GUILLAUMET
Bonjour à tous,
Nous avons tous lu « Terre des hommes » de Saint Exupéry et l’exploit de Guillaumet dans les Andes : - « Ce que j’ai fait, je te le jure, jamais aucune bête ne l’aurait fait. »
Pourtant on ignore souvent la fin d’un tel homme.
Henri Guillaumet et Maurice Reine autre pilote de légende, le 27 novembre 1940, doivent assurer sur le Farman F2334 « Le Verrier » un vol spécial vers le Liban afin d’y transporter le haut commissaire Jean Chiappe.
A cette époque les anglais et les italiens se battent comme des chiffonniers au dessus de la Méditerranée.
Ils se rendent aux bureaux marseillais d’Air France. Ils y rencontrent l’équipage du Laté 522 « Ville de Saint Pierre » arrivé la veille qui leur dit avoir contourné un violent engagement entre Sicile et Tunisie. Le « héros de Andes » propose au chef d’escale de suivre en sens inverse la route prise par le « Ville de St Pierre »
Il essuie un refus sans appel digne d’un fonctionnaire qui risque sa vie dans son bureau de première ligne.
A 10h17 Le Farman décolle et à 12h05 les stations d’écoute de Tunisie captent le message : « Sommes mitraillés. feu. SOS ! ». On ne retrouvera du grand avion que des objets méconnaissables.
Inutile de dire que Vichy ne manqua pas de se fendre d’un communiqué accusant l’aviation anglaise. Pourtant un radio à surpris une conversation entre pilotes Italiens :
- « Touché par la DCA je rentre ! » dit l’un
- « Munitions épuisées, je rentre à Cagliari ! » et un troisième
« Abattu un gros appareil inconnu ».
A la semaine prochaine
Donec
Merci au « Fana de l’aviation » qui m’a fourni l’anecdote
Maitre chargé : dans la Marine cet officier marinier est chargé de gérer les stocks de pièces détachées. Craignant d’être à cours de matériel, il ne manque jamais de constituer dans sa cave ou son garage un stock indispensable à la bonne marche de son service
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