FAA Jean Bart en Harmattan
Le bâtiment est mis en alerte à vingt quatre heures et il ne s’agit pas d’un exercice. La ruche se met à bourdonner : ouverture du dossier d’appareillage d’urgence, réservation des moyens portuaires, envoi des commandes de matériel et de vivres, etc. Dans le même temps, le commandant rejoint le centre opérationnel de l’amiral commandant en chef pour la Méditerranée pour recevoir les premiers briefings sur l’opération. Toute l’après-midi et la soirée, les coups de téléphones affluent : chaque marin a été prévenu par le plan « boule de neige » et vient aux nouvelles. Vers 20 heures, le « Jean Bart » est prêt à appareiller sous 24 heures et compte rendu en est fait au contrôleur opérationnel. La journée du dimanche 6 mars est consacrée à l’émission des dernières commandes ainsi qu’à la réception du matériel nécessaire. Le lendemain, lundi 7 mars, le commandant s’adresse à l’équipage rassemblé au complet pour la cérémonie des couleurs. L’ordre de mission du « Jean Bart » est le suivant : appareiller dès que possible pour faire route vers le Sud de Malte afin d’apporter aux autorités françaises un maximum d’informations sur la situation en Libye. Le temps d’embarquer les derniers vivres et la frégate appareille à 18 heures grâce à la réactivité de l’équipage et de l’ensemble des services de la Base navale ; sans oublier les bâtiments voisins qui ouvrent spontanément leurs stocks !la suite sur :
http://jdb.marine.defense.gouv.fr/post/2011/04/02/Le-%C2%AB%C2%A0Jean-Bart%C2%A0%C2%BB-au-c%C5%93ur-de-la-crise-libyenne
photo Marine nationale
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