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11 février 2019

L'hydravion CAMS 53 et Sartrouville Yvelines Chantier aéro maritime de la Seine CAMS Aéro aéronautique navale aéronavale

L'hydravion CAMS 53 et Sartrouville  Yvelines 

La région parisienne a été pionnière dans la construction aéronautique et notamment dans la construction des hydravions. Si le Bourget est connu pour son musée de l'Air et son aéroport, Saint-Denis et Sartrouville le sont beaucoup moins. CAMS et Potez en sont deux figures emblématiques 



Le Chantier Aéromaritime de la Seine (CAMS) est créée en 1920 à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), par Laurent-Dominique Santoni pour importer des hydravions italiens SIAI. Le chantier disposait alors également d'un établissement à Antibes (Alpes-Maritimes).





En 1924, il s'établit à Sartrouville (Yvelines), site choisi pour son plan d'eau sur la Seine et la commodité de la liaison par tramway vers Paris. Par la suite il acheta un terrain à Berre et installa à Vitrolles, en bordure de l'étang de Berre, des ateliers de montage des prototypes.

Le premier modèle français fut le CAMS 30E qui fit son premier vol en janvier 1923. C'était un hydravion-école militaire.

À partir de 1926 l'entreprise, dirigée par l'ingénieur Maurice Hurel vit essentiellement des ventes des hydravions militaires CAMS 37 (environ 360 exemplaires) et CAMS 55 (115 exemplaires). 


En difficultés financières à partir de 1930, lorsqu'elle est absorbée par la Société Générale Aéronautique (S.G.A.), elle cesse toute activité en 1932, alors que plusieurs projets, dont un hydravion de transport destiné à la traversée de l'océan Atlantique Nord étaient à l'étude. Les actifs des Chantiers aéro-maritimes de la Seine furent alors rachetés par Henry Potez, les hydravions produits à Sartrouville devenant connus sous le nom de Potez-CAMS.

Usines CAMS à Saint-Denis  (Musée de Sartrouville)

En application des lois sur la nationalisation de l'industrie aéronautique, les établissements Potez-CAMS furent répartis en 1936 entre ː
la Société nationale des constructions aéronautiques du Nord (SNCAN) pour l'usine de Sartrouville 
et la Société nationale des constructions aéronautiques du Sud-Est (SNCASE) pour l'usine de Berre.


Le premier produit purement français de la CAMS est le type 30, cependant encore fortement inspiré des hydravions Savoïa. Destiné à doter les écoles de l’aviation maritime, ce biplace côte à côte à doubles commandes est présenté au 8ème salon de l’aéronautique au Grand Palais à Paris en décem- bre 1922. Il effectue son premier vol sur la Seine en janvier 1923

CAM53

Destiné aux liaisons commerciales vers l’Afrique et le Moyen-Orient, le type 53, avion de ligne pour quatre passagers, est développé par Maurice Hurel sous la forme d’un prototype en 1927 à partir du type 51 C à coque renforcée. Cet hydravion à coque biplan bimoteur est réalisé tout en bois, comme ses successeurs de la série des CAMS 53, construits dans l’usine de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) entre 1928 et 1933, et produits à un total de 145 exemplaires, sous neuf types différents, civils et militaires, selon les moteurs montés. 



Repliable, la voilure comporte quatre ailerons. Les deux moteurs sont montés en tandem sous le plan supérieur. La coque à deux redans est réalisée autour de couples portant des bordés en contreplaqué de bouleau. La partie inférieure, normalement immergée, est recouverte de teck ou d’acajou plus résistant à la pourriture. Le poste de pilotage comprend deux fauteuils côte à côte avec doubles commandes, en cabine intérieure fermée, avec trois fenêtres rectangulaires et quatre hublots de chaque côté.



À la fin des années 1930, la Marine nationale française est relativement bien pourvue en hydravions. En plus de ceux du Commandant Teste, elle se dote de Potez CAMS 37 non-catapultables (les bâtiments sans catapulte?).
L'équipement des navires de combat


De nombreux bâtiments possèdent une, voire deux, catapultes, tels le cuirassé de 35 000 tonnes Richelieu, les croiseurs de bataille de 26 500 tonnes Dunkerqueet Strasbourg, et le cuirassé de 22 600 tonnes Lorraine, les sept croiseurs lourds de 10 000 tonnes Duquesne, Tourville, Suffren, Colbert, Foch, Dupleix et Algérie, les trois croiseurs légers de 7 500 tonnes de classe Duguay-Trouin, les six croiseurs légers de 7 600 tonnes de classe La Marseillaise et l'Émile Bertin de 5 900 tonnes. D'autres, comme le vieux croiseur cuirassé Edgard Quinet, le croiseur école Jeanne d'Arc ou les avisos coloniaux classe Bougainville, en sont privés et doivent utiliser des grues ou des mâts de charge.

Sources :

La deuxième salle présente une reconstitution détaillée des activités industrielles de Sartrouville, aujourd’hui disparues, d’une part dans le domaine de l’aviation, du dirigeable jusqu’aux hydravions et au Potez 75, dernier avion terrestre fabriqué « localement », d’autre part dans la fabrication de bateaux avec l’historique des chantiers navals des familles Blondeau, Jouët et Bastard.


Gérard Hartmann, Les hydravions CAMS », sur La coupe Schneider et hydravions anciens. Dossiers historiques hydravions et moteurs (consulté le 24 novembre 2017).

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