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18 octobre 2024

FREMM BRETAGNE TANSKORN Equipage B octobre 2024

 FREMM BRETAGNE TANSKORN Equipage B octobre 2024

SPID V 11287 La Poste 00100 HUB ARMEES 07 OCT 2024


La frégate multimission (Fremm) Bretagne est déployée dans l’Indopacifique dans le cadre de la mission Tanskorn, pour une durée de huit mois. 

Partie de son port d’attache de Brest en avril 2024, elle a rejoint l’océan Indien, puis navigué en mer de Chine méridionale avant de rallier Guam et Hawaï, où elle a pris part à l’exercice multilatéral Rimpac. Ce déploiement s’est poursuivi jusqu’à Yokosuka, au Japon, où l’équipage a été relevé, avant de commencer son retour vers la France, prévu pour octobre.

Pour la première fois, une frégate française de premier rang a participé à un exercice multilatéral en mer de Chine méridionale (Valiant Shield 2024). Les échanges, les escales et exercices conjoints participent au développement de la connaissance mutuelle et de la construction de la confiance, indispensables à une coopération solide et durable.

Opérer en Asie-Pacifique présente un défi logistique considérable nécessitant une planification, une anticipation et un suivi rigoureux. Disposer de points d’appui logistiques et techniques est dès lors crucial.

La France au Japon🇫🇷

🇪🇺 https://draft.blogger.com/blog/posts/3960784170244103510?hl=fr&tab=jj

https://x.com/IFRI_/status/1830900225839411707#:~:text=Conversation-,Institut%20fran%C3%A7ais%20des%20relations%20internationales,-%40IFRI_


https://www.facebook.com/marinenationale.officiel/posts/pendant-son-escale-au-japon-la-fremm-bretagne-a-chang%C3%A9-d%C3%A9quipage-apr%C3%A8s-avoir-par/918454363658215/



© Marine nationale

L’équipage A, en charge du bâtiment pour la première partie de la mission Tanskorn aura conduit la Bretagne durant près de quatre mois, dans un contexte opérationnel particulièrement exigeant et dense. Le bâtiment y a réaffirmé la présence de la Marine française dans la région Pacifique où réside une partie de ses territoires ultramarins et de ses ressortissants. Elle a également conduit de nombreux exercices de haut du spectre avec les partenaires riverains, dont l’Inde, les Philippines, l’Indonésie, les États-Unis et le Japon.

SPID V 11287 La Poste 00100 HUB ARMEES 07 OCT 2024

© Marine nationale


Depuis le 7 août, c’est désormais au tour de l’équipage B, commandé par le capitaine de vaisseau Audrey Boutteville, venu relever l’équipage A du capitaine de vaisseau Gwenegan Le Bourhis, de conduire la seconde partie de la mission. Après deux jours de passation et de prise en main du bâtiment à quai, les deux équipages se sont rassemblés une dernière fois pour une cérémonie sur la plateforme hélicoptère, où le fanion de l’unité a été remis par l’équipage quittant à l’équipage prenant, symbole de cette transmission du bâtiment et de la continuité de la mission.

Cette relève d’équipage à près de 9 700 km du port base souligne la capacité de la France à projeter un bâtiment de premier rang sur tous les espaces maritimes, y compris les plus lointains, pour endiguer les phénomènes de débordements de puissance, conserver une appréciation de situation autonome et affirmer notre attachement au droit maritime international.

Sources

Marine Nationale

IFRI Institut Français des Relations Internationales

Le Marin

Ambassade de France au Japon

18 janvier 2024

B.R.E. Dupuy De Lome Equipage B 29 SEP. 2023 DGSE DRM renseignements militaires

B.R.E. Dupuy De Lome Equipage B 29 SEP. 2023





Pour vivre heureux vivons cachés telle pourrait être la devise du Dupuy de Lome. Un article de Var-Matin nous en révèle un peu plus sur ce bâtiment.



Le Dupuy-de-Lôme (indicatif visuel « A759 ») est un navire collecteur de renseignements de la Marine nationale française travaillant au profit de la direction du Renseignement militaire (DRM) et de la direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE).




La première qualité pour un espion est à coup sûr la discrétion. Avec ses deux grands radomes sur son pont supérieur et sa longueur qui dépasse les 100 mètres, pas certain que le Dupuy-de-Lôme remplisse cette condition : "Il est connu de tous, c’est évident. Mais avec ce type de navire, il y a plus d’avantages que d’inconvénients" affirme Jérôme Poirot, nommé coordinateur national du renseignement à la Présidence de la République en 2009.


Actuellement quelque part en mer, le bateau, mis en service en 2006, a pour mission principale de collecter du renseignement au profit de la Direction du renseignement militaire (DRM) mais aussi de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE).

Pour cela, le Dupuy-de-Lôme est à la pointe avec ses antennes satellites : "Depuis la mer, elles interceptent des signaux électromagnétiques. Par exemple, ces données peuvent provenir de radars de surveillance aérienne ennemie. Si vous êtes dans une zone de conflit, la guerre électromagnétique vous permet d’avoir une meilleure connaissance du champ de bataille et des capacités de vos ennemis ", explique l’auteur du Renseignement français en 100 dates, aux éditions Perrin.

utre utilité du bateau immatriculé A759, sa capacité d’écoute "Il peut s’approcher de certaines zones tout en restant dans les eaux territoriales", confie Pierre Martinet, toulonnais et ancien agent de la DGSE. "Cela permet d’intercepter des communications radio. C’est un principe de base pour toute action militaire ou de service de renseignement. En effet, les opérations sont menées après avoir collecté des informations par des vecteurs électroniques ou humains", détaille l’ex-membre du service Action.



Il poursuit: "Le renseignement maritime occupe une place importante au sein de la DGSE". Mais alors, quelle est la plus-value de ce navire alors que la France dispose de six sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) dotés eux aussi de capteurs performants et qui ont notamment joué un rôle important lors de l’intervention en Libye en 2011 ? "Les missions des SNA sont très variées, contrairement au Dupuy-de-Lôme dont la feuille de route est très claire. Dans ce cadre, il peut agir dans un temps long. Il a été très précieux durant la crise ukrainienne en 2014".

Dupuy-de-Lôme, un destin lié à Toulon

 Si dans le monde du renseignement, Dupuy de Lôme rime avec bâtiment d’écoute et d’interception, à Toulon ce nom est également associé à une place située au Mourillon.

Stanislas-Charles-Henri-Laurent Dupuy de Lôme était ingénieur militaire. Sorti de Polytechnique dans le génie maritime, il commence sa carrière au port de Toulon.

Il est l'auteur de nombreuses inventions dans le domaine de la construction navale, on lui doit notamment :le premier navire de ligne à vapeur au monde, le Napoléon, lancé en 1850.
le développement du procédé de la cuirasse avec la Gloire, premier vaisseau cuirassé d'Occident (1852).
la conception, avec son ami Gustave Zédé, du premier sous-marin véritablement opérationnel, le Gymnote, lancé en 1888, soit trois ans après sa mort.

Concepteur extraordinaire, il meurt à Paris le 1er février 1885 et est inhumé à Toulon.

80 spécialistes du renseignement à son bord

Construit selon des normes civiles afin d’optimiser l’effectif de l’équipage, le bateau blanc avec ses systèmes d’interception, d’écoute et d’analyse des émissions radios et radars ne serait rien sans ses hommes. "Un effectif de quatre-vingts spécialistes du renseignement peut travailler à bord et y traiter les informations", explique l’ancien coordinateur du renseignement sous le mandat de Nicolas Sarkozy.

Permet-il d’embarquer des agents du renseignement afin de les projeter ? "Il fait 100 mètres de long, on peut trouver une couchette pour faciliter leur mise à l’eau. Ce n’est pas sa mission mais il peut être utilisé pour ça selon les opportunités", concède l’expert.


Pierre Martinet va plus loin: "Ce type de bateau peut aussi servir de soutien à certaines opérations des nageurs de combat".

Avec les SNA, des avions spécialisés et ce navire espion, très peu de pays dans le monde ont une gamme de renseignement comme celle-ci. "C’est lié aussi à la place que souhaite avoir la France sur la scène internationale", conclut Jérôme Poirot.

31 décembre 2023

BSAM GARONNE Equipage B

BSAM GARONNE Equipage B

C’est dès le lendemain de sa prise en charge que l'équipage B du bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Garonne a appareillé et mis à profit ses quatre premiers jours à la mer pour remonter en puissance.

TàD anonyme LA POSTE 26-12-23 (BREST)


L’ensemble de l’équipage B est remonté en compétences au travers des différents exercices collectifs et individuels. Cette période a été mise à profit pour le maintien de ses qualifications, en vue de son réalignement opérationnel.


Les premiers jours en baie de Douarnenez furent ainsi consacrés à la formation des nouveaux chefs du quart, au lâché des barreurs, mais également au recyclage des diverses formations du bord. Cette phase d’entraînement achève le cycle de formation initié à terre en préparation. Elle fut marquée par la réalisation d’actions de haute spécialisation, notamment le 7 décembre 2023 par la mise en œuvre des pompes à incendie « FIre FIghting », qualification particulière en terme d’intervention sur sinistre maritime, cœur de métier des BSAM.

© Marine nationale
Dans la journée du 8 décembre 2023, l’exécution d’une plongée en dérive acheva l’entraînement opérationnel des plongeurs du bord. Le même jour, la conduite d’une séance de transport de matériel et de treuillage avec un hélicoptère de la base d’aéronautique navale (BAN) de Lanvéoc-Poulmic a, quant à lui, illustré et démontré l’interopérabilité des moyens déployés par l’État pour le sauvetage en mer.

La fin de semaine a été pour sa part consacrée à divers exercices de manœuvre en rade de Brest, dont une prise sur le coffre de Roscanvel, dernière étape de la montée en puissance de l’équipage avant d’amorcer son transit en direction de la baie de Quiberon.

© Marine nationale
En dépit de conditions météorologiques difficiles, l'équipage a su puiser en lui les ressources nécessaires à sa remise en condition opérationnelle ainsi qu'à la confirmation de ses savoir-faire. Ces quelques jours furent également l'occasion d'accueillir et d'intégrer les nouveaux membres de l’équipage.

Déterminés et confirmés dans leur pleine disponibilité opérationnelle, les marins de la Garonnecontribuent désormais pleinement au renforcement du dispositif de l'action de l'État en mer en Bretagne Sud, au travers de leurs missions de posture permanente de sauvegarde maritime et de police des pêches.

TàD anonyme LA POSTE 26-12-23 (BREST)

https://www.defense.gouv.fr/marine/actualites/remontee-puissance-garonne-equipage-b

10 décembre 2021

FREMM LANGUEDOC Mission AGENOR 2021 équipage A - Equipage B

FREMM LANGUEDOC Mission AGENOR 2021 équipage A - Equipage B 



L’opération AGÉNOR est le pilier militaire de la mission European-led Maritime Awareness in the Straight of Hormuz (EMASoH). EMASoH est soutenue politiquement par 9 pays européens. Le capitaine de vaisseau Bruno Royer de Véricourt commande depuis le 15 juillet 2021 l’opération AGÉNOR. Cette opération a pour objet d’apaiser les tensions et de protéger les intérêts économiques européens en garantissant la liberté de circulation dans le Golfe et le détroit d’Hormuz. À plus de 2000 milles nautiques des côtes du vieux Continent, EMASoH renforce l’interopérabilité des marines européennes et rappelle l’attachement de l’Europe au droit de la mer et à la liberté de circulation.



Dans la nuit du mercredi 29 au jeudi 30 septembre, l’équipage B de la Frégate multi-missions (FREMM) Languedoc, en patrouille dans le nord de l’océan Indien, dans le cadre de l’opération européenne EMASoH/AGENOR, a porté assistance à un navire de commerce à plus de 150 miles nautiques au sud des côtes omanaises.



Il est environ 00h30 heure locale lorsque la FREMM Languedoc, alors à une trentaine de nautiques au sud des côtes omanaises, a été alertée par l’état-major de la Force européenne ATALANTE sur la situation sanitaire à bord du MV Goodwyn Island. Dans l’après-midi, le navire se trouvait au large des côtes somaliennes, en route vers la Tanzanie lorsque trois marins se sont trouvés en état de détresse respiratoire. Il a alors fait demi-tour vers le Sultanat d’Oman pour obtenir une assistance médicale et des bouteilles d’oxygène.

A 02h00, le commandant de la Task Force AGENOR a ordonné au Languedoc de se dérouter pour porter assistance au navire. Dès lors, le bord a organisé la mission de secours maritime (Search and Rescue, ou SAR). L’hélicoptère Caïman du Languedoc a décollé à 03h30, avec à son bord une équipe médicale qui a été treuillée à bord du navire pour poser un diagnostic et prodiguer les premiers soins.

A 07h30, sur recommandation du médecin, il a été décidé d’évacuer les trois patients vers l’hôpital Sultan Qaboos de Salalah. L’hélicoptère Caïman les a treuillés depuis le navire et, après un ravitaillement à bord du Languedoc, rendu nécessaire par la distance à franchir, les a déposés au Sultanat d’Oman où ils ont été pris en charge par une équipe médicale locale.

Cette opération d’assistance au profit de trois marins de nationalité indienne en danger a été rendue possible par l’excellente coordination entre la frégate, les états-majors des forces opérationnelles AGENOR et ATALANTE, la mission de défense française à Mascate et les centres de coordination des secours en mer ou de sécurité maritime. Elle illustre une fois de plus l’indéfectible solidarité des gens de mer.

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