patrouilleur Violette
Gendarmerie maritime Guadeloupe
Après quelques années d'absence, le nom de Violette est à nouveau attribué au 2ème des 4 PCG (Patrouilleurs Côtiers de la Gendarmerie) de 32 mètres. Mis sur cale à DCN Lorient le 28 juin 1996, il est mis à flot le 19 décembre 1996 et admis au service actif le 14 novembre 1997.
Affecté à Pointe-à-Pitre, il remplace avantageusement la vedette de 25 mètres Karukéra désarmée le 5 décembre 1997. Violette assure la police des pêches et de la navigation dans les Antilles françaises.
Le 1er septembre 2014, le patrouilleur côtier de la gendarmerie maritime (PCG) La Violette a accosté à la base navale de Fort-de-France. Basée à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, La Violette vient chaque année à Fort-de-France réaliser un arrêt technique de plusieurs semaines.
Ces « révisions » programmées permettent de redonner du potentiel au bâtiment. Si l’entretien quotidien est effectué par l’équipage, l’arrêt technique vient en complément pour assurer des travaux plus lourds et nécessitant une immobilisation du patrouilleur.
L’arrêt technique est conduit par trois acteurs militaires majeurs : le service de soutien de la flotte Antilles/Guyane, la base navale et le bord. Le SSF assure le rôle de maître d’ouvrage, et dans ce cas précis d’arrêt technique, le rôle de maître d’œuvre d’ensemble. Concrètement, il s’agit pour le SSF de planifier les tâches élémentaires de cet arrêt technique, d’obtenir le budget auprès de la direction centrale du SSF, de passer les commandes vers les différents fournisseurs (matière, main d’œuvre…), de garantir les respects des exigences de qualité et d’HSCT (hygiène, sécurité, conditions de travail) sur le chantier et de vérifier enfin la compatibilité des coactivités entre les ateliers militaires de soutien, le bord et les industriels.
La base navale assure deux fonctions essentielles. Au titre de ses délégations organiques, elle est responsable du suivi du maintien en condition opérationnelle des éléments de force maritime. A ce titre, elle propose au COMSUP les éléments permettant de prononcer, la disponibilité du bâtiment, ses limitations d’emploi ou des dérogations éventuelles à la fin des travaux. Par ailleurs, la base navale assure le soutien de proximité du bâtiment. En plus de mettre à disposition des capacités de casernement au profit de l’équipage, la base navale réalise, avec ses ateliers militaires de soutien, la maîtrise d’œuvre de plusieurs des travaux de l’arrêt technique comme la visite du moteur axial.
Enfin, le bord participe activement aux travaux explique le lieutenant Pascal Brun, commandant le PCG La Violette. « Le service pont s’occupe des extérieurs alors que le service flotteur/mobilité s’occupe des machines et des systèmes de sécurité à bord. Pour les travaux extérieurs, une réfection de la coque est prévue, avec sablage et pose d’une nouvelle peinture. Cela nous permettra de gagner en vitesse » précise-t-il. « Le service flotteur, lui, va notamment s’atteler à vérifier les systèmes de sécurité comme les brassières et les radeaux de survie.
Pour ma part, je supervise l’ensemble, je surveille que les délais soient bien tenus, en toute sécurité pour le personnel qui intervient. Mais je profite également de cet arrêt technique à Fort-de-France pour rendre visite aux différents acteurs de l’action de l’État en mer et échanger avec eux sur nos missions et modes d’action.
Les entreprises extérieures constituent le quatrième acteur majeur de cet arrêt technique. Cette année, ce sont près de 180 lignes de travaux qui sont programmées et sept entreprises implantées aux Antilles qui vont intervenir, permettant ainsi de soutenir l’économie locale.
Sources Marine nationale