L'Astrolabe R1 11-12-2022 Terre-Adélie Dumont d'Urville activités logistique
Comme en Terre Adélie, l’Institut polaire français Paul-Emile Victor (IPEV) coordonne la recherche scientifique dans les Terres australes françaises.
L’isolement et les climats extrêmes de ces régions imposent aux opérateurs une technicité et un savoir-faire particuliers. Regroupant des professionnels de la logistique polaire, l’institut met à profit sa connaissance des milieux extrêmes et ses compétences spécifiques pour coordonner, soutenir et mettre en œuvre entre soixante et quatre-vingts programmes scientifiques et technologiques chaque année dans les régions de hautes latitudes (Arctique, subantarctique, Antarctique).
Robert Guillard a été le bras droit de Paul-Émile Victor pendant 44 ans. |
Dans les Terres australes françaises, les équipes scientifiques se relayent dans les districts de Crozet, Kerguelen et Saint-Paul et Amsterdam pour mettre en œuvre différents programmes de recherche. Avec près de 150 chercheurs et scientifiques accueillis annuellement dans les Terres australes françaises, la pratique de la science constitue actuellement la principale activité exercée dans les districts.
Les Terres australes françaises sont des observatoires de la biodiversité reconnus à l’échelle internationale. Les espèces animales et végétales, parfaitement adaptées aux conditions extrêmes, sont très sensibles aux perturbations de leur environnement.
Les Terres australes françaises sont des observatoires de la biodiversité reconnus à l’échelle internationale. Les espèces animales et végétales, parfaitement adaptées aux conditions extrêmes, sont très sensibles aux perturbations de leur environnement.
Ces territoires représentent ainsi de véritables laboratoires à ciel ouvert permettant d’étudier la résilience des écosystèmes et leur évolution face aux changements globaux et aux impacts anthropiques. Les variables démographiques de la plupart des espèces d’oiseaux marins et de pinnipèdes sont ainsi enregistrées depuis plusieurs dizaines d’années, voire un demi-siècle pour certaines d’entre elles. Il en est de même pour la composition des communautés animales et végétales.
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