14 juin 2024

FREMM AQUITAINE mission grand nord mai 2024 V SPID 11377

FREMM AQUITAINE mission grand nord mai 2024


Le 18 avril 2024, la frégate multi-missions (FREMM) Aquitaine et un sous-marin nucléaire d’attaque de classe Suffren ont réalisé un tir simultané d’entraînement du missile de croisière naval (MdCN).

La cible terrestre, située sur le site des Landes de la DGA essais de missiles a été atteinte en synchronisation. Ce tir illustre les capacités de la Marine nationale et du centre d’essais et d’expertise DGA Essais de missile – site Landes.

[En conditions opérationnelles]


Afin de renforcer le savoir-faire opérationnel de la Marine nationale, ce tir ambitieux a été réalisé dans des conditions humaines et matérielles identiques à celles rencontrées en opération. La Marine nationale démontre ainsi sa capacité à synchroniser des frappes contre terre dans la profondeur, depuis des unités différentes, et sur une cible unique.

Le centre d’essais et d’expertise DGA essais de missile – site Landes a assuré la coordination et la conduite d’ensemble du tir, ainsi que la sécurité des biens et des personnes.

La direction de programme MdCN, DGA Maîtrise de l’information et DGA Techniques navales ont également contribué à la réalisation de ce tir, avec le soutien technique de MBDA.

[Une capacité de projection de puissance]



Embarqué sur les FREMM depuis 2017 et sur les sous-marins de classe Suffren, les MdCN offrent à la France une capacité nationale de projection de puissance. Les bâtiments de la Marine nationale peuvent ainsi frapper à grande distance, et avec une précision sélective, des cibles d’intérêts majeurs. Cette action permet de faire peser une menace militaire dès les premiers instants d’une crise, infléchissant ainsi la volonté des compétiteurs.

Les enseignements tactiques et techniques de ce tir contribueront à développer les aptitudes au combat de la Marine nationale, toujours engagée dans la préparation à la haute intensité.




https://www.defense.gouv.fr/marine/actualites/premiere-fois-marine-nationale-realise-double-tir-mdcn-simultane

13 juin 2024

FLF COURBET mission IRINI 2024 V SPID 10234

FLF COURBET mission IRINI 2024


La frégate de type Lafayette (FLF) Courbet a appareillé de Toulon le 7 février dans le cadre de l’opération EUNAVFORMED IRINI, opération de l’Union européenne visant à faire respecter l’embargo sur les armes à destination de la Libye imposé par les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies.



Cette mission est également une opportunité de s’entrainer avec les alliés grecs dont la frégate Elli, qui détient actuellement le commandement de la mission.

Sensible aux risques que les trafics pétroliers et d’armements font peser sur la stabilité régionale, la France poursuit son engagement au profit d’IRINI.

https://www.defense.gouv.fr/operations/point-situation-operations/point-situation-operations-du-jeudi-22-au-mercredi-28-fevrier-2024

BH BORDA Espagne Espana mars juin 2024 ZMATO 24 Afrique de l'Ouest

BH BORDA Espagne Espana  mars juin 2024 ZMATO 24

Zone Maritime Atlantique oriental


Après trois mois de mission hydrographique en zone maritime Atlantique orientale (ZMATO), le bâtiment hydrographique (BH2C) Borda a rejoint Brest ce vendredi 7 juin.

Le bâtiment aura parcouru plus de 10 000 nautiques et hydrographié plus de 50km² de surface, au profit du Gabon et du Cameroun. Cette mission a permis d’entretenir la connaissance de l’environnement et les relations de coopération de la marine avec ses partenaires en Afrique de l’Ouest.

12 juin 2024

Hommage à Hubert Amyot d'Inville 10 juin 1944 fusiliers marins Rome Italie

Hommage à Hubert Amyot d'Inville


Le 6 juin 1944, l'annonce du débarquement en Normandie représente certainement pour la grande majorité des Français le point de départ de la libération du sol de la patrie.

Quelques autres cependant y voient une étape, ô combien importante et émouvante, de leur interminable croisade pour obtenir cette libération. Le capitaine de frégate Amyot d'Inville est l'un d'eux. Agé d'à peine 34 ans, il a déjà derrière lui un long et glorieux parcours, depuis sa mobilisation en 1939, jusqu'aux portes de Rome où il s'apprête à pénétrer à la tête du prestigieux 1er Régiment de fusiliers marins de la 1ere Division française libre. Il lui reste quatre jours à vivre.

Un marin dans l'âme

Né à Beauvais en 1909, Hubert Amyot d'Inville affirme sa vocation pour la Marine dès la fin de ses études : après une année de service national dans la Marine, d'où il sort enseigne de vaisseau de réserve, il s'inscrit à l'Ecole de la marine marchande, passe une année sur le Jacques Cartier, navire-école, puis est engagé par la Compagnie Dreyfus, pourtant en pleine période de crise. La mobilisation le surprend en 1939, alors qu'il est déjà capitaine au long cours sur la ligne Madagascar-Marseille des Messageries Maritimes.

Dans la tourmente de 1940

Amyot d'Inville est avant tout un homme d'action, que la navigation en convoi ennuie rapidement. Après un cours de dragage, il prend le commandement du dragueur électrique Trombe II, en mars 1940. Celui-ci participe au nettoyage du chenal d'accès au port de Dunkerque, d'où sont évacuées les troupes francobritanniques surprises par la foudroyante progression de l'armée allemande. Amyot d'Inville s'illustre déjà par son comportement héroïque et son audace, qui lui valent d'être décoré de la Croix de guerre. Hélas, le 31 mai 1940, la


Né en 1909, le capitaine de frégate Hubert Amyot d'Inville trouvera la mort le 10 juin 1944 près de Montfiascone en Italie, tué par l'explosion d'une mine sous sa jeep. Trombe II saute sur une mine, Amyot d'Inville s'en sort indemne. Promu lieutenant de vaisseau, il est affecté au commandement d'une vedette rapide basée à Cherbourg, avec laquelle, refusant l'armistice signé par le maréchal Pétain, il est l'un des premiers à rejoindre les Forces françaises libres à Falmouth, le 19 juin 1940.

Le 1er Bataillon de fusiliers marins

La Marine française libre a peu de navires. C'est donc un bataillon de fusiliers marins, le premier, que crée le capitaine de corvette Detroyat, avec des réservistes évadés de France. Hubert Amyot d'Inville y est affecté comme officier en second. Après un court entraînement, le 1er Bataillon de fusiliers marins part au Gabon, où il fait ses premières armes, puis en Ethiopie. C'est ensuite

la campagne de Syrie, où Amyot d'Inville est grièvement blessé, le 17 juin 1941. Quatre jours plus tard, alors qu'il est encore convalescent, le commandant Detroyat est tué devant Damas.

Les pages de gloire

 capitaine de corvette, Amyot d'Inville prend le commandement du bataillon à Beyrouth, en août 1941. Sous son impulsion, le bataillon devient une unité de DCA motorisée qui s'avère, de plus, particulièrement efficace contre les chars. Elle s'illustre à Bir-Hakeim, en décembre 1941, quand, rattachée à la 1ere Brigade française du général Koenig pour la campagne de Lybie, elle résiste à un siège de 16 jours avant de parvenir à se dégager.

Avec les armées de Montgomery, elle participe ensuite à la bataille d'El-Alamein, puis à la poursuite de l'Afrika Korps jusqu'à la libération de la Tunisie en mai 1943. Partout, elle apparaît comme une unité d'élite, menée par un chef remarquable, qui, adulé par ses troupes tant-pour son intelligence que pour son courage, est toujours au contact de ses hommes, ses «bonshommes» comme il les nomme lui-même, aux premières lignes du combat comme parmi les blessés.

Sur les chemins de la victoire

 à cette renommée, les effectifs du bataillon s'accroissent considérablement. Doté d'un matériel nouveau, de chars notamment, le bataillon devient le 1er Régiment de fusiliers marins. Le 27 avril 1944, il débarque à Naples, un mois avant le Débarquement en Normandie, et rejoint les troupes déjà présentes en Italie depuis juillet 1943. Toujours en première ligne, le régiment effectue les missions v de reconnaissance pour la lère Division française du général Brosset.

Le 9 juin 1944, Hubert Amyot d'Inville traverse Rome, mais le lendemain, alors qu'il vient juste d'être promu capitaine de frégate, il meurt à l'avant-garde de ses troupes, tué par l'explosion sous sa jeep d'une mine près de Montfiascone.

Une famille engagée, meurtrie par la guerre

 famille Amyot d'Inville aura énormément souffert de cette guerre : Guy, le plus jeune frère d'Hubert, est sorti grièvement blessé de son char en flammes, lors de la bataille de la Somme en 1940. Ses deux autres frères auront moins de chance : Jacques, capitaine de la Légion étrangère, issu de St Cyr, tombe au combat, le 29 avril 1943, en Tunisie, tandis que Gérald, prêtre engagé dans la Résistance, meurt en déportation, le 29 janvier 1945, au camp d'extermination d'Elrich en Allemagne.

Les avisos Amyot d'Inville

La Marine nationale entend ne jamais oublier Hubert Amyot d'Inville. En 1947, naît l'aviso colonial Commandant Amyot d'Inville, qui se montrera digne de son nom, tant pendant la guerre d'Indochine que pendant la guerre d'Algérie.



En 1976, c'est l'aviso Amyot d'Inville qui entre en service actif, deuxième bâtiment d'une série de 17 avisos de type A69. D'abord affecté à Cherbourg, il est aujourd'hui affecté au Groupe d'action sous-marine à Brest, où il participe en particulier au soutien de la Force océanique stratégique et s'entraîne régulièrement à la lutte anti-sous-marine avec des forces de l'Otan.

11 juin 2024

Feu de Saint-Elme danse météorologie patron des marins

FEU DE SAINT-ELME

Le branle de Saint-Elme est une danse traditionnelle spécifique à la corporation des marins de Marseille. Primitivement, jusqu'en 1700, ce branle en l'honneur de saint Elme, fut un grand défilé dans la cité phocéenne qui se déroulait annuellement et attirait nombre de spectateurs étrangers. Sans doute interdit, le branle refit son apparition et fut pratiqué, en présence d'un prêtre, avant chaque baptême d'un bateau et sa mise à flot. C'est actuellement l'une des plus célèbres danses folkloriques provençales avec la farandole.

FEU DE SAINT-ELME

La vallée des Saints Carnoët  Saint-Elme © JM Bergougniou
De nuit, en mer, lorsque le temps est à l’orage il arrive que les marins puissent observer en haut du mât un feu violet ou bleuté.

Il s’agit d’un feu de Saint-Elme. 

Hergé Tintin au Tibet 



L’évêque Érasme de Formia (~ 253 – 303), canonisé sous le nom de Saint-Elme, est devenu patron des marins car il aurait continué à prêcher après avoir été frappé par la foudre, rassurant ainsi les marins craignant les orages en mer. Un feu de Saint-Elme est, depuis, vu comme un signe de protection.

De façon plus pragmatique, ce signe annonciateur d’orage est une décharge électrique partielle entraînée par l’ionisation des molécules de diazote et de dioxygène présentes dans l’air entourant le mât. Par l’effet de pointe qui entraîne l’augmentation d’un champ électrique chargé positivement en haut du mât et la présence autour de celui-ci d’un champ électrique chargé négativement, comme c’est le cas avant un orage, l’air à l’extrémité du mât s’ionise. La recombinaison des électrons

avec les ions résultant de ce phénomène produit alors une lumière violette ou bleutée que l’on appelle feu de Saint-Elme. 
Ph. B.

 




Danseuses et danseurs, au cours du branle, main dans la main, font cercle autour du bateau. Par ce symbole de l'encerclement, ils font de lui un objet sacré, le but de cette chaîne symbolique étant de l'envelopper d'une ambiance favorable et d'influences bénéfiques.



C'était une nécessité pour les marins qui s’apprêtaient à partir en mer avec la nouvelle embarcation. Leur danse n'avait qu'un but sacraliser leur embarcation en exécutant autour d'elle un enchaînement de pas très enlevé. Plusieurs autres rites symboliques ont été soulignés dans cette danse dont celui du mât, assimilé à un arbre cosmique, de la marche en serpent des danseurs, symbole de la fertilité, enfin le thème du fil

Ajaccio chapelle des Marins Bannière de Saint-Erasme
© JM Bergougniou



Cols bleus
Hergé Tintin au Tibet

08 juin 2024

Pologne Trésor et Postes SP 311 Varsovie Tarnopol mission miltaire française Charles de GaulleJózef Piłsudski TRESOR ET POSTE 311 -7 8-19

Pologne Trésor et Postes SP 311 Varsovie Tarnopol




La France fut l’un des rares pays à soutenir la Pologne dans sa guerre contre les bolcheviques. Entre avril 1919 et octobre 1920, le général de brigade Paul Prosper Henrys dirigeait la mission militaire française en Pologne. Les Alliés voulaient même qu’il devienne le chef d’état-major de l’armée polonaise. Les Polonais étaient soutenus par le général Maxime Weygand, considéré aujourd’hui comme l’un des artisans de l’opération qui a consisté à arrêter l’avancée de l’Armée rouge.



Affecté comme instructeur dans une école d’infanterie auprès de l’armée polonaise lorsque celle-ci était formée en France, Charles de Gaulle rejoindra ensuite avec elle la Pologne. En juillet et en août 1920, au moment où le danger fut e plus grand, il a combattu sur le front, ce qui lui a valu d’être décoré de la plus haute médaille militaire polonaise, Virtuti Militari. 

Membres de la Mission militaire française avec des officiers polonais, Varsovie, 1920. (c) NAC
La Mission Militaire Française présente sur le sol polonais dès 1919, sous le commandement du général Paul Prosper Henrys, a été composée de 400 officiers instructeurs qui ont eu pour tâche principale de former et conseiller les officiers de l’Armée polonaise nouvellement créée. La Mission a contribué à l’amélioration de l’organisation de l’Armée polonaise.

Le général Weygand au Palais Krasiński, entouré des lettres et des cadeaux reçus des Polonais
en reconnaissance de son aide lors de la Bataille de Varsovie. (c) Musée de l’Armée
Issue de la volonté politique du maréchal Józef Piłsudski et du Président Raymond Poincaré, la création d’une Mission militaire française en Pologne permit de sceller concrètement l’entente politique et militaire qui liait Paris et Varsovie à l’issue du premier conflit mondial. Elle réunit également les deux armées autour d’un objectif commun : réinstaurer la Pologne en tant que pays souverain et force militaire.


La France, attachée à l’indépendance de la Pologne et consciente de la menace bolchévique, a également délégué en Pologne le général Maxime Weygand dans le cadre de la mission technique des Alliés, qui est devenu conseiller du Commandant en chef des forces polonaises Józef Piłsudski.


Lors de la guerre polono-bolchevique en 1920 et de la bataille de Varsovie, le commandement polonais était conseillé par les officiers de la Mission militaire française. Parmi les instructeurs figurait le jeune capitaine Charles de Gaulle, arrivé en Pologne avec l’Armée Bleue du général Haller. 

Il a été promu commandant en 1920, peu avant la bataille de Varsovie. Dans son carnet consacré à la bataille de Varsovie, De Gaulle évoquait l’héroïsme de ses frères d’armes polonais ainsi que la force de l’ennemi. En 1922, par décret de Józef Piłsudski, Charles de Gaulle a été décoré de la croix polonaise Virtuti Militari pour sa participation au « miracle de la Vistule ».


Paris a par ailleurs doté de 120 chars Renault FT-17 l’Armée Bleue du général Józef Haller, créée en 1917 en France, qui a également combattu dans la guerre polono-bolchevique.



L’un des plus importants alliés de la Pologne fut le maréchal Ferdinand Foch, devenu par la suite maréchal de Pologne, honoré dans de nombreuses villes polonaises de noms de rues et de places.



Sources

https://pl.ambafrance.org/La-Mission-Militaire-Francaise-en-Pologne-et-le-jeune-capitaine-Charles-de#:~:text=La%20Mission%20Militaire%20Fran%C3%A7aise%20pr%C3%A9sente,l'Arm%C3%A9e%20polonaise%20nouvellement%20cr%C3%A9%C3%A9e.



07 juin 2024

Mission Jeanne d'Arc FLF GUEPRATTE Brésil Argentine Buenos-Aires Rio de Janeiro Tonnerre formation marine

Mission Jeanne d'Arc FLF GUEPRATTE

Le groupe Jeanne d’Arc, composé du porte-hélicoptères amphibie Tonnerre et de la frégate type La Fayette Guépratte a quitté la zone Antilles-Guyane pour faire cap au sud vers le Brésil. Il a été rejoint par les trois bâtiments brésiliens l’Atlantico, le Liberal et le Mearim le 14 avril pour conduire un entrainement mutuel.

Le 15 avril, les forces armées françaises et brésiliennes ont participé à un exercice de projection amphibie sur l’île de Marambaia. Cet exercice d’ampleur a mobilisé près de 2250 militaires, dont 1450 Brésiliens et 800 Français, 6 bâtiments de surface ainsi que des engins de débarquements amphibies des deux marines.

Cet exercice a démontré les capacités de projections de forces des deux nations, ainsi que leurs compétences dans le contrôle et la protection de l’espace maritime. L’exercice MARAMBAIA 24 illustre ainsi le partenariat solide liant les armées françaises et brésiliennes.




https://www.defense.gouv.fr/operations/point-situation-operations/point-situation-operations-du-jeudi-11-avril-au-mercredi-17-avril-2024


El grupo operativo “Jeanne d’Arc”

El grupo operativo “Jeanne d’Arc” está compuesto por el portahelicópteros anfibio Tonnerre (que embarca helicópteros, vehículos blindados y 150 militares del ejército de Tierra) y la fragata de tipo La Fayette (FLF) Guépratte. Cada año, realiza una campaña de formación de los jóvenes oficiales de marina que terminan su formación a bordo.


Para su edición 2024, y durante casi cinco meses, del 19 de febrero al 15 de julio, este Grupo se desplaza en misión operativa en los espacios atlántico y pacífico con especial atención en América del Sur. Se dedicará a fases de formación (para los 160 cadetes de la Escuela Naval francesa), de operación (como la lucha contra el narcotráfico en Caribe o para asegurar la seguridad marítima en el Golfo de Guinea) y de cooperación con nuestros principales socios estratégicos.

El objetivo es también demostrar que la Armada francesa, cuarta marina del mundo y primera en Europa, puede desplegarse en todas las zonas marítimas del mundo y, como miembro permanente del Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas, atender a sus responsabilidades.

La escala del grupo en Buenos Aires destaca que Argentina es para Francia un socio mayor en América latina. En un contexto en el cual Argentina y Francia tienen intereses y desafíos comunes en el escenario internacional, la cooperación militar bilateral tiene una gran importancia. Interacciones navales de alto nivel serán entonces implementadas entre ambas Marinas después la escala en Buenos-Aires.

Ejemplos de misiones pasadas realizadas por el grupo Jeanne d’Arc

Participación en el ejercicio multinacional de seguridad LAPEROUSE en el espacio Indo-Pacífico con otros 6 buques de combate estadounidenses, australianos, británicos, indios y japoneses.

https://ar.ambafrance.org/Escala-del-grupo-naval-frances-Jeanne-d-Arc-en-Buenos-Aires-25-29-de-abril

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...