25 février 2022

FREMM DA LORRAINE première sortie à la mer février 2022

FREMM DA LORRAINE  première sortie à la mer février 2022

Aux dernières nouvelles la FREMM LORRAINE serait en avarie et la Première sortie en mer (PSM) serait annulée (à suivre)







FREMM DA Lorraine Photo Pierre Le Galle

Naval Group a commencé ce 22 février les premiers essais en mer de la FREMM DA Lorraine, une étape importante avant la livraison de la frégate. Durant plusieurs jours, la huitième FREMM destinée à la Marine nationale et deuxième frégate à capacité aérienne renforcée (FREMM DA), sera testée en conditions réelles au large des côtes bretonnes (photos Naval Group).


La frégate sera basée à Toulon aux côtés de la FREMM DA Alsace pour assurer notamment la défense aérienne des unités majeures : porte-avions Charles de Gaulle, ou encore porte-hélicoptères amphibie (PHA), dans le cadre d’un groupe aéronaval ou amphibie. Les FREMM à capacité aérienne renforcée Alsace et Lorraine sont ainsi en mesure d’assurer les mêmes missions de lutte anti-sous-marine que les autres FREMM de la série, en plus de leur capacité aérienne renforcée.




FREMM DA Lorraine Photo Pierre Le Galle

Avec la Lorraine, le programme FREMM s'achève. Le contrat, signé en novembre 2005, prévoyait à l'origine la construction de 17 navires. Une cible révisée à 8 bateaux pour un montant de 8 milliards d'euros. Dans un rapport de 2017, la Cour des comptes avait dénoncé une dérive de 67% du coût du programme, dû principalement à la réduction de la commande. Au total, Naval Group aura construit 10 FREMM car deux exemplaires ont été vendus à l'exportation à l'Égypte et au Maroc.



FREMM DA Lorraine Photo Pierre Le Galle

Au total, la construction de ces 10 navires de 142 mètres de long, déplaçant 6000 tonnes à pleine charge, avec un équipage de 118 marins hors détachement hélicoptères pour les FREMM de lutte aérienne et 109 marins pour les autres, aura assuré le plan de charge du chantier de Lorient. Chaque FREMM a nécessité 2,7 millions d'heures de travail, soit près de 30 millions au total. Depuis la fabrication de la première pièce en 2007, ce sont 600 à 700 salariés de Naval Group et de la trentaine d'entreprises sous-traitantes qui travaillent chaque jour pour le programme. Au total, les FREMM ont généré de l'activité pour 2000 entreprises, fournisseurs et sous-traitants, dont 1700 ETI et PME.



FREMM DA Lorraine Photo Pierre Le Galle







Du fait de son orientation exclusive vers la défense anti-aérienne, la Lorraine n'embarquera pas de missile de croisière naval (MdCN) mais quatre systèmes Sylver A50 panachant seize missiles Aster 15 et seize missiles Aster 30 auxquels s'ajoutent huit missiles antinavire Exocet MM40 Block3, une tourelle OTO Melara de 76  conduite par un système STIR 1.2 EO Mk2 de Thales, deux canons Narwhal télé-opérés de 20  et des tubes lance-torpilles pour MU90. Elle possède également deux brouilleurs, deux lance-leurres antimissile et deux lance-leurres anti-torpille.

Le bâtiment embarquera également un hélicoptère NH 90 NFH (Caïman marine)



FREMM DA Lorraine Photo Patrick Le Pestipon

FREMM DA Lorraine Photo Patrick Le Pestipon


http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/02/22/premiere-sortie-a-la-mer-pour-la-fremm-lorraine-dixieme-et-d-22834.html


Naval Group

https://www.lefigaro.fr/societes/premiere-sortie-en-mer-pour-la-lorraine-derniere-grande-fregate-francaise-20201113

https://www.navalnews.com/naval-news/2022/02/frances-final-fremm-frigate-lorraine-starts-sea-trials/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=frances-final-fremm-frigate-lorraine-starts-sea-trials

Merci à Pierre Le Galle et Patrick Le Pestipon

24 février 2022

BRF Jacques Chevallier Equipage de conduite Bâtiment de ravitaillement de forces Saint-Nazaire LSS Vulcano FINCANTIERI

BRF Jacques Chevallier  Equipage de conduite

TàD Bureau Philatélique Saint Nazaire République 21 FEV. 2022




Délégué général pour l’armement Jacques Chevallier (1921-2009)

Polytechnicien (1940), ingénieur militaire et haut fonctionnaire de défense et sécurité Jacques Chevallier fut délégué général pour l’armement de 1987 à 1989. Il est un des pères fondateurs de la propulsion nucléaire navale en France. Il a travaillé à la conception et à la réalisation du prototype à terre du réacteur nucléaire à eau pressurisée de la propulsion nucléaire navale, installé à Cadarache et aujourd’hui démantelé. Il est également à l’origine de la conception du réacteur nucléaire des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) de la classe « Le Redoutable ».



La ministre des Armées a présidé la cérémonie de découpe de la première tôle du premier BRF de série, et elle a annoncé les noms des bâtiments, choisis en hommage à quatre ingénieurs du génie maritime. Cette visite a donc officiellement lancé la phase de construction du BRF Jacques Chevallier, du nom d’un des pères fondateurs de la propulsion nucléaire navale en France et ancien délégué général pour l’armement de 1987 à 1989. Les trois BRF suivants se nommeront Jacques StosskopfEmile Bertin et Gustave Zédé. Leur construction se réalisera également sur le site des chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire. Les parties avant des quatre navires seront  fabriquées sur le chantier Fincantieri de Castellammare di Stabia situé à proximité de Naples.

TàD Bureau Philatélique Saint Nazaire République 21 FEV. 2022

Les Chantiers de l'Atlantique constituent le seul chantier naval en France disposant des infrastructures industrielles adaptées à la construction de grands navires tels que les BRF, permettant un travail de conception en flux continu grâce à l’utilisation d’outils d’ingénierie et de production intégrés, ainsi qu’une réalisation rapide privilégiant une réalisation par blocs pré-équipés le plus possible en amont de la phase d’assemblage du navire.

Les futurs BRF sont dérivés du design du navire Logistic Support Ship (LSS) « Vulcano » destiné à la marine italienne. Le contrat de réalisation a été notifié par l’Organisation conjointe de coopération en matière d’armement (OCCAr), agissant pour le compte de la Direction générale de l’armement (DGA) et de son homologue italien NAVARM, au groupement momentanée d’entreprise (GME) constitué des Chantiers de l’Atlantique et de Naval Group le 30 janvier 2019.  


Déplacement à pleine charge: 31 000 tonnes

Longueur hors tout : 194 m

Largeur hors tout : 27,60 m

Capacité d’équipage : 190 personnes, dont 130 membres d’équipage et une capacité d’accueil de 60 passagers

Capacité d’emport de carburants: 13 000 m3 

Puissance totale installée : 24 MW

Sources

Ouest-France

Nantes Maville

https://lefauteuildecolbert.blogspot.com/2019/01/batiment-ravitailleur-de-forces-brf.html


23 février 2022

NIGER Niamey SPID AP SPID 562 Barkhane Takuba Mali Bamako

NIGER Niamey  AP SPID 562

La Marine est présente dans la lutte contre les djihadistes, au sol mais aussi dans les airs. Un pli en provenance des forces françaises en OPEX au Niger où un avion Atlantique 2 déployé dans la bande sahélo-saharienne traque les djihadistes 

Atlantique 2 à Niamey photo Ouest-France
À l’extérieur du Mali, les forces françaises disposent de deux bases militaires permanentes. La première se situe à Niamey, la capitale du Niger, où est installée la principale base aérienne de l’opération Barkhane avec six drone Reaper et 7 avions de chasse de type Mirage. Une unité de combat complète le dispositif sur cette base située à proximité de la zone dite des trois frontières (Mali, Burkina Faso, Niger).

Adieu Bamako Bonjour Niamey

TàD AP SPID 562 14 FEV. 2022 LA POSTE 

Si la décision d'un redéploiement de la force française Barkhane au Niger était attendue, les débats dans le pays et au-delà dans la sous-région n'en sont pas pour autant moins tendus. Le Niger va en effet accueillir de nouvelles implantations, notamment du groupement de forces spéciales européennes Takuba, à la suite du retrait des forces françaises et européennes du Mali. Le président Mohamed Bazoum l'a confirmé dans une interview au quotidien français Le Figaro, vendredi 18 février.




Dans cet entretien paru 
au lendemain de l'annonce par la France et ses partenaires au sein de Takuba de leur « retrait coordonné », le chef de l'État nigérien estime que « leur départ va créer un vide qui sera rempli par les organisations terroristes déjà très présentes dans cette région » frontalière entre les deux pays. Il critique aussi vivement les autorités maliennes issues de deux putschs, en août 2020 et en mai 2021, dont la France et les pays européens participant à Takuba ont cité les « multiples obstructions » comme principal motif de leur retrait. 


« Il y aura de nouvelles implantations au Niger. Notre objectif est que notre frontière avec le Mali soit sécurisée. Nous prévoyons qu'après le départ de Barkhane et de Takuba, cette zone soit encore plus infestée et que les groupes terroristes se renforcent », a indiqué le président nigérien. Pour appuyer son propos, il a précisé que sous les colonels maliens, « la situation s'est considérablement dégradée. Depuis le coup d'État, tous les postes militaires à la frontière du Niger ont été désertés sous la pression terroriste. Il n'y a plus d'armée malienne à la frontière du Niger, une zone littéralement occupée par les terroristes ».

Niamey Niger  

Quitter des emprises, ça signifie en particulier:
- vider les stocks de carburant,
- rendre des sites dépollués,
- régler les éventuels contentieux juridiques,
- résilier les contrats avec les fournisseurs et personnels locaux,

Agadez Niger  photo JM Bergougniou

- se coordonner avec les autorités maliennes pour un transfert,
- trier les matériels et les coliser,
- affecter une destination à des équipements (dons, destruction, ventilation en Afrique ou rapatriement en métropole),
- réparer des véhicules, en préparer d'autres en vue du transfert terrestre,
- planifier le transit soit terrestre (puis maritime) ou aérien,
- assurer la sécurité de toutes ces opérations,
- effectuer le transit via un hub (en 2021, c'était Gao où une plateforme avait été construite. Voir photo ci-dessous).

Agadez Niger  photo JM Bergougniou

Une fois Gao en phase d'évacuation avancée, c'est très certainement Niamey (Niger) où la France dispose d'une base et d'un accès à un aéroport sont déjà accueillis drones Reaper, chasseurs, ravitailleurs, avions de transport tactique...  qui pourrait devenir le noeud logistique de l'opération. Y serait centralisé tout l'équipement exfiltré du Mali. Un équipement de nouveau à trier, coliser et expédier éventuellement, par voie terrestre ou aérienne.

De Niamey à la mer, les options ne sont pas si nombreuses, surtout si doivent se reproduire les mésaventures d'un convoi tricolore en provenance d'Abidjan et en route vers Gao. De Niamey, une des options est de descendre plein sud vers le Bénin et d'utiliser le port de Cotonou. 


village au Niger  photo JM Bergougniou
Deux points à considérer:

- Le Parlement du Niger va voter sur le déploiement de Barkhane et de Takuba sur son territoire, comme l'a annoncé le ministre Massoudou, le chef de la diplomatie du Niger. Un vote prévu pour mars. 


Sur le fleuve Niger  photo JM Bergougniou

- En attendant le lancement de l'opération de repli hors du Mali, les responsables militaires français vont scruter le ciel: la météo risque bien de ne pas être de leur côté puisque la saison de pluies à partir de mai/juin compliquera l'équation, a déjà prévenu l'EMA.


Lundi 14 février 2022, trois Mirage 2000 du détachement chasse de la Base aérienne projetée (BAP) de Niamey ont été relevés. Il s’agit de deux Mirage 2000D de la Base aérienne (BA) 133 de Nancy et un Mirage 2000C de la BA 115 d’Orange.

Cette manœuvre a pu être conduite grâce à la capacité de projection d’un A330 Phénix des forces aériennes stratégiques de l’armée de l’Air et de l’Espace, ainsi qu’à la coopération avec les allemands, qui ont permis à l’avion français d’utiliser leur parking aéronef. Le retour en France des aéronefs s’est déroulé de manière nominale.

Au-delà des Mirage 2000, ce procédé de relève des matériels, terrestres ou aériens, permet une régénération régulière de ceux-ci par des phases d’entretiens spécifiques programmés en métropole.

Merci Romu 

Sources 

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/02/21/quitter-le-mali-niamey-le-nouveau-hub-de-la-logistique-franc-22827.html


https://www.lepoint.fr/afrique/redeploiement-de-barkhane-comment-le-niger-compte-s-y-prendre-21-02-2022-2465602_3826.php

https://www.ouest-france.fr/monde/niger/l-atlantique-2-lorientais-veille-sur-les-convois-francais-a-niamey-au-mali-7a0aaa44-46e9-11ec-8ad8-6caa2f0f5e5b

V SPID W 466

 V SPID W 466

GT DIO


Sur la Plateforme opérationnelle Désert (PfOD) de Gao, au Mali, la section transmission du groupement tactique interarmes (GTIA) Désert « Dio » de la force Serval a effectué un exercice de déploiement du poste de commandement tactique (PCTAC) afin d’en étudier la configuration générale.


Les dernières semaines ont vu les relations franco-maliennes se détériorer rapidement. Les faits relatés sont à prendre avec un certain recul... voire même avec un recul certain!

Le Mali, c'est fini. Après neuf ans de lutte contre les djihadistes, les forces françaises et alliées vont quitter complètement le Mali en raison des ambiguïtés et de l'hostilité de la junte au pouvoir. 


« En raison des multiples obstructions » du régime malien, « les conditions politiques, opérationnelles et juridiques ne sont plus réunies » pour continuer les opérations Barkhane (française) et Takuba (commandos associés de quatorze pays européens, dont l'Allemagne et le Royaume-Uni). Les pays partenaires ont décidé leur « retrait coordonné » du Mali, tout en assurant de leur « volonté de rester engagés dans la région », a annoncé un communiqué commun, jeudi matin.



Détachement d'Instruction opérationnel



Dans le cadre du partenariat militaire opérationnel (PMO) qui prend en compte l’instruction et l’entraînement des forces partenaires, plusieurs détachements d’instruction opérationnelle (DIO) sont mis en œuvre. Ils concourent directement à la consolidation des capacités logistiques et opérationnelles des forces armées des pays du G5 Sahel. Focus sur le Mali.

Au Mali, ces formations sont préparées en étroite collaboration avec l’état-major malien, en fonction des besoins qu’il exprime et des moyens à leur disposition. Elles portent par exemple sur la gestion de l’énergie, des munitions, l’escorte de convoi, le secourisme au combat, le sanitaire et la maintenance. A la fin des différents DIO, un diplôme qui prend la forme d’une attestation de sensibilisation est remis à chaque stagiaire.

Dernièrement, c’est dans le domaine de la maintenance que deux cycles de DIO ont eu lieu. Ce sont 4 sous-officiers mécaniciens FAMa qui ont été accueillis au sein des ateliers véhicules blindés, véhicules légers et poids lourds. Durant leur formation, les mécaniciens militaires maliens ont réalisé de nombreuses interventions sur des véhicules en maintenance et ont aussi été associés au montage du volet logistique d’une opération réelle sur le théâtre.

Pour finir, l’objectif des DIO et par extension du partenariat militaire opérationnel est la transmission des savoir-faire et des compétences techniques nécessaires pour accroitre l’autonomie des unités partenaires, et garantir un meilleur engagement opérationnel dans des opérations conjointes, voire transfrontalières.

Sources 
État-major des armées 

Merci à Romu

22 février 2022

Mission Jeanne d'Arc 2022 FLF COURBET - PHA MISTRAL

Mission Jeanne d'Arc 2022 FLF Courbet 

PHA MISTRAL



Le 18 février 2022, le Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Mistral et la Frégate type La Fayette (FLF) Courbet ont appareillé du port de Toulon marquant le début de la mission JEANNE D’ARC 2022.



Depuis le pont d’envol du PHA Mistral, la cérémonie militaire précédant l’appareillage a été présidée par l’amiral Pierre Vandier, chef d’état-major de la Marine (CEMM), en présence notamment du vice-amiral d’escadre Guillaume Goutay, directeur du personnel militaire de la marine (DPMM), le vice-amiral d’escadre Xavier Baudouard, commandant de la force d’action navale (ALFAN), le contre-amiral Benoit Baudonnière, commandant de l’Ecole navale (ALENAV) et du général de corps d’armée Vincent Guionie, commandant des forces terrestres (COMFT). La présence des hautes autorités de la Marine nationale et de l’armée de Terre illustre l’ambition interarmées de la mission JEANNE D’ARC 2022.

Le groupe interarmées JEANNE D’ARC est constitué des équipages du PHA Mistral et de la FLF Courbet, de l’École d’application des officiers de marine (EAOM), du Groupement tactique embarqué (GTE) de l’armée de Terre ainsi que des détachements de la flottille 35F et de la flottille amphibie (FLOPHIB).



Au cours des 5 mois de mission, le groupe JEANNE D’ARC sera successivement déployé en mer Méditerranée, puis en océan Indien avant de rejoindre l’océan Atlantique. La présence du groupe JEANNE D’ARC délivrera une formation d’excellence pour former l’ensemble des officiers-élèves et contribuera à renforcer l’interopérabilité avec nos alliés et partenaires riverains par la conduite d’exercices de grande ampleur.

Tout au long de son déploiement, le groupe JEANNE D’ARC 2022 entretiendra la connaissance et une appréciation de la situation dans les zones traversées tout en contribuant à la sûreté maritime. Sa mission s’inscrit dans le cadre de la stratégie de défense française en océan Indien, affirmant l’intérêt de la France, nation riveraine, pour cette zone. Elle contribue également aux missions de souveraineté de la France dans ses zones maritimes, et renforce la coopération avec ses principaux partenaires stratégiques en océan Indien et en Atlantique.

L’édition 2022 de la mission Jeanne d’Arc fait l’impasse sur l’océan Pacifique


Ces dernières années, la mission « Jeanne d’Arc », qui marque la fin du cursus des élèves officiers de marine à l’École navale, s’est surtout concentrée sur la région Indo-Pacifique, conformément, d’ailleurs, aux orientations préconisées par la Direction générale des relations internationales et de la stratégie [DGRIS] du ministère des Armées. Sauf pour les éditions 2014 et 2019, celles-ci ayant mis l’accent sur l’espace Atlantique et la coopération franco-américaine.


Et ce sera aussi le cas cette année. En effet, le 18 février, accueillant à son bord accueillera les élèves du Groupe École d’Application des Officiers de Marine [GAOM] ainsi qu’un Groupement tactique embarqué de l’armée de Terre [armé principalement par le 3e Régiment d’Infanterie de Marine – RIMa], le porte-hélicoptères amphibie [PHA] Mistral appareillera de Toulon avec la frégate légère furtive [FLF] Courbet pour un périple devant durer quatre mois.

En Méditerranée, le groupe « Jeanne d’Arc » participera à des manoeuvres conjointes avec la marine égyptienne. Puis il sera engagé dans l’exercice amphibie Wakri, à Djibouti, avant de mettre le cap vers l’Inde, pour les exercices Varuna et Imex. Puis il prendra la direction de La Réunion après avoir été engagé dans l’opération européenne de lutte contre la piraterie « Atalante », au large de la corne de l’Afrique.

Et ce sera aussi le cas cette année. En effet, le 18 février, accueillant à son bord accueillera les élèves du Groupe École d’Application des Officiers de Marine [GAOM] ainsi qu’un Groupement tactique embarqué de l’armée de Terre [armé principalement par le 3e Régiment d’Infanterie de Marine – RIMa], le porte-hélicoptères amphibie [PHA] Mistral appareillera de Toulon avec la frégate légère furtive [FLF] Courbet pour un périple devant durer quatre mois.


En Méditerranée, le groupe « Jeanne d’Arc » participera à des manoeuvres conjointes avec la marine égyptienne. Puis il sera engagé dans l’exercice amphibie Wakri, à Djibouti, avant de mettre le cap vers l’Inde, pour les exercices Varuna et Imex. Puis il prendra la direction de La Réunion après avoir été engagé dans l’opération européenne de lutte contre la piraterie « Atalante », au large de la corne de l’Afrique.


Après une escale en Afrique du Sud, le PHA Mistral et la frégate Courbet se déploieront dans le golfe de Guinée au titre de l’opération Corymbe. Puis, ils traverseront l’Atlantique Sud pour rallier Fortaleza, au Brésil, d’où ils rejoindront Fort-de-France, pour un nouvel exercice amphibie [appelé « Caraïbes 2022 »]. Enfin, le groupe Jeanne d’Arc retrouvera l’Europe, avec une dernière escale à Lisbonne, avant de retrouver Toulon, début juillet. Mais avant de poser sac à terre, les élèves officiers finaliseront leur formation avec l’exercice Étendard, lequel « verra la contribution de plusieurs bâtiments en zone Méditerranée ».

Cela étant, à l’heure où, selon La Tribune, le groupe de travail mis en place par LREM pour préparer la prochaine élection présidentielle parle d'établir une présence permanente d’un groupe amphibie dans la région Indo-Pacifique [ce qui supposerait un quatrième porte-hélicoptères amphibie, un septième sous-marin nucléaire d’attaque et d’autres moyens supplémentaires], la mission Jeanne d’Arc 2022, vecteur d’influence, fait donc l’impasse sur cette partie du monde, où la France a pourtant subi un revers cuisant avec l’affaire des sous-marins australiens et la mise sur pied de l’alliance AUKUS, à laquelle elle n’a pas été conviée. Toutefois, et contrairement aux éditions 2014 et 2019, elle ne prévoit pas d’escale aux États-Unis… Mais il ne faut pas y voir un quelconque signe, la Marine nationale et l’US Navy ayant récemment adopté un « plan stratégique d’interopérabilité »
.

PAR LAURENT LAGNEAU · 12 FÉVRIER 2022
Sources

Var-Matin
Dossier de presse 

Ministère des Armées

21 février 2022

Dakar canonnière La Surprise Le Havre





Dakar  canonnière La Surprise Le Havre



La canonnière La Surprise a été évoquée dans plusieurs articles notamment lors de son torpillage à Funchal.

Nous la retrouvons ici sur une carte postale de Dakar avec le paquebot Lutetia.


La Surprise est une canonnière de haute mer c'est le premier bâtiment de la classe "Surprise". 


Elle a été lancée en 1895 au Havre, et coulée le 3 décembre 1916 à Funchal dans l'île de Madère par le sous-marin allemand U-38.

Son déplacement était de 627 tonnes. Armée de deux canons de 10m/m et de quatre de 6m/m elle filait treize noeuds à l’heure.

Son équipage se composait de sept officiers et de quatre-vingt-seize hommes







Felix Faure au Havre 18 avril 1895

Le Président Félix Faure visite le Havre et monte à bord de la canonnière La Surprise.


"Il se rend aux chantiers Normand. Là, il félicite les ouvriers de travailler pour notre marine, pour la France.

Il visite la canonnière la Surprise, en construction.


L'amiral de Cuverville appelle M. Normand
- Mon cher constructeur, lui dit-il, vous vous cachez; vous êtes trop modeste. Montrez à M. le Président votre nouveau torpilleur le Forban, que déjà toute la manne étrangère nous envie. M. Normand dit « Je ne voudrais pas abuser des moments de M. le Président. » « Comment donc, fait_M. Faure, ce ne sera pas du temps perdu !»




https://envelopmer.blogspot.com/2016/12/la-surprise-majunga-madagascar-3.html

https://envelopmer.blogspot.com/2016/11/canonniere-la-surprise-escadre-extreme.html

20 février 2022

Le Malin aux Glorieuses TAAF

Deux enveloppes arrivées des iles Glorieuses TAAF en date du 27-1-2022.

Ces enveloppes portent encore le cachet du commandant qui a quitté le Malin depuis plus de 8 mois...

et le cachet de mission célébrant le dixième anniversaire de son arrivée à la Réunion...

Il serait temps de renouveler les cachets, la date de péremption est dépassée...



Originaire du Cameroun, le sergent Victor, âgé de 33 ans a rejoint les rangs de la Légion étrangère en 2005. Alors étudiant à Paris en maintenance des systèmes mécaniques automatisés et âgé de 19 ans, il s’engage au 1er régiment étranger de génie (1er REG). Projeté en Guyane en 2006 puis à Djibouti en 2007 en tant que sapeur, il se forme dès 2008 à la spécialité d’auxiliaire sanitaire.

Muté en 2009 au 3e régiment étranger d’infanterie (3e REI) à Kourou, il occupe pendant trois ans la fonction d’auxiliaire sanitaire en compagnie. « Je m’engageais pour être fantassin, c’est une dynamique que l’on veut donner à notre vie. Les métiers de la santé ne sont pas du tout des métiers qui apparaissent lorsque l’on s’engage ». Au 3e REI, en 2010 « c’est l’infirmier major qui m’a repéré, et qui m’a dit que je serais bien infirmier. Je me suis dit, pourquoi pas, sans plus. On a continué à me souffler l’idée, puis j’ai dit oui ».

Après avoir obtenu sa FG1 puis présenté le concours de personnel paramédical des armées, qu’il a obtenu du premier coup, il entre en 2015 à l’école. La formation d’une durée de trois ans, lui permet de faire des stages dans le civil




En 2018, après l’obtention de son diplôme d’infirmier, il est affecté à Saint-Christol, au 2erégiment étranger de génie (2e REG), un régiment de montagne. Particularité à la Légion étrangère, les infirmiers ne sortent pas avec un grade d’infirmiers en soins généraux (ISG1G), mais sergents, comme leurs camarades légionnaires. Projeté pour la première fois en tant qu’infirmier, au détachement de Légion étrangère de Mayotte (DLEM), il arrive sur l’île de Grande Glorieuse le 24 janvier 2020, pour une durée prévue de 55 jours en totale autonomie avec 14 autres personnels sur une île de la zone sud de l’océan Indien. « Le matin, je m’occupe de la distribution de l’eau dans les circuits, puis je remplis les cuves de l’ancien camp et je brasse la bâche qui va servir le lendemain. Je fais également les tests de chlore. Je m’occupe de la gestion des toilettes sèches, du bac à graisse de la cuisine, des urinoirs, des gouttières, de la fosse septique, des bacs de décantation des eaux usées, de l’entretien des cuves. Certaines de ces tâches sont quotidiennes, d’autres périodiques ». Quand on lui demande s’il s’attendait à effecteur ces tâches en tant qu’infirmier, il répond simplement « je l’ai découvert ici, c’est une sacrée expérience. Je le fais sans dégoût, il faut le faire. J’aime à penser que si l’infirmier a été amené à le faire, cela doit être pour les bonnes raisons ».
Seul personnel médical du détachement, le sergent Victor effectue chaque soir les soins pour les personnels en ayant besoin. « Ce sont souvent des infections cutanées ». Il précise « ils peuvent me voir tout le temps et ils peuvent me réveiller à tout moment, ils le savent ». Selon lui, « par rapport à ce que l’on rencontre comme pathologies ici, il n’y a pas nécessairement besoin de médecin ». Toutefois, en cas de doute ou de problème plus important « il y a la visioconférence avec le médecin, on peut tout dire dessus, et nous sommes ses yeux et ses oreilles. Mais je n’en m’en suis encore jamais servi, sauf pour les tests au début ».

Quant à son expérience en terres australes et antarctiques françaises (TAAF), il considère que c’est « une expérience unique. L’île est magnifique, c’est une chance d’être venu, c’est extra ». Et pour la famille, « c’est deux mois, bien sûr qu’elle me manque. Mais ils sont prévenus ! L’avantage c’est qu’on a le droit à un mail par jour. Ça permet de garder un certain contact ».


PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...