14 mai 2010

VIVI en images

Quelques aspects du travail de 
Vivi Navarro







« C'est peu dire que Vivi aime passionnément la mer et ses cargos, les ports et les marins.
C'est peu dire que ses toiles dégoulinent d'eau salée.
Une eau salée transparente laissant des cristaux de lumière en surface, onduler sur son travail.
Vivi est tout à fait originale. Elle taille sa route bien droite sur l'eau avec ses propres cartes.
On embarque derrière ses toiles pour des voyages de passion.
Un tableau de Vivi est une oeuvre vive qui ne tient pas au mouillage.
Ses toiles sont trop libres, son ancre débarrassée de sa chaîne.
La vision de Vivi, extrêmement sure, profonde et fine, enveloppe son oeuvre de couleurs maritimes.
C'est peu dire que Vivi Navarro est aussi et complètement, une artiste maritime. »

Jérôme Billard






A bord de la Jeanne je contemplais le bord du monde rêveuse
L'onde patiente colportait des rumeurs et des secrets venus de la terre
mais aussitôt dispersés sous la coque par le roulis qui alimentait ma rêverie.
L'esprit ailleurs tu étais le gardien de ma quiétude...
En Atlantique le 3 mai 2009





« Ceux qui errent ne sont pas toujours perdus » Tolkien. Pendant ce temps c’est facile de dire « je suis une nomade, une vagabonde ».Mais c’est plus fort que tout, rien n’est plus jouissif que de boucler le sac, être en partance. La préparation minutieuse des outils et du carnet passe en priorité, les fringues au dernier moment, toujours les mêmes : treillis, saharienne et chèche. C’est parti, on se met en danger, les outils en nombre réduit obligent à la créativité. Finis le confort et l’abondance.Pendant ce temps c’est facile de dire « je suis une nomade, une vagabonde »...VN.







Alors c’est plus fort que tout, rien n’est plus jouissif que de boucler le sac, être en partance. La préparation minutieuse des outils et du carnet passe en priorité, les fringues au dernier moment, toujours les mêmes: treillis, saharienne et chèche. C’est parti, on se met en danger, les outils en nombre réduit obligent à la créativité. Finis le confort et l’abondance.

Pendant ce temps c’est facile de dire «je suis une nomade, une vagabonde».


http://vivi.navarro.free.fr/global_frame.htm





Non, pas si simple, mais viscéral : il faut travailler, s’assoir n’importe où et ouvrir l’objet sacré : le carnet nomade. Travailler debout contre un mur, ou assis sur ses talons. Le carnet nomade se déplace, n’a plus ses repères intra muros, oublie ceux qui errent et qui ne se perdent pas, le carnet s’adapte, s’égare dans le partage qu’il sous-tend. Voilà une des plus belles composantes du nomadisme, le partage ! La rencontre, l’humain. Mais j’aime tout dans le nomadisme, la nouveauté des lieux, des gens, la peur de cette nouveauté, peur constructive. La découverte n’est que pur bonheur ! J’aime les premières fois.

J’aime plus que tout le nomadisme, être en mouvement. Tesson a raison, quand on avance on ralentit le temps. Dans ce mouvement intrinsèque au nomadisme, c’est l’idée d’errance que j’aime, s’égarer, déambuler, contempler, le sujet s’impose alors tout seul sans forcer.



Etre nomade, artiste nomade, c’est redéfinir sans cesse son espace vital et créatif, se trouver de nouveaux repères, sécurité éphémère on le sait bien, c’est pour cela que l’on apprécie démesurément le moindre détail, car on le sait perdu le jour d’après. On est toujours en éveil total. Le carnet dans le désert, c’est marcher longtemps et lentement, travailler sur les temps de repos au lieu de se reposer, déposer le soir son duvet à même le sol, terminer une page à la lueur de la frontale, tenter le lendemain matin très tôt la première du jour pendant que les chameliers désentravent les bêtes, se mettre en danger de tout rater aussi. C’est le jeu. Le carnet en plein océan, mon désert bleu, c’est l’univers des coursives, des ponts, des tempêtes, de la magique table à cartes, se repérer comme au désert. C’est aussi ce mal que la mer impose à nos corps pas encore amarinés. Le carnet en plein océan c’est être au plus prés des équipages sans pudeur mais sans les déranger, un tour de force parfois. Mais le carnet nomade est un magnifique passeport vers la relation humaine, alors les loups de mer les plus taiseux se révèlent.


Le carnet nomade demande de l’humilité car l’on s’y met en danger, comme le désert et la mer au fond !


autre site :

http://www.marine-marchande.com/vivi-navaro.htm





http://vivi.navarro.free.fr/global_frame.htm

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