Mission Jeanne d'Arc PHA MISTRAL FLF SURCOUF Abidjan Côte d'Ivoire 9 mars 2025 maquis

Mission Jeanne d'Arc PHA MISTRAL FLF SURCOUF escale à Abidjan

Du 9 au 12 mars 2025, les deux bâtiments de la mission Jeanne d’Arc, ainsi que leurs détachements, ont fait escale à Abidjan, seule étape africaine de leur déploiement de cinq mois autour de l’Atlantique.

C’est une escale marquée par de très nombreux et fructueux échanges qu’ont vécue les équipages et détachements du porte-hélicoptères amphibie Mistral et de la frégate de type La Fayette Surcouf. Les activités ont débuté avant même l’accostage : les Cougar du 5e régiment d’hélicoptères de combat ont en effet « desserré » dès le 8 mars avec les troupes du groupement tactique embarqué (GTE) pour rejoindre à terre les unités du détachement de liaison interarmées en Côte d’Ivoire afin d’y conduire un exercice avec les forces armées ivoiriennes. 

Une fois accosté, le Mistral a accueilli le 10 mars une délégation de stagiaires du CESD, équivalent de l’École de guerre pour la Côte d’Ivoire, guidés par un instructeur de l’École embarquée. 

Dans le même temps, le vice-amiral d’escadre Jean-François Quérat, préfet maritime et commandant la zone et l’arrondissement maritimes Atlantique, ainsi que le capitaine de vaisseau Quentin Vieux-Rochas, commandant le PHA Mistral et la mission Jeanne d’Arc, ont pu rencontrer le vice-amiral N’Guessan Kouame, chef d’état-major de la marine ivoirienne (CEMMAR).

https://ci.ambafrance.org/Communique-Escale-a-Abidjan-du

https://www.defense.gouv.fr/sites/default/files/operations/Dossier%20de%20presse%20JEANNE%20D%27ARC.pdf

En Afrique, les maquis sont, avant tout, des lieux de restauration très populaires. Ce sont aussi des lieux de rencontre, d’échange et de défoulement. Il s'agit de lieux relativement discrets, non déclarés, ne possédant pas de façade sur rue et n'ayant rien qui permette d'identifier leur fonction. Il s'agissait d'espaces aménagés à l’intérieur des domiciles privés où les « clients » pouvaient se restaurer, boire un verre en regardant la télévision et/ou en écoutant de la musique. Véritables restaurants « africanisés », les maquis proposent des plats et des boissons à des prix très abordables.

L'aspect discret, voire caché ou connu via le bouche-à-oreille, fait similitude avec le maquis végétal et les maquisards. Les maquis clandos (clandestins) d'Afrique permettaient et permettent encore de consommer les viandes de brousse — comprendre provenant traditionnellement de la chasse, même élevée en ville : chimpanzés, chauves-souris, agoutis, etc. — parfois interdites de commercialisation ou de consommation, du fait des conventions internationales sur le braconnage ou encore pour des raisons sanitaires.