Dragueur océanique Ouistreham
Les gouvernements des pays membres avaient contracté, aux termes du Traité de l'Atlantique Nord, des obligations collectives qui appelaient une action immédiate et continue. Leur première tâche consistait donc à mettre au point et à instituer le mécanisme collectif qui leur permettrait de remplir ces obligations - tâche à laquelle ils étaient d'ailleurs expressément tenus par l'Article 9 du Traité. |
Une cérémonie franco-américaine s’est déroulée tout dernièrement à Boston. Notre consul général, M. Charles de Pampelonne, a reçu au nom du gouvernement un navire remis par les Etats-Unis à la France au titre du programme d’aide à la défense mutuelle. Ce bâtiment est un dragueur de mines de 750 tonnes, le MSO-513, qui a pris le nom de Ouistreham en passant sous pavillon français.
Dans le port de Boston, le pavillon français flotte sur le dragueur de mines « Ouistreham ». (Photo U.S.I.S.)
Il est le quatorzième d’une série de quinze, tous destinés à la France. Sorti des chantiers navals de Sturgeon Bay (Wisconsin), sur le lac Michigan, ce navire présente la particularité d’être construit en bois afin de ne pas provoquer le déclenchement des mines magnétiques.
Appartenant à la même série que le Berlaimont , déjà reçu par la France en février dernier, le Ouistreham mesure 52 mètres et file 15 nœuds. II est propulsé par des hélices à pas variable. Sa construction a coûté cinq millions de dollars, soit 1 milliard 750 millions de francs. Le commandement de la nouvelle unité a été confié au capitaine de corvette Riboulot.
Gallica BnF
Cols bleus 13 octobre 1956 N° 468
Cols Bleus 27-10-1956 n° 470
Cols bleus 2-03-1957 n°487
Cols bleus 16-03-1957 n°489
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