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26 août 2021

le pont transbordeur Rochefort Echillais

le pont transbordeur Rochefort Echillais

L'arsenal de Rochefort, situé dans un méandre de la Charente, a produit plus de 550 navires de guerre. Pendant plus de 350 ans, il a imaginé, fabriqué et armé des bateaux qui ont rayonné sur les mers et à travers l'histoire de la Marine.

Rochefort la Charente photo JM Bergougniou
Le repérage des sites côtiers commencé en 1661 aboutit au choix de la terre de Rochefort en mai 1666, pour y établir « une étuve et quelques commencements de corderie couverte ». En fait, l’affaire se déroule en deux étapes après le repérage de quelques sites où, à l’occasion, le roi faisait réparer ou construire quelques vaisseaux.

Rochefort la Charente photo JM Bergougniou

De 1663 à 1665, les ports de la Manche et de l’Atlantique sont passés en revue. Ils sont jugés successivement impropres à la marine de guerre : Port-louis à cause de son entrée difficile et du fort courant de la rivière ; Le Havre, nous l’avons dit, pour son manque de profondeur d’eau. Par ailleurs, déjà connues et repérées, les rivières de Seudre et de Charente attirent particulièrement l’attention, au point de faire l’objet d’une inspection rigoureuse. Le résultat en est rédigé le 15 avril 1665 et approuvé le 1er mai suivant lors d’une conférence tenue à Brouage à laquelle participent tous les spécialistes importants signalés ci-dessus. Le chevalier de Clerville, absent pour cause de séjour versaillais, en approuve les conclusions




Au XIXème siècle, le seul moyen de traverser la Charente entre Rochefort et Échillais, est le bac. Ce système de traversée est limité à marée basse ou en cas de conditions météorologiques défavorables et de courants trop forts.

Rochefort le pont transbordeur photo JM Bergougniou

La construction d'un pont est alors envisagée afin de remplacer le bac qui ne peut plus répondre à une circulation de plus en plus importante.
Rochefort le pont transbordeur
photo JM Bergougniou

Le défi est de trouver un système de pont qui permette la traversée des personnes sans gêner la navigation maritime, notamment les navires de l'Arsenal de Rochefort.

Rochefort le pont transbordeur photo JM Bergougniou
C'est le projet de Pont à Transbordeur proposé par Ferdinand Arnodin qui est retenu en 1897.



Les travaux débutent en mars 1898 pour se terminer 27 mois plus tard. Le Pont Transbordeur du Martrou est inauguré le 29 juillet 1900.

Cet ingénieux système se compose d'une partie fixe (classée pont suspendu) et d'une partie mobile (classée remontée mécanique).

Rochefort le pont transbordeur
 photo JM Bergougniou

Deux pylônes métalliques supportent un tablier sur lequel glisse un chariot sur un système de rails. Une nacelle y est suspendue et relie les deux rives sans gêner la circulation maritime.




Rochefort le pont transbordeur photo JM Bergougniou
Le Pont Transbordeur a fonctionné de 1900 à 1967. Il a été remplacé par un pont à travée levante en 1967, lui-même détruit en 1991 au profit du nouveau Viaduc de l'estuaire de la Charente. 

Après une longue période d'abandon, le Pont Transbordeur reprend du service en 1994 pour les piétons et les cyclistes. Il ferme entre 2016 et juillet 2020 pour travaux de rénovation.
Rochefort le pont transbordeur
photo JM Bergougniou

Ferdinand Arnodin est né le 9 octobre 1845 à Sainte-Foy-lès-Lyon dans le département du Rhône. Son père Thomas Arnodin est chef de travaux dans la société de Marc Seguin qui réalisa, en 1825, le premier pont suspendu de France à Tournon dans le Rhône. 
C'est lors d'un déplacement professionnel de son père que Ferdinand arrive à Châteauneuf-surLoire. Il suit les cours de L'École Professionnelle d'Orléans. 

Rochefort Echillais le pont transbordeur photo JM Bergougniou

Rochefort le pont transbordeur la nacelle photo JM Bergougniou
Il apprend en même temps avec son père les métiers de charpentier, de tailleur de pierre et celui de l'usinage de pièces métalliques. Il étudie ensuite au Conservatoire National des Arts et Métiers de Paris (CNAM). A sa sortie, il entre à son tour dans la société de Marc Seguin devenu entre temps la Société Générale des Ponts à Péages, où il est nommé inspecteur des ouvrages. 


Durant cette période, il peut observer les limites et les faiblesses des ponts de l'époque et envisager des solutions pour une meilleure fiabilité. D'ailleurs en 1869, il invente le principe de l'amovibilité des câbles remplaçant l'amarre fixe par une pièce en fonte appuyé sur la maçonnerie. Il est désormais possible de modifier la tension des câbles et même de pouvoir changer l'un d'eux ...

Rochefort la Charente photo JM Bergougniou





Rochefort la Charente photo JM Bergougniou





Rochefort le pont transbordeur
 JM Bergougniou

Rochefort le pont transbordeur
photo JM Bergougniou

Rochefort le pont transbordeur
photo JM Bergougniou

Toutes photos ont été prises avant la rénovation du pont

sources :

https://www.pont-transbordeur.fr/le-pont-transbordeur

revue-dix-septieme-siecle-2011-4-page-671.htm

Ville de Rochefort

La corderie Royale

Merci à René Pauliat


11 décembre 2020

L'Aviation Maritime Française au Moyen-Orient durant la première guerre mondiale 1914-1916 (4)

L'Aviation Maritime Française au Moyen-Orient durant la première guerre mondiale 1914-1916 (4)

Le commandement. 




L'escadrille, installé à Port-Saïd sur un des terre-pleins de la compagnie du Canal, est mise sous les ordres directs du colonel Elgood, chef d'état-major du général Maxwell.

Le Département fait remarquer que si "le service intérieur " et l'administration sont du ressort des autorités françaises, " les moyens matériels locaux et les transports relèvent des " Anglais,..."

Ceci ne va pas sans quelques difficultés; les amiraux français commandants la division navale détachée en Egypte demandent à plusieurs reprises que cette escadrille française soit sous leurs ordres.

En conséquence, un modus vivendi est établi conciliant ces deux situations.



Situation administrative,

Dès son arrivée à Port-Saïd, l'escadrille se heurte à de très grosses difficultés administratives (manque d'argent, pas de rechanges, etc.

Le centre fonctionne en effet dans les conditions prévues par la D.M. du 11 novembre 1914 qui spécifie que " les " centres créés ou à créer au cours et à l'occasion des hostilités auront, en principe, un caractère provisoire, ne constituant pas une unité administrative autonome, mais une annexe " du centre principal : ces centres sont donc administrés par " la "Foudre".

 

Mais la "Foudre", sans cesse en opérations avec l'armée navale, quitte Port-Saïd et ne peut administrer le centre d'hydravions y séjournant.

 

Au mois d'avril 1915, l'administration du centre de Port-Saïd est confiée au centre de St-Raphaël (et non plus à la "Foudre") - En août 1915, le consul français de Port-Saïd est chargé d'effectuer le règlement des factures du centre. Le centre reçoit une organisation administrative autonome par la D.M. du 29 décembre 1915; de cette dépêche, il résulte que :


1) Le centre devient une unité administrative autonome avec un commandant chargé de l'administration.

2) Les soldes et indemnités sont fixées par le Département.

 3) Pour son ravitaillement, le centre doit utiliser : d'abord les ressources alliées, puis les ressources locales et enfin s'adresser en France, à Toulon pour le matériel courant, à St-Raphaël pour le matériel spécial d'aviation. 


60e ANNIVERSAIRE DU PORTE-HÉLICOPTÈRES JEANNE D’ARC Monaco Albert

60 e  ANNIVERSAIRE DU PORTE-HÉLICOPTÈRES  JEANNE D’ARC Construit par l’arsenal de Brest et baptisé à l'origine  La Résolue , le porte-hé...