Phare Amédée Nouvelle Calédonie
Dès 1859, pour la sécurisation de l'entrée au port de Nouméa, le gouverneur de Nouvelle-Calédonie, souhaite l'établissement d'un phare. La réalisation semblant difficile sur place, la construction d'un édifice métallique en métropole est préconisée par le service des phares et balises. Les plans sont réalisés par le directeur des phares Léonce Reynaud qui imagine notamment une ossature métallique intérieure distincte de l'enveloppe extérieure afin de lutter contre la corrosion que risque d'impliquer le climat tropical de la nouvelle colonie française. Ces plans, considérés comme une prouesse technique à l'époque, sont présentés à l'exposition universelle de 1862, à Londres.
La conduite des travaux de construction de ce phare a été supervisée par un conducteur des Ponts et Chaussées, Stanislas Bertin, à la demande du comte de Chasseloup-Laubat, ministre de la Marine de Napoléon III. Les travaux de réalisation sur place avec l'aide de militaires et de Mélanésiens dureront dix mois, de janvier à .
Il est inauguré le 15 novembre 1865 (jour de la fête de l'impératrice Eugénie) selon le site d'IFREMER et allumé le 25 selon le timbre de 1965. Il est éclairé avec une lampe à huile de colza à l'origine, il sera électrifié en 1985.
Depuis longtemps la colonie et le Département réclamaient l'étude de l'éclairage du port de Nouméa de façon à en permettre l'accès de nuit aux navires. Des projets entraînant des travaux et des dépenses considérables avaient été commencés. Les résultats désirés viennent d'être obtenus avec une rapidité, une simplicité, une économie qui font le plus grand honneur à M. le lieutenant de vaisseau Ducrot, commandant du Loyalty à qui ils sont dus. Le système do feux sert à franchir le chenal de l'îlot Maître et à atteindre le mouillage en rade de Nouméa. Il se compose d'un fanal placé sur un des sommets do l'Ile Nou visible dans un secteur, de 8 degrés et d'une portée de 13 milles ; de deux feux établis à la plage de l'artillerie et d'un fanal au four à chaux. Ces feux sont au pétrole ; ils consomment ensemble cinq litres par nuit de douze heures, soit environ 1 fr. 50 par jour.
Plus tard, le système sera complété par un fanal placé à une certaine hauteur sur un point du réoif voisin du phare Amédée.
Dès lors l'entrée de notre rade sera aussi facile la nuit que le jour.
Nouméa, le 23 octobre 1899
La construction métallique est fondée sur la préfabrication et la standardisation : la taille des pièces doit être ajustée afin qu’elles puissent être embarquées, débarquées et montées sans engins de levage sophistiqués, à l’aide de bigues. La tour est un hexadécagone. Chacun de ses seize montants est composé de quatorze panneaux de fer à simple T, boulonnés les uns sur les autres. Ils reposent sur de grands patins de fonte, noyés dans un massif de béton. Des feuilles de tôle forment la peau de ce squelette de métal. La composition de la tour est de facture classique, inspirée par la colonne antique : piédestal, fût, couronnement. Un soubassement large et un fût au « talus prononcé » assurent la stabilité de l’édifice, en lui donnant des lignes fluides, presque féminines.
MESSIEURS
MESSIEURS CONSEILLERS GÉNÉRAUX,
J'ai l'honneur de VOUS soumettre, au nom de M. le Gouverneur, le projet de Budget de l'Exercice 1900, conformément aux dispositions des articles 51 et 52 du décret du 2 avril 1885, instituant un Conseil général .en Nouvelle-Calédonie, et de l'article 40 du décret financier du 20 novembre 1882.
CHAPITRE XVII.— PHARES.
L'augmentation de 7740 francs que l'on constate à ce chapitre s'explique comme suit:
Art. 1er.— Deux condamnés employés comme gardiens au phare Amédée ont été remplacés par un gardien libre à 1740 francs. Ces mêmes hommes ont été dirigés sur l'île Kou pour l'entretien du nouveau feu.
MESSIEURS CONSEILLERS GÉNÉRAUX,
J'ai l'honneur de VOUS soumettre, au nom de M. le Gouverneur, le projet de Budget de l'Exercice 1900, conformément aux dispositions des articles 51 et 52 du décret du 2 avril 1885, instituant un Conseil général .en Nouvelle-Calédonie, et de l'article 40 du décret financier du 20 novembre 1882.
CHAPITRE XVII.— PHARES.
L'augmentation de 7740 francs que l'on constate à ce chapitre s'explique comme suit:
Art. 1er.— Deux condamnés employés comme gardiens au phare Amédée ont été remplacés par un gardien libre à 1740 francs. Ces mêmes hommes ont été dirigés sur l'île Kou pour l'entretien du nouveau feu.
On prévoit un employé à 2600 francs pour l'appareil optique qu'on se propose d'installer au phare pour le mettre en communication avec Nouméa.
sources
Procès-verbaux du Conseil général : session de... / Nouvelle-Calédonie et dépendances
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