Adieu Clemenceau : la construction
Enfin dans le bassin par assemblage final des différents blocs ainsi réalisés, la coque prend progressivement tournure comme un gigantesque jeu de cubes, du milieu vers les extrémités et de la quille vers le pont d’envol.
Les moyens de levage et de manutention sont puissants, les grues à grande portée de plus de 30 tonnes sont alignées le long du bassin.
Des blocs préfabriqués atteigant jusqu’à 45 tonnes ont été juxtaposés à une cadence de 500 tonnes par mois !
La coque terminée, il reste au moins 3 fois plus de travail… lors de sa mise à flot le Clemenceau avait reçu la plupart des ses chaudières ; des tuyautages et des câbles électriques couraient dans ses fonds.
La phase d’achèvement est plus discrète que la phase d’assemblage car tout se passe à l’intérieur. Il s’agit de tout mettre en place dans un ordre aussi logique possible les innombrables installations.
Chacun des 2300 locaux doit être garni suivant sa destination finale : turbines pour les machines, turbo-alternateurs ou diésel-alternateurs pour la production du courant électrique, catapltes, freins d’appontage, ascenseurs des avions, monte-bombes, centrales de conditionnement de l’air, ventilateurs, pompes, mobiliers, machines de buanderie, lavabos, appareils à gouverner, cabestans, bossoirs d’embarcations, treuils, canons, radars, etc. soit un total de quelques milliers de matériels différents qu’il avait fallu définir, étudier et faire confectionner soit par l’arsenal soit par l’industrie.
Des montagnes de plans représentent les circuits d’eau de mer, d’eau douce, d’huile, de carburant…
Les ascenseurs d’aviation transportent en 9 secondes sur une plateforme de 50 T des avions de 15 T, sur le parcours de 8 m 50 du fond du hangar à la piste d’envol et cela en dépit du roulis du tangage. Il en va de même pour les pompes, les filtres, les séparateurs du TR5 le carburant de l’aéronaval mais aussi des pulvérisateurs d’extinction incendie qui débitent 1500 m3/heure d’eau de mer.
Le mot clé est coordination… 2500 ouvriers travaillent à bord selon un planning sévère.
Les corps de métier défilent logiquement : le peintre ne précède pas le chalumiste, le soudeur ne doit pas fondre ses électrodes au milieu des câbles de l’électricien,
Des brèches restent cependant ouverte dans l’attente de volumineux retardataires.
Les moyens de levage et de manutention sont puissants, les grues à grande portée de plus de 30 tonnes sont alignées le long du bassin.
Des blocs préfabriqués atteigant jusqu’à 45 tonnes ont été juxtaposés à une cadence de 500 tonnes par mois !
La coque terminée, il reste au moins 3 fois plus de travail… lors de sa mise à flot le Clemenceau avait reçu la plupart des ses chaudières ; des tuyautages et des câbles électriques couraient dans ses fonds.
La phase d’achèvement est plus discrète que la phase d’assemblage car tout se passe à l’intérieur. Il s’agit de tout mettre en place dans un ordre aussi logique possible les innombrables installations.
Chacun des 2300 locaux doit être garni suivant sa destination finale : turbines pour les machines, turbo-alternateurs ou diésel-alternateurs pour la production du courant électrique, catapltes, freins d’appontage, ascenseurs des avions, monte-bombes, centrales de conditionnement de l’air, ventilateurs, pompes, mobiliers, machines de buanderie, lavabos, appareils à gouverner, cabestans, bossoirs d’embarcations, treuils, canons, radars, etc. soit un total de quelques milliers de matériels différents qu’il avait fallu définir, étudier et faire confectionner soit par l’arsenal soit par l’industrie.
Des montagnes de plans représentent les circuits d’eau de mer, d’eau douce, d’huile, de carburant…
Les ascenseurs d’aviation transportent en 9 secondes sur une plateforme de 50 T des avions de 15 T, sur le parcours de 8 m 50 du fond du hangar à la piste d’envol et cela en dépit du roulis du tangage. Il en va de même pour les pompes, les filtres, les séparateurs du TR5 le carburant de l’aéronaval mais aussi des pulvérisateurs d’extinction incendie qui débitent 1500 m3/heure d’eau de mer.
Le mot clé est coordination… 2500 ouvriers travaillent à bord selon un planning sévère.
Les corps de métier défilent logiquement : le peintre ne précède pas le chalumiste, le soudeur ne doit pas fondre ses électrodes au milieu des câbles de l’électricien,
Des brèches restent cependant ouverte dans l’attente de volumineux retardataires.
JMB