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07 janvier 2022

Jacques de Brazza Congo François Tréchot découverte exploration fleuve

Jacques de Brazza Congo


Nous avons parlé dans un article précédent de Savorgnan de Brazza. Celui-ci avait un frère qui l'accompagna dans l'exploration du Congo. Un bâtiment a porté son nom sur le fleuve Congo.

Si le premier traité d'établissement français en Afrique équatoriale date de 1839, le Congo est en fait la dernière née des colonies de la IIIe République. Brazzaville fut fondée en 1881, les frontières sauf celles du Nord furent précisées en 1885 et en 1887 par des conventions internationales. En 1891 les territoires du Gabon et du Congo étaient réunis sous le vocable de « Congo Français ». Ce n'est qu'en 1899 et en 1900, après l'échec de Fachoda et la conquête du Tchad que fut délimitée la frontière septentrionale.

Jacques de Brazza

Frère de Pierre Savorgnan de Brazza, Jacques de Brazza est formé comme naturaliste et est docteur ès-sciences en géologie. Ses premières études sont faites dans les Alpes.

Il accompagne son frère comme attaché naturaliste à la Mission de l'Ouest africain. Il rejoint le Congo avec le naturaliste italien Attilio Pecile et bien que ne pouvant effectuer tous les travaux souhaités par manque de personnel dans la mission, il fait plusieurs reconnaissances sur l'Ogooué et la Sangha.

En 1885, Pierre Savorgnan de Brazza envoie l'ingénieur Rigail de Lastours dans le nord du Congo pour freiner les avancées belges et allemandes, mais la mort de ce dernier fait que c'est finalement Jacques de Brazza qui se voit confier cette mission politico-géographique.

Il part de Madiville avec Attilio Pecile et trente-cinq indigènes. Ils suivent, au nord-est, la ligne de séparation des eaux entre l'Ivindo et le Congo, traversant les territoires des Ossété et des Mboko. Ils arrivent ensuite sur les bras supérieurs de la Likouala mais tombent malade près du Lécoli, affluent du Mambili. Ils décident alors de rentrer tout en signant des traités d'amitiés avec les chefs des tribus. Ils rejoignent les bords du Congo fin par ses affluents, puis remontent l'Alima pour regagner l'Atlantique.

Parti en Afrique en 1889 pour assister les autorités françaises à mettre en état et à conduire des navires pour les expéditions militaires, et notamment les expéditions Liotard et Marchand, il s’installe à son compte en créant des factoreries, c’est-à-dire des comptoirs locaux pour lui permettre de commercer avec les populations indigènes. 

Avec des bateaux à vapeur il explore le fleuve Congo et ses affluents, tout en apprenant les langues et les coutumes locales. Il sera ainsi le premier européen à pouvoir pénétrer certaines régions d'Afrique centrale. Le village de Maloukou-Tréchot, situé à 65km à l'est de Brazzaville le long du fleuve Congo, fut ainsi nommé en sa mémoire. Il sera ensuite rejoint par ses frères Henri et Louis, puis Aimé et Ernest. Avec ces deux premiers il participe à la fondation, en 1897, et sous le patronage de Savorgnan de Brazza, d'une société qui deviendra par la suite la Compagnie Française du Haut Congo

François Tréchot
Il est formé une société anonyme qui existera entre les propriétaires des actions ci-après créées et sera régie par les lois des 24 juillet 1867 et 1er août 1893 et par les présents statuts. Cette société prend la dénomination de : Compagnie française du Haut-Congo, société anonyme pour l’exploitation de ia Likouala Mossaka. Elle a pour objet : 1° L’exploitation et la mise en valeur de la concession des terres au Congo français, accordée à MM. Tréchot frères et Cie, par décret en date du 31 mars 1899 ; 2° Généralement toutes opérations commerciales, industrielles, financières ou agricoles, toutes entreprises de transports et de travaux publics ou particuliers, relatives à l’exploitation de ladite concession ; 3° L’exploitation de toutes autres concessions analogues, que la société pourrait obtenir du gouvernement dans le Congo français avec annexe éventuelle en dehors dudit Congo français ou acquérir avec l’autorisation dudit gouvernement ; 4° Sous la réserve de l’autorisation du gouvernement français, l’achat et l’exploitation de l'actif de toutes sociétés ayant pour objet le genre d’opérations cidessus. Le siège social de la présente société est fixé à Paris, rue Grange-Batelière, 13. 
La durée de la société est fixée à 30 années, à compter du jour de sa constitution définitive. Le capital social est fixé à la somme de 2 millions 500.000 fr., divisé en 5.000 actions de 500 fr. chacune. Ces 5.000 actions ont été souscrites en numéraire et libérées du quart.

Les sociétés d'exploitation au Congo et l'opinion française de 1890 à 1906
R. Jeaugeon

31 mars 2021

Un sabotier à la conquête du Congo Brazza Rennes Congo

Un sabotier à la conquête du Congo


En recherchant des articles sur la vie de Brazza j'ai découvert cette anecdote que je veux partager aujourd'hui. Chaussez vos sabots à la poursuite d'Anne de Bretagne et de Brazza.




Le sabotier rennais et M. de Brazza


Nous lisons dans le bulletin des renseignements coloniaux, sous la signature de son directeur, M. G. Laforest, ce qui suit au sujet de M. de Brazza:


«Avec Savorgnan de Brazza disparaît l'un des grands artisans de notre extension en Afrique et le plus populaire des explorateurs français. Celui qui n'a pas assisté aux ovations qui l'accueillirent à son retour du continent noir ne peut se faire une idée de l'enthousiasme qui m'emparait des assistants chaque fois que de Brazza apparaissait dans une réunion. Et il n'y avait pas que les «coloniaux» à s'enthousiasmer pour le grand conquérant pacifique, son œuvre, son nom n'étaient pas moins populaires dans le peuple. 

Le fait que je vais rappeler en est une preuve. En septembre 1886, un jour que j'étais chez mon illustre collègue de la Société de Géographie Commerciale qui m'avait engagé de l'aller voir, son regretté collaborateur et ami Crampel,  qui devait peu après périr si tragiquement en allant à la conquête du Tchad, me fit part des difficultés que de Brazza rencontrait dans le recrutement d'une soixantaine d'ouvriers de métier dont il avait besoin pour le Congo. Un avis da Ministre de la Marine avait bien été affiché dans les bureaux des arsenaux, mais il n'avait produit aucun effet.

"J'offris mon concours à Crampel, il me dicta pour le Bulletin de Renseignements Coloniaux une note qui fit produite aussitôt par toute- la presse de Paris et des départements. L'effet en fut colossal, tant était grand parmi le peuple, le prestige du nom de Brazza. Des milliers d'ouvriers fusent immédiatement pris du désir de le suivre au Congo pour raider à y fonder une grande colonie française. » Rue Saint-Florentin où demeurait l'explorateur, ce fut un envahissement; la maison ne désemplissait pas de candidats colons qui en obstruaient littéralement les quatre escaliers, malgré les protestations du concierge. Le premier jour, il en vint à la fois 200, rien que de l'usine Cail.

Notre distingué confrère nous écrit à ce sujet:
« La note dont je parle fut publiée dans les journaux de Rennes et produisit le même effet que dans les autres départements. Mais parmi ceux que tentait l'aventure, il y en eut un qui fit exprès le voyage de Rennes à Paris "à pied", se disant qu'on n'oserait pas refuser le service d'un homme qui montrait tant de dévouement à la cause coloniale.

 C'était un ouvrier sabotier.

« Je sais bien, disait-il à M. de Brazza, que vous n'avez pas demandé de sabotiers, mais tout de même, je vous serai rudement utile. Dans un pays neuf, sans route, on doit user beaucoup de chaussures, et si l'on n'a pas de cuir pour en faire de neuves, on trouve toujours du bois pour faire des sabots.



N'ayant pas réussi auprès de M. de Brazza, notre homme s'en vint chez moi peur me prier d'intercéder pour lui. Vous pensez bien que le résultat fut pour lui le même.
«Eh bien, dit-il en s'en allant, ça ne fait rien, je ne regrette pas mon voyage; d'abord j'ai vu «le chef du Congo" (M. de Brazza) dont on parle tant chez nous, et puis j'ai vu Paris, et ça vaut bien le voyage. 

Au revoir, Monsieur, et merci tout de même.

24 mars 2021

Pierre Savorgnan de Brazza Aviso colonial Décès école navale 1905

Pierre Savorgnan de Brazza


carte postale premier jour 

Pierre Savorgnan de Brazza
Brazzaville 25 janvier 1952

En relisant Pierre Loti, j'ai réalisé qu'il avait connu à l'école navale Pierre Savorgnan de Brazza.


 Loti était de la promotion 1867 et Brazza de la promotion 1868 à titre étranger. C'est cette découverte qui m'a poussé à en savoir plus sur ce marin né italien, explorateur du Congo et décédé à Dakar (orthographié alors Dakkar avec 2K).  

Les derniers jours de Brazza et son inhumation 1905



A bord de la Ville de Maceio L'agonie de M. de Brazza. Les travaux de la mission et les résultats de l'enquête

Bordeaux, 23 septembre. Le paquebot « Ville-de-Maceio », de la Compagnie des Chargeurs Réunis, est arrivé à Pauillac vendredi soir à dix heures, avec une centaine de passagers. La manœuvre d'accostage a eu lieu aussitôt. Le service de santé ne fonctionnant pas, les passagers ont dû rester à bord pendant la nuit, ni pouvant communiquer qu'à distance avec leurs parents venus pour les attendre. Par dessus les bastingages, un journaliste a pu causer avec quelques passagers et a obtenu les renseignements suivants sur la mission que dirigeait M. de Brazza. Tous les membres de la mission, sous U conduite de M. Hoarau-Desruisseaux, inspecteur des colonies, sont à bord de la «Ville-de-Maceio», sauf le capitaine Mangin qui, avec Mme de Brazza, resta près de Brazza, au moment où celui-ci fut débarqué à Dakkar.


Ville de Maceio à Pauillac
Il résulte de ce qu'il a pu apprendre que M. de Brazza, qui souffrait déjà à son départ de France, et dont la maladie est allée constamment en empirant, a cependant avec une énergie extraordinaire, continué à s'occuper des travaux de la mission, dissimulant à tous le mal qui devait finalement le terrasser.

Verso de la carte postale premier jour
Pierre Savorgnan de Brazza
Brazzaville 25 janvier 1952

De Brazzaville à Mahdi, il dut être transporté couché. A Libreville, son état s 'était encore aggravé. A Konakry, le médecin de la mission eut avec ceux de la colonie une consultation dans le but de savoir s'il n'y avait pas lieu dc débarquer le malade. Mais le temps était épouvantable et l'état de M. de Brazza permettait d'espérer qu'il pourrait supporter le reste du voyage.

Il resta donc à bord. Mais à Dakkar il était tellement faible, qu'on reconnut la nécessité de le mettre à terre.

Menu servi à bord du
Ville de Maceio
12 juillet 1902
Le petit vapeur du gouverneur, venu avec celui-ci dans la soirée, accosta à tribord la « Ville-de-Maceio », et M. de Brazza fut descendu sur une civière. A ce moment il avait presque perdu connaissance et, sauf Mme de Brazza qui conservait encore de l'espoir, tous les membres de la mission avaient la certitude qu'ils ne reverraient plus celui qui avait acquis le Congo à la France et qui, malgré son état de santé, n'avait pas hésité à retourner dans la colonie pour y préparer les réformes d'où devait dérouler une ère de prospérité.

Voici les renseignements recueillis en ce qui concerne les travaux de la mission. Pendant que le chef de la mission séjournait à Brazzaville, les autres membres se dirigeaient de divers côtés pour procéder à des enquêtes dont les résultats furent ensuite centralisés à Brazzaville, entre les mains de M. de Brazza. Et ce travail ,auquel collaborèrent les principaux membres de la mission, va être soumis au ministre tel que l'avait conçu M. de Brazza.

D'ailleurs, parmi les nombreux passagers, les opinions sont très partagées. Les uns estiment que l'enquête de la mission a été conduite d'une manière plus ou moins critiquable, et que conséquemment les conclusions ne reflèteront que d'une manière assez imparfaite la situation. D'autres, au contraire, pensent que des faits graves ont été découverts, et que certaines réformes dans le personnel de l'administration et dans la conduite générale des affaires s'imposent.


D'une manière générale, on considère que le Congo a été négligé, qu'il doit être l'objet de l'attention du ministre et que des sacrifices s'imposent pour son organisation et sa mise en valeur.

Toujours est-il, d'après les renseignements puisés à bonne source, que les vues de M. de Brazza sur la situation sont partagées par les membres de la mission.

Plusieurs de ceux-ci fureur assez séimu6£ment éprouvé» par le. cli«Ht. Mais au.jeurditm tors sont dans uu état de maté t^ùsfaisant





(Service spécial de I'Ouest-Eclair). Les obsèques de M. de Brazza
 
A Sainte-Clothilde. Le cortège funèbre. Au cimetière du Père-Lachaise. Le discours de MM. Clémentel, Deschanel et Le Myre de Vilers
Paris, 3 octobre,. Ce matin ont été célébrées avec la plus grande solennité les obsèques nationales de M. de Brazza. La basilique Sainte-Clotilde avait été décorée pour la circonstance de tentures de deuil piquées çà et-là de faisceaux de drapeaux tricolores ou d'écussons aux armes du défunt. be place en place brûlaient des candélabres et des torchères.

Derrière le catafalque des places avaient été réservées aux membres de la famille, Mme Vve de Brazza, MM. Antoine et Charles de Brazza, fils du défunt, ses frères, son beau-frère, M. de Chambrun, etc.

A 10 heures précises la levée du corps fut faite devant le catafalque; puis la messe commença, pendant laquelle la maîtrise de Sainte-Clotilde exécuta plusieurs morceaux. M. Delpouget, de l'Opéra, chanta l'«0 Vulnera». Le président de la République s'était fait représenter par le général Dubois et le commandant Reibell, de sa maison militaire. Tous les ministres étaient présents à l'exception de M. Gauthier, absent de Paris. Reconnu dans la nombreuse assistance: MM. Paul Loubet, Beau, gouverneur général de l'Indo-Chine, les généraux Brugère, Dessirier, Voyron, les amiraux Fournier et Bienaimé, MM. Radolin, Doumer, Fallières, Revoil, Gerville-Réache, les ambassadeurs des puissances, un grand nombre de sénateurs et de députés, etc.

A 11 heures la cérémonie était terminée et la sortie s'effectuait aux sons de la marche funèbre de Chopin. Le cercueil, sur lequel avait été déposé un drapeau tricolore, fut placé dans un magnifique char trainé par quatre chevaux carapaçonnés. Un officier d'infanterie de marine suivait portant sur un coussin les nombreuses décoraticns de l'explorateur.

Les cordons étaient tenus par MM. Etienne, Deschanel, Le Myre de Vilers, ancien député de Cochinchine, Roume, gouverneur de l'Afrique occidentale, l'amiral Mallarmé, et le général Frey, commandant la première division des troupes coloniales.

De nombreux chars portaient les couronnes. Les honneurs étaient rendus par les troupes de la garnison de Paris, placées sous le commandement des généraux Percin et Ménétrez. Ces troupes comprenaient les 46, 8g, 31 et 67es d'infanterie, les ai et 23 es coloniaux, deux escadrons du ter et deux du 2e cuirassiers, l'artillerie de la division de cavalerie.

A 11 heures un quart le cortège funèbre quittait l'église, précédé des est Irons de cuirassiers, pour se rendre au Pt Lachaise. Une foule considérable se pressait sur le parcours, car c'était l'heure du déjeuner. Des camelots distribuaient un hymne de circonstance Gloire à Brazza Il était environ midi et demi quand la tête du cortège arriva au Père Lachaise. Lorsque le corps fut des. cendu dans le caveau de la famille, M. Clémentel, ministre des colonies, prononça un discours dont voici la péroraison:

«Entre Brazza et Stanley, une magnifique émulation d'énergie s'institua. Ces deux hommes personifient tonte la puissance de leur race. L'Anglo-saxon, froid, méthodique, pourvu de tout, proportionnant l'action aux moyens, donne au monde une superbe leçon d'audace résolue et de calculs pratiques.

« Le Latin, enfiévré illuminé, manquant de tout, supplée à tout par l'ardeur, et il laisse à la postérité un immortel exemple d'héroisme et de généreux enthousiasme. Il dépensa sans computer comme il s'était dépensé lui même. Mais si ses budgets furent laborieux, il sacrifia toujours le présent à l'avenir, créant des ressources alors qu'il eût pu prendre du repos.

La mort l'a terrassé au moment où il venait de consolider notre crédit moral et de raffermir notre autorité par sa seule présence au milieu de nos sujets. Nul, plus que lui, n'é-. tait digne d'incarner à leurs yeux la France civilisatrice et tutélaire. Puisse son exemple défendre contre toute embûche l'œuvre pour laquelle il a vécu, pour laquelle il est mort. Puisse son grand souvenir veiller à jamais sur les destinées de cette terre qu'il donna à la civilisation en la donnant à la France

M. Deschanel a défini en ces termes le lève du grand explorateur:

Eveiller sous ses pieds les forces endormies de la nature et de l'humanité; assainir les eaux, les bois, vaincre le péril silencieux et mortel des forêts impénétrables; frapper la terre vierge et cn faire sortir, à coups de volonté et d'enthousiasme, les moissons, les comptoirs, les villes, théâtres de la civilisation future, tirer de la brousse, des marais fiévreux, de la sauvagerie, la santé, la vie, le droit; des ténèbres, la lumière; de !a violence, l'équité; de la barbarie, la conscience; créer un monde enfin et faire de son rêve de jeunesse une réalité immortelle, telle fut l'œuvre de Brazza. La vie de ce héros, c'était dans l'antiquité la vie des dieux.
«Cher Brazza, tu as donné ton âme généreuse et superbe à la plus adorable patrie qui ait paru sous ce ciel; tu as reculé ses frontières en étendant la puissance de son génie; tu as été un grand ouvrier d'idéal et de justice » M. Le Myre de Vilers a dit ensuite que Brazza supportait impatiemment les douceurs de la retraite. Aussi accepta-t il l'offre qui lui fut faite d'aller étudier sur place les réformes à apporter dans l'administration du Congo.
Malheureusement, ses forces trahirent son courage et il s'éteignit doucement entre les bras de sa vaillante femme qui eut la suprême consolation de recevoir les dernières volontés de son mari expirant et de lui fermer les yeux.

«Cette mort est un deuil pour les explorateurs, les coloniaux, eL particulièrement pour la Société de Géographie, qui, en 1879, accorda à Brazza sa grande médaille d'or. Tous nous remercions le gouvernement d'avoir donné à ses funérailles un caractère national»

Avant les discours les troupes avaient défilé devant le cercueil, puis les délégation présentes, après avoir salué une dernière fois la dépouille mortelle de l'explorateur, se retirèrent auprès avoir salué les membres de la famille.


Sources
Ecole navale
BNF Gallica
L'Ouest-Eclair

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