05 octobre 2022

La Côte et d'Ivoire et quelques phares

La Côte d'Ivoire et quelques phares



Dans le n° 133 de Cols Bleus du Vendredi 19 septembre 1947 est évoquée la signalisation en Côte d'Ivoire.


LA SIGNALISATION MARITIME EN COTE D'IVOIRE

D ans un récent article, nous avons parlé du cabotage en A.O.F. et plus particulièrement sur la Côte d'ivoire. Le balisage s'étend sur 500 km. environ et comporte 5 phares de 4e ordre. 



Avec le phare d'Assinie, qui s'est effondré dans la mer, à la fin de novembre 1941, c'était, proportionnellement à son littoral, la colonie la mieux équipée au point de vue signalisation maritime. 



Ce balisage comprend : le phare de Tabou, ceux de Sassandra, du Grand Lahou, de Port-Bouët, le feu du wharf de Port-Bouët, le phare de Grand Bassam, le feu du wharf de Grand Bassam, et les deux balises de Grand Bassam. 

Le phare de Tabou est construit sur un rocher formant presqu'île à l'embouchure de la rivière Tabou (Pointe Sud). 

Cette tour de 10 mètres de haut est aérée et éclairée par une meurtrière placée sous le vent. Elle est surmontée d'une lanterne et l'angle de visibilité est de 190°. De portée relativement réduite, il serait souhaitable que ce feu ait une portée moyenne de l'ordre de 20 milles par temps moyen. 


Le phare de Sassandra 
Ce phare est construit sur le sommet d'une colline à 1.200 mètres dans le Sud-Ouest de la ville , sur une côte bordée de rochers. La tour a 5 m. 70 de hauteur, et l'angle de visibilité est de 250°. Or, il serait utile de donner à ce phare, une portée de 12 milles environ. Il a été proposé par les techniciens, un éclairage au gaz , en remplacement de l'actuel éclairage au pétrole dont l'installation pouvait subsister comme appareil de secours. 

 Le phare de Grand-Lahou et de Port-Bouët 

La Tour de Grand Lahou a été construite sur le bord de la plage dans l'ouest de l'embouchure de la rivière Bandama sur une côte bordée de cocotiers. Elle a une hauteur de 10 mètres et son angle de visibilité atteint 180°. On estime qu'une installation identique à celle de Sassandra constituerait une amélioration en rapport avec les besoins actuels ; un jeu donnant une lumière de 4 secondes et une occultation de 1 seconde , seraient souhaitables , 

 A Port-Bouët, c'est q'une tourelle quadrangulaire en béton , construite en 1932. Le phare est situé à 120 mètres environ de la plage, à 200 mètres dans l'ouest de l'enracinement du wharf. Bien des travaux sont à entreprendre en vue de redonner à ce phare toute la valeur qu'il aurait dû garder. 

En parlant de Port-Bouët, signalons le feu du wharf. Son véritable rôle consiste surtout à marquer l'extrémité du wharf car , du large, il se confond facilement avec les autres feux . Aussi , ne peut-on compter que difficilement sur lui. 


De base carrée et d’une hauteur élevée à trois étages le phare de Port Bouët est fait de béton et de barre de fer. Les marches de ses escaliers sont à l’extérieur et évoluent en spirale au niveau des quatre côtés du phare. Il est ventilé par plusieurs claustras et sa tour est de forme cylindrique vitrée Le rez de chaussée présente une porte et deux fenêtres en bois Il sert depuis sa construction, de signalisation maritime par son puissant système d’éclairage.

Le phare de Grand-Bassam Celui-ci apparaît en haut d'une tour de 27 mètres de haut et est situé près à l'intérieur dans le nord de la lagune ; sa visibilité, médiocre la nuit, est presque nulle le jour, car il est masqué, dans le sud-ouest , par les arbres. D'autre part, l'évaporation presque continuelle des eaux de la lagune et les embruns de la barre gênent sérieusement sa visibilité . 
Le phare d’Assinie 
C'est l'ancêtre de tous ceux de la côte ; il fut construit en 1907 et finit sa carrière, dans la mer, pendant la nuit du 28 au 29 novembre 1941,
GÉO-MOUSSERO


Il existe deux phares dans la région d’Abidjan en Côte d’Ivoire, le phare de Petit Bassam ou Port Bouët sur le le port d’Abidjan (Port Bouët est le port d’origine dans la région d’Abidjan. Situé à environ 5 km à l’est du canal Vridi à Port Bouët) et celui de Grand Bassam (Première capitale de Côte d’Ivoire, la ville de Grand-Bassam est un exemple urbain colonial de la fin du xixe siècle et de la première partie du xxe siècle) situé à environ 40 km d’Abidjan, mais celui-ci est éteint. Ce dernier est classé au Patrimoine Mondiale de L’UNESCO.


Port Bouët ou Petit Bassam :

Étalée tout le long du littoral sur une dizaine de kilomètres au-delà du canal de Vridi, Port-Bouët porte le nom du commandant Bouët Villaumez qui, en 1837, fut chargé par le roi de France de conclure des traités de commerce et de protection avec des chefs côtiers. C’est en fait vers 1930 que Port-Bouët commença à être habité. La construction du wharf draina à ce moment toute une activité de manutention des marchandises. Le célèbre phare de Port-Bouët qui balaie la mer sur un rayon de milles marins fut construit à cette époque.




Grand Bassam :

Grand-Bassam, une ville située à environ 40 km à l’est de Port Bouët, à l’extrémité est de la Lagune d’Ébrié, était brièvement la capitale coloniale française (1893-96). Le phare a marqué une entrée de la lagune qui a été asséché, donc il n’y a pas de port moderne. 


Situé à Ancien Bassam, l’établissement français d’origine, sur l’île barrière séparant l’océan de Lagune Ouladine à Grand Bassam

Situé au quartier du même nom, ce bâtiment de 24m de haut, rappelle l’essor économique connu par la ville de Grand-Bassam durant l’époque coloniale.
Ses travaux qui durèrent un an, s’achevèrent en 1914 mais ce n’est qu’en 1915 qu’il sera mis en service. Sa lanterne d’une portée de 33 km a permis l’orientation de bon nombre de bateaux aux larges des côtes ivoiriennes. Il est éteint en 1951 lorsque le port d’Abidjan est inauguré.
Aujourd’hui, il a été inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO en même temps que la ville.

 Côte d’Ivoire : Port-Bouët

Avant l’ouverture du canal de Vridi, le trafic des marchandises s’est fait sur des rades foraines situées aux débouchés en mer, des lagunes. Le trafic des marchandises sur ces rades foraines était rendu très difficile par la présence de la barre, phénomène de déferlement de la houle sur le rivage. C’est ainsi qu’a été construit le premier wharf (Appontement s’avançant dans la mer pour permettre aux bateaux d’accoster) à Grand- Bassam en 1897, puis un second wharf plus long et plus large, en raison de l’augmentation du trafic, a été mis en service en 1923. Pour décongestionner Grand- Bassam, dont le deuxième wharf était devenu insuffisant, il a été mis en service en 1931, un wharf à Port- Bouët. Cet emplacement avait été choisi intentionnellement près d’Abidjan, au lieu d’agrandir celui de Grand- Bassam, pour inciter toutes les installations commerciales à s’établir à Abidjan, là où devait être établi le futur Port ainsi que la capitale. En 1951, fut mis en service le wharf de Sassandra.


 Ces trois wharfs sont actuellement supprimés :- wharfs de Grand- Bassam et de Port-Bouët en 1951 après la mise en service du canal de vridi ;- wharf de Sassandra en 1971 après l’ouverture de port de San-Pedro. Port Bouët, porte le nom du Commandant Bouët Villaumez, qui fut chargé par le roi de France de conclure des traités. C’est vers 1830 que Port Bouët commença à être habité. La construction du wharf draina alors touts une activité de manutention des marchandises.



 L’ouverture du canal de Vridi déplaça ces activités vers le  d’Abidjan. Depuis Port Bouët est devenu l’aéroport international d’Abidjan.

Une première demande pour la construction d’un wharf en lagune est introduite par la CFAO en 1906. Ce n’est qu’en 1931, en effet, que le wharf de Grand-Bassam fut doublé par un autre, à Port Bouët. . Du port, il ne reste plus que le wharf et des bateaux de pêche ghanéens.

Port-Bouët est l’une des 10 communes de la ville d’Abidjan et comprend le quartier d’Adjoufou, les villages d’Abouabou et de Mafiblé. Elle abrite l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny.

Étalée le long du littoral sur une dizaine de kilomètres au-delà du canal de Vridi, Port-Bouët porte le nom du commandant Bouët Villaumez qui, en 1837, fut chargé par le roi de France de conclure des traités de commerce et de protection avec des chefs côtiers. C’est en fait vers 1930 que Port-Bouët commença à être habitée. La construction du wharf draina à ce moment toute une activité de manutention des marchandises. Le célèbre phare de Port-Bouët fut construit à cette époque.

La deuxième étape du développement de cette commune remonte à la création du port, en 1950. Usines et entrepôts se multiplièrent ensuite à Vridi qui devint la principale zone d’emplois d’Abidjan. C’est à cette époque qu’une partie de la population de Port-Bouët fut déplacée dans la commune de Yopougon. Elle y fonda le quartier appelé Port-Bouët 2.


 Grand Bassam :

La petite histoire
Achevé de construire en 1914, le phare de Grand-Bassam a cessé de balayer l’horizon de son feu blanc à éclats depuis 1951. Sa tour ronde de 24 m de haut, typique de l’architecture militaire de l’époque, est aujourd’hui une antique relique au pied de laquelle les enfants et adolescents du quartier viennent s’affronter dans des parties de foot animées. Les aventuriers pourront tenter de moyenner une ascension de son vieil escalier en colimaçon auprès des anciens du coin, et profiter ainsi d’une magnifique vue panoramique à 360° des environs, sous réserve, bien sûr, que cela soit encore possible : le phare étant dans un état de ruine avancé, assurez-vous tout de même de ne pas vous mettre en danger.




La ville historique de Grand-Bassam est un exemple urbain colonial de la fin du XIXe siècle et de la première partie du XXe siècle. Elle suit une planification par quartiers spécialisés pour le commerce, l’administration, l’habitat européen et l’habitat autochtone. Elle offre d’une part une architecture et un urbanisme colonial fonctionnaliste adaptés aux conditions climatiques et suivant les préoccupations hygiénistes de l’époque, d’autre part un village N’zima qui met en évidence la permanence des cultures autochtones. Grand-Bassam fut la première capitale coloniale, portuaire, économique et juridique de la Côte d’Ivoire ; elle témoigne des relations sociales complexes entre les Européens et les Africains, puis du mouvement populaire en faveur de l’indépendance.


La construction du phare de Grand Bassam débute en décembre 1913 et s’achève en février 1914. Il est mis en service en mars 1915, et remplace un feu fixe porté par une tour métallique installé en 19011.

Le phare cesse de fonctionner en 1951 avec la construction du phare de Port-Bouët à Abidjan.



04 octobre 2022

FS FLOREAL Martin de Viviès Saint-Paul Amsterdam 30-3-2021

 FS Floréal Martin de Viviès Saint-Paul Amsterdam

Un passage de la FS Floréal à Martin-de-Vivies le 30 mars 2021; Nous avions déjà évoqué cette escale dans un article du 27 octobre 2021... 

FS Floréal


Le mercredi 7 avril, le Floréal et son équipage ont retrouvé leur port de base après 43 jours de mission.

https://www.colsbleus.fr/fr/node/797

03 octobre 2022

ATMAH Eclaireur guerre 1418 Yacht réquisition Rothschild

 ATMAH Eclaireur

patrouilleur auxiliaire 1915 1920

Quand on évoque aujourd'hui la voile et les Rothschild on pense à Gitana et à la course au large, à la route du rhum.

Atmah est le yacht personnel du Baron Edmond de Rothschild 
Atmah est construit par  Fairchilds à Govan Glasgow en 1898, et mesure 88,2 mètres (289 pieds 4 pouces) de long, allongé à 91,6 mètres (300 pieds 6 pouces) en 1901, et basé au Havre  Pendant la Première Guerre mondiale, elle est en service actif pour l'Amirauté britannique après avoir été 
réquisitionné par la Royale une première fois en mars 1915, il est déréquisitionné en avril 1920 



Réquisitionné en 1915 et utilisé comme éclaireur auxiliaire jusqu’en 1920. Armé à l’arsenal de Cherbourg à la mi-Avril 1915 ; équipé d’au moins deux canons de 47 mm sur crinoline à l’avant.

Par décret en date du 31 mars 1915, le lieutenant de vaisseau de réserve Henri HEILMANN est nommé au commandement de l’éclaireur auxiliaire Atmah (J.O. du 3 avr. 1915, p. 1.851).














il sert à Marseille et en Mer Égée.

L.V Chardenot Ecole de guerre navale





Il est réquisitionné de nouveau en 1939.
Il est saisi par les britanniques à Southampton en 1940.



Nous reproduisons dans le présent numéro, les photographies des deux plus grands yachts à vapeur français : Atmah. de 1.716 tonneaux, qui appartient au baron Edmond de Rothschild, et Finlandia, de 1.233 tonneaux, à Mme V. Hériot. Bien que ces deux belles unités de notre flotte de plaisance soient fort connues de nos lecteurs, il peut être intéressant de rappeler quelques-unes de leurs caractéristiques : Atmah a été construit en 1898, par la Fairfield S. B. F. Company, de Glasgow, sur les plans de G. L. Watson ; il mesure 95 m. 70 de long, pour une largeur de 10 m. 50 et un creux de près de 5 m. 75. Machine de 508 chevaux nominaux. Comme nous l’avons dernièrement annoncé, Atmah vient d’entreprendre sa première croisière depuis sa déréquisition. Il se rend en Egypte. Finlandia est de construction plus récente ; il a été lancé en 1908 sous le nom de Vanadis, des chantiers A. et J. Inglis, de Glasgow. Sa longueur est de 75 m. 50 ; largeur, 9 m. 80 : creux 5 m. 65. Le yacht est propulsé par deux turbines et une machine à vapeur de 386 chevaux nominaux.



02 octobre 2022

BSAM Rhône mission grand nord Islande Reykjavic août septembre 2022

BSAM Rhône mission grand nord Reykjavik

Islande


Le 30 août 2022, des membres de l’ambassade furent accueillis à bord du bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Rhône en escale à Reykjavík pour un déjeuner officiel. Puis, le 2 Septembre 2022, l’ambassade accueillait en retour le commandant Dimitri Level et des membres de l’équipage à la résidence de l’ambassadeur. L’ambassadeur polonais Gerard Pokruszyński et Ásgrimur L. Ásgrimsson, le représentant des gardes-côtes islandais, étaient également présents pour cette soirée et ces échanges très conviviaux.





01 octobre 2022

Marion Dufresne Kerguelen 15-08-2022 OP2 un peu d'histoire

Marion Dufresne Kerguelen 15-08-2022 OP2

Encore quelques plis pour se faire plaisir, pour me faire plaisir. Ces enveloppes ont été tamponnées lors de l'OP2 2022. Des timbres récents dont ceux de mon voisin Pierre-André Cousin mais aussi des plis avec des timbres plus anciens 



Un hélicoptère embarqué à bord du bateau ravitailleur Marion Dufresne mène de nombreuses opérations malgré des conditions climatiques extrêmes : ravitaillement, transport de passagers, transfert de charges, mission scientifiques…

Le sling ou "transport sous élingue" permet de transporter des charges lourdes par hélicoptère et de les déposer sans avoir à poser la machine. Cette méthode de transport permet également d'héliporter du matériel trop volumineux pour entrer dans la soute.




En 1986 soit 30 ans après la mission Genty, la question d'un aéroport à Kerguelen se repose au Sénat.


Question écrite n° 02762 de M. Michel Chauty (Loire-Atlantique - RPR)

publiée dans le JO Sénat du 25/09/1986 - page 1335

M. Michel Chauty attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, du logement, de l'aménagement du territoire et des transports sur la nécessité actuelle de réaliser une piste d'atterrissage aux îles Kerguelen. Eu égard à la volonté de la France de ne pas négliger les intérêts halieutiques, scientifiques et militaires de la zone des Kerguelen, et considérant la présente période comme une pause avant la reprise de l'exploitation par la flotte française dans des eaux lointaines et isolées, n'est-il pas nécessaire de construire un terrain d'aviation pour lequel les études sont déjà réalisées. Celui-ci permettrait à des avions " tout terrain ", type Hercule, de se poser, dotant ainsi la base de Port-aux-Français d'un outil de communication rapide avec l'île de la Réunion, essentiel à la viabilité, tant sur le plan économique que social, de toute activité future . - Question transmise à M. le ministre des départements et territoires d'outre-mer.

Transmise au ministère : Départements et territoires d'Outre-mer (DOM-TOM)



Réponse du ministère : Départements et territoires d'Outre-mer (DOM-TOM)

publiée dans le JO Sénat du 12/03/1987 - page 369

Réponse. -Le désenclavement des Terres australes et antarctiques françaises (T.A.A.F.) se fait actuellement uniquement par liaisons maritimes. En 1986, la priorité a été donnée à la construction d'une piste aérienne en Terre Adélie, seul lieu habité qui ne peut être atteint directement à partir d'un département ou territoire sous souveraineté française. La zone des Kerguelen est desservie par voie maritime à partir de la Réunion, et il n'est pas envisagé actuellement d'y réaliser des infrastructures aéronautiques d'un coût élevé. Une nouvelle étude de desserte aérienne des Terres australes pourrait être envisagée, si toutefois le développement des activités dans cette région le justifiait.






Les liaisons radio sont d’une importance capitale dans les îles australes. Pour communiquer avec les hivernants en déplacement, avec les hélicoptères ou avec les navires dans la zone côtière proche, nous utilisons les canaux 26 et 27 en VHF. Une des antennes relais assure la couverture du canal 26 dans les zones non couvertes par le canal 27.









Trois semaines après la découverte de l’archipel Crozet par l’expédition de Marc Joseph Marion du Fresne le 24 janvier 1772, l’expédition commandée par Yves Joseph Kerguelen de Trémarec le 12 février 1772 découvre l’archipel de Kerguelen.


C’est de Lorient qu’Yves Joseph Kerguelen de Trémarec (1734-1797) reçoit en mai 1771 l’instruction de Louis XV de découvrir, à partir de l’île de France (Maurice, qu’il quitte seulement en janvier 1772 avec la Fortune et le Gros-Ventre) « un très grand continent dans le sud des îles de Saint-Paul et d’Amsterdam ». Il revient triomphant à Brest en juillet 1772, annonçant la découverte le 12 février 1772 du continent austral qu’il baptise « France Australe ». Mais il s’agit en fait d’îles australes formant l’archipel des Kerguelen, qui sera ainsi nommé en 1776 par l’explorateur anglais James Cook (1728-1779).


Sources 

T.A.A.F 

Sénat


30 septembre 2022

BSAOM CHAMPLAIN tournée aux Eparses EUROPA TAAF 17-08-2022

BSAOM CHAMPLAIN tournée aux Eparses EUROPA TAAF 17-08-2022

En marge de sa mission de ravitaillement des îles Éparses, débutée le 20 août dernier, le Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Champlain a mené une action de coopération avec un bâtiment de la marine malgache.


L’escale à Diego-Suarez, au nord de Madagascar, était l’occasion pour le BSAOM Champlain de poursuivre ses activités de coopération avec la marine malgache en apportant, dès le premier jour de l’accostage, une expertise technique au remorqueur Trozona sur l’une de ses avaries.



Le patrouilleur côtier malgache Malaky et le BSAOM Champlain ont ensuite réalisé un entraînement au ravitaillement en mer dans la baie de Diego-Suarez. Les deux bâtiments ont fait preuve d’une parfaite synchronisation, indispensable lors de cette manœuvre délicate et technique, afin d’opérer en toute sécurité.



Les bâtiments des FAZSOI sont régulièrement amenés à développer des synergies opérationnelles avec les bâtiments de la marine malgache qui constitue un partenaire important dans la région. Ces actions participent au dynamisme de la coopération militaire opérationnelle franco-malgache dans la zone de responsabilité permanente des FAZSOI en Afrique australe.



Sources 

Ministère des Armées 26-09-2022




29 septembre 2022

CROZET TAAF 11-8-2022 ilots des Apôtres philatélie

CROZET TAAF  11-8-2022 Apôtre Meurthe 

N'en déplaise aux puristes et ayatollahs de la philatélie (non je ne parle pas des jurés dans les concours), je collectionne comme j'aime, 

Et tant pis du tarif si les timbres me plaisent, tant pis si c'est de la complaisance si l'enveloppe est belle.

Je constate en lisant les revue philatéliques que certains sont comme moi jouisseurs d'une belle enveloppe. Alors merci à Blouch et à tous les G.P. pour ces petits et grands plaisirs.




Ilots des Apôtres. 
Ce groupe comporte deux rochers principaux avec de nombreux satellites. L'ensemble est d'un aspect encore plus fantastique au naturel que d'après les dessins des instructions nautiques. Ces îlôts ont été photographiés dans le 45° pour permettre une comparaison facile avec les documents officiels. L'altitude moyenne des Apôtres mesurée au sextant a été trouvée égale aux indications de la carte.


 












L'ALBATROS

Dé quelles mers lointaines, de quels flots ignorés celui-là venait-il?. De quels espaces glacés, perdus vers le sud du monde ?. Son vol était si las, le large battement de ses ailes si fatigué qu'on, eut dit un oiseau qui allait mourir. Combien. d'horizons avait-il franchis, combien de soleils avaient éclairé sa course, vaisseau aérien des océans austraux, si noble et si vaste et si beau que les matelots qui le voient venir à eux, toutes voiles blanches dehors, disent « Voici le vaisseau de ligne.' ».








Un dernier effort de l'immense envergure de ses ailes. et ce sera la rive cherchée,~le roc du repos attendu, après avoir traversé le quart du monde t Cette côte, c'est celle de l'Australie du sud-ouest, c'est là plage de Freemantle, où l'albatros aborde expirant et où il expire en effet. Il est probable que je ne vous aurais jamais parlé de la mort de cet- albatros, si un voyageur qui passait par la, le septembre 1887, n'avait recueilli son dernier souffle en même temps qu'une petite boîte que l'oiseau, ildèle messager, portait à son col. Dans la petite boîte, il -y avait .une petite feuille de papier, avec ces mots «Treize naufragés français sont réfugiés aux îles Crozet, 4 août. »



De telle sorte, voyez-vous, que cette histoire de l'albatros, qui commençait comme une histoire naturelle, va s'achever en roman, un roman beaucoup plus triste que celui de Daniel de Foë, et qui vautbien toute les imaginations des inventeurs de Robinson. Je l'ai découverte l 'autre jour, en fouillant dans les archives du ministère de la marine: J'ai eu sous la main tous les documents et je vous en. rapporte cette lugubre aventure. Cela nous changera d'une chronique sur l'actualité.

Donc l'albatros mourut le 22 septembre! il y avait cinquante jours que treize naufragés, sur un îlot glacé, loin dé la route des hommes, avaient suspendu au col de l'oiseau leur appel désespéré.

Le matin 9 novembre 1901

Quelques sources 
. G. & R. Delépine, 
Lesquin, son naufrage aux îles Crozet, Bulletin des T A AF, n° 21, p. 34-73, 1962 TAAF, 1964, 26 , p. 30-37. 
Denis F., 1827. André le voyageur, histoire d'un marin. Sur le naufrage de W. Lesquin (voir ce nom) aux îles Crozet. Imprimé par F. Didot, publié à la librairie Louis Janet (BN : Y2 26579). 
Denis F., 1840. André le voyageur, avec des notes nouvelles concernant le naufrage aux îles Crozet de W. Lesquin (voir ce nom), suivi de BRAHME. Quatrième édition, Paris, I-III, 259 p. 

Relation d’un séjour forcé aux îles Crozet, 1972, Courrier des Messageries Maritimes, 128, mai-juin 1972, p. 32-39. Texte en français et en anglais.






BNF Gallica

Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences / publiés... par MM. les secrétaires perpétuels 1835-1965
1er avril 1958 p.2503

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...