l’Indochine en 1955, le 2ième REC participe à la sécurisation du territoire marocain puis, à partir de 1956, aux « missions de maintien de l’ordre » sur le territoire algérien, d’abord dans le secteur de Laghouat, puis, à partir de juin 1958, sur le barrage tunisien. En janvier 1962, le 2ième REC fait mouvement sur Biskra avant d’être dissous à nouveau après les accords d’Evian.


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En 5 ans de campagne en Algérie, le 2ième REC a mis hors de combat 1022 rebelles et a récupéré pas moins de 697 armes dont 30 fusils mitrailleurs ou mitrailleuses. En 1984, le Détachement de Légion étrangère de Mayotte reçoit la garde de l’étendard du 2ième REC.

photo JM Bergougniou

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Le DLEM constitue plus que jamais une force de souveraineté française dans une zone éminemment stratégique. Au-delà de sa mission générique de soutien des forces armées de Mayotte au quotidien, le DLEM est apte à un engagement opérationnel de crise qui peut prendre deux formes :
  • soit un engagement avec ses moyens propres au sein d’un groupement tactique interarmes à deux compagnies. Le contrat opérationnel du DLEM prévoit en effet la mise sur pied, en plus de la compagnie de combat TTA activée en moins de 24h, d’un état-major tactique (EMT) et d’une deuxième compagnie de combat activée en moins de 72 h prise sur la substance de l’escadron de commandement et de soutien (ECS)
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  • soit la mise en œuvre d’une plate-forme logistique susceptible de faciliter l’engagement d’unités provenant de l’extérieur. Le DLEM a été engagé dans ces deux postures distinctes en 1989 et en 1995 lors des interventions des forces françaises aux Comores

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Au titre de ses missions de souveraineté et au-delà de ce double contrat opérationnel de « crise », le DLEM arme un détachement militaire permanent sur les îles Glorieuses, l’une des « îles Eparses » françaises intégrées aux Terres australes et antarctiques (TAAF). C’est au titre de ces mêmes missions de souveraineté qu’une section de la compagnie TTA est en permanence en mission de nomadisation sur Grande Terre.

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Le DLEM arme par ailleurs un centre nautique en petite terre qui délivre au profit des personnels MLD ou MCD les savoir-faire particuliers leur permettant de participer activement – aux côtés des autres forces de l’ordre - aux nombreuses missions de surveillance maritime qui visent à prévenir l’arrivée de plus en plus massive de clandestins en provenance des Comores.

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Le DLEM arme enfin un camp de brousse, à Kwalé en Grande Terre, comprenant, outre une infrastructure en dur permettant d’accueillir dans des conditions « rustiques » les sections de passage, les terrains permettant à ces mêmes sections de s’entraîner aux savoir-faire de vie, survie et combat en zone de brousse équatoriale.

photo JM Bergougniou
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la compagnie tournante 
Composée à présent de 250 hommes, dont 160 environ sont des personnels en mission courte durée, le DLEM a été sa manière un précurseur du système désormais adopté par l’armée de Terre pour bon nombre des formations stationnées outre mer et à l’étranger ;
 il accueille en effet en son sein des unités en mission courte durée depuis le début des années soixante dix, d’abord avec des unités issues des rangs de la Légion étrangère (2ième REI et 1er REC) puis, à partir de 1983, avec des unités du régime général.
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 Le 2 ème Régiment de Dragons est le plus ancien régiment de l'Arme Blindée Cavalerie : on peut en effet établir de manière certaine sa filiation directe en tant que régiment jusqu'en 1635 et en tant que corps de cavalerie jusqu'en 1556.
      Lors de la formation des premiers régiments de cavalerie, le 3ème fut créé à partir de la compagnie de la maison de CONDE, en 1635. Il prit le nom d'ANGUIEN-CAVALERIE, du nom du duc, fils aîné de CONDE.
      Le 26 décembre 1646, le duc prit le nom de prince de CONDE, en héritant du titre. Le régiment devint alors CONDE-CAVALERIE pour plus d'un siècle. Par ordonnance du 25 mai 1776, CONDE-CAVALERIE fut renommé CONDE-DRAGONS.
      Le 1er janvier 1791 chaque régiment reçut un numéro d'ordre d'après le rang d'ancienneté. Par suite d'une erreur du ministère, le régiment ne reçut que le numéro 2.
       Dès lors, le 2ème Régiment de Dragons sera réformé sous différentes appellations (dragons du Doubs, 2ème Bataillon de dragons Portés)

photo JM Bergougniou
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photos (c) JM Bergougniou

2 commentaires:

Unknown a dit…

Très belles photos dans ce blog,bravo!

Jean-Michel Bergougniou a dit…

merci à vous

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