11 février 2019

VENTE DIRECTE : LETTRES CLASSIQUES ET SAGE DE FRANCE ( 1849-1900)

VENTE DIRECTE : LETTRES CLASSIQUES ET SAGE DE FRANCE ( 1849-1900) 


VENTE DIRECTE :   LETTRES CLASSIQUES ET SAGE DE FRANCE ( 1849-1900)
DIRECT SALE -  FRENCH COVERS – CLASSIC AND SAGE PERIOD ( 1849-1900 )

Bonjour
Je propose à la vente en ce moment un ensemble de LETTRES  CLASSIQUES ET TYPE SAGE
IL Y A ENVIRON 400 LOTS DONT 40  BALLONS MONTES  (1870-1871)
Grace au lien  ci dessous  que je vous envoie, vous pouvezen le cliquant,  visionner les lots un à un, parfois avec leur verso : le prix (hors port)  est indiqué sur l’étiquette de classement scannée  à coté.
Pour visionner les lots « Grandeur Ecran », il suffit de cliquer sur une image et ensuite d’avancer avec  les flèches de son clavier ;
Si vous êtes intéressé par un ou plusieurs  lots, contactez moi sur ce mail 


et donnez moi la référence du (ou des) lot, spécifiée  également sur l’étiquette  (FI 6 par  exemple  pour le lot ci dessous)
Je servirai dans l’ordre d’arrivée des demandes
Bonne visite
Très cordialement et philatéliquement
Gerard Cornud



Dans le Cochon tout est bon 2019 l'année du cochon

Dans le Cochon tout est bon


C'est l'année du cochon... déjà il y a douze ans la France avait célébré l'année du cochon.

En Bretagne c'est l'année du cochon tous les jours... Si le point culminant de la Bigoudenie est (peut-être) le château d'eau qui surplombe Pouldreuzic, c'est bien que la petite boîte aux couleurs bleue et jaune est le phare des Matafs.

Pas moyen de rater cette énorme boîte de conserve ronde, bleu et jaune, aux couleurs de Hénaff. Ces boites recyclées sont très utiles pour assurer le rangement des punaises, des trombones, pour les plus grandes (1 kg), des crayons, les gommes, du thé et des tisanes...





Bon assez palabré, revenons à nos moutons, pardon nos cochons.

C'est bien connu, "Dans le cochon tout est bon" comme le chantait Lucien Genès 




Mais évitons de donner de la confiture aux cochons...




En astrologie chinoise, chaque année est associée à un animal du zodiaque suivant un cycle de 12 ans. Le 5 février, à l’occasion du Nouvel An Chinois, la Chine va donc entamer, pour 1 an, l’année du Cochon de terre. A cet effet, rappelons les autres années en lien avec cet animal 1935, 1947, 1959, 1971, 1983, 1995, 2007, 2019, et 2031.
  • Couleurs porte-bonheur: jaune, gris, marron, doré
  • Chiffres porte-bonheur: 2, 5, 8
  • Fleur porte-bonheur: l’hortensia, la pâquerette







Après le Chien mais avant la Rat, le Cochon occupe la douzième position dans le zodiaque chinois. Aussi, pour les personnes nées au cours de l’année du Cochon, seront-elles considérées en Chine comme un Cochon (ou ‘appartenant au Cochon'). Les années du Zodiaque se définissent en fonction du calendrier lunaire chinois.









Les cochons sont des personnes diligentes, compatissantes et généreuses. Ilspossèdent une forte aptitude à la concentration. En effet, une fois l'objectif fixé, ils emploieront toute leur énergie pour y parvenir. Même si les cochons sollicitent rarement de l'aide auprès de leur entourage, ils ne refuseront pas, en revanche, de tendre la main à quiconque le leur demandera. De nature toujours confiante, les cochons se laissent, hélas, facilement berner.

D'une façon générale, les cochons restent relativement sereins face à l’adversité. Quel que soit le niveau de difficultés qu’ils rencontrent, ils parviennent à gérer la situation avec beaucoup de perspicacité et de sérieux. Enfin, les cochons font, également, preuve d'un grand sens des responsabilités lorsqu'il s'agit d'achever ce,pour lequel, ils se sont engagés.




Maintenant une question diplomatique 

comment les Ambassades de Chine en Arabie Saoudite, dans les Emirats Arabes Unis, en Iran, en Irak, en Syrie fêtent elles l'année du cochon? 


sources :

Coran (sourate AL-MĀ-˓IDAH
« Le festin » 5 ;3)


Merci à Mario pour ce timbre du Canada

L'hydravion CAMS 53 et Sartrouville Yvelines Chantier aéro maritime de la Seine CAMS Aéro aéronautique navale aéronavale

L'hydravion CAMS 53 et Sartrouville  Yvelines 

La région parisienne a été pionnière dans la construction aéronautique et notamment dans la construction des hydravions. Si le Bourget est connu pour son musée de l'Air et son aéroport, Saint-Denis et Sartrouville le sont beaucoup moins. CAMS et Potez en sont deux figures emblématiques 



Le Chantier Aéromaritime de la Seine (CAMS) est créée en 1920 à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), par Laurent-Dominique Santoni pour importer des hydravions italiens SIAI. Le chantier disposait alors également d'un établissement à Antibes (Alpes-Maritimes).





En 1924, il s'établit à Sartrouville (Yvelines), site choisi pour son plan d'eau sur la Seine et la commodité de la liaison par tramway vers Paris. Par la suite il acheta un terrain à Berre et installa à Vitrolles, en bordure de l'étang de Berre, des ateliers de montage des prototypes.

Le premier modèle français fut le CAMS 30E qui fit son premier vol en janvier 1923. C'était un hydravion-école militaire.

À partir de 1926 l'entreprise, dirigée par l'ingénieur Maurice Hurel vit essentiellement des ventes des hydravions militaires CAMS 37 (environ 360 exemplaires) et CAMS 55 (115 exemplaires). 


En difficultés financières à partir de 1930, lorsqu'elle est absorbée par la Société Générale Aéronautique (S.G.A.), elle cesse toute activité en 1932, alors que plusieurs projets, dont un hydravion de transport destiné à la traversée de l'océan Atlantique Nord étaient à l'étude. Les actifs des Chantiers aéro-maritimes de la Seine furent alors rachetés par Henry Potez, les hydravions produits à Sartrouville devenant connus sous le nom de Potez-CAMS.

Usines CAMS à Saint-Denis  (Musée de Sartrouville)

En application des lois sur la nationalisation de l'industrie aéronautique, les établissements Potez-CAMS furent répartis en 1936 entre ː
la Société nationale des constructions aéronautiques du Nord (SNCAN) pour l'usine de Sartrouville 
et la Société nationale des constructions aéronautiques du Sud-Est (SNCASE) pour l'usine de Berre.


Le premier produit purement français de la CAMS est le type 30, cependant encore fortement inspiré des hydravions Savoïa. Destiné à doter les écoles de l’aviation maritime, ce biplace côte à côte à doubles commandes est présenté au 8ème salon de l’aéronautique au Grand Palais à Paris en décem- bre 1922. Il effectue son premier vol sur la Seine en janvier 1923

CAM53

Destiné aux liaisons commerciales vers l’Afrique et le Moyen-Orient, le type 53, avion de ligne pour quatre passagers, est développé par Maurice Hurel sous la forme d’un prototype en 1927 à partir du type 51 C à coque renforcée. Cet hydravion à coque biplan bimoteur est réalisé tout en bois, comme ses successeurs de la série des CAMS 53, construits dans l’usine de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) entre 1928 et 1933, et produits à un total de 145 exemplaires, sous neuf types différents, civils et militaires, selon les moteurs montés. 



Repliable, la voilure comporte quatre ailerons. Les deux moteurs sont montés en tandem sous le plan supérieur. La coque à deux redans est réalisée autour de couples portant des bordés en contreplaqué de bouleau. La partie inférieure, normalement immergée, est recouverte de teck ou d’acajou plus résistant à la pourriture. Le poste de pilotage comprend deux fauteuils côte à côte avec doubles commandes, en cabine intérieure fermée, avec trois fenêtres rectangulaires et quatre hublots de chaque côté.



À la fin des années 1930, la Marine nationale française est relativement bien pourvue en hydravions. En plus de ceux du Commandant Teste, elle se dote de Potez CAMS 37 non-catapultables (les bâtiments sans catapulte?).
L'équipement des navires de combat


De nombreux bâtiments possèdent une, voire deux, catapultes, tels le cuirassé de 35 000 tonnes Richelieu, les croiseurs de bataille de 26 500 tonnes Dunkerqueet Strasbourg, et le cuirassé de 22 600 tonnes Lorraine, les sept croiseurs lourds de 10 000 tonnes Duquesne, Tourville, Suffren, Colbert, Foch, Dupleix et Algérie, les trois croiseurs légers de 7 500 tonnes de classe Duguay-Trouin, les six croiseurs légers de 7 600 tonnes de classe La Marseillaise et l'Émile Bertin de 5 900 tonnes. D'autres, comme le vieux croiseur cuirassé Edgard Quinet, le croiseur école Jeanne d'Arc ou les avisos coloniaux classe Bougainville, en sont privés et doivent utiliser des grues ou des mâts de charge.

Sources :

La deuxième salle présente une reconstitution détaillée des activités industrielles de Sartrouville, aujourd’hui disparues, d’une part dans le domaine de l’aviation, du dirigeable jusqu’aux hydravions et au Potez 75, dernier avion terrestre fabriqué « localement », d’autre part dans la fabrication de bateaux avec l’historique des chantiers navals des familles Blondeau, Jouët et Bastard.


Gérard Hartmann, Les hydravions CAMS », sur La coupe Schneider et hydravions anciens. Dossiers historiques hydravions et moteurs (consulté le 24 novembre 2017).

09 février 2019

FASM PRIMAUGUET ISLANDE Mission La Cordelière janvier mars 2019

FASM PRIMAUGUET ISLANDE Mission La Cordelière janvier mars 2019

La mission La Cordelière sera le dernier déploiement de la frégate PRIMAUGUET.

Flamme Reykjavik 6-2-2019



mais avant dans les fjords de Norvège... 


Dans le cadre de son dernier déploiement, la frégate anti-sous-marine (FASM) « Primauguet », actuellement en océan Atlantique Nord, s’est entrainée avec le sous-marin norvégien « Uredd » (sous-marin de type U210).
Pendant deux matinées consécutives, les deux bâtiments se sont exercés lors d’un CASEX (exercice avec un sous-marin) particulièrement exigeant en raison des conditions climatiques extrêmes et des spécificités de la zone, notamment les fjords du nord de la Norvège, parfaitement connus du sous-marin.

Outre une meilleure connaissance de cet environnement particulier par l’équipage de la FASM, et notamment par les équipes du central opérations (CO), ces exercices ont permis de maintenir à son meilleur niveau les compétences de détection et de chasse anti-sous-marine du « Primauguet » tout en renforçant les liens bilatéraux avec la marine norvégienne.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense

08 février 2019

Où sont nos navires Amers et Azimut 5 février 2019

Où sont nos navires Amers et Azimut 5 février 2019

Amers et azimut
Situation des principaux bâtiments déployés au 5 février 2019
45 bâtiments   37 aéronefs   5 132 marins
Opération Chammal
FREMM Languedoc (mer Méditerranée) + Caïman Marine

Opération Corymbe
PHA Mistral (océan Atlantique) + Alouette III
PHM Cdt Birot (océan Atlantique)

CTF 150
FAA Cassard (océan Indien) + Panther

Surveillance maritime
FASM Primauguet (mer de Norvège)
FS Germinal (océan Atlantique) + Panther
FS Floréal (océan Indien) + Alouette III
FS Nivôse (océan Indien) + Panther
FS Prairial (océan Pacifique) + Alouette III
PHM EV Jacoubet (mer Méditerranée)
 
PLA La Résolue (océan Atlantique)
Patrouilleur Le Malin (océan Indien)
BSAOM Champlain (océan Indien)
PSP Arago (océan Pacifique)
Falcon 50 (Dakar)

Préparation opérationnelle
PA Charles de Gaulle (mer Méditerranée) + 22 Rafale Marine + 1 Hawkeye 
+ 1 Dauphin + 1 Alouette III + 1 Caïman Marine
FREMM Provence (mer Méditerranée) + Caïman Marine
FREMM Aquitaine (océan Atlantique) + Caïman Marine
BCR Marne (mer Méditerranée)
BCR Var (mer Méditerranée)
FS Vendémiaire (océan Pacifique) + Alouette III
PHM Ducuing (mer Méditerranée)
Patrouilleur La Moqueuse (océan Pacifique)
Patrouilleur La Glorieuse (océan Pacifique)
 
BSAOM D'Entrecasteaux (océan Pacifique)
 
CMT Capricorne (mer Méditerranée)
 
CMT Lyre (mer Méditerranée)
BBPD Pluton (mer Méditerranée)
 

Mission de soutien à la logistique Antarctique
PP L'Astrolabe (océan Indien)

Mission hydrographique
BHO Beautemps-Beaupré (mer Méditerranée)
BH Laplace (océan Atlantique)

Opérations de police des pêches
BSAOM Bougainville (océan Pacifique)
365 jours par an, 24h sur 24, sur tous les océans et mers du globe, ce sont en moyenne 35 navires à la mer, 5 aéronefs en vol, 1 sous-marin nucléaire lanceur d'engins en patrouille, des fusiliers marins et commandos déployés, soit près de 5 000 marins sur, sous et au-dessus de la mer pour préserver les intérêts de la France et garantir la sécurité des Français. 
 

CMT ERIDAN Brest dernière cérémonie des couleurs

CMT ERIDAN Brest dernière cérémonie des couleurs 7-2-2019

C'est au retour de sa mission en mer Baltique OPEN SPIRIT (2 mai - 12 juin 2018) que le CMT ERIDAN a été retiré du service actif. L'ERIDAN était parrainé par la ville du Pecq-sur-Seine en région parisienne. Il a rencontré sa ville marraine lors d'une dernière escale à Rouen. La cloche a été remise à la ville et la dernière sortie des commandants s'est faite sur la Seine.

L'Éridan est une constellation de l'hémisphère sud, située aux abords d'Orion, du Taureau et de l'Hydre mâle. C'est la sixième constellation du ciel par sa taille, elle contient 300 étoiles — dont trois de magnitude inférieure à 3 — principalement disposées selon une longue ligne sinueuse, à la manière d'une rivière.

Par sa taille, c'est à la fois une constellation équatoriale et circumpolaire de l'hémisphère sud.




C’est en 1973 que tout commence. Les Marines belge, française et néerlandaise décident de concert de construire un bâtiment dédié à la chasse aux mines. Février 1974, l’accord est entériné entre les trois pays pour construire en coopération ce navire d’un nouveau type. Le projet aboutit à l’élaboration d’un programme militaire, ratifié par les chefs d’Etat-Major des trois Marines le 9 décembre 1974. 


Au titre de ce programme, 35 chasseurs de mines de classe "Tripartites" – d’où l’acronyme CMT - sont commandés : soit 10 par la France, 10 par la Belgique et 15 par les Pays-Bas. Les 10 chasseurs de mines belges seront construits pendant les années 1980. 




Comme tous les navires de guerre belge, en hommage à la section belge de la Marine Royale qui nommait ses corvettes "flower class", ils recevront des noms de fleurs tels que Crocus, Narcis ou encore Lobelia.








La France construit l'équipement de chasse des mines, les systèmes radar et sonar. Dans le même temps, la Belgique fournit la partie électronique et s’occupe de la navigation électrique, et plus précisément des moteurs. Les navires disposent de trois groupes électrogènes extrêmement silencieux qui ne produisent pas de trépidation. 






Groupe de l'OTAN Chasse aux mines à Saint-Malo
https://en.wikipedia.org/wiki/Standing_NATO_Mine_Countermeasures_Group_1

Les Pays-Bas sont, quant à eux, en charge du système de propulsion. Chaque pays construit désormais ses propres bateaux. Pour la Belgique, le M915 Aster est le premier chasseur de mines à voir le jour et le deuxième à être équipé d'un système de chasse aux mines modernisé. Le premier navire néerlandais, l’Alkmaar M850, est lui vendu à la Lettonie. 





A contrario, construit par la Direction des Constructions Navales (DCN) à Lorient et mis en service en avril 1984, le premier chasseur de mines français, l’Eridan M641, est le plus ancien de la série.



Le Pecq
C’est au Moyen Âge qu’apparaît l’existence du hameau d’Aupec. Terre de vignobles réputés, Le Pecq est mentionné pour la première fois dans une Charte de Childebert III, roi de France, en 704. L’Abbaye de Saint-Wandrille règne sur le domaine, donnant à la cité un passé religieux de première importance. Mais c’est à la présence de la Seine que le hameau doit son essor. De nombreux marchands, pour éviter des droits de péage importants entre Aupec et Paris, préfèrent débarquer leurs marchandises dans ce port et les acheminer par charroi jusqu’à Paris. Port Aupec devient ainsi un port franc où l’on pouvait décharger, entreposer, manutentionner, transborder les marchandises à destination de la Normandie et de la Bourgogne, ou provenant de ces provinces pour alimenter la capitale.


À la Restauration, Le Pecq devient un port marchand très actif et est choisi comme terminus de la première ligne de chemin de fer française, inaugurée le 24 août 1837 par la reine Marie-Amélie. Le trajet, de la place de l’Europe à Paris (la gare Saint-Lazare ne date que de 1843) à la rive droite du Pecq (actuel emplacement de l’école Wilson) avait duré vingt-cinq minutes.Les touristes affluent alors, attirés par le charme du village, l’agrément de ses rives et la présence d’un important établissement thermal, le « Spa Français » qui fonctionna jusqu’en 1904. 

Les Parisiens viendront longtemps passer leur week-end dans la bourgade et y profiter des plaisirs de l’eau à 15 km de la capitale. A partir de 1878, un bateau à vapeur, sorte de bateau-mouche doté d’une salle à manger, assurait un service quotidien de mai à septembre entre le Pont-Royal à Paris et Le Pecq. Cette navette fut supprimée en 1925.


Avant la Seconde Guerre mondiale, Le Pecq n’était encore qu’un bourg de 5 000 habitants dont les maisons étaient regroupées sur la rive gauche de la Seine. Une partie de ses terres était occupée par des jardins maraîchers et des vergers. La reconstruction après guerre allait faire rapidement évoluer la population : près de 7.000 habitants en 1955, 10.000 en 1960, plus de 16.000 en 1970, chiffre autour duquel elle s’est maintenant stabilisée.


Photos Claude Bélec

sources Cols Bleus

Le Télégramme
Ville de Le Pecq 

https://www.ville-lepecq.fr/wp-content/uploads/2018/04/JM-384-mai-2018.pdf

Humour dans le carré par Donec Portait au vitriol

Portrait au Vitriol


Bonjour la compagnie,

La mode a toujours été d’observer avec une ironie condescendante nos hommes politiques et l’actuel président de la république ne fait pas exception à la règle, pas plus que ses prédécesseurs à commencer par le général De Gaulle.

Pourtant l’Histoire ne manque pas de faire table rase de ces récits aigre-doux où la jalousie pointe sous l’amertume.

Louis ROUGIER un philosophe bien oublié aujourd’hui, publia en 1946 un livre qui remporta un petit succès « Mission Secrète à Londres ». Il nous raconte comment il a négocié des accords entre Le Maréchal Pétain et Sir Winston Churchill afin d’assouplir le blocus anglais de l’Europe occidentale. Dans cet ouvrage, il évoque le général de Gaulle en des termes qui nous font bien sourire aujourd’hui quand on connait la dimension du personnage.




« La merveilleuse histoire du général de Gaulle » est la lamentable aventure d’un grand destin trahi par une incommensurable vanité. C’est l’histoire d’un homme médiocre, dont la B.B.C., les avances du Trésor britannique, une propagande effrénée, l’anthropomorphisme des foules, l’apathie des tièdes, l’astuce des ambitieux ont fait un homme symbole. C’est l’histoire d’un militaire qui, pour avoir lu la Technique du Coup d’Etat de Malaparte, voulut jouer au politique et rêva d’un 18 Brumaire ; brutal tant qu’il eut la force, plein de grandiloquence et de rodomontades, puis sentant soudain « le cœur lui manquer » à l’heure du défi. C’est l’éternelle histoire du mystique devenu cynique qui, s’identifiant avec la France tout comme Louis XIV disant : »l’Etat c’est moi », ramena le salut de sa patrie à son avènement au pouvoir, justifia l’absence de scrupules du choix des moyens par la noblesse de la fin poursuivie ; mobilisa au service de son ambition personnelle la foi des sincères, l’héroïsme des militants, le dévouement des purs que ne justifiaient envers lui, ni les risques courus, ni les sacrifices consentis, ni le génie politique, ni la rigueur d’une âme inexpugnable que visite un intransigeant idéal.




La Résistance, sous forme de guérilla à l’intérieur, de légions de combattants à l’extérieur, fut la réaction spontanée et unanime de tous les pays subjugués par l’Allemagne. Elle exista en Pologne, en Norvège, en Hollande, en Belgique, en Yougoslavie, en Grèce, et elle eût existé en France, comme partout ailleurs, même si l’avion du général Spears ne se fût pas trouvé pour ramener au premier ministre britannique le général de Gaulle. En deux ans, avec des milliards de francs-or, de Gaulle parvint seulement à mobiliser onze mille hommes, dont la plupart étaientdes indigènes, alors qu’à l’appel de Giraud, en quelques mois, plus de trois cent mille hommes répondirent à l’appel des couleurs. Si de Gaulle symbolisa aux yeux des Français le Résistance, cela est dû surtout à cette brillante pléiade de présentateurs, Bourdan, Duchesne, Oberlé, Schumann, dont on ne dira jamais trop combien ils soutinrent le moral et vivifièrent l’espoir d’une France bâillonnée, et à l’habile diplomatie d’un Emmanuel d’Astier de la Vigerie ».

Le style est parfait, mais visiblement notre philosophe est passé à côté de l’Histoire.

A la semaine prochaine

Donec

PHA Mistral à New-York du 7 au 12 mai 2025

PHA Mistral à New-York 07 mai 2O25 Le 7 mai, une réception s’est tenue à bord du porte-hélicoptère amphibie de la Marine nationale, le « Mis...