07 septembre 2015

L'ile de France ou Ile Maurice

L'ile de France ou Ile Maurice
escale du Marion Dufresne


Le Marion Dufresne de retour de sa jouvence en France est passé par l'ile Maurice pour faire les pleins. Le carburant y est moins cher qu'à la Réunion.

J'ai reçu quelques enveloppes en timbres locaux, souvenirs de ce passage.



Port-Louis Mauritius 3-septembre-2015



Abandonnée par les Hollandais, l'île Maurice devint une possession française en septembre 1715 lorsque Guillaume Dufresne d'Arsel l'aborda, en prit possession et la nomma « île de France ». 


https://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_Dufresne_d%27Arsel

Les premiers colons français arrivèrent en 1721 au moment où l'île était administrée par la Compagnie des Indes orientales (de 1722 à 1767). On sait que, pour concurrencer les autres pays européens, Louis XIV et Colbert avaient créé la Compagnie des Indes orientales en 1664. Afin d'attirer des capitaux, ils lui avaient accordé un monopole commercial dans l'océan Indien pendant 50 ans et lui avaient cédé la souveraineté sur Madagascar ainsi que sur les îles voisines et les futurs territoires à conquérir. En 1725, les Français annexèrent l'île Rodrigues qui fut occupée en permanence à partir de 1735.

Port-Louis Mauritius 3-septembre-2015



Mahé de Labourdonnais fit prospérer l'île de France (Maurice) avec la fondation de plusieurs villes dont Port-Louis, la construction d'édifices administratifs, de magasins, d'entrepôts et de casernes militaires.

Saint-Malo statue de Mahé de la Bourdonnais photo (c) JM Bergougniou


 Il favorisa l'exploitation des forêts pour le bois d'œuvre (et des chantiers navals), la production de la canne de sucre ainsi que la culture du café, de l'indigo et du poivre. Port-Louis devint le chef-lieu des établissements français de toute la région.
Port-Louis Mauritius 3-septembre-2015


Grâce à Pierre Poivre, le « commissaire ordonnateur » et intendant général des îles de France et de Bourbon, l'archipel des Mascareignes devint une colonie prospère, organisée et enviée par les Britanniques. Poivre avait introduit l'imprimerie à l'île de France en 1768 (l'Imprimerie royale de Port-Louis) et, comme il était botaniste et membre de plusieurs académies de sciences, il avait acclimaté sur les îles de l'archipel quantité d'épices (dont, bien sûr, le poivre, mais aussi la girofle, la muscade, la cannelle, etc.) et des dizaines d'espèces végétales ; il avait également favorisé la culture des arbres fruitiers et fut même l'auteur des premières lois sur la protection de la nature ; c'est à lui que les Mauriciens doivent le célèbre jardin de pamplemousses, qui abrite des nénuphars géants et plus de 60 variétés de palmiers. De plus, Poivre assainit le climat moral et social des Mascareignes en améliorant le sort des esclaves dans tout l'archipel.
Port-Louis Mauritius 3-septembre-2015


L'Hermione à Saint-Pierre et Miquelon puis s'échoue à Rochefort...

L'Hermione 
à Saint-Pierre et Miquelon






Une arrivée très attendue dans l’archipel français. D’autant que le navire devait jeter l’ancre hier soir déjà. Le trois mâts a dû s’abriter du vent à l’ouest de Langlade avant de faire voile sur cette 15ème escale.

Sur le quai de Saint-Pierre, l’accueil préparé depuis de longs mois s’est fait en costume pour une partie des habitants.



Souvenez-vous le 23 juillet dernier, le directeur de la Poste locale procédait, en tenue d'époque, à la remise officielle de 30kg de courrier. Une cérémonie exceptionnelle et unique puisque seul Saint-Pierre et Miquelon a été autorisé à faire acheminer ses envois par l'Hermione.
(c) SPM 1ere

Le fameux trois-mâts a rallié son port d'attache de Rochefort en Charente-Maritime. Karine Claireaux, maire de Saint-Pierre, était sur place pour l'accueillir. Tout comme l'artiste Joël Lemaine, l'auteur des timbres inédits créés pour l'événement.






L'Hermione a largué les amarres à 15 heures vendredi direction le vieux continent. De nombreux curieux étaient sur les quais pour assister au départ de cette magnifique frégate . Elle emporte dans son sillage les regards éblouis des habitants de l'archipel.





http://saintpierremiquelon.la1ere.fr/2015/07/23/accueil-d-epoque-pour-l-arrivee-de-l-hermione-saint-pierre-273099.html





A peine revenue à Rochefort et déjà échouée....



L'Hermione échouée à Rochefort

Désormais, l'Hermione a retrouvé la forme de radoub de Rochefort. Mais à peine arrivée, elle se retrouve déjà échouée en raison d'une fuite du bateau-porte. En effet, pour rentrer dans le port de Rochefort, la frégate doit le faire à marée haute. Une fois le navire dans sa forme, le bateau-porte bloque l'eau dans la forme et permet ainsi au bateau de flotter. Or, l'eau a pu sortir de la forme et laisser la frégate à fond de cale...

06 septembre 2015

P400 La Glorieuse Nouvelle Calédonie

P400 La Glorieuse 
Nouvelle Calédonie

Double surprise hier au courrier. Je pensais que toutes R.P. Marine avaient fermées. 





Dans ma tête, les correspondants postaux agences postales rattachées à des bureaux civils mais reliés au réseau de la Poste aux Armées avaient disparu avec la fermeture de la Poste aux Armées et la création du SPID... Il semblerait que Nouméa utilise toujours son timbre à date...


Et puis pour moi, les P400 avaient disparu... jusqu'à la réception d'une enveloppe envoyé par Daniel de Brest et postée à Nouméa - R.P. Marine -NLLE - CALEDONIE le 27-8-2015




Timbre Nasa Unicornis 110F

La Glorieuse est la 5ème unité de la série des dix patrouilleurs de la Marine nationale du type P 400 destinés aux tâches de protection des zones économiques exclusives ou de service public.
Mis en chantier le 21 février 1984
Lancé le 25 janvier 1985
Admis au service actif le 18 avril 1987

Il est basé en Nouvelle-Calédonie, à Nouméa.

Merci à Daniel A. et à Henriette

http://www.forcesarmees.nc/index.php/fanc/base-navale

FULMAR Saint-Pierre et Miquelon

Patrouilleur Fulmar Saint-Pierre et Miquelon
Mission Grands Lacs


Appareillé de Saint-Pierre-et-Miquelon le 28 mai pour une mission de surveillance maritime dans la zone économique exclusive française, le patrouilleur Fulmar a conduit plusieurs entraînements avec le Squadron de Gander* à l’ouvert du détroit de Cabot avant d’effectuer une mission dans le golfe du Saint-Laurent et au large de la Gaspésie.

Une relâche opérationnelle à Gaspé a permis à l’équipage de découvrir ce haut lieu historique ou Jacques Cartier avait jeté l’ancre le 17 juillet 1534 parmi les Amérindiens devenant ainsi le berceau de l’Amérique française.




Plusieurs manifestations officielles ont eu lieu en présence des élus locaux avec en point d’orgue la rencontre des vétérans de la légion royale canadienne ayant participé au débarquement de Normandie. Le Fulmar a ensuite embouqué le Saint-Laurent jusqu’à Montréal pour accoster le 5 juin dans la Marina Jacques Cartier en centre ville. L’équipage a été accueilli par M. le consul général de France ainsi que les représentants de la ville de Montréal et les représentants de la mission militaire de Défense d’Ottawa. Plus de 500 visiteurs ont visité le bâtiment pendant ce week-end.








Changement de commandant

La prise de fonction officielle s'est faite en présence de la secrétaire générale de la préfecture Catherine Walterski et du sénateur-maire Karine Claireaux.




C’est désormais le lieutenant de vaisseau Emmanuel Tarton, âgé de 43 ans, qui sera à la tête de cet équipage de 11 hommes. Il était, ces trois dernières années, basé à Brest.



Merci à Daniel

Goélette Etoile retour du grand Nord

Goélette Etoile 
retour du grand Nord

Cette virée vers le Groenland et au-delà du cercle polaire semble avoir été modifiée en cours de mission

C'était une première pour une goélette de la Marine et un déploiement unique pour cette octogénaire. 



Une mission qui aura nécessité des préparations diverses : le chargement de quatre tonnes de vivres, de pièces moteur de rechange ainsi que des jeux de voiles. L'équipage s'est également mis au diapason, deux navigateurs du bord ayant suivi à Marseille, sur simulateur des cours de navigation dans les glaces. La goélette embarquera également douze passagers, dont le peintre de la marine Anne Smith, du personnel supplémentaire et trois élèves de l'École navale du Danemark. 


L’Étoile a quitté la ville de Bergen le lundi 13 juillet, dernière escale de sa mission en mer froide, et a mis le cap sur la France. Son retour ne se fera pas à Brest, port base de la goélette, mais à Lorient ou l'Étoile devrait être mise sur cale sèche le 21 juillet pour une inspection poussée de sa ligne d'arbre et de la machine. Le transit du retour a été marqué par des retrouvailles progressives avec la nuit et par une hausse des températures sur le pont. Enfin, c'est avec une météo clémente que l'équipage a effectué cette semaine de mer, la dernière après deux mois de mission. La goélette aura parcouru en tout 3 700 nautiques depuis son départ de Brest jusqu'à son retour à Lorient

la goélette Etoile a achevé cette mission exceptionnelle et est arrivée le 21 juillet dans le port de Lorient. Elle a été mise au sec par l’élévateur à bateaux du site de Keroman, où elle va bénéficier d’un carénage. En plus du nettoyage de la coque, différentes interventions techniques sont prévues, dont le démontage du tronçon arrière de la ligne d'arbres.




http://www.meretmarine.com/fr/content/la-goelette-etoile-mise-au-sec-lorient

Le Marion Dufresne à Maurice

Le Marion Dufresne à Maurice


Le Marion-Dufresne est arrivé à Port-Louis samedi soir, de retour de son grand chantier en métropole .

Après des essais en mer, le navire emblématique des TAAF et de l’Ipev, armé par la CMA-CGM, doit y faire le plein avant de rentrer à la Réunion sans doute aujourd’hui ou demain.




La première rotation du bâteau rénové est prévue du 3 septembre au 2 octobre pour les îles Kerguelen. À son retour de notre île, une journée portes ouvertes est programmée le dimanche 4 octobre au port Ouest.



Les nouveaux chefs des districts de Crozet, Kerguelen, Saint-Paul et Amsterdam et de la Terre Adélie sont en formation à La Réunion depuis le 30 août jusqu'au 3 septembre 2015, date du départ du Marion Dufresne II, navire ravitailleur des TAAF tout juste de retour de jouvence et qui appareillera pour sa première rotation logistique de l’année vers les îles australes. 

Il acheminera dans leurs territoires respectifs les trois chefs des districts austraux, qui relèveront leurs prédécesseurs courant septembre en qualité de représentants, pour une année, du préfet administrateur supérieur des TAAF.
Le chef du district de la Terre Adélie partira pour sa part en novembre prochain, pour rejoindre la base Dumont d’Urville, en Antarctique, à bord de l’Astrolabe, depuis Hobart en Tasmanie (Australie).

04 septembre 2015

Cherbourg ATHOS et ARAMIS

Les PSS ATHOS et ARAMIS  à CHERBOURG

avec un peu de retard...., le paquet s'étant certainement égaré en route

Dans le cadre de la fermeture de la base navale de l’Adour, , l’Athos et l’Aramis sont transférés à la Gendarmerie maritime et quittent définitivement le Pays-Basque.

Le Glaive photo (c) JM Bergougniou



Deux patrouilleurs de surveillance des sites (PSS) Athos et Aramis sont arrivés à Cherbourg hier, lundi 6 juillet, pour renforcer la Gendarmerie maritime et la mise en retraite du Glaive.


Photo Alexandra Boidec


L'Athos et l'Aramis ont débarqué en provenance de Bayonne pour remplacer le Glaive, qui a quitté le port après 40 ans de service pour la gendarmerie maritime... 


Deux patrouilleurs qui ne sont pas pour autant tout neufs : construits il y 34 et 35 ans !

Pour mémoire, les PPS ont été livrés en 1980 et 1981 par les chantiers cannois de l’Estérel. Acquis par la Direction Générale de l’Armement (DGA) pour surveiller et blanchir la zone de tir du Centre d’Essais de lancement de missiles (CELM) de Biscarosse (aujourd’hui DGA Essais de missiles), ces patrouilleurs de 32 mètres se caractérisent par leur rapidité et leur capacité d’accélération.

Merci à Claude et Bernard.

Lundi matin, la gendarmerie maritime accueillait le Glaive pour son dernier retour au port. Le patrouilleur rapide de presque 40 ans sera désarmé et remplacé par Athos et Aramis.


Reportage

« Vas-y Benoît, envoie ! » lance le lieutenant Olivier Chaligné à son pilote. Le commandant du Géranium, bateau de patrouille de la gendarmerie maritime, doit, ce matin, accueillir le Glaiveau large de la grande rade. Le navire revient au port militaire de Cherbourg après sa dernière mission. Quatre coups de sifflet brefs retentissent sur la passerelle du Géranium au passage du Glaive. Les équipages se saluent. Puis le premier patrouilleur fait demi-tour pour se mettre dans le sillage du second. « Les coups de sifflet, ça, c'est réglementaire, on se salue quand on se croise une première fois, explique le commandant Chavigné. Après, les sirènes, c'est pour le fun. » Car un véritable cortège attend le Glaive au fort de l'Ouest. Le Géranium y rejoint des vedettes de la gendarmerie maritime, un bateau des marins pompiers et l'hélicoptère. Ainsi que l'Abeille Liberté, invité surprise. Sirènes et jets d'eau pour célébrer le dernier retour au port du Glaive.

À bord de ce dernier, une fois amarré au quai, c'est l'émotion. « Merci ! » lance un membre de l'équipage aux gendarmes du Géranium qui, lui, repart en mission. « Voilà, c'était le dernier retour. C'était émouvant », le marin.

Le Glaive à Saint-Malo photo (c) JM Bergougniou

Bientôt désarmé

Le Glaive, patrouilleur rapide mis en service en 1976, va à présent être désarmé à Cherbourg. « C'était le plus grand patrouilleur de la gendarmerie maritime », explique son commandant, le chef d'escadron Antoine Soubiran. « Je fais partie de la longue liste des commandants du Glaive », indique-t-il : 21 se seront succédé.

Le navire de 40 mètres avait pour mission de surveiller la pêche maritime, mener des opérations de l'État en mer et assurer la sécurité au large. Comme lors du naufrage du Tricolor, un navire marchand qui s'était couché au large de Dunkerque. Le navire avait alors assuré « la mise en sécurité des opérations de dégagement de l'épave ainsi que de la navigation commerciale qui passait autour », explique le commandant Soubiran.

Pendant la discussion, une annonce résonne dans le carré du commandant. « Attention, coupure courant, rattachement au courant terre. » La voix marque une légère pause avant d'ajouter avec émotion, « pour la dernière fois ».

Les vingt hommes d'équipage du patrouilleur resteront affectés à celui-ci jusqu'à la dernière montée des couleurs, d'ici quelques semaines. Par la suite, ils rejoindront les deux nouveaux patrouilleurs rapides qui arriveront en juillet à Cherbourg. Aramis et Athos, c'est leurs noms, remplaceront donc le Glaive et le Géranium, qui partira, lui, à Lorient. En attendant, tous s'affairent sur le Glaive. Pour la dernière fois.


Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...