13 septembre 2019

BSAM GARONNE DLD 2019

BSAM GARONNE DLD 2019 Détachement longue durée 

Après la Loire, le Rhône et la Seine (qui vient d’achever son Détachement de Longue Durée entre Toulon, les côtes africaines, puis le Brésil et la Guyane), la Garonne est le dernier bateau de cette série conçue et réalisée par la co-entreprise portée par les chantiers Piriou et Naval Group.
Le bâtiment de soutien et d'assistance métropolitain a donc entamé son Détachement longue durée (DLD) de trois mois début septembre par une escale à Londres en Grande-Bretagne.



Ces bâtiments multimissions et polyvalents sont longs de 70 m, et leur équipage se compose de 17 marins. Les bâtiments de soutien et d’assistance métropolitains (BSAM) accomplissent trois types de missions :
  • le soutien des forces (remorquage d’antennes, de cibles, accompagnement d’un groupe aéronaval ou amphibie ou encore d’un sous-marin),
  • la sauvegarde des personnes et des biens (sauvetage en mer, assistance à navires en détresse, protection de l’environnement, lutte contre les pollutions maritimes)
  • et le soutien de région (remorquages d’engins, travaux dans les ports militaires…)
Lancée le 5 novembre 2018, la Garonne a été livrée à la Marine nationale le 4 juillet 2019. La Garonne sera basée à Brest.



Donec humour dans le carré

dur dur d'être journaliste ou dessinateur de presse

Bonjour la compagnie,

Quelle chance ont les journalistes et autres dessinateurs de presse du « monde libre » !

Sur ce coté-ci de la planète chacun peut dire ou écrire tout et n’importe quoi. Je rappelle que dans une autre moitié du globe terrestre, infiniment plus grise, l’on a vite fait de se voir traîner par les cheveux dans un cul-de-basse-fosse et d’y être éliminé sans autre forme de procès. Nous savons qu’en Chine l’indépendance d’esprit est malvenue et qu’en Russie des autobus sont dressés pour écraser les journalistes au sortir de leur domicile. Il y a quelques jours Canan Kaftancioglu s’est prise dix ans de prison pour avoir émis quelques tweets anodins jugés insultants par le satrape local. Au Mexique la chasse aux journalistes est un sport national.

Pour nous, tout devrait baigner, pourtant dans cet océan de « liberté » certains sujets sont à prendre avec des pincettes. Nous connaissons tous la conduite qui a été réservée aux journalistes de « Charlie Hebdo » au prétexte que leur lecture du Coran n’était pas la bonne.


Mais n’oublions pas l’autocensure destinée à éviter le courroux supposé des puissants. Il y a quelques temps, le « New York Time », grand journal s’il en est, publie un dessin de Chapatte. Cet excellent dessinateur de presse montre Trump coiffé d’une kippa tenant en laisse le basset Netanyahou arborant le même couvre-chef. Sous la pression de quelques réseaux sociaux, la direction, pétocharde, accusée d’antisémitisme, s’est excusée platement. Elle a retiré le dessin de son site. Et puis cerise sur le gâteau, elle a banni de ses pages tout dessinateur de presse.

Non mais !

Comme vous voyez la liberté de tout dire n’est pas absolue, mais au moins ne risque-t-on pas sa vie.

A la semaine prochaine.

Donec

12 septembre 2019

SNA RUBIS réarmement de l'équipage bleu juillet/septembre 2019 5C11

SNA RUBIS réarmement de l'équipage bleu juillet/septembre 2019 5C11

En raison du retard pris dans la construction du Suffren, le premier des six nouveaux sous-marins nucléaires d’attaque [SNA] de la classe Barracuda attendus par la Force océanique stratégique [Fost], la Marine nationale a dû se résoudre à prolonger la carrière opérationnelle du SNA Rubis, en service depuis 1983. Ce qui a donc supposé de faire subir à ce dernier une lourde opération de maintenance, laquelle a commencé en avril 2018.

©Serge Charmoillaux/Marine Nationale/Défense
Comme l’a récemment indiqué son chef d’état-major [CEMM], l’amiral Christophe Prazuck, lors d’une audition au Sénat, la Marine a été contrainte de diminuer le nombre de jours en mer « afin de pouvoir financer la régénération du Rubis, dont l’utilisation sera prolongée en attendant l’arrivée du Barracuda, prévue en 2020 ».


©Serge Charmoillaux/Marine Nationale/Défense

Mais lors de son audition, l’amiral Prazuck a livré un détail qui n’a pas été relevé sur le moment. « Nous allons continuer à faire des choix, comme celui de prolonger certains SNA de type Rubis ou certains patrouilleurs, parce que nous en avons besoin pour mener nos opérations », avait-il dit en octobre. Donc, l’emploi du pluriel laissait supposer que le SNA Rubis ne serait pas le seul de sa classe à être prolongé… alors que, selon la Loi de programmation militaire 2019-25, quatre nouveaux SNA de type Barracuda devront avoir été livrés d’ici 2025.

Quatre Rubis à Toulon (© : MARINE NATIONALE - S. DZIOBA)

Ensuite, l’arrivée de deux SNA de type Barracuda, à savoir le « Tourville » [en 2023] et le « De Grasse » [en 2025] permettra le retrait des SNA Rubis, Casabianca et Émeraude. Le désarmement des deux derniers exemplaires de la classe Rubis, à savoir SNA « Améthyste » et « Perle », qui sont les plus récents, devrait avoir lieu en 2027 et en 2030.


Et pour ceux qui ne le savent pas le code 5C11 signifie le 11e cycle après la 5e IPER...

Sources :

Médiathèque Marine nationale 



PLG La Résolue P734 Opération MAKO Guyane




PLG La Résolue P734 septembre 2019 Opération MAKO



Code Roc LA POSTE 24923A 05-09-19 Kourou Cc-T1 rue Christophe Colomb 97310 Kourou


Dans les eaux guyanaises, l'acoupa rouge, poisson argenté aux nageoires rouges est en danger: sa vessie natatoire, organe qui lui permet de flotter, est un aliment très prisé des Chinois dont certains lui prêtent des vertus aphrodisiaques et qui fait l'objet d'un important trafic.


C'est une petite poche gazeuse, un peu transparente, qui suscite la convoitise. Séchée et réduite en poudre, elle est "très appréciée sur le marché asiatique, ça fait partie des sept plats de l'empereur de Chine, c'est un peu (l'équivalent de) la truffe en Chine", "un signe extérieur de richesse", explique Bruno Morin, directeur adjoint à la Direction de la mer à Cayenne.
On prête notamment à cette vessie natatoire des vertus médicinales, voire aphrodisiaque. Elle est utilisée pour faire des soupes, "aromatiser les plats", "servir de liants" pour la bière ou même dans les cosmétiques, ajoute M. Morin.



Des vessies natatoires séchées sur l'étal d'un marché à Guangzhou en Chine, le 10 avril 2018© AFP/Archives/Joanna CHIU


"Quelques espèces sont emblématiques parce que particulièrement onéreuses ou appréciées du marché asiatique", ajoute-t-il. C'est le cas de l'acoupa rouge, poisson à chair blanche ou rosâtre qui vit dans les fonds sableux des côtes de Guyane. Très souvent inscrit au menu des restaurants, il se déguste en papillote ou en filet.




Mais c'est désormais pour sa vessie qu'il est recherché. En 2014, "la vessie de l'acoupa rouge était à 40-45 euros le kilo frais, mais aujourd'hui, on est plutôt à 170-180 euros", et jusqu'à plus de 1.000 euros le kilo de vessies séchées.

De quoi attiser l'appétit des pêcheurs clandestins du Brésil ou du Suriname voisins, souvent armés, qui viennent dans les eaux guyanaises tirer profit de cette "cocaïne des mers", qu'ils exportent ensuite vers le marché asiatique.

Code Roc LA POSTE 24923A 05-09-19 Kourou Cc-T1 rue Christophe Colomb 97310 Kourou

Régulièrement, les autorités interceptent des "tapouilles", bateaux de pêches brésiliens, avec plusieurs kilos de vessies, comme en juin où 12 kg de vessies natatoires ont été saisies sur une embarcation.


On estime qu'il faut 30 kilos d'acoupas pour obtenir un kilo de vessies frais.

Auparavant, c'était l'acoupa MacDonald, dans le Golfe de Californie, qui était ciblé, mais il a été surpêché et la convention des Nations unies sur l'environnement l'a inscrit sur la liste de Washington des espèces qui ne peuvent plus être pêchées ni commercialisées.

"Du coup, il y a un report vers l'autre espèce qui a une vessie natatoire similaire, l'acoupa rouge de Guyane", précise Damien Ripert, chef d'état-major de la lutte contre l'orpaillage et la pêche illicites en Guyane.


Le bateau brésilien Progresso arrété pour trafic de vessies natatoires en Guyane © Radio France / Celia Quilleret

« Les “tapouilles” ne sont pas de simples navires de pêche autonomes. Il s'agit d'une véritable organisation qui pénètre dans les eaux territoriales françaises, explique le lieutenant Ronan Le Youdec, commandant le Peloton de sûreté maritime et portuaire (PSMP) de Marseille-Joliette (13). Les risques engendrés sont d'ordre écologique et économique, du fait de l'exploitation excessive et illicite des fonds marins. De plus, une crispation avec les pêcheurs guyanais, qui bénéficient quant à eux des autorisations idoines, pourrait entraîner des actes de violence. »

Code Roc LA POSTE 24923A 05-09-19 Kourou Cc-T1 rue Christophe Colomb 97310 Kourou

Les Brésiliens et les Surinamais sont désormais habitués aux opérations coup de poing en mer. Ces dernières sont en effet menées régulièrement depuis près de dix ans. Cependant, en novembre dernier, la gendarmerie maritime était au cœur de la manœuvre, notamment pour la partie intervention, avec l'engagement de militaires issus des PSMP et des BSL (Brigade de Surveillance du Littoral).

« Les capitaines des navires étrangers ont beaucoup à perdre lors d'une opération telle que celle-ci. Arrestation, confiscation du navire et des filets, saisie de la pêche mais également contraventions élevées. 70 euros pour 100 mètres de filet, sachant qu'ils mesurent 5 à 6 kilomètres ! Le montant peut rapidement se chiffrer à plusieurs milliers d'euros ! » Au-delà des arrestations, l'impact psychologique est également l'un des effets recherchés : « Lors des interventions fermes et résolues sur les tapouilles, j'ai lu une véritable peur sur les visages des individus contrôlés. » D'ailleurs, la plupart ne reviendront pas sur la zone avant des mois, offrant ainsi une période d'accalmie aux forces de l'action de l'État en mer.


Merci à Joël et la section IdF

sources :

Gendarmerie Guyane Cayenne



06 septembre 2019

Tromelin Iles Eparses Marion Dufresne LD Austral Seas 14 août 2019

UN JOUR UN LIVRE : SURVIVRE AU MILIEU DES TORTUES

TàD Manuel TROMELIN ILES EPARSES T.A.A.F. 14-8-2019 Position Tromelin
Paquebot - Courrier posté à bord - cachet commandant - LD Austral Seas - OP2 2019

J'ai reçu deux enveloppes du Marion Dufresne de passage à TROMELIN Iles Eparses le 18-8-2019. 

En recherchant des infos sur TROMELIN, j'ai trouvé cette critique d'un livre sur le thème Tromelin . Sous plume de Patrice Drouzy (LIBERATION) il nous présente un livre d'Alexandrine Civard-Racinais.




C’est un caillou perdu au milieu de l’océan. Un minuscule îlot d’à peine un kilomètre carré battu par les flots. Pas de relief ni de végétation… Quelques palmiers serrés autour de l’unique habitation (une station météo bâtie en 1954) ; à plus de 500 kilomètres au nord de la Réunion, ses plages ne sont habitées que par les oiseaux et les tortues. Une de ces miettes d’Empire que se disputent la France et Maurice, desservie par les avions de l’armée et occasionnellement le Marion Dufresne, navire ravitailleur des Terres australes françaises, qui y dépose ou récupère les trois agents qui veillent sur la réserve naturelle. 
Cachet du vaguemestre au verso 
Découverte en 1722 par le navigateur Jean-Marie Briand de la Feuillée, l’île de Tromelin ne devrait être connue que des marins qui évitent ses brisants ou des naturalistes chargés du comptage des tortues… Et pourtant, elle fut jadis le théâtre d’une incroyable histoire de survie. En 1761, l’Utile, un navire de la Compagnie des Indes orientales transportant clandestinement 160 esclaves malgaches, s’y échoue. Deux mois plus tard, l’équipage repart sur un bateau de fortune en promettant aux 88 esclaves rescapés de revenir les chercher. Ils ne le feront que… quinze ans plus tard, en 1776, et ne trouveront que huit survivants, sept femmes et un bébé de 8 mois.

TàD Manuel TROMELIN ILES EPARSES T.A.A.F. 14-8-2019 Position Tromelin 
Paquebot - Courrier posté à bord - cachet commandant - LD Austral Seas - OP2 2019



Alexandrine Civard-Racinais Ile Tromelin, Des tortues, des oiseaux et des esclaves oubliés Riveneuve, 96 pp., 16 €.

Donec : la sobriété règne désormais Humour dans le carré PA Charles de Gaulle Clemenceau sirop d'orgeat

Donec : la sobriété règne désormais


‌Bonjour la compagnie,

Pour le bien du service, la plus grande sobriété règne désormais sur les bâtiments de la Marine Nationale. J’ai pu l’expérimenter dernièrement. Visitant le porte-avions Charles de Gaulle un dimanche matin, au carré des officiers supérieurs, seuls les sirops d’orgeat et de menthe étaient de mise.



Il n’en a pas toujours été ainsi et au temps de ma jeunesse le « cambusard » était consommé avec une allégresse qui frisait parfois la démesure.

Témoin cet extrait de la feuille de service du 29 mars 1973 du porte-avions Clemenceau.



II – RAPPEL ET CONSIGNES

Récemment deux hommes du Clemenceau ont été punis pour s’être trouvés en léger état d’ivresse à bord après avoir consommé plus que leur ration de vin à la cafétéria. 
L’enquête a révélé qu’ils avaient vidé les quarts de certains de leurs camarades de table. 
Ceci est très sérieux. Il faut absolument éviter le renouvellement de ces incidents :
Ne donnez jamais votre ration à un camarade : c’est un mauvais service que vous lui rendez. S’il est puni par la suite vous portez la plus grosse part de la responsabilité.
Ne prenez pas de vin si vous n’êtes pas sûr de le boire Qu’on se le dise !

A la semaine prochaine

Donec

Patrouilleur le Malin Iles Eparses ZEE Pétrole canal Mozambique Madagascar

Patrouilleur le Malin Iles Eparses

J'ai reçu deux enveloppes du patrouilleur Le Malin parti en mission de la Réunion le 27 août. Des enveloppes anciennes au vu de la valeur des timbres les affranchissant (France et TAAF), des enveloppes récupérées très certainement à bord. 

Il n'y a pas d'indication de lieu de départ. Les plis semblent être rentrés dans le circuit postal à Gonesse car le timbre est annulé par la flamme du centre courrier Gonesse Paris Nord en date du 03-09-19. 
Il n'est donc pas possible de connaître l'escale de départ des plis. On peut supposer qu'ils ont été remis à la Poste à Mayotte? ou au départ de La Réunion.



Patrouilleur Le Malin 03-09-29 Code Roc 25635A 02 Gonesse Paris nord PIC

Le torchon brûle entre la ministre des Outre-mer et le ministre des Affaires étrangères à propos de la définition de la stratégie française sur les îles Éparses. Le président malgache a réclamé fin mai à Paris "la gestion ou la restitution" de ces îlots, territoires français, situés à l’ouest et au nord de la Grande île.

Le gouvernement français peine à s’accorder sur une position unique concernant l’ambition du nouveau président malgache d’obtenir une rétrocession des îles Éparses. D’un côté, le ministère des Affaires étrangères cherche à boucler un accord global avec Madagascar, qui vient de clore une période de dix ans de troubles politiques avec l’élection en décembre 2018 du président Andry Rajoelina. De l’autre, le ministère des Outre-mer veut éviter à tout prix d’amorcer un mouvement de rétrocession de territoires français voire même d’abandon sur les droits de pêche dans les "zones économiques exclusives" (ZEE).




code ROC 25635 A Gonesse Paris Nord Pic

Mayotte intéresse de très près les experts, diplomates et scientifiques après que le contrat des deux sociétés pétrolières l’Américaine Marex Petroleum Corporation et la Nigériane Sapetro a été renouvelé sources :

https://www.challenges.fr/politique/le-sort-des-iles-eparses-divise-le-gouvernement_664707

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...