25 janvier 2018

Voeux aux Armée BPC DIXMUDE 19 janvier 2018 Président République

Voeux aux Armée BPC DIXMUDE 

19 janvier 2018



L'incident est clos, les affaires reprennent. C'est le premier message que leur chef, Emmanuel Macron, a voulu adresser aux armées lors de ses voeux présentés, à Toulon, hier, à bord du BPC Dixmude.
L’allocution a commencé en retard mais elle a duré plus d’une heure, sans doute le signe d’une volonté d’apaisement. Six mois après la crise provoquée par la démission du chef d’état-major des armées, le général Pierre de Villiers, le discours de vœux prononcé par Emmanuel Macron, vendredi 19 janvier, à bord du bâtiment de projection et de commandement « Dixmude » sur la base navale de Toulon, avait pour objectif de restaurer la confiance. (La Croix)



Accueilli par le chef d’état-major de la Marine, l’amiral Christophe Prazuck, et après que les honneurs lui aient été rendus, le chef des armées a commencé son discours en exprimant sa reconnaissance et celui de la nation pour l’engagement des femmes et des hommes du ministère.

Revenant sur les conclusions de la Revue stratégique publiée en octobre 2017, le président de la République a exposé les grands principes de la loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025 qui sera finalisée dans les mois à venir.


Les cinq fonctions stratégiques sont réaffirmées : dissuader, anticiper, prévenir, protéger et intervenir. Les fonctions connaissance, anticipation et prévention étant à consolider.

"Depuis des années, nous sous-estimons systématiquement le coût des opérations extérieures"


Les 4 principes de la LPM ont été affichés : -  Amélioration des conditions de vie et regagner de l'épaisseur, - équipement et complément des ruptures temporaires de capacités, - coopération européenne, - innovation.


Un effort sera conduit via l'accélération des patrouilleurs pour l'outremer et nous retenons également la priorité donnée au cyber. "Le renseignement sera un volet important de la LPM" 



http://www.opex360.com/2018/01/19/m-macron-jai-decide-darreter-cette-lente-erosion-de-nos-capacites-militaires/

Manchots Adélie by Astoul

Manchots Adélie by Astoul



Sorti le 8 décembre 2017 au salon de Strasbourg, le timbre représente des Manchots Adélie sur la banquise. Le Timbre est dessiné par France Dumas, le support est de Daniel Astoul.
Timbre au format 31 x 52 mm imprimé en offset et sérigraphie, tiré à 50 000 exemplaires en feuilles de 10 exemplaires. le bord des feuilles est légendé.

https://boutique.laposte.fr/produits-philateliques/timbres-hors-metropole/timbres-taaf/taaf-manchots-sur-la-banquise/p/1317410#

patrouilleur Violette Gendarmerie maritime Guadeloupe Antilles Abymes

patrouilleur Violette 

Gendarmerie maritime Guadeloupe



Après quelques années d'absence, le nom de Violette est à nouveau attribué au 2ème des 4 PCG (Patrouilleurs Côtiers de la Gendarmerie) de 32 mètres. Mis sur cale à DCN Lorient le 28 juin 1996, il est mis à flot le 19 décembre 1996 et admis au service actif le 14 novembre 1997.





Affecté à Pointe-à-Pitre, il remplace avantageusement la vedette de 25 mètres Karukéra désarmée le 5 décembre 1997. Violette assure la police des pêches et de la navigation dans les Antilles françaises.







Le 1er septembre 2014, le patrouilleur côtier de la gendarmerie maritime (PCG) La Violette a accosté à la base navale de Fort-de-France. Basée à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, La Violette vient chaque année à Fort-de-France réaliser un arrêt technique de plusieurs semaines.



Ces « révisions » programmées permettent de redonner du potentiel au bâtiment. Si l’entretien quotidien est effectué par l’équipage, l’arrêt technique vient en complément pour assurer des travaux plus lourds et nécessitant une immobilisation du patrouilleur.

L’arrêt technique est conduit par trois acteurs militaires majeurs : le service de soutien de la flotte Antilles/Guyane, la base navale et le bord. Le SSF assure le rôle de maître d’ouvrage, et dans ce cas précis d’arrêt technique, le rôle de maître d’œuvre d’ensemble. Concrètement, il s’agit pour le SSF de planifier les tâches élémentaires de cet arrêt technique, d’obtenir le budget auprès de la direction centrale du SSF, de passer les commandes vers les différents fournisseurs (matière, main d’œuvre…), de garantir les respects des exigences de qualité et d’HSCT (hygiène, sécurité, conditions de travail) sur le chantier et de vérifier enfin la compatibilité des coactivités entre les ateliers militaires de soutien, le bord et les industriels.




La base navale assure deux fonctions essentielles. Au titre de ses délégations organiques, elle est responsable du suivi du maintien en condition opérationnelle des éléments de force maritime. A ce titre, elle propose au COMSUP les éléments permettant de prononcer, la disponibilité du bâtiment, ses limitations d’emploi ou des dérogations éventuelles à la fin des travaux. Par ailleurs, la base navale assure le soutien de proximité du bâtiment. En plus de mettre à disposition des capacités de casernement au profit de l’équipage, la base navale réalise, avec ses ateliers militaires de soutien, la maîtrise d’œuvre de plusieurs des travaux de l’arrêt technique comme la visite du moteur axial.




Enfin, le bord participe activement aux travaux explique le lieutenant Pascal Brun, commandant le PCG La Violette. « Le service pont s’occupe des extérieurs alors que le service flotteur/mobilité s’occupe des machines et des systèmes de sécurité à bord. Pour les travaux extérieurs, une réfection de la coque est prévue, avec sablage et pose d’une nouvelle peinture. Cela nous permettra de gagner en vitesse » précise-t-il. « Le service flotteur, lui, va notamment s’atteler à vérifier les systèmes de sécurité comme les brassières et les radeaux de survie.




Pour ma part, je supervise l’ensemble, je surveille que les délais soient bien tenus, en toute sécurité pour le personnel qui intervient. Mais je profite également de cet arrêt technique à Fort-de-France pour rendre visite aux différents acteurs de l’action de l’État en mer et échanger avec eux sur nos missions et modes d’action.



Les entreprises extérieures constituent le quatrième acteur majeur de cet arrêt technique. Cette année, ce sont près de 180 lignes de travaux qui sont programmées et sept entreprises implantées aux Antilles qui vont intervenir, permettant ainsi de soutenir l’économie locale.


Sources Marine nationale

24 janvier 2018

Vern sur Seiche Bourse aux livres et aux collections Dimanche 28 janvier 2018

Vern sur Seiche 

Bourse aux livres et aux collections Dimanche 28 janvier 2018








Chasseur de Mines GARIGLIANO Opération Prométhée TF 623 TG 623.1 Iran guerre du golfe

Chasseur de Mines GARIGLIANO
opération Prométhée




Le Garigliano est un petit fleuve du 
centre de l’Italie, en Campanie, à environ 70 km au nord-ouest de Naples.

Une bataille du corps d'armée du futur maréchal Juin s'y déroula le 12 mai 1944

Chaque année entre le 11 et le 18 mai, les tirailleurs commémorent la bataille de la Garigliano 1944. Succès stratégique pour la libération de l’Europe, elle ouvre aux alliés la route de Rome et trace le chemin de la Victoire.Acte de renaissance de l’armée française, elle sonne la revanche des drapeaux. Triomphe de la volonté collective, elle illustre ce que des hommes déterminés peuvent accomplir lorsqu’ils sont animés par des valeurs qui les soudent et les conduisent au dépassement.

Le corps expéditionnaire français (CEF) était composé de 4 grandes unités dont 3 formées de régiments tirailleurs : 2DIM, 3DIA et 4DMM (Division d’infanterie marocaine, algérienne et marocaine de montagne).

Nous avons déjà eu l'occasion de parler de ce chasseur de mines et de la campagne d'Italie lors de la seconde guerre mondiale


http://envelopmer.blogspot.fr/2014/05/12-mai-1944-campagne-ditalie-mso.html





Si l’on en croit la mythologie grecque, l’homme peut être doublement reconnaissant à Prométhée, son créateur qui lui apporta aussi le feu sacré dérobé sur le char divin du soleil. Pour ce larcin sacrilège, le Titan fut condamné par Zeus à avoir le foie éternellement dévoré par un aigle.


Opération Prométhée


"Durant la guerre Iran-Irak (1980-1988), les belligérants multiplient les atteintes à la liberté de navigation dans le golfe Persique. D’abord limitée aux attaques irakiennes dans le nord du Golfe, cette guerre au commerce se généralise à partir de 1984 quand l’Iran décide de riposter par une forme particulière de guérilla navale mettant en œuvre des avions, des hélicoptères, des mines et les vedettes rapides des Gardiens de la révolution, les Pasdarans. Lors de cette Tanker War, 447 navires sont attaqués dans le golfe Persique, dont 379 pétroliers."
http://journals.openedition.org/rha/7896


"Dans un premier temps, la marine iranienne tente d’arraisonner des navires, comme autant de prises de gages dans les négociations. Après une première tentative à l’encontre du porte-conteneurs Ville de Bordeaux, le 18 mai 1985, la Marine nationale engage périodiquement un bâtiment de combat dans le golfe Persique. Cependant, il ne s’agit que d’accompagner les navires de commerce sur leur route, et non de les escorter, une nuance qui traduit la volonté du gouvernement français de contrôler son niveau d’engagement dans la crise."



"Puis, dans un second temps, l’enlisement du dialogue franco-iranien conduit Téhéran à ordonner de véritables attaques, ciblant cette fois des pétroliers. Le d’Artagnan, le 28 janvier 1986, et le Chaumont, le 4 mars, sont attaqués par l’aviation. Le 13 septembre, le Brissac est atteint par deux missiles tirés d’hélicoptères. Enfin, le 26 novembre, la plateforme pétrolière d’Abu al Bu-Koosh, possession conjointe du groupe Total et des Émirats Arabes Unis, est bombardée par deux avions iraniens. Les Émirats demandent alors à la France des moyens de protection antiaérienne, dont un navire qui serait positionné dans le champ pétrolifère."
"Le 17 juillet 1987, l’attaque du porte-conteneurs Ville d’Anvers décide le gouvernement français à rompre les relations diplomatiques avec la République islamique d’Iran et à engager l’épreuve de force. L’opération PROMÉTHÉE débute le 30 juillet avec le départ de la Task Force (TF) 623, formée autour du porte-avions Clemenceau, pour la mer d’Oman. Ses missions sont d’assurer la protection des intérêts français, d’affirmer une présence en mer d’Arabie et dans le golfe Persique, et de préparer une action de rétorsion éventuelle sur un objectif désigné par le gouvernement suivie d’une incursion de trente-six heures dans le Golfe"



la TF 623 mobilise simultanément jusqu’à dix-sept navires, soit 40 % du tonnage de la flotte. Elle se décompose en trois Task Group (TG) correspondant chacun à un domaine opérationnel : le TG 623.1 est chargé des incursions dans le golfe Persique lors des transits de navires marchands, le TG 623.2, avec le Clemenceau, prépare les éventuelles opérations de rétorsion et le TG 623.3 est un groupe de guerre anti-mines.




La Marine a mis en oeuvre lors de cette opération: 
TG 623.1 (golfe Persique) : Georges-Leygues, Protet, Bory, De Lagrée, Victor Schoelcher- 
TG 623.2 (mer d'Oman) : Clemenceau, Suffre, Duquesne, Marne, Meuse- 
TG 623.3 (détroit d'Hormuz): Garigliano, Cantho, Vinh-Long, Garonne

Sources

Bureau naval 22 ORAN

Bureau naval 22 ORAN 



Le mouillage d'Oran. où se trouve de l'eau en abondance, si heureusement complété par la superbe rade de Mers-el-Kébir, semble avoir été fréquenté, de tout temps, comme port de refuge, par les navigateurs ; mais ce n'est qu'en 902 que des marins andalous se fixèrent sur ce point et donnèrent naissance à une ville dont la richesse devint rapidement considérable. Malgré des vicissitudes sans nombre, malgré les épreuves les plus ruelles, malgré les coups les plus durs de la nature et des hommes. Oran ne cessa de progresser pour arriver à nous, grande et puissante Métropole commerciale de l'Ouest.




Après la conquête et durant de longues années, les opérations maritimes d'Oran furent effectuées à Mers-el-Kébir, mais l'Administration finit par reconnaître les énormes avantages que retirerait le commerce et l'Etat en évitant à la marchandise et au matériel de guerre le transport sur les huit kilomètres qui séparent Mers-el-Kébir d'Oran. De graves accidents se produisirent : dans l'espace de dix mois, en 1833, trois allèges appartenant à l’Etat périrent avec leur cargaison. La création d’un port devant Oran fut alors décidée
le bureau Naval 22 (anciennement Poste Navale Bureau n°22) a fonctionné à ORAN (Algérie) du 11 juin 1956 jusqu'en juin 1961 puis du 1er juillet 1961 au 30 janvier 1968 à Mers El Kébir.


Lettre recommandée du 21-7-66 avec cachet postal " BUREAU N°22". Arrivée Bram 22/7.



http://jeanyvesthorrignac.fr/wa_files/LES_20GRANDS_20TRAVAUX_20DU_20PORT_20D_27ORAN.pdf

23 janvier 2018

BSR TAAPE

BSR TAAPE



Dérivés des BSR type Chamois, il possède des moyens de manutention plus puissants. Construit comme eux aux chantiers La Perrière à Lorient.




Le BSR Taape (A 633) a été mis sur cale le 22 octobre 1982, lançé le 14 avril 1983 et mis en service le 02 novembre 1983.

À l'origine basé à Papeete de 1984 à 1997 lorsqu'il travaillait au profit du centre d'expérimentations du Pacifique, le bâtiment de soutien de région (BSR) Taape est depuis 1998 basé à Toulon.




Le remorqueur-ravitailleur RR 2000 Taape, du nom polynésien de la perche à raies bleues, est l'unique unité de ce type en service dans la Marine nationale. Bien que très proche des BSR type Chamois, il s'en distingue notamment par des superstructures plus importantes et un portique hydraulique basculant en lieu et place de la bigue de ses aînés.

Comme d'autres unités destinées, à l'origine, au soutien des expérimentations nucléaires dans le Pacifique, son financement fut assuré par la direction des centres d'expérimentations nucléaires (DIRCEN).


Mis sur cale le 22 octobre 1982 aux Chantiers et Ateliers de la Perrière à Lorient, le Taape est lancé le 14 avril 1983 et admis au service actif le 2 novembre 1983.




Le TCD Orage le transporte de Métropole à Mururoa (Polynésie française) où il arrive le 23 avril 1984. Il y reste jusqu'à son retour en Métropole en juin 1998. Après un retour par ses propres moyens au cours d'un périple de plusieurs mois, Taape est rattaché à la Direction du Port (DP) de Toulon aujourd'hui Base Navale. Il y rejoint ses deux aînés, Chevreuil et Gazelle. 




En 1995, lors de l'opération Nautile, le Taape a participé au remorquage d'un bateau hautement médiatique, le Vega de Greenpeace, après son arraisonnement dans les eaux territoriales françaises. 




Le remorqueur-ravitailleur Taape est parrainé par la ville de Vallauris-Golfe-Juan depuis le 1er mai 2004.















http://netmarine.net/f/bat/taape/caracter.htm
http://www.alabordache.fr/marine/espacemarine/marine/autresbatiments/taape/

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