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29 juillet 2024

AP SPID 148 LA POSTE TCHAD N'Djamena bases françaises coopération Afrique présence française

AP SPID 148 LA POSTE TCHAD N'Djamena

Au sein des 1000 soldats français présents au Tchad, l’armée de Terre déploie un GTIA. Ce GTIA contribue à l’appui aux forces armées tchadiennes, notamment par des missions de formation assurées à la demande des autorités tchadiennes..


Sur la base de plusieurs sources anonymes, l'AFP a annoncé une réduction drastique de la présence militaire française en Afrique. Si le Tchad reste une place forte de l'armée française, le Sénégal, l'une des grandes bases encore existantes, devrait voir ses effectifs diminuer.

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-club-des-correspondants/afrique-la-presence-militaire-francaise-est-remise-en-question-au-tchad-et-au-senegal_6582792.html

Publié Mis à jour 

Si la France réduit drastiquement sa présence militaire en Afrique, comme l'annonce l'AFP, il s'agirait d'un revirement important. En effet, les militaires sont encore présents au Tchad et le Sénégal, quant à lui, héberge encore une grande base, mais ses effectifs devraient passer de 350 à une centaine. 

Le Tchad héberge les derniers soldats de Barkhane

Ils sont 1 000 soldats français à être positionnés, en grande majorité dans la base aérienne de la capitale, mais aussi dans des camps dans deux villes du pays, à Abéché à l'Est et à Faya-Largeau au Nord. Si les informations publiées par l'AFP sont confirmées, leur nombre passerait à 300, une manière d'être moins visible, explique un diplomate.

Le Tchad est le dernier pays du Sahel où des soldats français de l'ancienne opération Barkhane ont été repositionnés après s'être fait chasser du Mali, du Burkina Faso ou du Niger. Dans ces trois pays, les militaires qui ont pris le pouvoir ont changé d'alliés et ont demandé aux Français de plier bagage en faisant appel aux mercenaires pro-russes de Wagner.

Au Tchad, il n'y a pas de présence avérée de ces nouveaux partenaires militaire, même si les rumeurs vont bon train, notamment à la suite du dégourdissement récent des liens entre N'Djamena et Moscou. Cependant, il y a dans la capitale tchadienne, comme ailleurs au Sahel, un sentiment diffus dans la société, qu'il faudrait repenser profondément cette présence militaire française, voire tout simplement pour certains y mettre un terme.

Une large partie de la population est jeune et ne voit pas bien l'intérêt d'avoir des soldats français dans leur pays. C'est pour répondre à ce sentiment de plus en plus répandu, qu'Emmanuel Macron a nommé il y a quatre mois, l'ancien ministre de la coopération Jean-Marie Bockel, pour discuter avec les pays concernés, y compris le Tchad.

La venue de Jean-Marie Bockel n'est pas passée inaperçue à N'Djamena, puisqu'après un tête-à-tête avec le président Mahamat Idriss Déby Itno, l'ancien ministre français a déclaré à la presse que "la France doit rester".

Depuis l'indépendance du Tchad en 1960, Paris a maintenu une présence militaire de façon presque ininterrompue. Elle a toujours été doublée d'un soutien jusque-là inexorable aux régimes successifs tchadiens. De son côté, N'Djamena a toujours soutenu l'effort de guerre français au Sahel.

Le nouveau régime sénégalais souhaite voir les militaires partir

L'une des grandes bases française encore existantes en Afrique de l'Ouest se trouve à Dakar, au Sénégal depuis 2011, même s'il y en a eu plusieurs autres depuis 1974 dans le pays. Officiellement, ils sont encore 350 militaires basés à Dakar. Ces soldats sont appelés les EFS, pour éléments français au Sénégal. Contrairement à Bakhane, il ne s'agit pas de combattants, mais de formateurs.

Leur mission est d'être un "pôle opérationnel de coopération" à vocation régionale. En clair, les EFS font de la formation pour les soldats du Sénégal, avec qui ils organisent des exercices d'entraînement conjoints, mais aussi pour les autres armées de la région, dans une dizaine de pays, comme la Guinée-Bissau, le Bénin ou encore la Mauritanie.

Ces formations s'adressent aux armées de terre, de l'air, mais aussi aux soldats déployés en mer pour soutenir la lutte conte la piraterie et le terrorisme dans le golfe de Guinée. Le tout dans une logique d'appui aux armées nationales plutôt qu'une lutte directe contre les groupes terroristes. Selon les informations de l'AFP, ils ne seraient donc plus qu'une centaine à terme, mais le calendrier précis n'est pas connu et les EFS n'ont pas répondu à nos demandes de précisions.

Depuis leur arrivée au pouvoir, le président Bassirou Diomaye Faye et surtout son Premier ministre Ousmane Sonko ont exprimé à plusieurs reprises leur souhait de revoir le partenariat avec la France, à commencer par cette présence militaire française sur leur sol.

Ousmane Sonko a expliqué vouloir que le Sénégal dispose de ses bases militaires et lors d'une conférence avec Jean-Luc Mélenchon en mai à Dakar, il a questionné "l'impact de cette présence sur notre souveraineté nationale et notre autonomie stratégique". Mais il ne s'agit pas d'une rupture franche comme dans les pays voisins et le Premier ministre a précisé ne pas remettre en question les accords de défense bilatéraux, mais aucun calendrier n'a été avancé, côté sénégalais pour le départ des soldats français.

Il faut cependant rappeler que le débat sur la réduction des bases françaises en Afrique date d'avant l'élection de Bassirou Diomaye Faye, puisqu'Emmanuel Macron l'avait mise sur la table dès février 2023. Les EFS, qui étaient encore 500 début 2023, avaient déjà prévu de réduire leur voilure de moitié pour l'été 2024 en passant à 260.

Une source à la présidence sénégalaise confirme que ce départ partiel des forces françaises ne s'est pas fait sur injonction du nouveau régime. En tout cas, le président Diomaye Faye est attendu à Paris le 20 juin, où il rencontrera pour la première fois son homologue Emmanuel Macron et le sujet sera probablement sur la table.



Merci à Romu










25 février 2023

BA 188 Djibouti aviation Afrique armée de l'air espace Emile Massart Galodé AP SPID 262 Sodexo La Poste Ambouli

BA 188  Djibouti colonel Emile Massart AMBOULI


 Au sud du village d’Ambouli (sud de Djibouti), au lieu-dit Gabode la construction d’un nouveau champ d’aviation, militaire et civil, a été entreprise au second semestre 1934 pour remplacer les premières installations sommaires et désuètes du terrain dit « des Salines », trop proche de la ville et en zone inondable.
Une ligne est créée par la compagnie italienne, « Ala Litoria » pour desservir régulièrement sa colonie éthiopienne en étant connectée aux lignes aériennes internationales et réduire considérablement les délais du courrier.


L’aéronautique militaire française est présente à Djibouti depuis 1932. Elle devient le 1er avril 1933 la première escadrille de la Côte Française des Somalis sur le terrain des Salines, avant d’être transférée sur le terrain de Gabode, localisation actuelle de la BA 188.



TàD ** ** AP SPID 262 Sodexo La Poste 13 FEV. 2023
La BA 188 porte le nom de son parrain, le Colonel Emile Massart, aviateur et héro de la seconde guerre mondiale, qui fut également commandant de l’Air de la Côte française des Somalis et trouva la mort aux commandes de son Douglas AD-4 « Skyraider » le 9 mai 1968, lors d’une mission d’entraînement au tir air-sol dans la plaine du Goubad.




L’insigne de la base aérienne, homologué en 1967, rappelle le rapace qui marque l’appartenance à l’armée de l’air et de l’espace, le soleil qui évoque le climat torride de la région, le palmier la palmeraie d’Ambouli, la mosquée la religion autochtone, et le ciel bleu d’azur.

Depuis le 9 mai 2011, la base aérienne se voit confier le drapeau de la 11ème Escadre de Chasse. Décoré de la Croix de Guerre des Théâtre d’Opérations Extérieures, il s’est vu attribué les inscriptions suivantes : « Extrême-Orient 1950 – 1951 » pour son action en Indochine, « AFN 1952 – 1961 » pour sa participation à la guerre d’Algérie et enfin « Koweït 1990 – 1991 » pour ses faits d’armes lors de l’opération « Tempête du désert ».


TàD ** ** AP SPID 262 Sodexo La Poste 13 FEV. 2023 
Le détachement a complété le dispositif aérien des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) dans le cadre du tableau Air intitulé « Interactions 3D » de la présentation aux auditeurs de l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) qui s’est tenu le 14 janvier 2023.


 Ce déploiement de la 3e escadre de chasse a notamment été l’occasion de réaliser une campagne d’entraînement valorisée, conjointement avec l’escadron de chasse 3/11 « Corse » et le Groupe aéronaval (GAN), incluant la formation de plusieurs équipages en cours de progression.
C’est également le premier détachement composé uniquement de Mirage 2000 D RMV (rénovés mi-vie) testés en conditions d’entraînement du haut du spectre. Pour mémoire, afin d’accompagner la montée en puissance du Rafale, la loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025 a prévu une rénovation à mi-vie de 55 Mirage 2000 D. Au dernier trimestre 2022, quinze Mirage RMV ont été mis en service opérationnel.

Sources

https://www.bibert.fr/Joseph_Bibert_fichiers/Djibouti.htm

Armée de l'Air BA 188


Merci à Romu

07 janvier 2022

Jacques de Brazza Congo François Tréchot découverte exploration fleuve

Jacques de Brazza Congo


Nous avons parlé dans un article précédent de Savorgnan de Brazza. Celui-ci avait un frère qui l'accompagna dans l'exploration du Congo. Un bâtiment a porté son nom sur le fleuve Congo.

Si le premier traité d'établissement français en Afrique équatoriale date de 1839, le Congo est en fait la dernière née des colonies de la IIIe République. Brazzaville fut fondée en 1881, les frontières sauf celles du Nord furent précisées en 1885 et en 1887 par des conventions internationales. En 1891 les territoires du Gabon et du Congo étaient réunis sous le vocable de « Congo Français ». Ce n'est qu'en 1899 et en 1900, après l'échec de Fachoda et la conquête du Tchad que fut délimitée la frontière septentrionale.

Jacques de Brazza

Frère de Pierre Savorgnan de Brazza, Jacques de Brazza est formé comme naturaliste et est docteur ès-sciences en géologie. Ses premières études sont faites dans les Alpes.

Il accompagne son frère comme attaché naturaliste à la Mission de l'Ouest africain. Il rejoint le Congo avec le naturaliste italien Attilio Pecile et bien que ne pouvant effectuer tous les travaux souhaités par manque de personnel dans la mission, il fait plusieurs reconnaissances sur l'Ogooué et la Sangha.

En 1885, Pierre Savorgnan de Brazza envoie l'ingénieur Rigail de Lastours dans le nord du Congo pour freiner les avancées belges et allemandes, mais la mort de ce dernier fait que c'est finalement Jacques de Brazza qui se voit confier cette mission politico-géographique.

Il part de Madiville avec Attilio Pecile et trente-cinq indigènes. Ils suivent, au nord-est, la ligne de séparation des eaux entre l'Ivindo et le Congo, traversant les territoires des Ossété et des Mboko. Ils arrivent ensuite sur les bras supérieurs de la Likouala mais tombent malade près du Lécoli, affluent du Mambili. Ils décident alors de rentrer tout en signant des traités d'amitiés avec les chefs des tribus. Ils rejoignent les bords du Congo fin par ses affluents, puis remontent l'Alima pour regagner l'Atlantique.

Parti en Afrique en 1889 pour assister les autorités françaises à mettre en état et à conduire des navires pour les expéditions militaires, et notamment les expéditions Liotard et Marchand, il s’installe à son compte en créant des factoreries, c’est-à-dire des comptoirs locaux pour lui permettre de commercer avec les populations indigènes. 

Avec des bateaux à vapeur il explore le fleuve Congo et ses affluents, tout en apprenant les langues et les coutumes locales. Il sera ainsi le premier européen à pouvoir pénétrer certaines régions d'Afrique centrale. Le village de Maloukou-Tréchot, situé à 65km à l'est de Brazzaville le long du fleuve Congo, fut ainsi nommé en sa mémoire. Il sera ensuite rejoint par ses frères Henri et Louis, puis Aimé et Ernest. Avec ces deux premiers il participe à la fondation, en 1897, et sous le patronage de Savorgnan de Brazza, d'une société qui deviendra par la suite la Compagnie Française du Haut Congo

François Tréchot
Il est formé une société anonyme qui existera entre les propriétaires des actions ci-après créées et sera régie par les lois des 24 juillet 1867 et 1er août 1893 et par les présents statuts. Cette société prend la dénomination de : Compagnie française du Haut-Congo, société anonyme pour l’exploitation de ia Likouala Mossaka. Elle a pour objet : 1° L’exploitation et la mise en valeur de la concession des terres au Congo français, accordée à MM. Tréchot frères et Cie, par décret en date du 31 mars 1899 ; 2° Généralement toutes opérations commerciales, industrielles, financières ou agricoles, toutes entreprises de transports et de travaux publics ou particuliers, relatives à l’exploitation de ladite concession ; 3° L’exploitation de toutes autres concessions analogues, que la société pourrait obtenir du gouvernement dans le Congo français avec annexe éventuelle en dehors dudit Congo français ou acquérir avec l’autorisation dudit gouvernement ; 4° Sous la réserve de l’autorisation du gouvernement français, l’achat et l’exploitation de l'actif de toutes sociétés ayant pour objet le genre d’opérations cidessus. Le siège social de la présente société est fixé à Paris, rue Grange-Batelière, 13. 
La durée de la société est fixée à 30 années, à compter du jour de sa constitution définitive. Le capital social est fixé à la somme de 2 millions 500.000 fr., divisé en 5.000 actions de 500 fr. chacune. Ces 5.000 actions ont été souscrites en numéraire et libérées du quart.

Les sociétés d'exploitation au Congo et l'opinion française de 1890 à 1906
R. Jeaugeon

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