22 septembre 2025

RADIO-FRANCE Une histoire de radio 1975 France Inter culture radio Tour-Eiffel Radio-PTT TSF

RADIO-FRANCE a 50 ans 


C’est à la fin du XIXe (19e) siècle que commencent les premières expériences de radio.
Guglielmo Marconi, un Italien curieux et inventif a à 22 ans, le génie de rassembler différentes inventions pour fabriquer la première radio. En 1896, il crée la société Marconi, qui développe la radio sur tous les continents. 

En 1920, les premières stations de radio sont créées. Et, en France, le poste de la tour Eiffel propose les premiers programmes réguliers.


À l'approche de la deuxième guerre mondiale, conscient de la supériorité de la radiophonie allemande techniquement fort en avance et de son pouvoir de nuisance par la propagande exploitée, le président du Conseil Édouard Daladier transforme radicalement l'organisation des stations de radiodiffusion françaises constituant le secteur public et privé, afin de conserver la mainmise sur l'ensemble. 



Le 29 juillet 1939, il crée par décret l'administration de la Radiodiffusion française nationale (RN), laquelle groupe tous les services de la radiodiffusion publique sous son autorité unique et non plus sous celle du ministre des Postes, télégraphes et téléphones (PTT), comme jusqu'alors. 

Les Essarts-le-Roi : inauguration de la station d'émission Radio-Paris 

La censure est instituée le 25 août 1939, suivie d'une loi instaurant le monopole de l'État sur la radiodiffusion promulguée en 1940. On compte jusqu'alors, quelques antennes publiques comme Radio PTT, Radio Tour Eiffel, Radio Alger ou encore Le Poste colonial.


À sa création, la Radiodiffusion nationale est placée sous l'autorité du président du Conseil et est rattachée au commissariat général à l'Information lequel en contrôle l'information. Le 1er avril 1940, la RN est rattachée au ministère de l'Information venant d'être créé par décret puis, le 8 avril, à la présidence du Conseil et le 17 juin, au ministère de l'Intérieur, à nouveau à la présidence du Conseil le 19 juin sous l'autorité d'un haut-commissaire à la Propagande (Jean Prouvost du 19 au 23 juin), à la vice-présidence du Conseil le 18 juillet, à la présidence du Conseil le 13 décembre, au ministère des Affaires étrangères le 4 janvier 1941 et enfin à nouveau à la vice-présidence du Conseil le 10 février. 

On écoute la radio en fammille - février 1941 -BnF


La loi-règlement du 7 novembre 1942 place la Radiodiffusion nationale sous l'autorité d'un Conseil supérieur de quatre membres et d'un administrateur général. 




Le 27 juin 1964, la RTF est remplacée par Office de radiodiffusion-télévision française et projette la création d'une trentaine de stations régionales en métropole et en Outremer. On note en 1971, la création de la station FIP, dont la programmation originale et inédite, marque une ceraine innovation.

Le timbre à date reprend le logo de la Maison de la Radio et de la Musique, il représente la grande couronne et la tour de « la Maison de la Radio »




La société nationale de radiodiffusion Radio France naît le 1er janvier 1975, date effective d’application de la loi no 74-696 du 7 août 1974, qui supprime l’Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF) et crée sept organismes autonomes : Radio France, pour la radiodiffusion ; TF1, Antenne 2 et FR3, pour la télévision ; la TDF, la SFP et l’INA, trois sociétés publiques.


 Cependant, le monopole d’État est maintenu et chacune des sociétés est placée sous la tutelle du Premier ministre. Cette nouvelle Société nationale de radiodiffusion est chargée par la réforme de gérer et développer les chaînes de radio publiques de l'ex-Office, à l'exception des centres régionaux et ultra-marins de radio qui sont confiés à la société nationale de programme FR3. Son activité commence réellement le 6 janvier 1975.




La loi no 82-652 du 29 juillet 1982 sur la communication audiovisuelle supprime le monopole d'État et recrée par le décret no 82-792 du 17 septembre 1982[10] la société nationale de radiodiffusion Radio France qui est maintenant placée sous la tutelle de la Haute Autorité de la communication audiovisuelle qui établit le cahier des charges, veille aux règles de concurrence et nomme le président. 


Par la même loi, FR3 cesse d'être l'opérateur des 29 centres radiophoniques régionaux qui sont transférés à Radio France le 1er janvier 1983, à l'exception des 9 stations ultra-marines qui échoient à la nouvelle Société de radiodiffusion et de télévision française pour l'Outre-mer (RFO) qui vient d'être créée à cet effet. De même, Radio France internationale gagne en autonomie en devenant une filiale de Radio France.





Sources
La Poste
Radio-France
BnF Gallica

Un grand merci à Marcel D. pour cet envoi


19 septembre 2025

La Roche sur Yon Napoléon-Vendée Bourbon-Vendée

Napoléon-Vendée  Bourbon-Vendée

Changer 8 fois de nom n'est pas banal. La Roche-sur-Yon a connu ces événements en loins de 70 ans.

Le 25 mai 1804, Napoléon Ier décide de déplacer la préfecture de la Vendée à La Roche-sur-Yon, un choix stratégique qui permet de mieux administrer le département. 
Mais la ville, alors peu développée, doit être entièrement reconstruite. Sous l’impulsion des ingénieurs Cormier et Valot, elle adopte un plan en forme de pentagone avec une organisation en damier, inspirée des idéaux de rationalité et d’ordre chers à l’Empereur. Ce schéma urbain, toujours visible aujourd’hui, lui confère une identité forte et un héritage architectural unique.





La ville est fondée par décret impérial le 25 mai 1804 et est promue à cette même date préfecture de la Vendée en remplacement de Fontenay-le-Comte.

Ville napoléonienne, elle est débaptisée et rebaptisée à huit reprises : 
La Roche-sur-Yon, 
Napoléon (sous le Premier Empire, les Cent-Jours et la Deuxième République), 
Bourbon-Vendée (sous la Restauration), 
Napoléon-Vendée (sous le Second Empire). 

Elle reprend son nom d'origine en 1870.


Nom donné à La Roche-sur-Yon , d’avril 1814 à avril 1815 sous la Restauration, puis de juin 1815 à la proclamation de la république en 1848.



Transformer un petit bourg de quelques centaines d’habitants en préfecture, destinée à abriter 15 000 personnes.



La décision est prise au lendemain de la pacification de la Vendée alors que les risques de soulèvement demeurent toujours possibles.

 D’emblée, la ville est située au carrefour de six routes rectilignes propices à l’envoi de troupes. Le plan régulier est en forme de pentagone, avec un maillage en forme de grille (ou damier) divisé en quatre quartiers organisés autour d'une grande place centrale. 



Les principaux édifices publics imposants (préfecture, hôtel de ville, théâtre, tribunaux, lycée, église Saint-Louis, etc.) sont rapidement édifiés autour de la vaste place centrale, témoignant de la puissance de l’Etat.


Les difficultés techniques rencontrées par les ingénieurs des Ponts et Chaussées chargés de l’opération seront violemment balayées par l’empereur en 1808, lorsqu’il passe par la ville, et s’emporte contre les bâtiments construits en terre.

Le développement de la ville sera lent, puisque ce ne sera qu’en 1870 que le nombre d’habitants atteint 10 000, les incertitudes politiques n’ayant pas facilité son implantation dans le paysage vendéen. 

En témoignent ses changements de noms puisqu’il faut attendre 1870 pour que La Roche-sur-Yon s’impose après huit mutations qui la virent s’appeler Napoléon (sous le Premier Empire, les Cent-jours et la Deuxième République), Bourbon-Vendée (sous la Restauration), Napoléon-Vendée (sous le Second Empire).
Ce destin doit être comparée à celui d’une autre « ville nouvelle » napoléonienne, Pontivy, dans le Morbihan. Devenue chef-lieu d’arrondissement en 1802 et rebaptisée Napoléonville, elle est transformée à partir de 1807 quand elle est dotée d’un lycée, d’une caserne, d’une prison, d’une mairie, d’une sous-préfecture, d’un tribunal et d’un théâtre.










18 septembre 2025

Torpilleur TRAMONTANE Typhon Oran Royal Navy operation Reservist 8 novembre 1942 débarquement Afrique du nord

Torpilleur TRAMONTANE






LE LANCEMENT DU « TRAMONTANE»

La route passant devant les Chantiers de la Gironde, Quai de Brazza, sera coupée du 28 novembre, 7 heures du matin, au 29 novembre, 21 heures, pour le lancement du torpilleur «Tramontane » qui doit avoir lieu le 29 novembre vers 7 heures 30. La circulation sera assurée comme d’habitude par l’intérieur des Chantiers et le Chemin de Banlin. Le lancement du « Tramontane » devant avoir lieu sans cérémonie en raison de l'heure matinale, il n’a pas été lancé d’invitation pour cette opération.











L'opération « Torch »

initialement prévue pour le 30 octobre a été reportée au 8 novembre. Sous le commandement du général Eisenhower, les forces anglo-américaines se composent de quelque 200 bâtiments de guerre, 110 navires de transport, 107 000 hommes et d'une importante couverture aérienne. La Western Task Force, venant des États-Unis, doit débarquer au Maroc. La Center Task Force et la Eastern Task Force, parties d'Angleterre, doivent attaquer Oran et Alger.




À Oran, ce même jour, l'armée d'Afrique se tient prête à repousser toute attaque, conformément aux ordres reçus de Vichy. Les Alliés débarquent à 2h30 à Arzew, aux Andalouses et à Marsa bou-Zedjhar d'où ils doivent converger vers Oran. La résistance, dont le chef est arrêté avant même le début des opérations, est désorganisée et ne peut agir. La défense est âpre. Le port d'Oran ne peut être pris, pas plus que la base de La Senia.



Le but de l'opération Reservist était de capturer les précieuses installations et navires du port français vichyste d'Oran avant qu'ils ne puissent être détruits. Le débarquement de troupes directement depuis les navires était extrêmement risqué ; cependant les forces alliées espéraient prendre les défenseurs français par surprise, ou espéraient une coopération de leur part en laissant débarquer les forces de débarquement. Deux sloops de la classe Banff, les HMS Walney et HMS Hartland, furent déployés pour cette opération.


 Le 9 novembre, celui-ci rencontre le général Clark pour régler les modalités d'un cessez-le-feu général. Le lendemain, en fin de matinée, il donne l'ordre de cesser le combat. Oran vient de tomber après une lutte acharnée mais, à Casablanca, les combats se poursuivent jusque tard dans la soirée.

 

Perte de la Tramontane - 8 novembre 1942.




Il est 4 heures lorsque la Tramontane (C.F. de Feraupy, chef de division) quitte son poste pour éviter le Walney en feu. Elle va s’amarrer, non loin de là, à des chalands mouillés le long de la jetée. C’est à ce poste provisoire que le commandant de la 7ème D.T. reçoit l’ordre d’appareiller avec mission de signaler et d’attaquer des forces adverses repérées en baie d’Arzew. 



La Tramontane largue donc les chalands et manœuvre à petite allure au travers du port en compagnie de la Tornade (C.C. Pares) qui vient de la rallier. Le Typhon est alerté au passage. La Tornade franchit la passe en premier, mais prise dans une épaisse fumée provenant du Hartland, heurte les enrochements de la digue. La Tramontane sort donc seule. Le Typhon suivra dans quelques minutes...



Il est près de 5 heures lorsque la Tramontane met cap au nord . Seulement trois pièces de 130 mm sont battantes, la pièce n°4 n’ayant put être armée faute de personnel . A 5 heures 42, un bâtiment est aperçu par bâbord. C’est le croiseur britannique Aurora. Il répond au signal de reconnaissance en ouvrant un feu très bien ajusté. Immédiatement, on compte plusieurs blessés à la pièce n°3 ; puis la pièce n°1 est atteinte d’un coup direct alors qu’elle venait à peine de commencer le tir ; la pièce n°2 continue un instant à riposter avant d’être à son tour muselée, tout le personnel tué sauf le chef de pièce. Des éclats ont atteint les passerelles tuant le commandant et l’officier de manœuvre, blessant l’officier canonnier et l’officier torpilleur ainsi que quatre ou cinq hommes. 

Commandant de Féraudy
Le second, qui se trouvait sur la passerelle arrière se porte alors sur l’avant et prend le commandement. Entre-temps, l’officier de manœuvre, bien que grièvement blessé, avait fait poursuivre les évolutions en zigzag et fait noyer les soutes à munitions avant où un incendie venait de se déclarer. La pièce n°3 est remise en service sans télémétrie ni télépointage, mais doit rapidement interrompre le tir car les blessés et les corps des tués engagent les parcs et les norias, empêchant tout ravitaillement. Le croiseur anglais est maintenant suffisamment proche pour utiliser son affût quadruple de 40 mm qui mitraille les superstructures. Les 152 continuent leur ravage... La Tramontane flambe du rouf avant à la passerelle.



Maintenant sans artillerie, le torpilleur met à tribord sur la pointe de l’Aiguille, mais l’avant s’enfonce rapidement et atteint bientôt l’écubier, à un mètre du pont. Dans une telle position, le navire ne peut plus tenir la moindre vitesse. Le second se résout donc à stopper et fait prendre les dispositions d’évacuation. Malheureusement, la baleinière qui avait servi à démailler la chaîne, est restée à Oran et la vedette ne pourra être mise à l’eau par suite de la gîte trop forte ou d’une déformation du chantier. Les blessés les plus graves sont alors embarqués dans le canot à moteur, mais les garants, à cause de la forte gîte, se révèlent trop courts. Il faudra les couper au couteau. Malheureusement, l’avant ayant largué trop tôt, le canot s’évite vers l’arrière et va heurter l’hélice bâbord qui affleure l’eau en tournant encore lentement. Le canot est crevé et coule en quelques instants...

Torpilleur Typhon
Une partie de l’équipage s'est déjà jetée à la mer lorsque le Typhon accoste la Tramontane et met son canot à l’eau. Il embarque au moyen d’une planche le reste de l’équipage puis tente de passer une remorque pour aller échouer le torpilleur à la côte. Cependant, engagé à son tour par des bâtiments britanniques, il ne peut poursuive l’opération. Le sémaphore du cap de l’Aiguille avait entre-temps dépêché une embarcation au secours des naufragés.


Avant d’accoster la Tramontane, le Typhon avait pris une route plus directe vers le cap de l’Aiguille et avait reconnu dans le Nord le croiseur Aurora accompagné de deux destroyers. A 6 heures 10, il lançait deux torpilles en direction du croiseur - distance 9000 mètres - sans résultat.

Epave du torpilleur Tramontane à Oran


Sources

BnF Gallica

L'Ouest-Eclair

La Dépêche de Brest

La Liberté du Sud-Ouest

Ecole navale

http://ecole.nav.traditions.free.fr/officiers_deferaudy_adrien.htm



17 septembre 2025

AGASM Blois Le Glorieux 71e congrès des sous-mariniers sous-marin Le Glorieux Le Terrible

AGASM - Le Glorieux  71e congrès des sous-mariniers Blois 5 au 7 septembre 2025




Ronan Pérennès, président et ancien capitaine de navire plonge instantanément dans l’ambiance : « Un équipage qui part à 110, revient à 110 ou ne revient pas. » L’association veut entretenir la cohésion qui s’impose et prévaut à bord d’un navire.


Ce 71e congrès national est l’occasion de réunir chacune des amicales présentes sur tout le territoire français. Joël Piersiela, président de l’amicale locale, souligne que « les sous-mariniers viennent des quatre coins de la France. 


Blois a été choisie comme ville car notre amicale est bien implantée et le département est parrain du sous-marin nucléaire “ le Terrible ” armé de missiles balistiques ».

les festivités seront lancées par un dîner au château et le spectacle son et lumière. Le week-end sera marqué par une messe à la cathédrale portée par la musique des cors de chasse, le gala du passage du totem au futur président et la visite de Chaumont-sur-Loire le dimanche.




Le silence, un leitmotiv

« Un week-end royal qui permettra à tout le monde de se retrouver et même, chanter et danser », pour Joël Piersiela. Les langues ne se délieront pas pour autant. Comme sous l’eau, le silence est une pierre angulaire du milieu. Les sous-mariniers échangeront sur leurs expériences en prenant soin de dissimuler les informations sensibles et secrètes.





sous-marin Le Glorieux




« Quand on plonge, on se dilue dans l’océan. C’est notre don d’ambiguïté. On ne sait pas où le sous-marin part, ni pour quelle menace mais on sait où il n’est pas : sur le quai », témoigne Ronan Pérennès. Sur terre, les informations ne fuitent pas plus.



230 participants au 71ème congrès à Blois 

L’Agasm se donne tout de même pour mission de sortir des abysses cette profession trop méconnue selon Ronan Pérennès. 230 participants au 71ème congrès à Blois organisé de main de maître par l’amicale Le Glorieux.


Sources

https://www.lanouvellerepublique.fr/blois/l-association-de-sous-mariniers-en-congres-a-blois-1757087921

Merci à Joël Moreau réalisateur des souvenirs 
et à l'AGAsM

14 septembre 2025

SNA SUFFREN Mission grand nord 2025 Mai sous-marin

SNA SUFFREN Mission grand nord 2025

6 000 tonnes, 1 million de composants, 8 millions d’heures de production par sous-marin nucléaire d'attaque (SNA). Des chiffres qui donnent le tournis et qui nécessitent un programme lourd de maintien en condition opérationnelle (MCO) des SNA de type Suffren.




Le 6 mai, via le réseau social LinkedIn, chargé du MCO naval sous l’autorité du chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM], le Service de soutien de la flotte [SSF] a fait savoir que, à Toulon, le Suffren venait de terminer son quatrième arrêt technique avec une semaine d’avance par rapport au calendrier prévu. 

Chargement de matériel à bord d'un SNA Barracuda à Cherbourg en 2024 - © Technicatome / JC. Moschetti


« Le sous-marin nucléaire d’attaque Suffren vient de terminer son quatrième arrêt technique avec une semaine d’avance sur le planning initial. Bien que l’expérience en matière de MCO des SNA de nouvelle génération soit encore récente, avec seulement 6 arrêts techniques réalisés sur les 240 prévus durant la vie du programme, ce résultat confirme l’efficacité et la coordination des équipes », s’est félicité le SSF.

Départ en mission le 26 mai 2025



Conduit sous sa maîtrise d’ouvrage, le SSF a fait valoir que cet arrêt a été une « réelle prouesse technique », rendue possible par « le travail coordonné des maîtres d’œuvre [Naval Group, le Service logistique de la Marine et l’équipage du Suffren] dans un environnement souvent contraint où la co-activité doit être finement pilotée pour maximiser l’efficacité de tous […] les nombreux sous-traitants ». Et de citer, parmi ces derniers, TechnicAtome, MacTaggart Scott et Schneider Electric. 



Durant ces dix semaines d’arrêt technique, des « milliers de lignes de travaux » ont été effectuées, dont la visite périodique réglementaire de la chaufferie nucléaire. Une trentaine de modifications ont consisté à « fiabiliser les installations, à maintenir leur potentiel offensif et à répondre aux besoins identifiés par les équipages », explique le SSF. La maintenance de « l’appareil propulsif » et du « propulseur de manœuvre » a également été réalisée, avec l’appui de la Direction générale de l’armement [DGA].

Cela étant, par rapport à leurs prédécesseurs de la classe Rubis, les SNA de type Suffren ont été conçus pour que leur MCO soit justement optimisé, notamment grâce à des capteurs permettant de surveiller leurs différents systèmes afin de pouvoir, le cas échéant, effectuer des opérations de maintenance préventive.

https://www.defense.gouv.fr/operations/europe/grand-nord/deploiements-maritimes-zone-grand-nord

https://www.defense.gouv.fr/marine/cols-bleus/cols-bleus-magazine/passion-marine/soutiens/marins-nucleaire-dattaque#:~:text=Le%20SNA%20reste%20un%20des,en%20toute%20discrétion%20et%20autonomie.

https://www.opex360.com/2025/05/09/le-dernier-arret-du-sous-marin-nucleaire-dattaque-suffren-a-ete-une-prouesse-technique-selon-le-ssf/



Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...