Mission Jeanne d'Arc PHA Dixmude passage de la ligne
Si pour le terrien le « Baptême marin » peut être synonyme de folklore ou de carnaval, pour le matelot, en revanche, il s’agit d’une « coutume »1 incontournable, inévitable, d’un « usage », d’un « long usage », d’un « usage inviolable »2. Le passage de la Ligne est une cérémonie certes parodique, saturnale et carnavalesque, mais surtout profane, selon la règle usuelle et commune de la mémoire maritime. Les risques naturels qui entourent les néophytes depuis l’appareillage, tels que la mer, les vents changeants, les calmes, la fragilité du vaisseau soumis continuellement aux caprices des éléments, intensifient le besoin de mettre le non initié à l’abri des dangers qui l’entourent. Et en ce sens, l’emploi du terme « Baptême » n’est plus anodin.
Le baptême confirme, dans un premier temps, les marins – tant les officiers, que les membres de l’équipage. Le baptême réunit l’idée de la fin d’un état. Il symbolise l’ascension à un autre état, l’accession à une nouvelle vie.
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