Les PSS ATHOS et ARAMIS à CHERBOURG
avec un peu de retard...., le paquet s'étant certainement égaré en route
Dans le cadre de la fermeture de la base navale de l’Adour, , l’Athos et l’Aramis sont transférés à la Gendarmerie maritime et quittent définitivement le Pays-Basque.
Le Glaive photo (c) JM Bergougniou |
Deux patrouilleurs de surveillance des sites (PSS) Athos et Aramis sont arrivés à Cherbourg hier, lundi 6 juillet, pour renforcer la Gendarmerie maritime et la mise en retraite du Glaive.
Photo Alexandra Boidec |
L'Athos et l'Aramis ont débarqué en provenance de Bayonne pour remplacer le Glaive, qui a quitté le port après 40 ans de service pour la gendarmerie maritime...
Deux patrouilleurs qui ne sont pas pour autant tout neufs : construits il y 34 et 35 ans !
Pour mémoire, les PPS ont été livrés en 1980 et 1981 par les chantiers cannois de l’Estérel. Acquis par la Direction Générale de l’Armement (DGA) pour surveiller et blanchir la zone de tir du Centre d’Essais de lancement de missiles (CELM) de Biscarosse (aujourd’hui DGA Essais de missiles), ces patrouilleurs de 32 mètres se caractérisent par leur rapidité et leur capacité d’accélération.
Lundi matin, la gendarmerie maritime accueillait le Glaive pour son dernier retour au port. Le patrouilleur rapide de presque 40 ans sera désarmé et remplacé par Athos et Aramis.
Reportage
« Vas-y Benoît, envoie ! » lance le lieutenant Olivier Chaligné à son pilote. Le commandant du Géranium, bateau de patrouille de la gendarmerie maritime, doit, ce matin, accueillir le Glaiveau large de la grande rade. Le navire revient au port militaire de Cherbourg après sa dernière mission. Quatre coups de sifflet brefs retentissent sur la passerelle du Géranium au passage du Glaive. Les équipages se saluent. Puis le premier patrouilleur fait demi-tour pour se mettre dans le sillage du second. « Les coups de sifflet, ça, c'est réglementaire, on se salue quand on se croise une première fois, explique le commandant Chavigné. Après, les sirènes, c'est pour le fun. » Car un véritable cortège attend le Glaive au fort de l'Ouest. Le Géranium y rejoint des vedettes de la gendarmerie maritime, un bateau des marins pompiers et l'hélicoptère. Ainsi que l'Abeille Liberté, invité surprise. Sirènes et jets d'eau pour célébrer le dernier retour au port du Glaive.
À bord de ce dernier, une fois amarré au quai, c'est l'émotion. « Merci ! » lance un membre de l'équipage aux gendarmes du Géranium qui, lui, repart en mission. « Voilà, c'était le dernier retour. C'était émouvant », le marin.
Le Glaive à Saint-Malo photo (c) JM Bergougniou |
Bientôt désarmé
Le Glaive, patrouilleur rapide mis en service en 1976, va à présent être désarmé à Cherbourg. « C'était le plus grand patrouilleur de la gendarmerie maritime », explique son commandant, le chef d'escadron Antoine Soubiran. « Je fais partie de la longue liste des commandants du Glaive », indique-t-il : 21 se seront succédé.
Le navire de 40 mètres avait pour mission de surveiller la pêche maritime, mener des opérations de l'État en mer et assurer la sécurité au large. Comme lors du naufrage du Tricolor, un navire marchand qui s'était couché au large de Dunkerque. Le navire avait alors assuré « la mise en sécurité des opérations de dégagement de l'épave ainsi que de la navigation commerciale qui passait autour », explique le commandant Soubiran.
Pendant la discussion, une annonce résonne dans le carré du commandant. « Attention, coupure courant, rattachement au courant terre. » La voix marque une légère pause avant d'ajouter avec émotion, « pour la dernière fois ».
Les vingt hommes d'équipage du patrouilleur resteront affectés à celui-ci jusqu'à la dernière montée des couleurs, d'ici quelques semaines. Par la suite, ils rejoindront les deux nouveaux patrouilleurs rapides qui arriveront en juillet à Cherbourg. Aramis et Athos, c'est leurs noms, remplaceront donc le Glaive et le Géranium, qui partira, lui, à Lorient. En attendant, tous s'affairent sur le Glaive. Pour la dernière fois.
Le Glaive, patrouilleur rapide mis en service en 1976, va à présent être désarmé à Cherbourg. « C'était le plus grand patrouilleur de la gendarmerie maritime », explique son commandant, le chef d'escadron Antoine Soubiran. « Je fais partie de la longue liste des commandants du Glaive », indique-t-il : 21 se seront succédé.
Le navire de 40 mètres avait pour mission de surveiller la pêche maritime, mener des opérations de l'État en mer et assurer la sécurité au large. Comme lors du naufrage du Tricolor, un navire marchand qui s'était couché au large de Dunkerque. Le navire avait alors assuré « la mise en sécurité des opérations de dégagement de l'épave ainsi que de la navigation commerciale qui passait autour », explique le commandant Soubiran.
Pendant la discussion, une annonce résonne dans le carré du commandant. « Attention, coupure courant, rattachement au courant terre. » La voix marque une légère pause avant d'ajouter avec émotion, « pour la dernière fois ».
Les vingt hommes d'équipage du patrouilleur resteront affectés à celui-ci jusqu'à la dernière montée des couleurs, d'ici quelques semaines. Par la suite, ils rejoindront les deux nouveaux patrouilleurs rapides qui arriveront en juillet à Cherbourg. Aramis et Athos, c'est leurs noms, remplaceront donc le Glaive et le Géranium, qui partira, lui, à Lorient. En attendant, tous s'affairent sur le Glaive. Pour la dernière fois.
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