Libération de Toulon débarquement de Provence
Les contre-offensives allemandes en particulier à Draguignan ne freinent pas l’offensive massive et rapide alliée. En contrepartie, dès le 18 août Hitler ordonne à la Wehrmacht de quitter le Sud-Ouest et de tenir la vallée du Rhône. Aix-en-Provence est libérée le 21 août, suivi de Salon-de-Provence, Arles et Avignon.
Quant aux ports stratégiques que sont Marseille et Toulon, les forces allemandes repliées sur ces deux villes reçoivent pour ordre de tenir jusqu’à la dernière cartouche.
À partir du 18 août, les bombardiers alliés attaquent à plusieurs reprises la presqu’île de Saint-Mandrier lieu de retranchement des Allemands. La rade et la Ville de Toulon connaissent alors une campagne intensive de bombardements de la part des alliés.
L’Armée B est scindée en deux afin de mener quasi-conjointement la libération de ces deux villes. Ce fait d’arme a été possible grâce à l’élan sans faille et aux initiatives stratégiques des 250 000 hommes des forces françaises de l’armée B.
Le 23 août, résistants et libérateurs alliés se rejoignent dans le centre-ville de Toulon, la ville sera libérée trois jours plus tard, après des combats intensifs menés en partie par la 1ere Division de Marche d’Infanterie, la 3e division d’Infanterie Algérienne, la 9e division d’Infanterie Coloniale, les commandos d’Afrique et le Bataillon de Choc et avec l’aide des FFI. Le Général De Lattre de Tassigny a alors pleinement conscience de l’avancée phénoménale de ses troupes. Il faudra toutefois attendre le 28 août et la capitulation du contre-amiral Ruhfus, réfugié dans les fortifications de Saint-Mandrier pour que la rade de Toulon soit pleinement libérée
Ce même jour à Marseille, le général français De Monsabert reçoit du général allemand Schaeffer, l’acte de capitulation. Elle est le fruit d’une lutte sans faille menée par les Goumiers marocains, les Tirailleurs algériens et les Chasseurs d’Afrique de L’armée B aidés dès le 21 août par les actes d’insurrections populaires encadrées par les FFI.
Le 28 août, de Lattre envoie un télégramme au général de Gaulle : “ [...] aujourd’hui J+13, dans le secteur de mon armée, il ne reste plus un Allemand autre que mort ou captif ”. La Provence est alors libérée majoritairement par l’Armée B et les résistants français.
Le 28 août, de Lattre envoie un télégramme au général de Gaulle : “ [...] aujourd’hui J+13, dans le secteur de mon armée, il ne reste plus un Allemand autre que mort ou captif ”. La Provence est alors libérée majoritairement par l’Armée B et les résistants français.
On l'évoque peu, mais des femmes prirent part aux deux débarquements de juin et d'août 1944 sur les côtes normandes et provençales. Nombre d'entre elles faisaient partie du Corps féminin de transmission (CFT) de l'armée française durant la Seconde Guerre mondiale. On les surnommait les Merlinettes, en référence au nom du général Merlin, commandant les transmissions dans l'armée française en Afrique du Nord, qui eut l'idée de créer ce CFT à l'hiver 1942 dans la même région. Ces volontaires sont formées pour devenir opératrices radio, télétypistes ou encore standardistes, comme l'explique le montage d'archives ci-dessus.