13 mars 2020

Le porte-avions Charles de Gaulle à Brest - Années brestoises 1987 2000 13 mars 2020

Le porte-avions Charles de Gaulle à Brest - Années brestoises 

Le Porte-avions Charles de Gaulle fait escale à Brest ce week-end. Escale technique pour ravitaillement et retour dans sa ville natale après 10 ans d'absence .







Charles de Gaulle et la période brestoise.





Les flammes et la couronne 



L'enveloppe prêt à poster















10 mars 2020

recherches océanographiques effectuées par l'aviso " Ville-d'Ys " en 1926

Rapport sur les recherches océanographiques effectuées par l'aviso " Ville-d'Ys ", en 1926, autour de l'Islande et sur le Banc de Terre-Neuve





PAR J. HABERT
Enseigne de V aisseau de première classe
(préface de M. le Commandant PERRIER)


PRÉFACE

La "Ville-d' Ys", dont le rôle essentiel est la surveillance de la pèche en Islande et à Terre-Neuve est amenée il stationner dans des régions particulièrement intéressantes au point de vue océanographique; points de rencontre des eaux froides et des eaux chaudes, richesse exceptionnelle de la faune.

Il est donc légitime que l'Office Scientifique et Technique des Pêches maritimes ait demandé la collaboration de cet aviso et lui ait tracé un programme de recherches.



En Islande, nous avons pu fournir un travail qui forme, je crois, un ensemble. Le pro- gramme était réduit, nous avons trouvé nos pêcheurs bien groupés, ce qui nous a permis de les visiter rapidement et nous avons été favorisés par un temps exceptionnellement beau, Nous avons pu faire les trois coupes hydrologiques demandées et même quelques stations supplémentaires sur la côte Nord. Nous avons recueilli du plancton ct des échantillons du fond (à signaler en particulier les échantillons magnétiques recueillis en des endroits où des déviations anormales de compas sont signalées).


A Terre-Neuve, par contre, nous n'avons fourni qu'un travail décousu. C'est qu'à Terre- Neuve le rôle de la "Ville-d' Ys" est extrêmement complexe; assistance à la pêche, représentation extérieure, recherches hydrographiques et océanographiques, enquête sur les pêches étrangères qui exigeraient la présence de plusieurs bâtiments. Les instructions précisaient de mettre en première urgence l'assistance à la pêche. Nos pêcheurs, très nombreux à Terre- Neuve, sont dispersés sur l'énorme étendue des Bancs. Le programme établi par l'Office des Pêches était lui-même très vaste: en particulier, la coupe selon le parallèle 45°30' est un long travail qui exigea de s'y consacrer uniquement pendant une dizaine de jours: la coupe demandée traverse en effet une zone très peu fréquentée par nos pêcheurs, Nous n'avons pu nous en occuper cette année et, de plus nous avons eu la malchance de voir le mauvais temps inter- rompre par trois fois des tentatives de tronçon! Nous avons fait des observations océanographiques chaque fois que la chose a été possible, en particulier nous avons profité de tous les arrêts auprès des bâtiments de pèche pour procéder à des mesures de température et recueillir les échantillons sur le fond.


Nous avons donc recueilli un grand nombre de renseignements, mais très nombreux dans certaines régions et à une même époque, nuls dans d'autres zones ou à un autre moment.

L'enseigne de vaisseau HABERT, chargé du service océanographique à bord de la « Ville- d' Ys » et qui s'y est employé avec une ardeur que je ne saurais trop louer, a cherché à perfectionner les procédés de recherches. En particulier il a cherché à obtenir en marche la prise des températures et des échantillons d'eau de mer aux diverses profondeurs. Jusqu'alors ces opérations exigeaient de rester stoppé pendant un temps atteignant facilement une heure, d'où pertes de temps et. .. impatiences du commandant. Les résultats obtenus par M HABERT sont très encourageants et je crois facile de réaliser un matériel de sondage hydrologique en marche, ce qui me permettrait d'associer aux recherches océanographiques un beaucoup plus grand nombre de bâtiments. De même M. HABERT a réalisé des filets à plancton ou des dragues de fond dont l'utilisation n'exige pas une vitesse trop réduite.

St Jean ou Halifax?  pose devant des wagons de la Canadian National

Il ne faut pas croire cependant qu'avec de tels appareils on pourra faire des sondages océanographiques continus, car par tes temps de brume si fréquents à Terre-Neuve la menace d'avoir à faire brusquement en arrière empêchera de garder un fil d'acier à la traîne derrière, de même par un mauvais temps, les dangers d'engagement d'hélice dans la manœuvre des appareils conduiront à interrompre les opérations,

Pour terminer, je tiens à signaler tout l'intérêt que l'état-major de la "Ville-d' Ys" a porté aux opérations océanographiques. M. Habert s'y est consacré et a fourni un travail remarquable et tous ses camarades ont suivi avec intérêt ses recherches.

Je profite de cette occasion pour exprimer le regret que la Marine de Guerre ne connaisse pas davantage les travaux de l'Office Scientifique ct Technique des Pêches maritimes.

Je crois que tous les bâtiments en campagne s'occuperaient volontiers d'océanographie s'ils avaient une documentation permettant aux officiers de se mettre au courant des recherches océanographiques et orientant leurs travaux personnels,

ct PERRIER, Capitaine de Frégate.




Les véritables recherches océanographiques de la « Ville-d' Ys " II commencèrent l'approche de l'Islande. .

Le 4 mai, premier essai du sac à plancton, essai satisfaisant quoique appelant quelques modifications de détail, rapidement exécutées, comme l'appareil lui-même, par les moyens du bord.



Le 5 mai, essayé le sac à plancton avec son panneau de plongée. Bons résultats. Essayé, sans succès, de trainer le filet en cellular.



Le même jour, atterri sur Vestra Hom, et commencé la première coupe hydrologique.

Commencé également, avec le ramasseur léger les recherches lithologiques sur le plateau continental islandais.




Le 6 mai, terminé la première coupe hydrologique. Rencontré les bateaux de pèche de Dunkerque et Gravelines en pèche dans le Myre Bugt. C'est la fln de la première période de pêche : la morue commence à moins « donner »; l'eau commence à devenir « noire » plusieurs pêcheurs attirent mon attention sur ce fait, très net, auquel ils attribuent la disparition momentanée de la morue dans ces parages.





Pendant que la " Ville-d' YS" visite les pêcheurs, plusieurs récoltes de plancton et d'échantillons du fond sont faites.

Le 7 mai, continué les recherches: effectué la deuxième coupe, au S. de Portland, mouillé à Heimaery. Fait la troisième coupe, au S. de Reykjanes....








Commandant,

J'ai l'honneur de vous exposer les résultats des
 recherches océanographiques effectuées par la  "Ville-d' Ys" au cours de sa dernière campagne.



Le programme des recherches qui nous étaient demandées avait été fixé par le Directeur de l'Office Scientifique et Technique des Pêches maritimes, dans son rapport du 11 février 1926 à M. le Ministre de la Marine. Ce programme, établi conformément aux desiderata exprimés par le Conseil de recherches sur les Pêcheries de l'Amérique du Nord, comprenait Jeux coupes hydrologiques h travers les Bancs de Terre-Neuve: la première devait aller du Bonnet Flamand au Grand Banc; la seconde traversant tons les Bancs, selon le parallèle de 45° 30' N. devait partir de la limite orientale du "mur froid", pour s'arrêter dans le détroit de Cahot.

Malheureusement, les coupes hydrologiques, qui devaient constituer le cadre de nos recherches, n'ont été que très incomplètement effectuées, au hasard de la navigation et des rencontres de navires en pèche. Une seule station hydrologique a été effectuée dans l'E du Grand Banc, aucune au voisinage du Bonnet Flamand où la « Ville-d' Ys » n'a pas été de la campagne.

Pendant la traversée de Saint-Pierre à Halifax, le brouillard, très dense et constant, empêche toute observation et toute expérience. Il est dangereux, en erret, par brume, de naviguer avec une longue aussière en fil d'acier à la traîne, et, de plus, le bruit du treuil est très gênant pour la passerelle, en couvrant les sons qui pouront venir de l'extérieur.

Photos - Collections JMB

06 mars 2020

Frégate Lamotte Picquet dernier déploiement Islande Grand Nord Dalvik Akureyri

Patrouille polaire pour la frégate la Motte-Picquet dans le Grand Nord

Akureyri Islande 2020
DALVIK 03-03-2020

En mission depuis plus d’un mois, la frégate anti-sous-marine (FASM) la Motte-Picquet poursuit son déploiement opérationnel dans le Grand Nord.


Le 14 février, après avoir participé à une série d’exercices à dominante anti-sous-marine au large des côtes norvégiennes avec ses partenaires de l’OTAN, la frégate la Motte-Picquet a entamé une patrouille opérationnelle au-delà du cercle polaire afin d’améliorer sa connaissance de cette région stratégique. Les rencontres à la mer avec les Marines alliées de la région constituent, à cette occasion, de belles opportunités d’échange et d’entrainement, comme avec les frégates norvégiennes Otto Sverdrup et Thor Heyerdahl.



Après une escale de quelques jours à Akureyri, capitale du Nord et 2ème ville de l’Islande, la Motte-Picquet poursuit actuellement sa mission dans les eaux glaciales de la mer du Groenland en direction de la Norvège.






La navigation en période hivernale dans les hautes latitudes est exigeante pour le bateau et pour l’équipage et requiert une vigilance de tous les instants. L’équipage est confronté à des conditions climatiques particulièrement rigoureuses avec des températures souvent négatives, des vents polaires pouvant atteindre 70 nœuds sous grains et des chutes de neige importantes pouvant réduire brutalement la visibilité. Ces conditions difficiles rendent les manœuvres aéronautiques et la mise en œuvre du sonar remorqué particulièrement délicates. Elles permettent cependant aux marins du bâtiment de s’aguerrir et d’adapter leurs méthodes de travail à un environnement hostile et peu habituel


DALVIK
Les plis portent l'empreinte du bureau de Dalvic, une quarantaine de km au nord de Akureyri.

L'endroit fut pendant plusieurs siècles connu sous le nom de Böggvisstaðasandur.

À la suite d'un violent tremblement de terre (6,1 sur l'échelle de Richter) qui touche la ville en 1934, la plupart des bâtiments de la ville ont été endommagés ou détruits.
Dans le cadre d’une mission en Atlantique Nord, la frégate anti-sous-marine « La Motte-Picquet » a fait escale dans le port d’Akureyri du 27 février au 3 mars.

Madame la Maire d'Akureyri photo Marine nationale



Le bâtiment et son équipage y ont bénéficié d’un accueil remarquable, comme l’a confirmé le Commandant Hervé Siret lors de son entretien avec Mme Asthildur Sturludottir, Maire d’Akureyri. Cette escale a notamment permis de renforcer la coopération entre la marine nationale et les garde-côtes islandais, et de réaliser un exercice réussi de sécurité incendie avec les pompiers d’Akureyri. 


DALVIK 03-03-2020



La frégate « La Motte-Picquet » va poursuivre sa patrouille en mer de Norvège puis en mer du Nord où ce bâtiment doit rejoindre le groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle.

05 mars 2020

Pharmacie SOLIRENE SAÏGON Marine

Pharmacie SOLIRENE SAÏGON

A l'automne 1955, le premier-maître Joseph Jacob est informé par le bureau des passages du secrétariat d'Etat à la Marine (OPEra 11-60) qu'il est désigné pour l'Indochine... Son départ est prévu par voie aérienne A.F.372 du 8 décembre 1955 à destination de Saïgon.

Dans les papiers retrouvés dans une brocante se trouvait un sachet d'une pharmacie de Saïgon, la pharmacie SOLIRENE.

La Pharmacie Solirène a été créée en 1879 et si à cet emplacement la pharmacie fût  fermée en 1950 pour laisser la place à un immeuble de cinq étages et la création d'un restaurant le "Givral" connus par tous les correspondants de guerre de 1950 à 1975, il était situé en face du fameux Hôtel Continental. Elle fut alors déplacée.






Nécrologie
(L’Écho annamite, 19 février 1927)

Le Docteur et Madame Livrelli, de Toulon ;
M. et Mme Fabre, de Toulon ;
M. et Mme Feutrey, de Toulon ;
M. et Mme Simon, de Toulon, et leurs enfants ; Les familles Feutrey et Dastres, de Toulon ;

M. et Mme Emile Heumann, et leurs enfants ;
M. Louis Solirène ;
La direction et le personnel de la Pharmacie Solirène ; M. Henri Valentin ;
Mlle Georgette Valentin ;
M. et Mme Nguyen huu Chieu, et leurs enfants ;
M. Pierre Poignant ;

ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle viennent d'éprouver en la personne de

M. Thomas-Victor HOLBÉ
docteur en pharmacie,
ancien pharmacien de la Marine,
ancien vice-président du Conseil colonial
et de la Chambre de commerce de Cochinchine, membre de la Société d'anthropologie de Paris, Membre correspondant de l’École française d'Extrême-Orient, leur oncle, allié, ami, tuteur et bienfaiteur,

décédé, le 18 février 1927, à l'âge de 68 ans, muni des sacrements de l'Église,

Et vous prient d'assister à ses obsèques qui auront lieu le dimanche 20 février, à 7 heures du matin, à l'hôpital Grall.

Le présent avis tient lieu de faire-part.




L’aventure française en Indochine démarre au début des années 1860 : Saigon tombe aux mains des Français en 1861 ; le Cambodge voisin est érigé en protectorat dès 1863 et la Cochinchine devient colonie en 1867. La création de l’Indochine française («l’Union Indochinoise » ) remonte à 1887. Cette entité est l’association d’une colonie, la Cochinchine (une des appellations du Vietnam sous domination chinoise), de l’Annam, un protectorat, et d’un territoire sous régime mixte : le Tonkin. À ces trois territoires qui constitueront plus tard le Vietnam, s’ajoutent le Laos et le Cambodge. Comme dans le reste de l’Empire colonial français, les pharmaciens vont participer activement à la découverte et à la mise en valeur des ressources locales1, 2. Si certains historiens ont bien analysé l’histoire de la médecine durant cette période3, peu de travaux ont eu pour objectif de retracer l’histoire de la pharmacie et des pharmaciens français en Indochine durant la période coloniale. Bruno Bonnemain


Dans ce contexte particulier, on peut se demander ce qui poussa les pharmaciens français à s’installer en Indochine, et ceci dès le début de l’ère coloniale. C’est ainsi que la Pharmacie de Saigon fut créée en 1865 par Lourdeau qui fut maire de Saigon en 1870 auquel succéda Holbé, Renoux, Solirène et Chante. En 1867, le pharmacien Bertrand sollicita une subvention pour fonder à Saigon «une pharmacie et une fabrique de glace » . C’est en 1877 qu’est créée aussi à Saigon la Pharmacie Normale par MM . Berenguier et DeMarie, qui eurent comme successeurs Sarreau, puis Roux et finalement Liên-Duöc-Cong-Ty en 1955. À Hanoi, Julien Blanc, pharmacien de 1re classe crée en 1886 la «P harmacie française et étrangère de l’Indochine » , la première pharmacie du Tonkin.



Droguerie Pharmacie Principale Solirène, A. Chante, Pharmacien de 1re classe, Place du Théâtre à Saigon Fondation : Cet établissement a été fondé en 1865 par M. Lourdeau qui fut maire de Saigon en 1870. Une très forte impulsion fut donnée, ensuite, par M. Holbé, docteur en pharmacie. Personnalité saïgonnaise marquante, il était vice-président de la Chambre de commerce de Saigon et du Conseil colonial de Cochinchine. On lui doit la préparation très connue encore actuellement sous le nom de «Gouttes Holbé » qui a permis à de nombreux fumeurs d’opium de se désintoxiquer. 






Le Musée de Saigon a de lui une superbe collection d’objets d’art d’Extrême Orient, d’une valeur exceptionnelle. Son collaborateur, M. Renoux, également membre de la Chambre de commerce, du Tribunal de Saigon, du Conseil colonial et conseiller municipal, lui succéda en 1911. 
Puis ce fut le tour de M. Solirène, pharmacien de 1re classe, licencié es-sciences, ancien chef de travaux pratiques de l’École supérieure de pharmacie de Montpellier, qui se rendit acquéreur de la Pharmacie Principale. 



Direction : Sous l’habile direction de M. Heumann, directeur commercial et collaborateur de M. Holbé depuis 1894, l’affaire connut une prospérité exceptionnelle. En 1918, M. Chanté, pharmacien de 1re classe se rendit acquéreur de cette importante officine et en confia la direction commerciale à M. Chapelle.

Organisation : Les voyageurs passant à Saigon sont surpris de trouver à une telle distance de la Métropole, un établissement d’une importance ne cédant en rien aux plus grandes maisons de Paris. Cette pharmacie est organisée sur les bases les plus modernes tant au point de vue scientifique et technique qu’au point de vue commercial. 



Locaux : Les locaux très vastes et soigneusement agencés comprennent les rayons suivants : 





– pharmacie : produits chimiques pour la pharmacie, l’industrie et l’agriculture. Spécialités pharmaceutiques françaises et étrangères des premières marques, drogueries pharmaceutiques et industrielles. Herboristerie, produits vétérinaires. Objets de pansements, bandages, accessoires ;

– laboratoires : laboratoire d’analyses scientifiques et industrielles. Fabrication des ampoules, pansements, granulés, etc. Services spéciaux pour la préparation des ordonnances médicales ; 



– optique : le rayon d’optique médicale comporte un outillage moderne et complet pour la fabrication des verres et le montage de la lunetterie sous la direction d’un opticien diplômé. La Pharmacie a l’agence de la Société Télégic ;

– photographie : dans ce département, on trouve les appareils et accessoires de toutes marques, principalement ceux de la maison «Kodak » , des produits chimiques «Lumière » , «Poulenc » , etc. Ce service fonctionne sous la direction d’un technicien de Paris ; →


– vente de matériel : cet établissement s’occupe activement de la fourniture de matériel pour laboratoire, d’installations complètes pour hôpitaux, cliniques, etc.

– parfumerie : on trouve aussi les meilleures marques de parfumerie ; 


– maison d’achats : par sa maison d’achats de Paris, Office commercial et industriel, rue La Fayette 88, la Pharmacie Principale dispose d’importants moyens pour se procurer les marchandises aux sources directes de la fabrication. Par suite du climat extrêmement humide de la Cochinchine, la question des approvisionnements et de conservation des produits est d’une importance capitale et présente de réelles difficultés. Un service de réapprovisionnement continuel, facilité par un grand débit journalier, fonctionnant avec une grande précision, a permis de résoudre cette question.

Registre du Commerce : Saigon n° 234.

Adresse télégraphique : Solirène-Saigon. 

AMIRAL MOUCHEZ et le passage de Vénus devant le soleil quelques souvenirs TAAF Saint-Paul 1874

AMIRAL MOUCHEZ et le passage de Vénus devant le soleil quelques souvenirs Quelques cartes et plis évoquant l'amiral Mouchez envoyés lors...