13 juin 2019

Un baptême sous les remparts de Saint-Malo La Combattante 12 juin 2019 SOCARENAM Boulogne sur Mer

Un baptême sous les remparts de Saint-Malo La Combattante

« Sans nos patrouilleurs, demain, nous perdrons notre souveraineté sur nos espaces ultramarins » Amiral Prazuck, chef d’Etat-Major de la marine.

Ce bâtiment porte en héritage le nom d'un torpilleur de la France Libre, "La Combattante". Ce dernier a participé brillamment au second conflit mondial par de nombreuses actions de feu en 1944. Le Général de Gaulle décore même ce navire et son équipage de la Croix de guerre 1939-1945 le 14 juin 1944; au large de Juno Beach en Normandie, à l’occasion de son retour en France.
La Combattante sous les remparts de Saint Malo photo JM Bergougniou
La cité corsaire a vu naître La Combattante, pas très loin du bassin Surcouf, dans les chantiers de la SOCARENAM.

SOCARENAM Saint-Malo photo JM Bergougniou
Déclaré en cessation de paiement fin novembre 2008, le chantier Gamelin, implanté à Saint-Malo depuis fin 2006, avait été placé en redressement judiciaire. Le tribunal de commerce lui donnait 6 mois au chantier charentais pour retrouver une situation saine.

Le 21 janvier, les chantiers navals Gamelin avaient été mis en liquidation judiciaire avec prorogation d'activité de deux mois. Cinq candidats se sont manifestés pour une reprise de la société sur les sites de La Rochelle et Saint-Malo. 


Philippe Gobert le patron de SOCARENAM photo JM Bergougniou


Le tribunal de commerce de La Rochelle a décidé le 6 février 2009 que les chantiers navals Gamelin seraient repris par la SMI (Société Morbihannaise des Iles). Cette société est filiale à de le CNN (Compagnie Nationale de Navigation) et du groupe CNIM (Constructions Industrielles de Méditerranée). Mais le 25 mars, la Cour d'appel de Poitiers modifie le jugement de la Chambre de Commerce de la Rochelle, confiant ainsi la reprise de Gamelin au chantier boulonnais SOCARENAM et au groupe vendéen Ocea. 
SOCARENAM récupère le site de Gamelin à Saint-Malo et conserve les 28 employés malouins.




Le patch souvenir des FNFL La croix de Lorraine et la croix de guerre photo JM Bergougniou



Le Renard au fond Dinard photo JM Bergougniou


La construction navale est ancienne à Saint-Malo : les bateaux armés à la pêche ou en guerre sillonnaient le monde. Le Renard était un cotre à hunier. Il fut le dernier navire armé pour la course par Robert Surcouf.

Le navire est lancé le 15 mai 1813. En septembre de la même année, il livre, sous les ordres du capitaine E.Leroux-Desrochettes, un combat victorieux contre la goélette anglaise l’" Alphea " pourtant largement supérieure en puissance de feu comme en hommes. 

Pendant cet affrontement particulièrement violent, le capitaine du Renard lui-même y perdra un bras ce dont il mourut peu après.


les quais et les remparts photo JM Bergougniou

Pour célébrer l'événement le passage à la Poste de Rocabey était primordial.

Les mosaïques d'Odorico. photo JM Bergougniou

la poste construite en 1922 une presque centenaire photo JM Bergougniou

A la Poste : aimable et efficace photo JM Bergougniou

La ville de Saint-Malo http://www.ville-saint-malo.fr

Saint-Malo photo JM Bergougniou

c'est écrit dessus photo JM Bergougniou


Marine Barnérias est une écrivaine, présentatrice 

et entrepreneuse en compagnie du commandant
française atteinte de sclérose en plaques. 

photo JM Bergougniou

Comme elle l'explique sur son blog, ce projet prend sa source dans le rêve de Marine Barnérias de devenir un jour journaliste. Elle confie ne pas s'en être vraiment donné les moyens et ayant rejoint la route du commerce, c’est en année de césure que Marine Barnérias a décidé de revenir à son objectif premier. La découverte de sa maladie fût un second déclencheur pour Marine Barnérias. Elle a, en quelque sorte, trouvé son antidote : le voyage. Cela lui permet non seulement de garder espoir, mais aussi d’en redistribuer; mais surtout de rassembler les morceaux de son être que sa maladie semble avoir éparpillé5.

Nommé « SeperHero », un mélange entre l’abréviation SEP, pour sclérose en plaques, et super-héros pour montrer qu’on peut vivre sa vie comme un héros ou une héroïne, et ce malgré la maladie, ce projet consiste en quelque sorte à prouver que tout le monde a les ressources en soi. Marine Barnérias souhaite prouver à tous les autres « seper » que vivre avec cette maladie n’est pas une fatalité en soi, et faire naitre en chaque malade une énergie positive, et une confiance en la vie



Prise de commandement, baptême et cérémonie des couleurs photo JM Bergougniou

Un moment d'"Amazing Grace"  photo JM Bergougniou

Commandant, Maire, Sous-préfet  photo JM Bergougniou



Le LV Dherbécourt, la marraine Marine Barnérias et Claude Renoult maire de Saint-Malo Malphoto JM Bergougniou
Le partage de son projet se fait aussi à travers son livre, bien qu’au début, Marine Barnérias était réticente, ne souhaitant pas écrire pour faire vendre. Néanmoins, Marine Barnérias a tout de même décider d'écrire, afin de vider ses émotions sur du papier. Sa « plume d’enfant » comme elle la décrit, permet une transmission plus « vraie » de son histoire, et les lecteurs apprécient souvent ce côté « naturel »
Le voyage de Marine Barnérias l’a amené à découvrir sa propre force, son courage mais aussi qui lui fait prendre conscience qu’elle ne doit pas combattre sa maladie, mais apprendre à vivre avec sa « Rosy »

La Combattante photo JM Bergougniou

Le bassin Vauban, La Combattante à quai  photo JM Bergougniou

Claude RENOULT, maire de Saint-Malo l'évoquait, il y a 20 ans que la ville n'a pas connu de baptême de la Marine nationale, et il y trop longtemps que la frégate filleule de la ville, Le Surcouf, n'est pas venue la visiter. C'est par cette supplique au représentant du préfet maritime que le Maire à saluer l'événement ou le double évènement : le baptême de La Combattante, la prise de commandement..





un couple de sonneur du bagdad de Lann-Bihoué.
photo JM Bergougniou

Parmi les invités, un amiral et un général libanais  photo JM Bergougniou

L'arrivée des autorité CA Catard ALFAN Brest  la marraine et le commandant
photo JM Bergougniou

la tribune officiel photo JM Bergougniou



Philippe Gobert photo JM Bergougniou


SOCARENAM : Philippe Gobert le patron a fait venir ses ouvriers de Boulogne sur Mer pour ce baptême à Saint-Malo. Belle initiative Monsieur pour saluer et remercier vos personnels et les faire participer à la fête. SOCARENAM est une belle réussite et peut construire des bâtiments jusqu'à 100m. Avis aux visiteurs étrangers qui souhaitent réaliser des patrouilleurs.



Claude Renoult maire de Saint-Malo invite les marines étrangères à faire construire leurs navires à Saint-Malo  photo JM Bergougniou
La dernière cérémonie de baptême d'un bateau de la Marine nationale à Saint-Malo date de 20 ans... c'était le Surcouf. Basé en Méditerranée sa ville marraine aimerait bien le revoir... a-t-il glissé à l'oreille de l'amiral


Beaucoup d'émotion dans le discours de la marraine photo JM Bergougniou

Une marraine heureuses en compagnie du commandant Dherbécourt et de l'amiral Catard adjoint organique à Brest  photo JM Bergougniou

12 juin 2019

La Combattante Des FNFL à SOCARENAM Saint-Malo

La Combattante Des FNFL à SOCARENAM Saint-Malo




Construit sous le nom de HMS Haldon (L19) pour la Royal Navy à Glasgow, il est endommagé par un bombardement dans la nuit du 14 mars 1941. Réparé, il est ensuite offert aux FNFL en 1942, et renommé La Combattante.





La Combattante est un torpilleur des Forces navales françaises libres (FNFL) pendant la Seconde Guerre mondiale. Destroyer britannique de la classe Hunt, il est offert par le gouvernement britannique à la France libreen 1942. Il participe à l'appui feu du débarquement de Normandie le 6 juin 1944 au large de Courseulles-sur-Mer et quelques jours plus tard, le 14 juin, y convoie le général de Gaulle depuis l'Angleterre. La Combattante est coulée par une mine le 23 février 1945 en mer du Nord.






la Combattante à Saint-Malo photo JM Bergougniou

La série des Patrouilleurs Antilles Guyane touche à sa fin. (PAG, ex-PLG).
La Combattante est en essais. 


SOCARENAM Saint-Malo photo JM Bergougniou


C'est SOCARENAM chantier de Saint-Malo qui a réalisé la coque qui sera remorquée à Boulogne sur Mer pour son achèvement à flot.
A quai à Saint-Malo le bâtiment est baptisé le 12 juin et va connaître sa première prise de commandement. C'est à Brest que se fera sa mise en condition opérationnelle. Son départ pour les Antilles est prévu vers la mi-juillet.





La Combattante à la mer (© MARINE NATIONALE)

Identique à La Confiance et La Résolue, mises en service en 2017 et stationnées à Dégrad-des-Cannes, en Guyane, le nouveau PAG va permettre de renforcer les moyens de la Marine nationale à Fort-de-France et répondre aux besoins de surveillance et d’intervention dans la zone, notamment en matière de lutte contre les trafic illicites et de soutien aux opérations de secours suite à des catastrophes naturelles. Ce troisième PAG avait d’ailleurs été commandé fin 2017 suite au passage de l’ouragan Irma qui avait notamment dévasté Saint-Martin et montré la faiblesse des moyens navals disponibles aux Antilles. Une situation qui s’améliore donc dès cette année, non seulement avec l’arrivée auprès des frégates de surveillance Ventôse et Germinal de La Combattante, mais aussi du nouveau bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM, ex-B2M) Dumont d’Urville, qui a quitté Brest le 15 mai pour son déploiement de longue durée, qui doit s’achever à la fin du mois à Fort-de-France.


la Combattante à Saint-Malo photo JM Bergougniou

Conçus en coopération par Socarenam et Mauric, les PAG, dotés d’une coque en acier et de superstructures en aluminium, mesurent 60.8 mètres de long pour une largeur de 9.55 mètres et un déplacement de 750 tonnes environ. 



canon télé-opéré de 20mm Narwhal  photo JM Bergougniou


Mis en œuvre par 24 marins et capables d’accueillir jusqu’à 38 personnes, ces patrouilleurs embarquent deux semi-rigides, leur armement comprenant un canon télé-opéré de 20mm Narwhal (Nexter) et des mitrailleuses. Capables d’atteindre 21 nœuds, ils peuvent franchir 3500 milles à 12 nœuds.


la Combattante à Saint-Malo photo JM Bergougniou
En cette année du 75ème anniversaire du débarquement du 6 juin 1944, que l’on commémorait hier en Normandie, La Combattante était justement ce jeudi en mer pour ses essais. Tout un symbole car elle reprend le nom de l’un des bâtiments français qui participèrent à l’opération Overlord, aux côtés notamment des croiseurs Montcalm et Georges Leygues, attaquant les défenses côtières allemandes pour soutenir les troupes débarquées sur les plages normandes.


Le torpilleur La Combattante en janvier 1943 (© IMPERIAL WAR MUSEUMS)



Ancien destroyer de 85 mètres de la classe Hunt, le HMS Halon avait été offert en 1942 par le gouvernement britannique aux Forces Navales Françaises Libres. Actif sous pavillon tricolore à partir de mai 1943, sous le nom hautement symbolique de La Combattante, il assure des escortes de convois et chasse les unités allemandes, parvenant à couler plusieurs unités légères de la Kriegsmarine, dont des vedettes du type S-boote. Engagé dans les opérations de soutien au débarquement du 6 juin 1944 en Normandie, c’est ce bâtiment qui amena le général de Gaulle sur le sol français quelques jours plus tard, lui permettant de réaliser une courte mais cruciale visite. Celle-ci, marquée par le discours de Bayeux, permettra au chef de la France Libre d’imposer définitivement son autorité face à des alliés anglo-saxons qui l’auraient bien écarté. L’histoire du torpilleur La Combattante fut donc prestigieuse mais très courte puisqu'elle s’achève de manière dramatique le 23 février 1945, lorsque le bâtiment saute sur une mine à l’ouvert de la mer du Nord. Coupé en deux, il coule rapidement. 64 des 181 membres de son équipage y laissent la vie. Les deux parties de l’épave seront retrouvées en 2002 et 2005.

Depuis, une seule unité de la Marine nationale a porté ce nom, et là encore ce fut, même si c’est pour d’autres raisons, un bâtiment qui a marqué son temps. Il s’agit du patrouilleur La Combattante, mis en service en 1963 et qui constitua le prototype d’une nouvelle génération de petits bâtiments de surface rapides et aptes à la mise en œuvre de missiles antinavire.





La Combattante tirant un Exocet MM38 (© MARINE NATIONALE)

Réalisé par les Constructions Mécaniques de Normandie, il donna naissance, et son nom, à la célèbre famille de patrouilleurs vendus à plus de 50 exemplaires à travers le monde par le constructeur cherbourgeois. Les P400, par exemple, en sont des évolutions, alors que CMN a conservé ce nom pour sa nouvelle famille de corvettes et patrouilleurs. La Combattante, elle, fut versée à la Gendarmerie maritime au milieu des années 80 et désarmée à Cherbourg en septembre 1996.

10 juin 2019

SNSM Les Sables d'Olonne Aber Wrac'h CC Cogniet accident Président Joseph Oulhen

Les Sables d'Olonne Aber wrac'h SNSM Hommage aux péris en mer

« Pour que l'eau salée n'ait jamais le goût des larmes »




 Le canot tous temps (CTT) est un navire emblématique de la SNSM car, comme son nom l'indique, il doit pouvoir sortir dans n'importe quelles conditions météorologiques pour effectuer des opérations de sauvetage. Insubmersible et autoredressable, il allie vitesse, stabilité et manœuvrabilité. Et pourtant...
Landéda Aber Wrac'h l'abri du canot photo JM Bergougniou
N’oubliez toutefois jamais que les sauveteurs prennent, sur leur temps libre, de nombreux risques pour vous venir en assistance. On ne recommandera donc jamais assez la plus grande prudence, l’analyse de la météo avant toute sortie, ainsi qu’un entretien rigoureux de vos embarcations.
Enfin, afin d’aider les sauveteurs dans leur mission, nous invitons chaque plaisancier (et les amoureux de la mer, les vacanciers) à faire un don à la SNSM sur le site de la SNSM.

Bernard Hily nous transmet quelques photos du canot SNS 061 Patron Jack Morisseau prise à la pointe Bretagne alors qu'il remplaçait le canot de Camaret N.D. de Rocamadour en entretien. 


Patron Jack Morisseau photo Bernard Hily








Bernard Hily : "Cet accident rappelle celui de l’Aber Wrac’h, le 7 août 1986, avec la perte du Canot CAPITAINE DE CORVETTE COGNIET (5 morts)"



En mémoire des victimes de l'accident de l'Abbé Wrac'h du 7 août 1986 photo JM Bergougniou



Dans la nuit du 6 au 7 août 1986, le canot de sauvetage de l’Aber-Wrac’h, le Capitaine de Corvette Cogniet, sort en mer, avec cinq hommes à son bord, à la demande du Cross Corsen, pour porter secours au Loch-Motiv, un yacht de 12,30 m, en difficulté après avoir talonné à l’île de Bec, au large de Lampaul-Ploudalmézeau. La mer est forte avec un vent de force 6 (entre 40 et 50 km/h, sans compter les rafales). 

En mémoire des victimes de l'accident de l'Abbé Wrac'h du 7 août 1986 photo JM Bergougniou
Deux heures plus tard, le Cross indique que les occupants du voilier sont sains et saufs et ont regagné le rivage à pied. Le CC Cogniet accuse réception du message et signale qu’il va tenter de déséchouer l’embarcation restée sur l’île de Bec. Ce sera le dernier contact radio avec l’équipage. Le Cross Corsen fait appareiller le canot de sauvetage de Portsall, pour rendre compte de la situation sur zone, et dépêche un hélicoptère. Celui-ci découvrira l’épave du canot échouée sur les roches de Kerguen, au bout de la presqu’île de Sainte-Marguerite.
Patron Jack Morisseau photo Bernard Hily

La SNSM possède 41 canots tous temps. Le canot tous temps a les spécificités suivantes :
  • Longueur en mètre : de 14,8 à 18,05
  • Largeur en mètre : de 4,22 à 5,20
  • Tirant d’eau en mètre : de 1,2 à 1,5
  • Déplacement en tonne : de 18 à 32
  • Vitesse en nœud : de 18 à 25
  • Puissance moteur en CH : de 340 à 650
Le CTT ancienne génération est insubmersible et autoredressable, ce qui lui permet de naviguer au plus loin des côtes et dans des situations extrêmes. Il bénéficie de 2 moteurs de 400 cv lui permettant d’atteindre la vitesse de 20 à 22 nœuds.


Présidents Joseph Oulhen Canot de l'Aber Wrac'h photo JM Bergougniou

La SNSM est organisée autour de : 218 stations de sauvetage (dont 187 stations permanentes) ; 32 centres de formation et d'intervention ; 1 Pôle national de formation à Saint-Nazaire ; 1 Pôle de soutien de la flotte à Saint-Malo ; 1 atelier à Palavas et 1 siège à Paris.



Patron Jack Morisseau photo Bernard Hily
Au nombre de 3 350, les sauveteurs embarqués sont répartis dans 218 stations de sauvetage, dont 187 permanentes et 31 saisonnières, tout le long du littoral en métropole et en Outre-Mer (Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin, Saint-Barthélemy, Saint-Pierre-et-Miquelon, Guyane, Nouvelle Calédonie, La Réunion, Mayotte).
Ils appareillent sur demande des centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage (CROSS) en moins de 20 minutes, 24 heures sur 24, 365 jours par an et par tous les temps.
Chaque membre de l’équipage a sa spécialité à bord : "patron", "radio", "mécanicien", "canotier", "secouriste", "nageur de bord" ou encore "plongeur de bord".
Pour être parfaitement préparés les sauveteurs bénévoles s'entraînent tout au long de l'année : 3 519 exercices en 2017. Ils Interviennent jusqu'à 20 milles de la côte (soit environ 40 km), voire au-delà sur demande expresse du CROSS. 20 % des interventions ont lieu de nuit.

https://jesoutiens.snsm.org/?gclid=Cj0KCQjw3PLnBRCpARIsAKaUbgtzNIO9tTMqf7scvBA3pXdY1a3m06R8Jv6GfOy9hBociOMwE14dT3YaAufGEALw_wcB



https://www.snsm.org/un-dispositif-operationnel-de-grande-ampleur


merci à Bernard Hily

Mission Jeanne d'Arc 2019 FLF LA FAYETTE

Mission Jeanne d'Arc 2019 
FLF LA FAYETTE

Enfin du courrier. L'attente du courrier de la mission Jeanne d'Arc commençait à être longue mais enfin les plis sont arrivés et aux bonnes dates! Merci au vaguemestre.






Avant la réorientation de sa mission vers le Mozambique, le groupe Jeanne d’Arc, composé du Porte-Hélicoptères Amphibie Tonnerre et de la Frégate La Fayette, a apporté son soutien direct à l’opération EU NAVFOR ATALANTA à compter du 18 mars 2019. La présence du groupe est venue renforcer, dans le cadre de cette opération, la stabilité de la zone du golfe d’Aden et de l’océan Indien, routes maritimes stratégiques.


En complément des surveillances maritimes et des missions de reconnaissances réalisées par un Falcon 50 de la 24F déployé dans la zone et une alouette III de la 22S déployée à bord du Tonnerre, le groupe Jeanne d’Arc a patrouillé au large de la Somalie. Chaque jour, les équipes de visite des deux bâtiments ont été envoyées sur des boutres pour échanger avec les équipages et relever des éléments d’ambiance permettant de déceler une éventuelle reprise d’activité de la piraterie. Le La Fayette s’est chargé de vérifier l’application des Best Management Practice, mesures prises par les navires de commerce pour les protéger face aux pirates. Les bâtiments ont également navigué à quelques nautiques des côtes somaliennes, là où les pirates installaient leur camp, afin de dissuader toute nouvelle reprise d’activité.

Cette opération a permis aux 130 officiers élèves en formation de découvrir l’organisation d’une force navale en opérations. Certains d’entre eux ont directement pris part aux actions menées, en intégrant les équipes de visite ou en étant de quart en passerelle ou en passerelle aviation.
Le groupe Jeanne d’Arc 2019, composé du porte-hélicoptère amphibie (PHA) Tonnerre et de la frégate La Fayette, a été rejoint au début du mois d’avril par la frégate de surveillance (FS) Nivôse pour une patrouille dans la zone ouest de l’océan indien.



L’objectif des trois bâtiments, placés sous le contrôle opérationnel du général commandant les forces armées dans le sud de l’océan Indien (COMSUP FAZSOI), était de surveiller la zone économique exclusive (ZEE) des îles Eparses (îles de Bassas da India, Juan de Nova, Glorieuses et Europa) et d’être en mesure de pouvoir y effectuer des opérations de police des pêches. Ce fut l’occasion pour les élèves officiers (« Midship ») en formation, de découvrir le cadre opérationnel de l’action de l’Etat en mer et l’étendue de la ZEE des FAZSOI, deuxième plus grande ZEE du monde.


La frégate La Fayette a profité de cette patrouille pour partager les informations d’intérêt maritime recueillies avec les autorités de Madagascar. Cette collaboration a été mise en place à l’occasion de l’escale à Antsiranana et marque un jalon dans la construction de relations de confiance avec les pays amis de la France.

Le Tonnerre à Cap-Town


La présence de la FS Nivôse et de son hélicoptère Panther a permis aux élèves officiers de découvrir un nouveau type de frégate à la mer, en pratiquant pendant plusieurs jours les quarts dans les domaines de la navigation, des opérations et de l’aviation et de se familiariser avec une de leurs futures affectations.

Cette mission a également été mise à profit pour effectuer des manœuvres communes (ravitaillements à la mer, évolution en force navale constituée, manœuvres aviation, exercices de visites de navire), très utiles pour la formation des midships. Le groupe s’est ensuite scindé : le Nivôse s’est dirigé vers le Nord pour poursuivre sa mission de lutte contre la pêche illégale tandis que le groupe Jeanne d’Arc reprenait sa mission vers le sud.



Après les opérations menées en océan Indien, le groupe Jeanne d’Arc a passé le cap de Bonne Espérance et navigue actuellement en Atlantique. L’occasion pour le porte-hélicoptères amphibie Tonnerre et la frégate La Fayette de naviguer aux côtés de la « South African Navy ».




Une délégation de la marine brésilienne, qui assistait cette semaine au salon Euronaval, a été informée que la Marine Nationale avait décidé de ne pas moderniser 2 de ses frégates furtives type La Fayette, construites dans les années 1990.

Par conséquent, les 2 bâtiments — le La Fayette admis au service actif en 1996 et le Surcouf en service depuis 1997 — seront désarmés et proposés à des « marines amies » au début de la prochaine décennie.

Poder Naval n’est pas parvenu à savoir si, dans la cadre du “partenariat stratégique” signé entre les 2 marines, le Brésil a une chance de recevoir les 2 bâtiments de type La Fayette. Il est probable que les officiels brésiliens ont déjà fait connaître leur intérêt à leurs homologues français (qui de toutes façons sont bien informés de l’état d’obsolescence actuel de la flotte brésilienne).

La modernisation des frégates Courbet, Aconit et Guépratte avait été annoncée en mai 2015 et confirmée l’an dernier.

Le premier bâtiment modernisé devrait reprendre du service en 2021. Il recevra des structures renforcées, une importante modernisation de la propulsion et de nouveaux armements.


Merci à Joël IdF 

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