15 mars 2022

Révolution hôtel de la Marine garde-meubles 1789 1989 Musée

Révolution à l'hôtel de la Marine 

du garde-meubles au musée 1789 1989 2022

Les 17 et 18 juin 1989, la Poste Navale Paris a réalisé un timbre à date illustré célébrant le bicentenaire de la Révolution française. Une ancre et devant le dessin de l'hôtel de la Marine place de la Concorde. Voici quelques éléments et photos recueillis lors de la visite du Ministère avec l'association des anciens marins de la Jeanne.







Le Garde-Meuble de la Couronne, appelé aussi Garde-Meuble royal, était en France, sous l'Ancien Régime
, l'administration chargée de la gestion du mobilier et des objets d'art destinés à l'ornement des demeures royales. Il désignait aussi le magasin de dépôts géré par cette administration.

photo JM Bergougniou

photo JM Bergougniou

photo JM Bergougniou

photo JM Bergougniou

photo JM Bergougniou

photo JM Bergougniou

photo JM Bergougniou

photo JM Bergougniou

Le Garde-Meuble est installé à l'Hôtel du Petit Bourbon jusqu'en 1758. Il est ensuite déplacé à l'hôtel de Conti (1758-1768) puis à l'hôtel des Ambassadeurs extraordinaires, aujourd'hui Palais de l'Elysée, avant de s'installer en 1772 dans un bâtiment spécialement construit, l'hôtel du Garde-Meuble, aujourd'hui l'hôtel de la Marine, place de la Concorde à Paris. En 1777, ses salles sont disposées pour permettre la visite des collections tous les premiers mardis de chaque mois de Pâques à la Toussaint.


Symbole de l’administration et du faste royal, les jours du Garde-Meuble sont comptés.

Deux événements marquent l’histoire du lieu :
le 13 juillet 1789, les révolutionnaires s’emparent des armes exposées dans la salle d’armes. Le lendemain, ils iront chercher des munitions à… la Bastille.
La petite histoire raconte que les premiers tirs contre la Bastille ont été tirés par des canons montés sur des affûts damasquinés en argent offerts par le roi du Siam à Louis XIV en 1684, pris la veille dans les collections royales du Garde-Meuble.
le 16 septembre 1792, le vol des bijoux de la couronne  a lieu à l'Hôtel de la Marine. Dans la nuit, une quarantaine de personnes entrent dans le salon où sont exposés les bijoux, et dérobent un butin de près de 30 millions de francs.



Dès le début de la Révolution, le roi Louis XVI quitte Versailles pour Paris.

photo JM Bergougniou

Toutes les administrations de l’État présentes à Versailles doivent donc regagner la capitale.

photo JM Bergougniou


Mais un obstacle de taille se dresse : où les installer à Paris ? Le ministère de la Marine, avec à sa tête le comte de La Luzerne et Jean-Baptiste Berthier, s’installe dans le palais abritant le Garde-Meuble en 1789.


photo JM Bergougniou


A la tête d'une administration royale qui compte plus de 100 employés, l'Intendant est en charge du mobilier des résidences royales, des tapisseries, des petites statues en bronze, des armes et des joyaux de la Couronne.




photo JM Bergougniou


photo JM Bergougniou

Dans un premier temps, la Marine occupe des espaces au deuxième étage et à l’ouest du premier étage. Il lui faudra moins de 10 ans avant de pouvoir occuper le bâtiment dans son ensemble. C’est le début de deux siècles de présence de cette administration dans ce palais qui portera désormais le nom d’Hôtel de la Marine. Ce n’est qu’en 2015 que le ministère de la Marine quitte le bâtiment.

photo JM Bergougniou


Surveiller la rue de Rivoli

la rue de Rivoli au travers de l'oeilleton photo JM Bergougniou

rue de Rivoli photo JM Bergougniou

C'est autour de la place de la Concorde et de l'Opéra qu'eurent lieu les derniers les combats pour la libération de Paris en août 1944.

L'Hôtel de la Marine était alors occupé par l'État-major de la Marine allemande. De nombreux soldats nazis y étaient encore retranchés, notamment dans le salon d'angle de l'appartement de l'Intendant, au premier étage. Situé à l'angle de la place de la Concorde et de la rue de Rivoli, ce dernier offre en effet une position stratégique pour observer l'arrivée des combattants français. Dissimulés derrière les volets intérieurs du bâtiment, les Allemands pouvaient observer discrètement leurs ennemis par un œilleton percé en plein milieu du volet.

Sources
Ministère des Armées
Anciens marins de la Jeanne

14 mars 2022

Sous-marin CIRCÉ Cattaro Kotor torpillage 1918 LV VIAUD Fusilier marin

Sous-marin CIRCÉ Cattaro Kotor torpillage 1918

L’Adriatique, mer pratiquement fermée, partagée entre plusieurs souverainetés politiques et divisée ethniquement, n’en constitue pas moins un enjeu majeur de la Grande Guerre. Ses îles et ses ports possèdent en effet une valeur géostratégique, politique et nationale des plus précieuses. Même si les opérations navales y sont très réduites, les rivalités politico-nationales s’exacerbent autour du futur partage entre Italiens et Yougoslaves, ce qui complique passablement les divers plans militaires et entretient un état de tensions redoutables dans le camp de l’Entente. Frédéric Le Moal



En novembre 1914 il est envoyé aux Dardanelles pour la surveillance et le blocus des détroits.
Le commandement français, en charge des opérations navales en Méditerranée, désire neutraliser la flotte austro-hongroise au plus vite, mais il se heurte à une stratégie ennemie plus proche de la guérilla maritime que de la grande bataille décisive et qui s’appuie sur la possession des ports dalmates, principalement de Cattaro. C’est à partir de ce port que la flotte austro-hongroise, et notamment ses sous-marins, agissent et empêchent les navires français de s’engager en profondeur dans l’Adriatique, en gênant le ravitaillement du Monténégro par Antivari.



Le 24 mai 1917 il coule le sous-marin allemand UC-24 près des côtes autrichiennes.


















Il y a six mois, nous reproduisions ici quelques réflexions d'un officier en vue de l'emploi des sous-marins contre les sous-marins. L'idée nous avait paru bonne à retenir; nous l'avions accueillie d'enthousiasme. C'était au lendemain de mauvaises journées où des sous-marins ennemis avaient pu couler impunément, pendant huit ou dix heures consécutives, en se maintenant en surface, une vingtaine de caboteurs et de bateaux de pêche, dans l'estuaire d'une rivière. Ils s'étaient installés tranquillement le matin, avaient fait des « ronds dans l'eau », canonnant les bateaux qui paraissaient, plaçant des bombes sur les barques de pêche. Si un de nos sous-marins était arrivé sur ces entrefaites en plongée, il eût pu torpiller le sous-marin ennemi avecla plus grande facilité. Mais on n'y avait pas encore songé...

Nous devons saluer avec admiration et enthousiasme le brillant fait d'armes de notre Circé. Ce merveilleux résultat n'a pas été obtenu sans fatigues excessives, sans beaucoup de ces veilles interminables qui souvent usent les plus belles énergies et viennent à bout des plus grands courages. Honneur donc aux braves du Circé !


Duel de squales


Le 24 mai 1917, l’aurore trouva le sous- marin Circé en croisière dans l’Adriatique, devant celte rade prodigieusement hérissée de défenses naturelles appelée les Bouches de Cattaro, et où les escadres autrichiennes avaient établi leur position centrale...



Ce sous-marin jaugeait 350 tonneaux en surface, 490 en plongée; son rayon d'action était de 1.800 milles à 9 nœuds. Son équipage comportait vingt-quatre hommes en tout, et son armement, six tubes lance-torpilles.

Au moment précis où la montre du bord pique les heures, le lieutenant de vaisseau, toujours penché sur la glace du périscope, réprime un cri de surprise. Ce point sur l’eau... au delà du torpilleur, ne serait-ce pas un sous-marin ? 


La Circé va-t-elle enfin trouver un adversaire digne d’elle ? Mais ne seraient-ce pas deux adversaires à la fois ? Rapidement, Cambourg inspecte son monde. Chacun est à son poste. Au tableau de plongée, le pilote chargé de la navigation sous la mer est flanqué de son aide, tenant les barres de plongée. Le timonier conduit la route en surveillant son gyroscope. Un homme est aux manettes de départ des torpilles, un autre aux transmetteurs...

la suite sur le site BNF Gallica

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1038833m/f11.image.r=%22sous%20marin%20Circ%C3%A9%22?rk=236052;4#


Le 20 septembre 1918, le sous-marin CIRCÉ est torpillé par le sous-marin autrichien U-47 devant Cattaro à 7 milles du Cap de Rodani.

Seul survivant, le commandant en second, enseigne de vaisseau LAPEYRE qui était de quart sur le pont, est fait prisonnier.

Le Lieutenant de Vaisseau VIAUD Henri sera décoré de la Légion d'Honneur et de la Croix de Guerre et sera cité à l'Ordre de l'Armée de Mer



Caractéristiques du navire
La Circé (Q47) est lancée le 13 septembre 1907. Premier navire d'une classe de deux (La Calypso (Q48), lancée le 24 octobre 1907). 
Conçue d'après des plans de Maxime Laubeuf. Réalisée par l' Arsenal Toulon.
Déplacement : 351 tonnes en surface, 491 tonnes en plongée, Longueur : 47,13 m, Tirant d'eau : 3 m .
Propulsion : 2 moteurs diesel Maschinen Fabrick (MAN) de 315 cv chacun, 2 moteurs électique Hillairet-Huguet 230 cv chacun - 2 hélices
Armement : 4 tubes de 450 mm à déclenchement - 2 tubes Drzewiecki de 450 mm


JO 28-05-1917

JO 28-05-1917

Association des anciens élèves du Lycée de Bordeaux

Sources

Le Miroir O1-07-1917
Association des anciens élèves du lycée de Bordeaux - Livre d'or
BNF Gallica le sous-marin Circé manoeuvres navales 1913 à Toulon photographies de presse- agence Rol


Ports et îles de la mer Adriatique pendant la Première Guerre Mondiale : enjeux et rivalités politico-militaires
Frédéric Le Moal

13 mars 2022

Le transport de l'Armée Serbe de Corfou à Salonique 1915 1916 Mission française Serbie

Le transport de l'Armée Serbe de Corfou à Salonique

On a déjà évoqué Corfou et les villas impériales dont l'une sera transformée en hôpital français... et qui accueillera les Serbes



Le transport de l'Armée Serbe de Corfou à Salonique en Avril - Mai 1916 est une opération peu connue dont les conséquences furent considérables. En voici quelques éléments.

Octobre 1915 sous les attaques convergentes des armées Austro-Allemandes et Bulgares les armées Sorbes ont du céder partout. Nich, Uskub, Monastir sont successivement occupés: c'est l'invasion.

Cachet serbe cyrillique 
Les premiers éléments serbes arrivent vers le 15 décembre sur les cotes de l'Adriatique, à Soutari, à Durazzo et plus au sud dans la région de Valona. Restes lamentables d'une armée magnifique: "nombreux étaient les hommes qui n'avaient pas d'armes, tous paraissaient à bout de forces; véritables cadavres ambulants ils avançaient péniblement maigres, haves, l'air morne, le teint terreux, l'oeil éteint: " (Boppe, Ministre de France à Belgrade. "A la suite du gouvernement Serbe.")

le roi Pierre et le princeAlexandre
Le 17 décembre 1915 le Prince Alexandre régent de Serbie adresse par T.S.F. au général Joffre un long et émouvant télégramme :
" l'unique moyen de salut de l'armée est de la transporter par mer dans une région où elle puisse se réorganiser en sécurité_si on ne rend pas possible le départ d'ici au moyen de bâtiments de transports et si on ne fait pas venir dans un délai de deux à trois jours de quoi manger, il me serait très douloureux de constater que la catastrophe terrible et imméritée de nos troupes qui se trouvent au Nord de l'Albanie est imminente...."

La Mission Militaire Française.

TRESOR ET POSTES  *504*
Le 13 Décembre 1915 le gouvernement Français décide l'envoi d'une mission militaire auprès de l'Armée Serbe; elle doit : 
a) examiner la situation réelle de l'armée Serbe au point de vue des effectifs, du matériel de toute nature et de l'état moral.

b) apprécier dans quelle mesure la réorganisation pouvait être immédiatement entreprise, en déterminer les conditions et rechercher où et comment elle pouvait être menée à bien.

c) proposer en conséquence le plus tôt possible toutes mesures utiles....
(Ordre de mission du Ministère de la Guerre du 13/12/15).


Cette mission sous les ordres du général de division De Montdésir comprend dix officiers et le personnel subalterne nécessaire. Elle arrive à Brindisi le 18 Décembre 1915.

Le temps presse - Le Gouvernement Français décide alors de transporter les autorités serbes à Aix en Provence, les civils en Corse, l'armée en Tunisie. 




Les mouvements sont déjà commencés quand le 5 janvier 1916 les Alliés prennent la résolution de faire l'évacuation à Corfou, malgré la Grèce.

L' Ile de Corfou est occupée le 9 janvier 1916 par un détachement de chasseurs alpins transporté sur les croiseurs: 

"WALDECK-ROUSSEAU", "EDGAR-QUINET", "ERNEST-RENAN", "LAVOISIER", "d'ESTREES".










Les travaux d'installation commencent aussitôt. Les autorités grecques protestent pour la forme mais ne créent pas de difficultés réelles. (Rapport du C.E.C. stu Ministre du 25-1-16).

On peut recevoir les Serbes à partir du 15 Janvier. Le 17 "Le VERDON" débarque quelques isolés. Le 18 le premier transport amène 1200 soldats. Dès lors les arrivées sont régulières et dans les premiers jours de février on évacue plus de 15.000 hommes par jour. Le 18 février 1916 le transport de l'armée Serbe est terminé, 136.000 hommes ont été évacués - (Rapport de l'amiral de Gueydon au Ministre du 19-2-16).

La remise sur pied de cette armée faite d'hommes malades ou défaillants ne connaît pas d'arrêts.

On fait venir du bois pour chauffer les bivouacs. On bâtit des fours à pain. On distille de l'eau sur le

"SHAMROCK" ; on amène l'eau des sources dans les bateaux citernes.

La Marine fait l'admiration de tous par ses facultés d'improvisation.

Le service de santé - militaire et maritime - se multiplie contre le choléra et la fièvre typhoïde. En Février il y a 120 décès par jour; fin Mars il n'y en a plus que 30.

A coté de la remise sur pied des troupes la réorganisation proprement militaire est poussée parallèlement ». Quelques extraits de la correspondance échangée entre Corfou, l'Armée Navale et Paris marquent les étapes de l'oeuvre entreprise.

Le 15-1-16 l'Amiral Dartige du Fournet, C.E.C., dans son rapport de quinzaine dit de l'Armée Serbe: c'est un spectacle impressionnant de misères humaines."

Le 2 Février le Général de Mondésir télégraphie au Ministère de la Guerre: " à Corfou malgré de grandes difficultés la situation s'améliore grâce à l'entente parfaite entre la mission et la marine.".

Le 24 Mars, le C.A. De Gueydon dans un rapport au Ministre rend compte: " la réorganisation de l'armée Serbe est merveilleuse. Certains régiments sont splendides.".

Ainsi de débris malades et épuisés la France avait fait, en deux mois, une armée solide et consciente do sa valeur. Sans doute à ce qu'on a nommé "La Résurrection de l'Armée Serbe" beaucoup avaient collaboré - Les bâtiments italiens avaient assuré le ravitaillement de la cote albanaise et le transport d'Albanie à Corfou. La British Adriatic Mission avait mis en état les routes et les ponts le long de la cote et aidé au glissement de l'Armée de St. Jean de Lédua jusqu'à Valona.

Liaisons.

Nous avons vu réaliser la liaison entre les divers échelons de commandement.


Les liaisons entre les éléments mobiles du dispositif de protection demandent des soins spéciaux. Le 13 Avril le chef de la division des patrouilles écrivait au Commandant Violette: "pour que le transport serbe puisse être protégé dans de bonnes conditions il faut une entente et une coordination des efforts absolue entre Corfou, Argostoli et Milo. La liaison par T.S.F. est capitale. Tant que je n'aurai pas à Argostoli un bâtiment muni d'un poste puissant je devrai passer par l'intermédiaire du "WALDECK" pour correspondre avec vous. 

Vous devrez donc faire veiller par la "FOUDRE" avec une attention particulière les signaux de Corfou. Je ferai signaler à l'avance par Corfou à Milo les noms et vitesses des bâtiments partant et les heures prévues où ces départs ont lieu. Par ailleurs les bâtiments d'escorte me signaleront par échelons les heures où ils prennent ou sont sur le point de quitter l'escorte. Je compte faire établir à cet effet un code simple."


Ce code avec les indicatifs d'appels proposés pour les chalutiers, les horaires etc.... est envoyé pour approbation au C.E.C. le 14 Avril.

L' organisation du réseau est la suivante:

Mais immédiatement la liaison avec L'"HELENE" se montre précaire et l'on fait venir l'"ERNEST-RENAN" à Argostoli le 15 avril. Puis d'autres raisons ayant motivé la présence de la "FOUDRE" à Argostoli, on fait venir le "GAULOIS" à Milo le 20 Avril et la "FOUDRE" à Argostoli le 22 Avril.

Cette organisation subsistera jusqu'à la fin de l'opération.

Le secret de l'opération.


Il importait de s'entourer du secret nécessaire.Dans un rapport au Ministre, le 23 Mars 1916, l'Amiral De Guèydon disait: "Corfou regorge d'espions. De larges arrestations sont nécessaires; elles seront faites ce soir..... " Les consuls d'Allemagne et d'Autriche sont expulsés.Notre attaché naval à Athènes signale au C.E.C. que les ministres d'Allemagne et d'Autriche s'intéressent particulièrement aux transports serbes et s'efforcent de recueillir des renseignements.

A Corfou les mesures prises sont draconiennes : "tout envoi de télégramme de Corfou est interdit. Les personnes qui désireraient cependant télégraphier pour des motifs pressants doivent exposer leurs raisons à la Mission française qui accorde ou refuse le droit de télégraphier et en tout cas rédige elle même le télégramme." (Note du Commandant Vandier au C.E.M. de l'Armée Navale.)

Les précautions intérieures ne sont pas moins strictes. Il y a un chiffre spécial pour l'affaire serbe. Les instructions aux subordonnés sont données au dernier moment; c'est ainsi que le Commandant Violette réunit les Commandants de ses chalutiers à 23 heures au reçu du télégramme d'exécution du chef de division.

Les Ministres ennemis à Athènes semblent croire au passage par Patras et Corinthe, des instructions sont données pour essayer de propager et d'affermir le bruit.

Il est certain que les Austro-Allemands connaissent les préparatifs du transport, puis la date approximative de celui-ci, mais il n'est pas prouvé qu'ils aient eu des renseignements précis sur la solution adoptée. Le Commandant Sokol de la marine Austro-Hongroise prétend même que des informations sures firent défaut à son amirauté.

Le transport de l'armée serbe de Corfou à Salonique en 1916 / L. V. Fauve

12 mars 2022

Frégate ALSACE VSPID 11404

Frégate ALSACE VSPID 11404



**VSPID 11404** LA POSTE  ** 00100 HUB ARMEES**

La guerre déclenchée par la Russie contre l’Ukraine constitue un risque majeur pour la sécurité de l’Europe. Bien qu’elles ne soient pas directement impliquées dans cette guerre, les armées françaises sont directement concernées, en particulier dans le cadre de nos participations à différents dispositifs dissuasifs et défensifs des pays du flanc Est de l’OTAN.



Dans cette perspective, le groupe aéronaval est pleinement engagé dans le renforcement de la solidarité stratégique qui est au fondement de l’Alliance Atlantique et adopte, en toutes circonstances, une posture défensive, réactive et non agressive. Cette nouvelle phase de la mission CLEMENCEAU 22 illustre les capacités de réactivité, de polyvalence, de mobilité et d’endurance du groupe aéronaval, déployé en Méditerranée depuis le 1er février.



Depuis le 1er février 2022, le Groupe aéronaval (GAN), composé autour du porte-avions Charles de Gaulle, est déployé en Méditerranée dans le cadre de la mission CLEMENCEAU 22, pour contribuer directement à la sécurité de l’Europe.

 La Frégate multi-missions aux capacités de défense aériennes renforcées (FREMM-DA) Alsace apporte également son soutien à l’opération.



Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...