dur dur d'être journaliste ou dessinateur de presse
Bonjour la compagnie,Quelle chance ont les journalistes et autres dessinateurs de presse du « monde libre » !
Sur ce coté-ci de la planète chacun peut dire ou écrire tout et n’importe quoi. Je rappelle que dans une autre moitié du globe terrestre, infiniment plus grise, l’on a vite fait de se voir traîner par les cheveux dans un cul-de-basse-fosse et d’y être éliminé sans autre forme de procès. Nous savons qu’en Chine l’indépendance d’esprit est malvenue et qu’en Russie des autobus sont dressés pour écraser les journalistes au sortir de leur domicile. Il y a quelques jours Canan Kaftancioglu s’est prise dix ans de prison pour avoir émis quelques tweets anodins jugés insultants par le satrape local. Au Mexique la chasse aux journalistes est un sport national.
Pour nous, tout devrait baigner, pourtant dans cet océan de « liberté » certains sujets sont à prendre avec des pincettes. Nous connaissons tous la conduite qui a été réservée aux journalistes de « Charlie Hebdo » au prétexte que leur lecture du Coran n’était pas la bonne.
Mais n’oublions pas l’autocensure destinée à éviter le courroux supposé des puissants. Il y a quelques temps, le « New York Time », grand journal s’il en est, publie un dessin de Chapatte. Cet excellent dessinateur de presse montre Trump coiffé d’une kippa tenant en laisse le basset Netanyahou arborant le même couvre-chef. Sous la pression de quelques réseaux sociaux, la direction, pétocharde, accusée d’antisémitisme, s’est excusée platement. Elle a retiré le dessin de son site. Et puis cerise sur le gâteau, elle a banni de ses pages tout dessinateur de presse.
Non mais !
Comme vous voyez la liberté de tout dire n’est pas absolue, mais au moins ne risque-t-on pas sa vie.
A la semaine prochaine.
Donec
Pour nous, tout devrait baigner, pourtant dans cet océan de « liberté » certains sujets sont à prendre avec des pincettes. Nous connaissons tous la conduite qui a été réservée aux journalistes de « Charlie Hebdo » au prétexte que leur lecture du Coran n’était pas la bonne.
Mais n’oublions pas l’autocensure destinée à éviter le courroux supposé des puissants. Il y a quelques temps, le « New York Time », grand journal s’il en est, publie un dessin de Chapatte. Cet excellent dessinateur de presse montre Trump coiffé d’une kippa tenant en laisse le basset Netanyahou arborant le même couvre-chef. Sous la pression de quelques réseaux sociaux, la direction, pétocharde, accusée d’antisémitisme, s’est excusée platement. Elle a retiré le dessin de son site. Et puis cerise sur le gâteau, elle a banni de ses pages tout dessinateur de presse.
Non mais !
Comme vous voyez la liberté de tout dire n’est pas absolue, mais au moins ne risque-t-on pas sa vie.
A la semaine prochaine.
Donec
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