Sous-marin La Praya
La bataille de Porto Praya est une bataille navale qui a eu lieu le 18 avril
1781 pendant la guerre indépendance des Etats)Unis, entre la flotte britannique
commandée par le chef d'escadre George Johnston et la flotte française
commandée par le Bailli de Suffren.
Il attendait depuis trois ans... si j'en crois un article de Ouest-France de août 2017Ouest-France Modifié le Publié le Ils attendent patiemment depuis 2009, dans une alvéole de l'ancienne base de sous-marins. Mais le Bévéziers (coque S621) et le La Praya (S622) vont bientôt mourir de leur belle mort. Le service de soutien de la flotte (SFF) vient de publier l'appel à candidature pour la démolition de ces deux sous-marins classiques à propulsion diesel |
Comme le précise d'emblée ce service, « les bassins des bases navales [de Brest et Toulon] ne sont pas mis à disposition du titulaire du marché », qui devra nécessairement opérer dans un État membre de l'Union européenne. L'entreprise, ou le groupement d'entreprise, qui décrochera le contrat devra donc en assurer l'acheminement jusqu'au site de déconstruction.
À ce propos, le service de soutien de la flotte ne cache pas non plus « la complexité du transport des coques en dehors des rades de Brest et Toulon ». Cela ouvre-t-il alors une petite fenêtre pour que ces navires soient déconstruits près de leur actuel site d'entreposage ? Dans l'une des formes du port de commerce, par exemple ? À condition que Damen, qui a en l'exclusivité, soit d'accord, ce n'est pas impossible.
Le Bévéziers et le La Praya appartiennent à la classe Agosta. Construits respectivement en 1977 et 1978, ils ont été désarmés en 1998 et 2000. D'une longueur de 67 m, ces navires emportaient des équipages de 54 hommes. Le dernier de la série, le Ouessant, a été réarmé en 2005, puis vendu à la Malaisie, qui s'en sert pour former les équipages de sous-mariniers.
Le Télégramme du 23 Octobre nous confirme le transfert du La Praya au bassin du port de commerce.
photo Bernard Hily |
photo Bernard Hily |
Les Agosta mesurent 67 mètres 57 de long et pèsent 1450 tonnes en surface contre 1725 tonnes en plongée. Ils pouvaient plonger jusqu'à 300 mètres de profondeur à une vitesse maximale de 20,50 nœuds. Ces derniers partaient pour des missions de 45 jours avec en moyenne 54 hommes d'équipage. Ils sont pourvus de quatre tubes lance torpilles à rechargement rapide, permettant le lancement de torpilles de 550 ou 533 mm de diamètre, de mines ou de missiles à changement de milieu Exocet SM39.
photo Bernard Hily |
Ces sous-marins sont plus silencieux que les précédents, mais également plus confortables car ce sont les premiers à bénéficier d'air climatisé et d'un osmoseur permettant d'obtenir de l'eau douce à partir d'eau de mer. Admis au service actif quelques années avant les premiers Sous-Marins Nucléaires d'Attaque de classe Rubis, les Agosta permettront de tester certains de leurs futurs équipements. La forme de leur coque sera reprise pour équiper ces nouveaux sous-marins.
photo Bernard Hily une légende |
photo Bernard Hily |
Conçus pour des missions longues distances, ils ont été déployés dans différents points du globe, Océan Atlantique, mer Méditerranée, mer de Chine, Océan Indien... Pendant leurs vingt années de service, ils ont eu l'occasion de participer à des exercices internationaux et d'effectuer de nombreuses patrouilles. La Praya et le Ouessant étant les deux derniers sous-marins classiques français au moment de la dissolution du GESMAT en 1999, ils ont intégré la Force Océanique Stratégique aux côtés des sous-marins nucléaires.
sources
https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/les-vieux-sous-marins-diesel-sont-demolir-5186117